Cadencés sont les mots de la souffrance ...

Je ne mets jamais de titre aux poèmes que j'écris, j'ai toujours l'impression que ça les dénature. Je m'excuse donc par avance auprès ceux qui aiment titrer les oeuvres en général


Cadencés sont les mots de la souffrance
Ces curiosités aux rondeurs étouffantes
Ils t'enserrent et t'enveniment
D'une manière si douce, si infime

Ils ont une douceur alléchante
Pour les fous qui s'en languissent
Une sorte d'auréole attachante
Pour ceux qui les garantissent

Mots pervers et abimés
Qui défilent autant que les années
Maudits et damnés
Nos pauvres être maltraités

J'aime le style. Du vocabulaire, du rythme, de la propreté.
Après, je trouve que le fond a déjà été visité. Mais c'est difficile de faire original sur le thème que tu as choisi.

Bravo !

C'est sympa à lire. Comme l'a dit Hakkrat, le theme reste assez banal, mais c'est bien

Moi aussi je ne mets presque jamais de titre lorsque j'écris un poème, tu l'as trés bien dit : cela dénature !

Au plaisir de te relire !

Je ferai un effort pour trouver plus original la prochaine fois, bien que les sentiments que ne ressens soient le moteur premier des poèmes que j'écris et que je pense être peu innovante sur les sentiments humains lol

A très bientôt tous les deux

Bon, je vous propose quand même un autre poème, sans doute toujours peu original mais c'est juste pour le plaisir du partage

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Aimer l'ôde des étoiles
Lorsque le jour s'étouffe
Aimer l'aurore et ses longs voiles
Ne plus voir que tu souffres

Palper les sortilèges
Des senteurs évaporées
Percevoir qu'en toi s'allège
Le poids des années

Fouler de ses pieds
Les lotus intemporels
Lorsqu'arrivent en trainées
Ces paillettes immortelles

Si c'est cela vivre,
Si c'est cela rêver,
On ne vit que de soupirs
Face à tant de beauté

Pas mal. Je ne suis pas la meilleure pour critiquer la poésie. Donc pas mal est un compliment

pristounette a écrit:

Je ne mets jamais de titre aux poèmes que j'écris, j'ai toujours l'impression que ça les dénature. Je m'excuse donc par avance auprès ceux qui aiment titrer les oeuvres en général


Cadencés sont les mots de la souffrance

Si je puis me permettre, il est d'usage de prendre le premier vers suivi de trois points de suspension afin de titrer un poème qui n'a pas de titre. Le titre n'est absolument pas indispensable. Ainsi ton poème s'intitule :

Cadencés sont les mots de la souffrance...

Cela permet d'éviter, tu le comprendras aisément la multiplication des sans titre et poème 1...

Merci Yves pour cette remarque, j'ai renommé le post ainsi j'éviterai de "polluer" les messages du FORUM.

A bientôt

Il me faut également remercier ,Yves ,de ce très bon conseil,
car je suis nouvelle en poésie ,ou tout comme!Mais ,j'adore!

Pritounette, j'aime bien ce que tu écris, les thèmes éternels ne me dérangent nullement,alors je me laisse volontiers bercer par tes poèmes.(Juste l'étourderie sur:ode...qui m'a permis en vérifiant le mot de me rendre compte qu'on pourrait nommer ainsi ton poème ,autant par son lyrisme que par sa forme ,
puisque tes strophes sont semblables entre elles par le nombre et la mesure des vers (ou presque).C'est chouette...

C'est chouette..."
C'est le cas de le dire

Les thèmes ne sont que l'instrument, dans le fond c'est la musique qui en découle qui nous ensorcèle ou nous endort. Ce sont les vibrations d'une corde ou d'une touche (d'un mot ou d'un son) qui éveille en nous une émotion.
Quels sujets n'ont pas été maintes fois revisités? Prenons au hasard l'amour.
L'Amour est immortel et pourtant parfois si éphémère qu'il semble normal que l'on veuille le mettre en exergue quand il nous effleure et nous transporte dans un état de grâce.

J'aime beaucoup le deuxième, plus que le premier.
Le theme est là encore maintes et maintes fois visité, mais tu as réussi à m'ensorceler on dirait.

Rendez vous au prochain poème

C'est vraiment bien dit. Mais les autres disent que le thème du premier poème est éternel, alors que j'en ai pas saisis le sujet.
Ces curiosités aux rondeurs étouffantes ?
Je souhaiterai un léger éclaircissement sur ce point, en fait sur le sujet du premier poème.
D’où l’aide d’un titre.
Pour le deuxième je trouve le dernier quatrain magnifique.
Si c'est cela vivre,
Si c'est cela rêver,
On ne vit que de soupirs
Face à tant de beauté

Bonjour Olivier, les mots font plus référence à une sensation ressentie au moment de l'écriture du poème qu'à quelque-chose de réel.

C'est l'impression d'être emprisonnée dans une bulle qui se resserre.

C'est aussi dans un sens parceque les mots qui blessent ne sont pas toujours violent, certains utilisent des techniques insidieuses, les mots sont beaux, les mots paraissent doux, mais en réalité la phrase est faite pour blesser

Merci pour vos encouragements, cela me fait plaisir d'avoir pu vous toucher au travers de ces deux poèmes qui me tiennent à coeur

Merci pour ses précisions. Franchement essaye de mettre un titre. C'est mieux. Vois Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Hugo, Lamartine.
tous ils mirent un titre.
Le titre c'est parfois, la lumière qui guide la compréhension, dans le dédalle de la subjectivité

Merci pour ton conseil Olivier, j'essayerai pour le prochain, mais je dois dire que j'ai réellement du mal à le faire.

Hakkrat a écrit:

J'aime le style. Du vocabulaire, du rythme, de la propreté.

Je partage ton avis et je rajouterai que le titre m'a imédiatement plu et m'a donné envie de cliquer pour lire le poème, il est juste un peu court, tellement bien écrit que j'en redemande. Il est très beau et j'aime beaucoup le deuxième.