Passa la parole

Je vous propose d'écrire entre 5 et 10 lignes pour que les textes se suivent le mieux possibles ou en tout cas forme une suite avec le précédant.
Je commence.

— Qu’est-ce que la vie maître ?
— Une longue déchéance vers la putréfaction
— C’est réconfortant.
— Regarde ce ver, il se nourrit de chair en décomposition. Il sera ensuite mangé à son tour par l’oiseau. Ce n’est qu’une fois que tu as compris que tu fais partie de cette chaîne, que tu n’es qu’un maillon, petit mais indispensable, que tu trouves la paix.

-J'ai du mal à comprendre, cher maître ...
-C'est pourtant simple : lorsque tu sais que si un être vivant est mangé par un autre, et que tu fais partie de cette chaîne-là, tu trouves la paix ...
-Cela,maître, je l'ai bien compris, simplement, je ne sais pas ce que vous entendez par "trouver la paix".
-Mmh ... il faut que je réfléchisse exactement ... laisse moi quelques minutes de répit .s'il te plaît ...



si je n'ai pas très bien réussi, au moins j'aurais essayé ^^

Le maître posa sa longue canne à terre puis s'assit sur une grosse pierre. Ces yeux semblaient se perdre vers l'infini. Tour à tour il regarda le ciel, puis l'eau de la rivière y cherchant la réponse. Comme si la nature était la clé de l'énigme.

C'est alors que la scène qui se déroula sous ses yeux, lui apporta la solution.

"Tu vois ce chien qui fait ses besoins sur la pelouse sacrée et bien il a atteint la paix. Il a mangé pour survivre et son métabolisme pour remercier notre mère Nature, renvoie des déchets organiques pour que continue de le cycle incessant de la vie. Cette croote de chien sera alors mangé par des mouches qui eux même seront mangé par l'oiseau, qui lui sera manger par un oiseau plus grand, qui sera mangé à son tour par le lion. Bref tout n'est qu'histoire de déjection. Là est le secret de la paix, là est le secret de la vie.

-Vous voulez alors dire que le secret de la vie se lit dans une simple crotte de chien"?

- Et bien... disons que pour ton esprit encore limité je pense que oui.
- Moi je n'aime pas du tout les chiens qui se permettent de salir ainsi notre temple.
-Pour être tout à fait franc, je ne sais qui salit le plus ce temple. En attendant, je te confie la tâche ingrate mais pleine d'enseignement de les ramasser afin qu'un sage ne glisse pas dessus.

- Vous voulez que je les ramasse ?
- Bien sûr. Une tâche pleine d'enseignement te dis-je.
- Et accordé à mon esprit limité, je sais. Je vais pouvoir lire dans cette crotte à mon tour alors ?
- Et bien... Si tu en as l'envie et la sagesse.
- Mais qu'est-ce que vient faire l'envie là dedans maître ?
- Mais plonge tes mains dans ces crottes si tu en as envie !

- Oh, trop tard, Maître. Voilà déjà qu'un domestique s'affaire à ramasser la crotte.
- Intéressant ! Cela nous amène à un autre cycle : celui du travail. La crotte de chien donne du travail au domestique, qui, se salissant ses mains, donne du travail aux usines de savon, qui, en polluant, donnent du travail aux écolos, qui donnent du travail à d'autres, et ainsi de suite.
- Le travail ? Qu'est-ce donc ?
- Ah, mon jeune apprenti ! Il est vrai que toi qui es un policier et qui ne penses qu'à manger des beignets, tu ne connais pas ce terme.

-Maitre ? Vos remontrance perpétuelle vont elles parties de votre cycle ?
-Et bien si l'ont veux : Ce matin par exemple, notre sage et respectable directeur a eu vent de probleme financier concernant l'etablissement, afin de ce decharger de ce soucie il est vennu me dire qu'il allait me licencier. Me transmettant ainsi ces soucie et faisant la paix en lui-meme. Et maintenant je tente de decharger mon energie negative sur tes epaules afin de retrouver la paix. A ton tour tu fera cela avec quelqu'un d'autre et ainsi de suite.

- Zen, woung, woung. Je sens des vibrations négatives. Je me demande si ce n'est pas encore la police qui cherche à pénétrer notre retraite secrète.
- Pourquoi s'intéresserait-elle à nous?
- Cela je l'ignore mais il ne sont favorables à l'enseignement zen.

- De toute façon, la conversation devenait plus que brumeuse.
- Tu as raison, mon élève. Un esprit trop relaxé ne réfléchit plus correctement. Allons voir ce que nous veulent tes confrères policiers pour nous changer les idées.

Ils sortirent tous deux du temple pour aller à la rencontre des forces de l'ordre, qui encerclaient déjà la zone à renfort de barrières.

- Hola, incarnations de l'autorité, leur dit le Maître. Que faites-vous en ces lieux de repos ?

-Au nom de la loi impériale, je viens arrêter les dissidents à notre régime
-Nous ne faisons pas de politique, on a du mal vous renseigner
-Tout est politique. Et entendez vous par vos paroles que nous faisons mal notre travail?
-Loin de moi cette idée, représentant de l'ordre, mais je m'interroge voila tout. Et qui seraient ces dissidents?
-Toi même vieux débris!
Sous les yeux de l'apprenti, les forces de l'ordre firent irruption sur le sol sacré et commencèrent leur basse besogne en entravant le maître.

Vieux débris, pfff. On l'avait accusé de bien des choses mais débris ne faisait pas partie de son système de penser.
Il toisa quelques secondes son interlocuteur pour évaluer ses chances. Un contre dix la partie serait serrée mais il fallait tenter sa chance.
Il ramassa sa canne et frappa le policier entre les deux yeux. Ce dernier s'écroula sur le sol les yeux écarquillés, du sang coulait de son nez.

Les autres se lancèrent sur le sage qui se débattait du mieux qu'il pouvait. Pensant qu'il avait besoin d'aide, le jeune apprenti se lança a son tour dans la mêlée.
Quelques minutes plus tard, les policiers furent a terre. Et le maître dit a son apprenti:
-Nous devons partir, il en viendra d'autre. Et merci pour l'aide mais j'aurais pu le faire tout seul!

C'est alors que des moines cachés derrière des arbres et des murets sortirent en applaudissant let en riant.
La maître à son tour applaudit, laissant son disciple en pleine perplexité.

-"Alors petit sacrabée, tu viens d'être victime d'un canular...enfin je veux dire d'une intiation.
-Je ne comprend rien Maitre. Nous parlions de sagesse, pour parler de crottes de chien et pour ensuite se rebeller contre l'autorité. C'est cela mon initiation, un truc san queue ni tête.
-Oui, jeune andouille. Tu viens de passer avec brio la permière partie de ta formation appellé "la vie n'a aucun sens, sauf si on cherche bien3.
-Je ne comprend vraiment rien.
-C'est normal, cela viendra avec le temps, en attendant masse moi les pieds, tout cela m'a énormément fatigué".

-Je suppose que ça fait parti de mon divin enseignement...

-Non, mais si tu ne le fais pas, tu auras une sacrée raclée!

- De toute façon je vous aimes trop pour refuser... Jamais je n'aurais osé... Je vous jure!
L'apprenti, n'ayant d'autre choix se mit accroupis puis commença le massage de son grand maître. L'odeur de ses pieds le répugnait et il devait garder sa tête a bonne distance pour ne pas suffoquer.

- Excusez-moi maître mais il faut que...
Rendu malade par l'odeur pestilentielle s'échappant des pieds de son maître, l'élève ne put s'empêcher de dégobiller gouluement sur la toge de celui-ci ; regard perplexe et suppliant :
- Voyez le bon coté des choses, je donne du travail aux usines de lessive et je commence moi-même à être sarcastique...

- Comment cela toi-même? Veux-tu entendre par là que je suis sarcastique? Oserais-tu insinuer devant mon nez que je suis sarcastique?
- Non maître absolument pas... Je voulais parler de...de...hmm... de mes parents!
Ses parents? Qu'il ne connaissait pas?
D'ailleurs maître, connaissiez-vous mes parents?
- Oui je les ais connus...

- Je ne sais si tu es prêt à entendre la vérité.
- La vérité maître vaut mieux que l'ignorance, n'est-ce pas ce que vous me dites toujours?
Le maître caressa sa longue barbe pour se donner une contenance.
-Allons manger, nous y verrons plus clair le ventre plein.

Les mets fumants étaient disposés sur une table basse en bois, et un plat creux couvert d'un bout de tissu trônait a coté.

-Aaah le meilleur moment de la journée, dit le disciple

Le maître eu un sourire en coin et frappa de sa canne la main de son élevé qui s'approchait déjà des plats.

-Ton repas d'aujourd'hui est sous le torchon.

Le disciple lança un regard interrogatif au maître qui se servait déjà, fit errer son regard sur les victuailles et renifla leur doux fumet. S'emparant du plat en terre cuite recouvert, il eut l'impression que celui ci bougeait légèrement, crût voir des tressautements contre le tissu.
Et lorsqu'il le retira,

...il découvrit quelques cafards. Sa moue amusa le Maître.
-J'ai décidé de t'emmener dans le désert quelques jours. je pense qu'il est utile que tu t'habitues dès à présent à une diète qui te sera salutaire.
- maître ne suis-je pas censé au contraire constitué des réserves?
- Tu n'as rien d'un ascéte, je dirais même que tu ressembles plus à un sumo.

La mine déconfite du disciple amusa beaucoup le maître, qui n'avait pas beaucoup de distractions avant la venue de son nouvel apprenti.
Il restait prostré devant son l'armée grouillante constituant son repas, n'osant pas même en approcher les doigts.
- Allez mange les morts en premiers, ils ont un goût plus fort, ainsi tu ne sentiras meme pas passer les vivants.
- Désolé maître je ne peux pas...
- Moi aussi je suis désolé...pour ton estomac, car il ne verra rien d'autre.
- Je mourrais de faim dans ce desert si je ne mange rien !

Le maître ayant visiblement terminé son repas, les moines commencerent à desservir la table. L'un d'eux voyant le plat cafardesque encore plein interrogea le maître et le disciple d'un regard.

-Ah j'ai compris Maïtre. C'est encore une farce c'est ça, comme pour les policiers? Dans une minute on va porter un vrai repas. Que vous êtes drôle Maître.
-Oui je sais, je suis trés drôle...En s'adressant aux moines. Allez débarassez moi son plat et approter lui le dessert.

Le disciple se léchait les babines en imaginant la superbe mousse au chocolat qu'on allait surement lui apporter.[/i]

Seulement, en guise de mousse au chocolat lui fut apporté sur un plateau d'argent une crotte refroidie ...
_" Lama Dongen, je vous prie de ne pas me m'être au supplice de la sorte...s'en est trop ! Par le Grand Compatissant, vous me faites subir toutes les avanies de la terre, aujourd'hui, et, ce n'est plus drôle maître , je vais vomir si la farce continue " _dit le jeune moine au Lama Dongen.
- Et bien, jeune ignare, ne sais -tu pas que ton initiation doit passer par cette épreuve un jour ou l'autre? Et, je te conseille à ce jour de t'y résoudre, afin d'en être à tout jamais débarrassé...
Après l'ultime épreuve, Ténzing s'enfuit à toutes jambes dans le désert.