Un texte à partir d'un mot pensé...

M élancolie
É blouir
L une
A vant
N uit
C iel
O deur
L aisser
I vresse
E rrance

Nuit

Cette nuit je me promène.... Dans cette mélancolie du soir qui ne cesse de m'éblouir. Avec le ciel étoilé et la lune ; c'est si magnifique ! Avec l'odeur de la rosée du matin qui arrive bientôt.
Je n'avais jamais été aussi heureuse avant cette nuit de promenade rempli d'ivresses et d'errances...

Exercice génial.
Pour ma part, le premier mot à m'avoir traversé l'esprit est "sapin".

Sapin
Soucieux
Antivol
Poli
Intelligent
Nature

Antivol au vent, Francis s’élance du haut de la pente. Le caddie prend de la vitesse, de plus en plus de vitesse. Son visage, d’habitude si soucieux, ne manifeste plus qu’une intense satisfaction. Un immense sourire le défigure. Les yeux clos, le cœur battant la chamade, il se sent enfin vivant. Autour de lui, la nature resplendit sous ce soleil printanier, les arbres chétifs du bas coté comme divinement illuminés. Le paysage défile à une vitesse folle maintenant. Le temps semble s’étirer à l’infini, rendant la descente interminablement savoureuse. Encore un peu plus vite. Encore un peu plus.
Francis a été suffisamment intelligent pour choisir ce qu’il pense être l’équation parfaite entre longueur de pente et faible fréquentation. C’est pourquoi il est étonné, en rouvrant les yeux. Etonné de voir l’automobiliste. Il voit de mieux en mieux le conducteur de la polo grise, et discerne son visage effaré. L’incontrôlable caddie de Francis, porté par son ahurissante vitesse, et la petite voiture dont le pilote semble trop interloqué pour encore réfléchir attendent simplement l’imminente collision. Jusqu’à ce que, très poli, l’homme ébahit et dégarni, les mains crispées sur son volant, ne dévie au dernier moment, et évite de peu l’agile et noble véhicule d’acier emprunté au supermarché. Francis est ému de savoir qu’il pourra achever sa course. Il ne reste d’ailleurs plus beaucoup de distance à couvrir.
Comme convenu, le caddie de Francis n’a pas suivi la courbe du virage, et a continué tout droit, vers les haies et fourrés, et les arbres rabougris. Il ne reste d’ailleurs plus grand-chose du caddie, qui a perforé la végétation la plus tendre, et s’est violemment encastré en ce qu’elle a de plus rude. Quant à Francis, étalé au sol, entre une touffe d’herbe, une marguerite et un arbuste joliment esquissé, il a le visage plaqué contre la terre humide. Et cela ne l’empêche pas de rire, rire aux éclats. Et rire pendant des heures.

Je me lance :

E nvie
N ouveau
V oir
I ntriguant
E légant

-----------------------------------------------------------------------------------------

Allongée sur mon lit, je me torturais l'esprit. Pourquoi m'obsédait-il tant ? C'était incensé, j'avais beau me le répétais, ce terrible sentiment de manque ne me quittait pas. Aujourd'hui, un nouveau avait intégré le lycée, débarquant de nul part, personne ne connaissait la raison de son arrivée. Au début des cours, il était venu s'assoir tout près de moi, sans dire un mot. Malgré les nombreuses questions que l'on lui posait, il ne disait rien, comme s'il n'entendait pas tous ces gens qui le questionnait, tous les murmures prononcés trop fort à son sujet. Il était comme isolé de nous tous et paraissait si à l'aise dans sa bulle de bonheur que ma seule envie était de l'y rejoindre. Je n'avais même jamais entendu le son de sa voix, et pourtant ce jeune homme si élégant m'obsédait. Je ne le connaissais pas, et pourtant je voulais plus que tout pouvoir le voir dès maintenant. C'était pour moi un parfait inconnu, mais si intriguant... Tellement mystérieux que j'éprouvais le besoin d'en savoir plus sur lui, de percer le secret qu'il avait l'air de cacher...



--------------------------------------------------------------------------------------

Soyez indulgents, c'est un texte écrit rapidement à 23h passé...

Balbutiements
Rage
Aversion
Véloce
Outrage
User
Rare
Espère

Alors qu'ils n'en étaient encore qu'aux balbutiements, le chevalier faiblit. La rage l'avait étreint, mais la rage à présent le fuit. Le monarque qu'il avait défié l'avait pris en aversion, dès lors qu'il avait franchi les limites de son royaumes. Ses pieds avaient foulé son sol, il ne voulait plus de lui sur ses terres, il en avait décidé ainsi.
Leurs lances semblaient si véloces tout durant le combat, l'étranger néanmoins le genou à terre n'en pouvait plus.
- Pourquoi singeait une force dont tu ne disposes pas ? Supplie que je t'épargne, retourne chez toi là où les tiens t'acceuilleront à bras ouverts ! proposa le roi.
Ce n'était pas un sire d'une grande froideur, il lui arrivait de manquer de discernement. Une coupe avait disparu, son ancêtre le roi Fervouil avait bu dedans. Détail anodin sans doute... Non, car il avait été le fondateur de ce royaume. Le roi qui avait pris sa place, n'avait pas supporté qu'un larcin fut commis au nez et à sa barbe, il le voyait comme un pur outrage. Il plongea sa lance dans la jambe du vaincu en continuant de l'apostropher.
- Pourquoi user de tes talents pour me nuire? Qu'avais-tu à y gagner? L'as-tu dérobé pour un tiers?
L'individu rit.
- Je ne l'ai pas dérobée pour en faire un de ces rares trophés poussiéreux !
Le roi se retint de l'achever; le blashème teintait encore à son oreille quand il poursuivit.
- Je l'ai volée, car j'espère...
- Tu espères quoi ?
- Ressentir encore ce frisson de vivre.

Cet exercice est super ! A mon tour d'essayer :

Joie
Union
Signe
Trame
Initiales
Clore
Élégant

superbes textes, merci à chacun
je suis "toute jeune" sur ce forum et n'ai pas encore inscrit de textes, mais je trouve l'idée de partir de mots choisis est excellente. A très bientôt
Cunégonde

Frémissement
Envie
Urgence
Idéal
Ludique
Liberté
Ecriture

merci d'être tolérante avec moi ; je sens que, petit à petit, je vais arriver à prendre ma place dans ce forum ; mais pour l'instant, à la lecture de vos textes, je me sens toute toute petite !!!!!!!
ces mots me sont venus spontanément, j'essaierai sûrement d'en faire un texte

Coucou!! L'exercice me plait bien donc je vais essayer!
Le mot qui m'est passé par la tête est "Ombre".

Orange
Monde
Baisé
Rire
Eclat

Je vois son monde comme une peinture rouge et orange. Où l'éclat du soleil vient doucement se poser sur sa peau. Il s'avance tel un roi parmis les arbres et les fleurs. Et elle est là, il la voit, enfin. Elle s'approche de lui lentement comme pour ne pas l'effrayer, puis elle vient déposer un baisé sur ses lèvres. Il ferme les yeux et il sait qu'il n'aurait pas du car il doit maintenant repartir. Il entend son rire s'éloigner doucement.
Il ouvre les yeux et le voilà revenut à sa vie, où il n'est qu'une ombre parmis les autres.

Vous êtes vachement doués !
Pour moi, c'est la toute première fois que je fais ça...

Argent
Maman
Orange
Urbain
Route

Pour gagner plus d’Argent, une Maman fait des heures sup. deux soirs par semaine dans un snack-bar. Comme elle est payée uniquement en pourboire, elle essaie d’accumuler le plus d’heure en une seule soirée. Comme le mercredi, son fils n’a pas école, il est autorisé à la rejoindre le mardi soir. Sur la Route du retour, ils ont très froids alors ils pressent le pas. Têtes baissées, ils traversent les passages pour piéton sans même regarder si la voie est libre. Heureusement, le feu tricolore passe au Orange et la voiture qui roule à toute allure, ralentit. Nos deux piétons pressés circulent d’un pas assuré vers leur habitation Urbaine.

Pristounette, c'est un plaisir à te lire...

Nao, t'as pensé à écrire un roman ? Tu devrais y réflechir

Yakko : Il semblerais que cet exercices soit fait pour nous, faisons preuve d'un peu d'imagination

Dot : Nous, on peut faire ça en discutant, nous avons un sens inée de la Narration.

Wakko : Sérieux, Dot, Yakko, vous avez pris la grosse tête, revenons à plus de Spontanéïté.

Dot : Pourquoi pas... pourquoi pas même de la Poésie !

Yakko : Il semblerais que ce petit exercices d'écriture, ne soit pas si irrationnel.

Dot : Regarde bien les textes ci dessus, y'a une sorte d'émulsion qui me rend Radieuse.

Wakko : Ah ! Moi j'aurais dit Aventureux...

Yakko : Toute façon, nous pouvons voir que nos nouveaux amis ont fait preuve de Talent.

Dot : Il faut vraiment qu'on se lance, qu'on y mettent du Style et de l'Intonnation !

Wakko : Oh ! A vous écoutés, la tache semble osée...

Yakko : Non, pas osée... Novateur.

I > Imagination
N > Narration
S > Spontanéité
P > Poésie
I > Irrationnel
R > Radieuse
A > Aventureux
T > Talent
I > Intonation
O > Osée
N > Novateur.

Elivath, avant toute chose, je tiens à spécifier que j'ai particulièrement aimé ton texte.

Bon, je me lance!

Proscrire

Penser
Roue
Orteil
Souillé
Collant
Ronfler
Installation
Riz
Etage

Une douleur aiguë me poignarde. Je ne pense plus à rien, sous une roue, mon orteil s'est coincée.
Le sol, souillé, commence à devenir collant: je saigne. À l'étage, j'entends ronfler.
Mon cri de douleur semble avoir passé inaperçu.
Je me fais violente, je croise les dents.
Je dois surpasser mon mal.
Je pousse de toutes mes forces se camion qui m'écrase.
Ouf!
Répits.
Cependant, je dois faire vite! On compte sur moi.
Pas à pas, je m'approche de l'installation. Mon opération secrète arrive à son terme.
Je te vois, trésor ivoire! Tu brilles de ta splendeur céréale!
Riz.
Je te subtilise.
---
Maman-Souris, ce soir là, réussi à faire manger toute sa famille.
Et comme toutes les mamans, elle s'indigna contre le petit homme qui vivait dans la maison.
Il n'avait pas rangé son camion.

...je croise les dents (t'en es sur ?)

Boukineuse a écrit:

...je croise les dents (t'en es sur ?)

C,est peut-être un peu étrange...

La vraie expression est: Je croise les doigts.

Seulement, j'avais en tête l'image d'une sourie qui essaie de contenir sa douleur, de ne pas crier. Voilà pourquoi j'ai écrit: Je crois les dents.

ah ben, v'là une bien drôle de souris... mais l'image est rigolote en effet j'la verrai bien dans une BD

au fait, j'aime beaucoup ton histoire.

Merci

Dilemme
Raison
Ame
Miroir
Espérance

Face à face

Etre tiraillé entre l'envie d'être moi et celle d'être quelqu'un d'autre, entre l'Etre et le peut-Etre, entre le présent et le devenir, tel est mon dilemme.
Un dilemme personnel que nul ne peut comprendre et encore moins soupçonner.
Une bataille sans fin entre ce que m'impose ma raison et ce que me dicte mon coeur.
Chaque matin je m'éveille avec cette unique question:"Désires-tu être toi ou être autre?"
Pourrais-je vendre mon âme pour une vie plus différente?
A ce moment, la réponse me parait claire et je ressens en moi l'envie de tout quitter, tout abandonner pour partir à l'aventure en quête de ce MOI qui me nargue et m'obsède.
Mais, lorsque mon visage se reflète dans le miroir, l'image qu'il me renvoit me fait perdre mon courage et me rappel à la raison. Changer n'est pas chose aisée.
Mais je nourris cet espérance qu'un jour viendra où je trouverai mon MOI. [b]D

P.S: Je vous rassure, je ne suis pas dépressive

A titre informatif, écrire un mot à la verticale et ensuite écrire des mots/phrases dont les premières lettres sont celles du mot à la verticale s'appelle un acrostiche. J'en ai un qui m'est venu à l'esprit, je vous le posterai quand je l'aurai complété !

Que de jolis textes ! Le mien fait pâle figure à côté... Dîte moi ce que vous en pensez !!!

L => Lune
U => Utopie
M => Malheur
I => Image
E => Errer
R => Rire
E => Être

A la lueur de la Lune ....

Douce lune. Du haut de mon Donjon, tes faibles rayons, passant à travers l’unique meurtrière, m’éclairent. Je lève la tête, mes cheveux sales me tombant sur le visage, blanchi par l’enfermement et l’obscurité. Mon espoir est vain, un rêve inachevé … Si seulement, j’avais pu sortir de là … M’évader de cette Tour … Mais ce n’est qu’une pauvre utopie, une illusion. Je ne partirai jamais d’ici, je resterai enfermée, avec mes malheurs ... et ma solitude. Seule. A jamais. Mais suis-je une personne ? Je l’ai été. Maintenant, je ne suis que l’image de ce que j’ai été, une pâle imitation. Et je reste là, emprisonnée pour toujours, à errer sans fin dans cette Tour qui fût et qui restera ma prison. Je donnerai tout ce que j’ai pour entendre à nouveaux des rires emplis de joie, sentir les rayons du soleil sur ma peau autrefois si belle, sentir la fraîcheur de l’herbe sous mes pieds, sentir la douce vivacité de l’eau de source sur mes doigts, sentir les caresses du vent sur mon visage … Je voudrais avoir ma liberté, récupérer mon être. Hélas, je resterai ce que je suis. La Dame de la Tour, la Prisonnière sans Fin, la Princesse captive … Un fantôme enchaîné, comme je l’ai été durant ma vie.

A rc-boutant
B erceuse
S irupeux
I ntolérable
N eige
T apis
H ercule
E corché

Je regarde la nef, ces arc-boutants d'un autre temps et dans le silence je m'absente. La litanie est une berceuse à qui ne la comprend. le prêtre sirupeux de trop de vinasse balbutie des inepties qui passerai peu être pour du latin si nous n'écoutions pas vraiment. Le froid est intolérable, il neige dehors. Un tapis couvre une partie de l'estrade. Je me sent tel hercule devant ses travaux : accablé mais en possession de mes moyens. Jésus l'écorché ne pourrai pas dire mieux : la messe est un ennuie interminable, il en pleure presque de rage de sa croix. Un jour, je le libérerai de ses fer et nous partirons sous la neige voir si les morts nous parlerons mieux que les vivants.

Bonjour. Je suis nouvelle, j'aime bien vos exercices, j'aime bien jouer avec les mots. Alors je me lance sur ce petit exercice. Soyez indulgents

Canne
Hélice
Espoir
Miniature
Intense
Nuit


Le vieil homme marchait péniblement appuyé sur sa canne. La nuit semblait intense et peu d'espoir de voir le jour bientôt. Alors des chauves-souris voltigèrent autour de lui, comme des hélices miniatures qui l'accompagnaient et le soutenaient sur son douloureux chemin.
Il arriva enfin chez lui. La lumière. La vie.

J'adore vos textes ! Je me lance.

Belle
Aurore
Nuit
Au-delà
Nymphe
Elancé


Elle était belle comme le jour. Son visage lumineux comme l'aurore, ses cheveux sombres comme la nuit. Elle allait au-delà de la simple beauté. C'était une nymphe parmi les autres pauvres créatures. Une déesse élancée et éblouissante auquelle on se sentait irrésistiblement attiré.

L oyal
I ronie
B ébé
E phémère
R ire
T étine
E pée

Si vous saviez. Si vous saviez comme il est. Je n'ai jamais aimé quelqu'un autant que lui. Pas même ma mère. Cet homme est un ange, une bénédiction. Non, plus même. Je ne connais personne qui ait autant de qualités..... Il est loyal, doux et tellement réconfortant. Si je pouvais je passerais ma vie dans ses bras.
Souvent je rêve... Un bébé de lui, le plaisir de le tenir dans mes bras.... Une pensée éphémère sur laquelle j'idéalise le but de toute une vie... La tétine pleine de bave de l'enfant glisse entre mes doigts. Son père le gronde car il a fait tomber ma bouteille de parfum préférée. Je les observe, je ris. Étrange ironie de la situation. Mes entrailles, mon enfant se met à rire aussi. C'est alors que mon homme part. Je pleure, j'hurle car je pense qu'il ne reviendra pas. La peur m'empoigne les tripes, me tord le ventre. Soudain, un rayon de soleil m'illumine: mon amour est revenu, avec une jolie épée en mousse pour le petit.

Lumière
Utopie
Mauvaise
Imagination
Ere
Retard
Ecrire

 Blottie au fin fond de ma bulle d'imagination, j'écris. Rien ne la transperce, si ce n'est une douce lumière bleue semblable au léger scintillement d'une fée avant qu'elle ne rejoigne l'au-delà. Parfois, je me perds, je m'oublie. Je suis prise d'accès de folie. Et alors, d'obscures pensées me viennent à l'esprit : je suis mauvaise, en retard, j'ai tant à écrire encore ! Les années qui me restent n'y suffiront pas. Puis, à d'autres moments, je m'égare dans de merveilleux rêves d'utopie. Vivrai-je assez longtemps pour voir venir une ère nouvelle ?

J'arrive sur ce site, et je découvre ce petit exercice qui m'a littéralement fait hurler de plaisir ! Je tâtonne alors soyez indulgent hein ! Premier texte depuis un an, j'avais besoin de ça pour me remettre en jambe.

R évoquer
U nique
G aver
I nhiber
R épondre

L'homme-épanche.

C'est dans la vallée qu'on entend chaque matin le rugissement tendre et douloureux de l'Homme-épanche, celui qui chaque matin s'éveille, le cœur ouvert par une nouvelle plaie, une stigmate unique qu'il redécouvre et qui dévore son âme autant que la maladie son corps. C'est dans la vallée qu'on entend sa haine du monde, et son amour farouche de l'autre, paradoxe qui flagelle son esprit, et que mon peuple ne saurait résoudre pour lui.
Qu'est ce qui, un matin, a tourmenté cet enfant, devenu homme, au point de le rendre fou de colère et d'amour, dont le premier rugissement expulsa de sa bouche la bouilli dont sa génitrice le gavait, et qui, d'un même geste battait et caressait sa douce et attentionnée nourricière ? Quelle pensée sans nom inhibe son esprit humain et exalte sa force animal, sans révoquer sa race, ses traits et la vie, que ses larmes ne peuvent tarir, et ses saignées à l'âme affaiblir ? Oh, il voudrait mourir, et le courage, ni la peur, rien ne lui manque. Mais alors qui se saignerait pour nous ? Qui nous montrerait la voie à suivre, une voie que parsème l'infini rage dont il fait preuve, et la terrible hardeur de l'avenir ?
Depuis des années, mon sommeil se trouble à tes cris adressés aux cieux. Mon ami, cette vérité qui t'a été offerte, t'a-t-elle seulement rendu heureux ? Non. La lucidité est-elle bonheur ? Le savoir, liberté ? L'homme n'est pas fait pour savoir, c'est pourquoi seul certains savent, d'autre oublient, beaucoup hésitent, et le reste existe.
Depuis hier, je monte sur la colline qui domine la vallée, et les mains en coupe, comme pour recueillir ton savoir et y boire à pleine gorgée, je rugis, pour te répondre, pour toi, ta souffrance, pour t'offrir ce pour quoi tu te consumes, et pour j'espère, t'offrir un avenir.