Le temps s'étiole.

Petit poème.
A vous de me dire ce que vous en pensez.

Le temps s'étiole.


Tu apparais trois fois, l'aube frappe à ta porte
Dèja les catalpas s'enchevètrent de lierre.
Et les premiers rayons me tiennent en lisière,
Ta flamme s'etiole à l'instant, elle est morte.
Mais je ne pensais pas qu'en un soupir le temps
Eût pu détruire tout ce qu'on avait forgé.
Tout ce que l'on aimait quand on avait vingt ans,
Quelques années plus tard nous semble suranné.
Mais pourquoi suis-je né si ce n'est pour toujours ?
Se lamentait le roi qui avait trop vécu
Je n'ai même pas fait, de ton corps, le contour.
Et je n'ai donc pu voir l'ensemble de ta mue,
car en un rien de temps, le vent l'avait soufflée,
et les derniers rayons moiraient l'asphalte usé.

Beaucoup de regrets joliment narré.

Oeil de nuit je trouve cela joli. Toutefois je regrette l'emploi du on plutôt que du nous.
Je n'ai même pas fait, de ton corps, le contour." je mettrais
De ton corps, je n'ai même pas fait le contour. afin de mettre le corps en exergue.

Je l'aime beaucoup ce p'tit poème.

Je suis d'accord avec evahe concernant les "on". L'emploi du nous, même si tu peux te permettre un ou deux on, est plus jolie, je trouve. Par exemple, la phrase "Tout ce que l'on aimait quand on avait vingt ans", j'aurai plutôt vu "Tout ce que l'on aimait quand nous avions vingt ans".
Le mélange des deux évite aussi un effet de répétition.

Par contre, au contraire d'evahe cette fois-ci , je ne changerais pas la phrase "Je n'ai même pas fait, de ton corps, le contour.". Le fait de mettre "de ton corps" au milieu de la phrase, coupant ainsi le rythme de celle-ci, permet justement de voir que l'important, c'est le corps (et non la rose ).

Enfin, je pense qu'il manque une ponctuation à la fin de la phrase "Se lamentait le roi qui avait trop vécu". Détail, détail...

Voilà. En espérant d'avoir aidé.

Merci beaucoup à vous.

Je suis d'accord avec vous pour le "nous" plutôt que le "on" mais lorsque j'ai voulu le faire j'ai eu un problème de rythme et mes vers ne rentraient plus dans le cadre que je leurs avais prélablement fixé, à savoir l'alexandrin.

Pour ce qui est de la phrase je ne suis pas trop d'accord avec evahe, déjà parce que comme l'a déjà dit numenhilion, le fait de le mettre en aparté donne toute sa force au corps et en plus changer la disposition du vers modifierait inévitablement la structure du poème et poserait un problème de rythme par rapport à mes autres vers découpés en 6/6.

Enfin, pour ce qui est de la ponctuation, il y en avait beaucoup plus au debut mais un ami - poète pratiquement reconnu ^^ - m'a expliqué les régles de la ponctuation en poèsie et à priori seuls les signes absolument necessaire doivent être présents.
Ici il m'a dit qu'il y en avait trop je vais revoir cela et peut-être rajouterais-je un point ou autre à la fin de vécu^^

Merci beaucoup.