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 Triste Clown

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MessageSujet: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeJeu 12 Fév 2009 - 21:37

Voici l'incipit de mon manuscrit que j'ai déja envoyé à plusieurs éditeurs, j'aurais besoin de vos conseils pour l'améliorer. Il s'agit d'une variation sur l'Attrappe Coeur de JD Salinger, réactualisé, placé en France, de nos jours.
Triste Clown


Chapitre 1 : Comme ça, je ne pensais à rien de ce qui me désespérais en ce bas monde et que j'étais totalement impuissante à changer.

Les étoiles m'ont toujours passionée; c'est peut-être une des raisons qui font que j'ai toujours la tête fourrée dans leur nez. Elles sont mortes, et ce depuis longtemps même, mais illuminent encore ceux qui sont en bas. A mon avis, ça doit vraiment être le pied de pouvoir passer tous son temps la haut à regarder le monde, sans être atteinte par ce qui se passe sur terre. Etre présente mais totalement détachée en somme.
Ca doit être la raison pour laquelle je veux être spationaute: on voit bien plus de morceaux du ciel que les hotesses de l'air et contrairement à elle on n'est pas obligée d'afficher en permanence un sourire stupide. On va toujours plus loin, toujours plus haut, la ou récèlent de vieux mystères insolvables.
Mon nom..entre nous, n'a pas d'importance pour l'instant. J'ai 17 ans et je vis à Paris, France, Europe, Monde,Système Solaire, Voie Lactée, Galxie. Maintenant vous pouvez me situer avec précision.
Je suis une fille, c'est bon à savoir. Je vis dans un triplex avec mes parents fantômes et ma petite soeur. et.. je suis totalemnt barge, cinglée, aussi. Mais ce n'est pas vraiment quelque chose de facheux. Audre et Océanne, mes deux meilleurs amies, pensent que la folie est quelque chose de vraiment commun dans notre société, de nos jours. Tout le monde l'est. Surtout nous. Et moi en particulier.
Passons sur cette sommaire présentation pour passer à l'essentiel.
Tous les trucs qui me sont arrivés ont commencé un vendredi, un jour si ordinaire que si l'enchainement des évènements des 7 dernières heures de ce jours n'avait été si surprenante et décisives, il n'aurait pas été inscrit dans mes annales. C'était l'un de ces jours ennuyeux, éclipsant le précédent pour se noyer dans la mer du temps- je ne sais pas ce qui a écrit cette phrase, mais c'est drolement joli. Alors que je rentrais du lycée, dans un sale état, ça m'a pris comme ça, et d'un coup j'ai compris que j'avais atteint mes limites; je n'en pouvais plus, je ne supportais plus l'idée de rentrer chez moi et de les voir, mes parents. Alors je me suis tirée.

Habituellement quand je rentre à la maison, je trace direct jusque dans ma chambre et je ne fais même pas l'effort d'être polie. Et même enfermée je les entends encore, ma mère allumant bien fort la télé, acceuillant mon père avec des paroles sucrées qui n'ont plus lieu d'être. J'aimerai les zapper, qu'ils disparaissent tout les deux pour avoir enfin la paix, mais j'ai dépassé l'âge des rèves. La plupart du temps, j'achète en douce un McDo et je ne réponds pas quand ma mère m'appelle pour venir manger (car évidemment, c'est elle la femme et elle se sent donc obligée de faire la cuisine). Mais les mauvais jours...en fait, c'est un peu ironique de parler de mauvais jours parce que dans ma vie tous les jours sont brumeux, gris, il n'y en a ni bons ni muvais, tous se ressemblent depuis 4 ans déjà. Enfin, bref, c'est la m***e chez moi et les jours plus merdiques que d'habitude, on se retrouve à table. Il n'y a pas de vie, et encore moins d'esprit de famille. Tout est morne et mort, aussi mort que la viance qu'elle nous sert. L'ambiance est tendue ; je ne lève pas les yeux vers mon père, pas plus que je ne lui parle. Je m'empiffre rapidement, en silence, et je réponds par monosyllabes aux vaines tentatives de maman pour réchauffer l'atmosphère. C'est un peu plus gai quand ma frangine se pointe. Elle est super, franchement, mignone, et impertinente, et précoce comme pas deux. Quand elle est la, je retombe dans l'enfance. Je joue à Barbie-et-Action man-vont-faire-la-guerre-dans-la-machine-à-laver, à Ken-escalade-les-barreaux-du-lit, je regarde des vieux Disney, on se ballade à Paris. Mais bon, c'est dommage, elle n'est pas souvent la.
A elle seule, Zoé illuminerait un cimetière.
Pour être honnète, ma famille est ce qui me tue, me troue le coeur et me laisse en lambeaux. Ca m'énerve. J'aurais aimé que tout soit parfait entre nous, mais on a tous fait des erreurs, moi la première, et certaines sont irrémédiables. Ma mère me dit souvent que je devrais, genre, arrèter de ressasser le passé, que je me fais du mal toute seule, que je suis la seule à souffrir. Mais alors, est-ce qu'ils forment une vrai famille quand je ne suis pas la?
Je crois que je leur rappelle des tas de trucs qu'ils préfèreraient oublier parce que moi, je n'oublie jamais.
C'est l'une des raisons pour lesquelles je me suis exilée à l'internat. Et la bas j'ai découvert que dans le genre barge, y'a quabd même pire que moi. Prenons cette fille, Noémie. Elle ne peut pas supporter le fait que j'existe. Je le sais, je le sens, chaque fois que je dis ou fait quelque chose de, disons, particulier, et qu'elle me dévisage de la tête au pied comme si j'étais la pire m***e du monde, bonne à aller à l'asile. Elle grimace quand je lui parle, et quand c'est elle qui veut m'addresser la parole, elle m'interpelle comme si j'étais sa purée de femme de ménage.
Il y a aussi Geraldine. Le seul truc que je pourrais dire sur cette fille c'est qu'elle est...bavarde. Ennuyeuse à mourir. Mais comme elle est sympa, tout comme Noémie peut l'être quand elle n'est pas entourée de sa horde de troupeau, je reste avec elle, parce que, voyez vous, je suis le genre de grande âme qui prend sous son aile les pauvres gens.
Cela ne m'empêchait pas, ce fameux vendredi après midi, alors que l'heure de la délivrance approchait, de me maudire de trainer avec de telles filles et regrettais amèrement d'avoir été la vicitme d'un coup du destin ou plutôt de la décision arbitraire d'une proviseure qui avait mis Océane et Audre dans une autre classe.
Je serrais une lettre contre moi- une missive qui pouvait rendre ma vie bien plus heureuse et j'hésitais vraiment à la donner. Pendant ce temps, ma voisine Geraldine babillait alègrement m'empêchant de suivre un cours d'anglais absolument passionant:
-...et donc tu vois, je suis super contente qu'on soit ensemble, parce ce que j'avais pas vraiment envie de me retrouver à côté de ces deux connes de Rugoberte et Albertine, tu vois, je peux pas même pas blairer leurs noms. Sinon, tu penses quoi de ma nouvelle coupe, elle me va bien, non? Parce que je voulais que tous les autres me remarquent et puis j'attends l'été pour montrer mon pierçing, mais ils ont dit que...
Dehors, les arbres dans la cour étaent nus et ployaient sous les coups du vent, perdant leur branches; C'était un spectacle vraiment désolant, mais pour qui excepté les rêveurs?
«A poor life this if, full of care,
We have no time to stand and stare. », et je me suis dit que je ne piouvais pas attendre plus longtemps. Il fallait que je donne la lettre. Et au moment ou je me décidais, Noémie se mettait à chialer. Tout simplement parce qu'on était en cours d'anglais ou je m'emmerdais royalement, et la prof lui avait demandé de se lever et de réciter un texte qu'on était sensés apprendre. Mais Noémie en était incapable, elle n'avait appris aucun mot de vocabulaire. Ni une, ni deux, la prof lui dit qu'elle n'aura jamais plus de 4 si elle est incapable d'apprendre son vocabulaire, et qu'elle restera nulle si elle ne veut pas travailler. Et c'est la que cette charmante fille s'est mise à pleurer.
La prof était furax:
-Pleurer ne vous aidera pas à augmenter votre moyenne.
-Je pleure pour ne pas vous cracher à la gueule, Madame.
Et la cloche a sonné, nous délivrant tous. Bon, je me sentais un peu mal pour cette fille qui allait se faire défoncer, alors j'ai fait genre je prenais tout mon temps pour ranger mes affaires, pendant que les autres attendaient qu'elle ait fini de se faire engueler pour s'affairer autour d'elle et la plaindre. Pendant que je perdais du temps, ma voisine, voulant être gentille, n'avait rien trouver de plus intelligent que de m'attendre elle aussi. Elle est vachement sympa, mais pire que de la superglue. Elle parle tout le temps, d'elle en plus, et tellement qu'elle ne s'entend pas, et les autres aussi. Bref, je suis allée deposer ma lettre au secretariat et quand je suis revenue, j'ai attendu que la place se fasse rare autour de Noémie. Je l'ai rejointe, mais je me suis retrouvée comme une conne à pas savoir quoi dire. Alors Geraldine a commencé à lui dire que de toute façon il lui était arrivé la même hose l'année dernière, qu'il fallait pas pleurer, en gros, elle était plus efficace que moi qui suivait derrière comme une conne. J'avais un million de mots compatissants à lui dire mais rien ne sortait. Et Géraldine qui continuait de blablater... heureusement, cette gentille fille nous a quittées quand on est arrivés devant le métro.
Noémie et moi on a couru pour avoir notre rame, et c'était tant mieux, ça meublait le silence. Mais franchement j'aurais préféré qu'on ne dise rien durant tout le trajet plutôt qu'elle brise la glace en me demandant:
-Tu penses quoi de la prof d'anglais ?
-Bah, j'ai répondu, elle est sympa!
-C'est vraiment une salope, cette prof!, elle a dit sans même écouter ma réponse. Elle m'a foutu la honte devant tout le monde, juste à cause d'une purée de leçon dont on a rien à foutre.
En repensant à la discution que j'avais eu avec cette même prof hier, j'ai acquiécé, tout en sachant que dans le fond, elle avait raison. Quand on apprend pas ses cours, on a pas à se plaidre si on se fait humilier.
Mais faut dire que je suis une foutue hypocrite.
-J'y peux rien, je fais des efforts, a continué Noémie qui cherchait à se justifier, mais c'est la matière, elle est naze, tu vois?
-Ouais, clair, j'ai dit en regardant ailleurs.
-Arrètes ton barratin, t'es sa chouchoute.
-Si tu le dis...
-T'as aucun problème avec elle, meuf, t'es comme Emilie notre-première-en-tout. purée, elle a trop du bol cette meuf, elle a un beau mec et que de belles fringues.
-Ouais, j'ai répondu en bon perroquet.
Ce n'était pas la précisément ma définition du bohneur absolu sur terre. Mais la vie est plus simple en monosyllabe.
-Pas comme Géraldine. C'est le genre de fille qui voudrait être belle, mais qui ne l'est pas. En plus, aucun mec ne veut d'elle! Elle a rajouté en rigolant.
Ca m'a choquée.
-Cette fille vient juste de te consoler!
-Ouais, et alors? J'y peux rien si elle est moche.
On est descendu du métro à ce moment-là. J'arrivais même plus à la regarder tellement elle me dégoutait, cette poseuse sans cervelle. J'y peux rien, je peux pas blairer les ingrats. Et le pire, c'était que cette meuf n'était même pas assez courageuse pour aller dire en face de Géraldine tout ce qu'elle pensait. J'ai eu tout d'un coup pitié de cette dernière, qui ne voulait que se faire des amis et s'habiller bien pour plaire aux autres.
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MessageSujet: Re: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeJeu 12 Fév 2009 - 21:48

ça doit vraiment être le pied " un peu trop familier à mon goût.

sur terre. " si tu parle de la planète tu peux mettre une majuscule.

Ca doit être la raison pour laquelle" Ce doit être.

les hotesses de l'air et contrairement à elle" à elles

on voit bien plus de morceaux du ciel que les hotesses de l'air et contrairement à elle on n'est pas obligée" hôtesses
et, contrairement à elles,

la ou récèlent de vieux mystères insolvables" là où...recèlent
cette phrase ne veut rien dire.

Audre et Océanne" Aude probablement.

Maureen, la première chose à faire et de corriger toutes tes fautes. Les éditeurs ont dû te le dire.
Revois aussi tes constructions de phrases.
Si tu veux que l'on t'aide sur ces points spécifiques poste des morceaux plus petits.

Pour le reste je ne vois pas bien où tu veux en venir. Bon courage.
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MessageSujet: Re: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeVen 13 Fév 2009 - 14:59

J'ai lu quelques passages et je note trop de fautes de toutes natures.

mon premier commentaire serait que vous fassiez une relecture sérieuse, phrase après phrase, lentement et que vous fassiez les corrections.
En littérature, le style est important, autant que le fond. le votre est pas assez ou trop quelque chose.

Je pense qui n'y a pas beaucoup d'efforts à faire pour que cet écrit soit agréable à lire.

je peux faire un travail pour vous aidez, mais laissez-moi le temps.
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MessageSujet: Re: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeVen 13 Fév 2009 - 19:59

Maureen, ne mets pas un texte aussi long en un seul morceau. Il est difficile de tout détailler.
As-tu un correcteur avec ton traitement de textes ?
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MessageSujet: Re: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeVen 13 Fév 2009 - 22:00

En premier lieu merci de vos réponses.
Pour les fautes, c'est quelque chose que je vais m'empresser de corriger: seulement d'après moi ce personnage est une jeune fille d'aujourd'hui, et donc il va de soi que son langage soit châtie, non?
Pour le prénom Audre, j'ai cherché à rendre hommage à la grande poétesse Audre Lorde, donc il est normal que cela soit Audre, et non "Aude".
Trouvez vous encore d'autres fautes?
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MessageSujet: Re: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeSam 14 Fév 2009 - 8:05

Citation :
Chapitre 1 : Comme ça, je ne pensais à rien de ce qui me désespérais en ce bas monde et que j'étais totalement impuissante à changer.
(Cette phrase est difficile à comprendre, elle est importante, c’est la première.
Citation :
Les étoiles m'ont toujours passionée;
Passionnée (2n)
Citation :
c'est peut-être une des raisons qui font que j'ai toujours la tête fourrée dans leur nez.
…qui fait (sujet une)
…fourré (pas de e)
(Je crois que l’on dit « le nez dans les étoiles » pas la tête. » Et les étoiles n’ont pas de nez)
Citation :
Elles sont mortes, et ce depuis longtemps même, mais illuminent encore ceux qui sont en bas.
elle: Qui sont mortes ?
Elles ne sont pas toutes mortes.
Proposition :
Certaines sont mortes, depuis longtemps même, mais elles illuminent encore ici-bas, pour les hommes qui les regardent.

Citation :
A mon avis, ça doit vraiment être le pied de pouvoir passer tous son temps la haut à regarder le monde, sans être atteinte par ce qui se passe sur terre. Etre présente mais totalement détachée en somme.
Cela doit
Etre le pied ? être fabuleux
Là-haut
Terre (majuscule)
Etre présente, mais…
Totalement et en somme, j’éviterais le « en somme »

Voilà le début :
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MessageSujet: Re: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeSam 14 Fév 2009 - 8:43

Citation :
Ca doit être la raison pour laquelle je veux être spationaute: on voit bien plus de morceaux du ciel que les hotesses de l'air et contrairement à elle on n'est pas obligée d'afficher en permanence un sourire stupide.
Cela doit…
Je désire être…
Hôtesses (avec un accent)
hôtesses de l'air, et contrairement à elle, on n'est (double virgule)
obligé (s’accorde avec on)

Citation :
On va toujours plus loin, toujours plus haut, la ou récèlent de vieux mystères insolvables.
Là (accent)
Recèlent (ce n’est peut-être pas le bon verbe et au mieux où se recèlent)
vieux mystères insolvables. (Un mystère est par essence insolvable)

Citation :
Mon nom..entre nous, n'a pas d'importance pour l'instant. J'ai 17 ans et je vis à Paris, France, Europe, Monde,Système Solaire, Voie Lactée, Galxie. Maintenant vous pouvez me situer avec précision.
Mon nom..entre nous, n'a pas d'importance
Entre nous, mon nom n’a pas…
17 : dix-sept ans
…système solaire, voie lactée, galaxie (pas de majuscule)
Maintenant, vous pouvez…

Citation :
Je suis une fille, c'est bon à savoir. Je vis dans un triplex avec mes parents fantômes et ma petite soeur. et.. je suis totalemnt barge, cinglée, aussi. Mais ce n'est pas vraiment quelque chose de facheux. Audre et Océanne, mes deux meilleurs amies, pensent que la folie est quelque chose de vraiment commun dans notre société, de nos jours. Tout le monde l'est. Surtout nous. Et moi en particulier.
Sœur (oe liés)
Totalement (manque un e
Barge et cinglée : (argot, peut-être des guillemets pour le signaler) folle, extravagante.
Fâcheux (un accent)
…mes deux meilleures amies (un e à meilleures)
…pensent que la folie est quelque chose de vraiment commun dans notre société, de nos jours. (de nos jours est mal placé : pense, de nos jours, que…) le but est de mettre en valeur le complément circonstanciel car il est important)
Tout le monde l'est, surtout nous ; moi en particulier.

Voilà la suite
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MessageSujet: Re: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeSam 14 Fév 2009 - 10:11

Beaucoup trop de fautes, mais ça les autres ont déjà du te le dire.

Alors, je n'ai pas accroché du tout. Je pense qu'il y a un réel problème dans la construction de tes phrases. J'ai l'impression que le rythme de ton histoire est cassé à chaque paragraphe. J'ai du relire plusieurs fois la même partie d'un texte pour te comprendre.

Alors je comprends que tu parles comme une ado...mais le vocabulaire employé est vraiment maladaroit, de ce fait on a vraiment du mal à croire en ton personnage. C'est vraiment trop caricatural. Alors je sais que dans la vie, c'est le genre de vocabulaire que tout le monde emploie, mais tu ne dois pas perdre de vu que tu écris un roman et que tu dois trouver un juste équilibre.

Concernant l'histoire: Finalement dans cet extrait tu ne racontes rien d'accrochant. Il faudrait un début plus percutant, quelque chose qui donne envie au lecteur de te suivre dans ton histoire. Ici, aprés avoir fini de lire ton texte, je me suis rendu compte que j'avais tout simplement oublié ce que je venais de lire.


Je te conseille de retravailler tout cela avec plus de maturité. Bon courage.

_________________
Membre de la ligue révolutionnaire, contre les bisounours, les calinours, et tout ce qui se termine en ours.
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MessageSujet: Re: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeSam 14 Fév 2009 - 16:39

Tout d'abord, j'ai eu un moment d'étonnement, disons même que l'idiotie ainsi mise à nue m'a en quelque sorte" choquée",
mais, je suis allée au bout de ton passage car j'étais, à vrai dire fortement intriguée ; vois-tu, et, je me suis tout de suite rappelé, en arrivant à la fin de ton texte, que tu nous avais mis en garde^^ dès le début, en précisant bien que tu tentais une version réactualisée de " l'attrape -coeurs de J.D Salinger, et, il se trouve que c'est un des livres que j'ai lu, il y a plusieurs années.
En fait, je ne me souvenais plus du "style " très particulier de ce bouquin écrit en 1951 par un auteur qui fut l'idole d'une génération de lecteurs américains,et,pour les adolescents de la classe moyenne dans les années 50,représenta à la fois un phénomène littéraire et socio-culturel.
C'est précisément à la relecture des premières lignes de ce livre que je compris vraiment qu'elle est ton idée, en fait! bounce

Bien-sûr, il est très difficile, je crois, de vouloir pourfendre l'hypocrisie des adultes, dénoncer l'insincérité et l'égoïsme des maîtres d'école et de son entourage propre ( ainsi que le fait véritablement très bien Salinger avec un argot collégien typique, ce qui lui a valu un franc succès de son temps)sans risquer de m'être à mal la patience de tes lecteurs ainsi que leur soi-disant "bonne conscience"...

Maintenant, au regard de ce que je viens de comprendre, il faut tout de même bien avoué qu'en fait, tu réussis plutôt bien dans le genre ::lol:

C'est même tout à fait formidable: j'imagine très bien que tu croques l'exacte vérité...en plus!
Les expressions argotiques sont trop bonnes Smile
A part les fautes que tu devrais rectifier par toi même ( j'en suis sûre, car ce sont des étourderies^^la plupart du temps, sans gravité)
Je trouve que tu réussis bien ton pari, bon, me voilà décidé à poursuivre cette lecture de Triste Clown...
Ton titre est très bien choisi, bravo

Pour bien remettre dans "l'ambiance" ceux qui avait un doute quand à tes capacités...
je vais écrire ici l'exacte critique de l'attrape-coeur :
Le héros de son roman: L'attrape-coeurs( the cather in the Rye,1951),
Holden Caufield, est un collégien, dénoncant l'hypocrisie du monde l'entourant, qui au cours d'une escapade à New-York, sa ville, récuse tous les modèles adulte qu'on lui propose,ressentant amour et repect pour le seul monde de l'enfance, et donc pris entre deux univers, Holden sombre à la fin du roman, dans une dépression nerveuse.
La sympathie des lecteurs , comme d'ailleurs la qualité du roman, tiens surtout à la vérité du langage adolescent créé par Salinger, véritable argot collégien adopté par la génération contemporaine des campus américains.
L'humour du narrateur-héros, qui présente ce mélange d'hyperboles, de répétitions et d'à-peu-près caractéristiques d'un garçon de seize ans _ cachant ses ignorances et sa vulnérabilité sous des rodomontades et des affirmations tranchantes _ , confère au livre un charme et une nostalgie constants.

geek La suite :!:
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MessageSujet: Re: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeMer 18 Fév 2009 - 21:12

Merci de vos remarques
Voici la fin du premier chapitre:

Noémie a agité la main devant moi.
-Tu rêves?
-Ouais, j'ai grogné.
Elle m'a regardé d'un air ahuri, avant de reprendre:
-Tu passes par la gare pour rentrer chez toi?
-Ouais.
-Tu m'accompagnes à Zara pour m'acheter des serres-têtes pour la fête de Manon?
C'était pas vraiment une question. Mais il faut dire que je suis la bonne poire, du genre à ne pas savoir dire non, la planche qur laquelle tout le monde passe et repasse. Il faut toujours que je me retrouve à accompagner les autres,surtout Noémie parce que je sais pas dire non- et il n'y a pas de réciproque.
Ensuite, j'ai décroché. Je veux dire, pas comme quand je suis totalement bourrée. Non, là, bien qu'honorant Noémie de ma présence, je m'étais déconnectée de tout ce qui m'entourait, et je rêvais. Aux étoiles, aux choses que je ferais quand je serais astronaute, à la lune sur laquelle je vivrais...
J'étais dans un beau rêve quand-le monde est petit- une bande de petits cons de maclasse m'a brutalement reconnectée. Ce sont deux gars insignifiants, tellement que je n'arrive jamais à me rappeler de leurs noms. Ces deux la se ressemblent et s'assemblent, comme on dit. Moches, gros et boutonneux, ce sont les archétypes des puceaux en pleine puissance de 17 ans. Du coup, je les appelle Ducon 1 et Ducon 2, qualificatifs leur convenant parfaitement. Tous les deux étaient à Zara pour mater sans acheter.
On s'est suivis à la queue leu leu avec nos énormes sacs dans tout le magasin, ce qui n'était pas pratique puisqu'il était petit. Ensuite Noémie a essayé les serres têtes les plus vulgaires, moches et bons marchés du rayon. Et à chaque fois qu'elle les essayait-et me rappelait que vu mon crâne rasé, je n'avais nullement besoin de ce genre d'accessoires, je répondais des merdes du genre: « Ah ouais, c'est bien! » ou « C'est super joli! ».
purée, si c'était pour répondre des trucs pareils, j'aurais pu prendre mon portable, enregistrer mes paroles, et les mettre en boucle. Ma présence était purement accessoire, comme un porte-manteau. Noémie ne voulait pas aller au magasin seule, alors elle avait pris la mois pire de toutes les filles de seconde zone (c'est à dire qui lui étaient évidemment inférieure) pour combler.
Tout à fait consciente de cette vérité tragique, je me suis adossée contre un mur pendant que Ducon 1 et Ducon 2 nous montraient leur super Gif dans lequel deux silhouettes baisaient selon les diverses positions du kama-sutra.
Pauvres disciples d'Onan.
Et puis j'ai compris que je perdais mon temps, et j'en ai eu marre parce que, mine de rien le temps s'est précieux.
Noémie se mirait dans la glace. J'ai pris délicatement le serre tête qu'elle avait déposé sur ses cheveux. Elle a commencé à se plaindre que je la gênais mais s'est arrêtée net quand mes mains se sont posées sur les extrémités et ont cassé en deux le serre-tête.
-Un acte vaut mieux que de vaines paroles, j'ai dit en souriant. Ce serre-tête ne te rendra pas belle. Et une conne reste une conne, ne te fatigue pas.
Fière de mes paroles sibyllines et du fait qu'elle ne l'avait même pas encore payé, je suis partie.
Je crois que l'un des deux gusses s'apprêtait à dire quelque chose, mais j'étais déjà bien loin.Rien que d'entendre ce que cette meuf dit derrière le dos de ceux qui l'aident, ça me tue, alors je ne veux même pas savoir ce quelle dit sur moi.
Libre et légère, je suis partie prendre le train qui me ramenait vers Paris. Quitte à être entourée de cons, autant être seule.
Je me suis faufilée entre les portes de justesses, et j'ai grimpé les escaliers pour m'effondrer sur un siège à l'étage.
J'ai fermé les yeux. C'était bon. Mon pauvre corps fatigué se détendait, je pouvais rêver à loisir. J'ai mis en veille une partie de mon cerveau, clic!. Comme ça, je ne pensais à rien de ce qui me désespérais en ce bas monde et que j'étais totalement impuissante à changer.
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MessageSujet: Re: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeLun 23 Fév 2009 - 8:42

C'est bien, j'ai aimé le côté "fin de tout" de ce passage, c'est très clownesque^^
A part des étourderies(faute de frappe ) sans importance, je ne vois rien à changer...
Voilà, pour ma part :
j'ai bien aimé ce passage qui marque encore plus le caractère blazé de ton personnage...dur dur d'être ado!
Surtout, au regard de "l'attrape-coeurs", il prend vraiment toute sa valeur.
Tu as démontré l écoeurement de cette gamine, avec force!
La ballade dans le magasin, on s'y croirait, et le soulagement qu'elle a en arrivant dans le train est très bien écrit.
Aussi, j'ai beaucoup aimé, les insertions dans notre société actuelle
l'ado razée^^ (et blazée ...)


les deux boutonneux...extra...disciples d'Onan: trop marrant...
Kama sûtra s'écrit ainsi

Les images sont bien là, ton texte se lit facilement, j'ai beaucoup aimé, à bientôt study
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MessageSujet: Re: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeMer 4 Mar 2009 - 15:08

Merci beaucoup de tes remarques Hélène, car je me demande si je ne dois pas tout réécrire car les éditeurs n'expliquent jamais les raisons de leur refus. j'ai des fautes de frappes et de syntaxe, mais pour le reste, je ne sais pas trop quoi faire.
Voici le début du second chapitre:
Chapitre 2: Ils veulent détruire notre monde.

En fait, j'aime bien les trains. C'est super, tu vois les paysages défiler pendant que tu es sagement assise -ou coincée contre ton voisin puant parce qu'il n'y a plus de place. On a l'impression que les rails sont une ligne droite qui s'étend à l'infini... Alors qu'en fait le train t'emmène juste à la gare suivante.
J'aurais aimé rester assise comme ça pour toujours. Mais j'ai eu le malheur de lever un oeil, et je l'ai vu qui montait les escaliers.

Il est le frère de la tante de la soeur du cousin de mon père, ou quelque chose d'au moins aussi compliqué et je l'appelle Tonton Innocent, bien qu'il porte assez mal son nom. Je ne l'aime pas vraiment mais puisque je l'avais vu, je ne pouvais pas m'éclipser en douce, comme chaque fois que je croise quelqu'un que je connais. Il a paru surpris de me voir la, et s'est assis, à ma grande horreur sur la banquette en face.
On s'est fait la bise et tout, il m'a demandé comment allait la famille, les études, et moi sans même réfléchir je répondais que tout allait bien alors que c'était faux, ça faisait des années que le mal empirait.

Puis il y a eu un ange, qui est passé en traînant les pieds, parce qu'avec ce qu'on savait l'un de l'autre, ça ne tiendrait pas la distance jusqu'à Paris.
Et puis, je ne voulais pas lui parler, moi, à ce mec.
Mais au bout d'un moment, il m'a dit avec un sourire:
-Ça fait longtemps qu'on ne t'a pas vue à l'église!

Sa remarque paraissait innocente, anodine, mais elle était inquisitoire, curieuse et avec de mauvaises intentions derrière. Je ne me voyais pas lui dire que j'avais perdu la foi quand j'avais découvert un site très intéressant qui m'avait démontrée que la Bible n'était qu'une suite de contes incohérents. Et puisque ma foi était née de ma peur panique et irraisonnée de la mort, j'avais décidé de grandir un peu et de ne plus me réfugier chez un grand barbu qui calmerait mes angoisses. J'avais décider d'affronter cette peur en face, ce qui ne pouvait que me faire évoluer.

Mais je ne me voyais pas lui dire ça. Il me croyait probablement encore sage et docile -je ne voulais pas le tromper. Alors, j'ai sorti la première folie qui m'est passée par la tête:
-J'ai décidé de devenir bouddhiste, c'est à la mode.

Il m'a regardé avec des yeux ronds. J'aurais du m'en douter, que ça commençait déjà à cogiter fort dans sa tête. Il m'a lancé d'une voix hypocrite:
-Et tu veux être bouddhiste juste parce que c'est à la mode?
J'ai paniqué- mon cerveau se vidait crescendo.
-Ben non, en fait y'a aussi euh.....hum..je veux dire... il y a beaucoup de liberté, on respecte les autres, personne ne nous impose quoi penser. Et puis j'aime mon prochain, du moment qu'il ne me fait pas du mal, et j'ai une bonne conscience, et toout ça on le retrouve dans cette religion.
-Tu sais, il a dit de sa voix de Père castor, moi aussi à une période, je me cherchais. J'ai fais du yoga et je me suis intéressé au bouddhisme. Mais le problème, dans cette religion, c'est qu'on ne fait qu'adorer un seul homme, Bouddha, et ce n'est pas naturel, car l'homme est fait pour adorer un Dieu.
-Mais si Bouddha était un Dieu, se serait mieux?
-Mais Bouddha, justement, n'a jamais été Dieu et ne le sera jamais parce que...



Il a commencé à me sortir des trucs bizarres et j'ai décroché, hochant la tête comme une décérébrée de temps à autres. Et puis, il s'est arrêté et m'a fait un long sourire:
-A propos de liberté, que penses tu des homosexuels? Tu penses qu'ils ont le droit d'être libre?
J'ai ouvert ma bouche comme un cul de bouteille. Je n’arrivai pas à croire qu'il pouvait me demander un truc pareil.
-Chacun est libre de faire ce qu'il veut, et je ne vois pas pourquoi on devrait les empêcher de faire ce qu'ils veulent, j'ai répondu en fronçant légèrement mes sourcils.
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MessageSujet: Re: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeMer 4 Mar 2009 - 16:15

Tout réécrire est sûrement une bonne idée. Grade la trame mais revoit presque toutes tes phrases une par une. Garde ton style mais rend le "lisible" par tous ou du moins le plus grand nombre.
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MessageSujet: Re: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeMer 11 Mar 2009 - 13:51

::love:: Non, c'est très bien écrit, il n'y a aucun souci, Maureen, seulement l'hypocrisie de certain^^
Continue bien à poster la suite, je t' encourage vivement, j'aimerai énormément connaître encore les déboires de cette ado intéressante...merci beaucoup. En espérant te trouver à mon prochain passage ⭐ cat
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MessageSujet: Re: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeDim 15 Mar 2009 - 12:37

Merci de vos réponses, mais j'avoue que je suis tiraillée: réecrire ou jusgte supprimer les fautes d'orthographes? La première solution me rendrait plus lisible et compréhensible des éditeurs qui dès lors se trouveraient face à un roman plus "conventionel" mais cela ferait perdre un peu de l'âme du manuiscrit...
Voici la fin du deuxième chapitre:
Lui aussi a froncé les sourcils. Il avait l'air contrarié.
-Mais tu sais, l'humanité évolue depuis des millénaires parce que l'homme se reproduit. Un homme qui aime un homme ou une femme qui aime une autre et qui veulent des enfants ne peuvent pas être gays, car il faut choisir entre avoir des enfants et faire...leurs trucs. Et puis, trop de liberté nuit car chacun fait ce qu'il veut et est centré sur lui-même. On ne devrait pas les laisser faire tout ce qu'ils veulent. Ici, les gens sont trop individualistes, on ne s'intéresse pas aux autres, on laisse mourir les gens. Vous les jeunes, vous n'avez plus de repères, vous vous rebellez contre vos parents sans même chercher à les comprendre. A ton âge, tu cherches à t'opposer à tes parents, leurs principes de vie et leur religion. Mais tout ce que tu recherches se trouve dans le catholicisme. Il y a une grande tolérance. On est libre; on ne suit que la vérité, les 10 Commandements divins et naturels. Dieu est le créateur de toutes choses et nous a envoyé son fils unique pour nous sauver. Souvent vous, les ados, vous vous éloignez du droit chemin alors que vous devriez suivre la religion de leurs parents. Tu sais, moi je ne comprenais pas mon père avant Mais petit à petit j'ai fait des efforts pour que nous nous rapprochions. C'est le miracle de la foi.

Il s'est enfin arrêté, et j'ai acquiescé stupidement. Il m'avait fait la totale: discours ronflant à la morale incohérente, puis tentative d'évangélisation alors que lui même avait démontré que cette religion n'était pas tolérante. J'aurai pu démonter un à un ses arguments idiots. Mais je n'ai rien dit. Pour une raison lâche: je ne voulais pas que ce mec est une sale image de moi. Je ne supporte pas que les autres puissent penser du mal de moi, que je puisse ne pas être une fille douce et gentille -ce que je ne suis pas, mais les apparences doivent être sauvées. Alors, pendant que ce mec essayait de mettre la brebis galeuse que je suis dans le droit chemin, je n'ai pas dit une phrase qui puisse lui montrer qui j'étais réellement. J'ai continué de me cacher. Je ne m'assumais pas, absolument pas, ou plutôt, je trouve ça rassurant de jouer à la stupide, docile et obéissante petite fille. J'ai donc hocher la tête avec un sourire en coin, malgré que je n'en pensais pas moins.

Il a repris:
-Si Dieu nous a mis sur cette terre, c'est pour que l'on découvre pourquoi on est la, que l'on soit utile aux autres et à soi-même.
S'il pouvait me montrer le chemin, je serais bien moins malheureuse.
Tonton Innocent a continué:
-Tu dois faire des efforts avec ton père et ta mère, les respecter, avoir des bonnes notes pour les rendre heureux ainsi que ta soeur. Essaye d'aider ta mère chaque fois qu'elle fait des taches ménagères. Si tu es gentille avec tout le monde, que tu te connais toi même et que tu vas à l'église tous les dimanches, tu n'auras plus de problèmes, tu vois?
-Oui, oui, je vois.
-J'espère que je ne t'ennuie pas avec mes histoires, pas vrai? Mais je ne te vois jamais à l'église, alors je m'inquiétais. Si tu viens dimanche, on pourra continuer de discuter, ok?
-Ok.

C'est à cet instant précis que la lassitude m'est venue. Tout d'un coup, j'étais terriblement fatiguée, je voulais fermer les yeux pour ne plus, vraiment plus, penser à rien.


Ce gars était comme tout ceux qui me méprisaient, m'utilisaient, pétris d'idées et de préjugés, qui me jugeaient sans rien savoir de ma vie. Ils me tuaient. J'ai sûrement du faire un truc à Dieu pour que tant de gens me détestent.

Innocent me demandait si il m'ennuyait avec ses histoires, alors que c'était ce qu'il faisait depuis le début. J'en avais rien à foutre de son purée de bon Dieu, et je faisais ce que je voulais de ma chienne de vie, de toute façon.
Je l'ai regardé. Lui avait de la compassion dans les yeux, comme si j'étais une âme perdue qu'il devait sauver dans sa grande bonté. Mais ce mec était increvable: il n'avait même pas fini.
-Essaye de comprendre et d'accepter les décisions de tes parents. Il y a beaucoup de chose que tu crois bonnes et qui ne le sont pas, et tu dois écouter les adultes. Ce sont eux qui te montrent le bon chemin, ce sont tes aînés. Ta mère m'a parlé de ton amie qui est bisexuelle; tache de l'en dissuader, amènes la à l'église. Les gays, en ne faisant pas d'enfants, veulent empêcher l'humanité d'évoluer. Ils veulent détruire notre monde.
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MessageSujet: Re: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeDim 15 Mar 2009 - 17:22

Si vous voulez savoir que fait votre éditeur lorsqu’il reçoit votre manuscrit par la poste :

Il ouvre toutes les enveloppes

Il lit moins d'une page, feuillette, lit une phrase par-ci par-là.

Soit: il pose le livre sur son bureau pour l'emmener chez lui.
Soit, il le pose sur la pile qu'il va donner aux lecteurs qui vont faire le tri
Soit, il le pose sur la pile des auteurs qui vont apprendre que ce qu’ils écrivent ne correspond pas à ce que souhaite la maison ou autre formule gentille.

Chaque jour, un livre sera lu par le chef

Les autres, lus par le service des manuscrits vont être triés en trois paquets:
N1: ceux, qui seront lus en entier par les autres lecteurs
N2: ceux, que le sujet intéresse, mais une réécriture s’impose.
N3: ceux, qui ne seront pas lus par les autres lecteurs.

Par jour, au mieux, un ou deux livres seront redonnés au chef, souvent aucun

En principe tous seront vus, car aucun éditeur ne prendra le risque de laisser passer l'oiseau rare.

CONSEILS:

Choisissez un éditeur qui corresponde à votre écrit : tous n’éditent pas la SF ou le fantasy.
Soignez la page une et le résumé
Plus d'une fautes et c'est la catastrophe !
Je parle des fautes de style, de constructions grammaticales de syntaxe, de conjugaison.
Pour un premier roman, les éditeurs cherchent ceux où ils ne feront pas de retouche.Un premier roman doit déranger, choquer, surprendre, le sujet et le style.

Si l’éditeur ne vous répond pas, soyez certains que vous avez des progrès à faire ou que vous vous êtes trompé d’adresse.
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MessageSujet: Re: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeDim 15 Mar 2009 - 17:44

le sujet est intéressant, je ne dirai pas que c'est mal écrit.
Cela se lit facilement et c'est acceptable.

Des fautes, oui, il faut relire des dizaines de fois.

Je pense qu'il faut continuer d'écrire comme cela vient et qu'il sera temps de voir le reste plus tard.

Personnellement je fais ainsi.
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MessageSujet: Re: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeMar 24 Mar 2009 - 12:40

C'est bien de poursuivre dans le sens que tu veux donner à ce récit,il me semble que si tu écrivais de façon soutenue, il n'y aurait plus de saveur, ainsi que tu l'as déjà compris.
Par contre, il faudrait, comme te le conseille judicieusement, Gérard, veiller à écrire impeccablement.
Voilà pourquoi, je tenterai, dans la mesure de mon possible, de te montrer les fautes que tu as laisser dans ton texte, car, effectivement , si tu décides de te faire éditer, il seront impitoyables, mais, ça tu le sais déjà ^^

Ainsi,voilà ce que j' ai relevé :

* ...pourquoi on est là

je ne voulais pas que ce mec est [ait] une sale image de moi.

plusieurs fois, tu n'as pas écrit tâche de la bonne manière:
*...chaque fois qu'elle fait des tâches ménagères ( tâche dans le sens travail, effort à fournir, et non, une marque, saleté ou autre qui s'écrit différemment:la tache tache sa chemise ....).
* même erreur, mais sur le verbe cette fois, à la fin du post:
Citation :
Ta mère m'a parlé de ton amie qui est bisexuelle; tache de l'en dissuader, amènes la à l'église.

tâche de l'en dissuader
[du verbe tâcher: s'efforcer de, essayer(de),
il y a aussi tâcher que:faire en sorte que]

*amène- la .
Relis-toi bien, c'est le meilleur conseil qu'on puisse te donner, ne laisse pas passer le moindre petit truc, regarde ton dico pour les vérifications... etc...relis-toi à voix haute, cela t'aidera aussi, je l'espère de tout coeur.
j'aime ben ce que tu écris, tu le sais bien; ton passage m'a bien plu, j'espère que tu nous en mettras encore un peu Wink
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MessageSujet: Re: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeMar 7 Avr 2009 - 22:18

Voici le début du 3e chapitre:
Chapitre 3: Oui, je pourrai être votre grand-mère

Les villes et les gares, les grandes barres et les tags colorés sur les murs, tous ces paysages défilaient devant moi. J'étais à Paris depuis 1 minute déjà et si les lettres blanches du panneau sur le quai n'avaient pas sursauté devant mes yeux, je serais restée dans ce train à écouter cet évangéliste fou qui me sortait les âneries les plus incroyables du monde. J'ai pris mon sac, lui ai grommelé un au revoir et ai failli me manger les portes qui se refermaient.

La gare était crade, elle puait la pisse et la bière bon marché. J'avais promis à ma mère de l'aider à transporter le sapin (papa ayant déclaré forfait) qu'elle achetait toujours au dernier moment. Mais ces conneries de Noël me faisaient vraiment, vraiment, chier, les faux pères Noël intermittents du spectacle, les épines de sapin qui se perdent partout, les pauvres arbres dépouillés de leur feuilles , enlaidis de décorations, ça brille et ça scintille, youpi, c'est Noël!

Pendant les fêtes, je suis obligée de passer plus de 2 jours entiers avec ma famille, c'est interminable et intenable. On me dit que je suis chiante à la fin, à jouer les pessimistes blasées. Ma mère avance même que j'envie tous ces gens qui fêtent Noël la joie au coeur. Eux qui sont si innocents...
Ça me rend fière de voir que je n'ai plus de temps à perdre avec ces conneries abrutissantes. Il y avait des bons côtés avant, quand j'étais encore petite, et que je m'asseyais à côté du sapin, le carton de décoration posé à côté, attendant mon père pour commencer. Enfin bon, c'était le bon vieux temps, faut grandir maintenant. Faut regarder devant soi, aller tout droit et sortir de cette gare immonde.

Dehors, il faisait froid, un froid horrible qui tuait les clochards et faisait glisser tout le monde, sans même apporter de neige. Droit devant moi, il y avait un pont, un joli pont sur lequel était accroché des fleurs sur la rambarde. Je l'ai traversé et à mi-chemin, à cet endroit ou la vue s'offrait totalement à moi, je me suis penchée pour voir la Seine. L'anse de mon sac à main me faisait mal en plus de me faire marcher de travers.

Géraldine me l'avait gentiment signalé ce matin quand on allait au bahut et ça m'avait tellement énervée qu'à midi j'avais décidé que la prochaine fois je me rendrais au bahut sans sac, pour changer.
En fait, je n’ai pas été très honnête tout à l'heure, en faisant exprès d'oublier ce que la prof d'anglais m'avait dit. Au moment où la classe se vidait jeudi soir, elle m'avait demandé de venir la voir deux minutes.
Je la trouve sympa comme prof, et ça ne me gène absolument pas de parler chiffons avec elle; mais la elle avait un regard peiné, comme si je lui faisais beaucoup de chagrin: inutile d'avoir fait Sciences-po pour savoir qu'elle allait me faire la morale.

-Tout va bien en ce moment? Elle m'a demandé avec un sourire qui se voulait gentil.
-Oui, j'ai répondu en regardant ailleurs.
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MessageSujet: Re: Triste Clown   Triste Clown Icon_minitimeLun 13 Avr 2009 - 10:35

Citation :
mais la [là], elle avait un regard peiné, comme si je lui faisais beaucoup de chagrin: inutile d'avoir fait Sciences-po pour savoir qu'elle allait me faire la morale.
Encore très bien; j'ai beaucoup aimé le passage sur Noël ...
La découpe en mini-strophe est un plus pour le lecteur, ça donne du sens, du souffle.
Juste ce qu'il faut de langage cru ; c'est super, continue génial
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