Il y avait cette maison blanche,
avec ceux de dedans,
et ceux de dehors.
Moi, je serai celle du dehors.
Mais je suis rentrée un jour, malgré moi.
J’avais peur.
Il y avait un parc.
Il y avait un chêne,
Plein de nœud.
J’ai mis la main contre le chêne.
J’ai mis la main contre l’écorce.
Elle gémissait,
des histoires anciennes d’ombres blanches oubliées,
silencieuses et brisées.
Il y a des cris transparents,
et des souvenirs amnésiques.
Il y a les yeux affolés,
les lèvres blêmes,
et l’esprit qui errent.
Il y a ceux du dedans,
Ceux du dehors,
Sans échos,
aux résonnances fêlées à jamais,
sous l’ombre du chêne.
A l’abri du chêne il y a des oiseaux.
et le chant des oiseaux brouillent le chant du chêne.
des oiseaux si vivants.
Il y a ceux du dedans,
Il y a ceux du dehors,
Mais j’ai fini par comprendre que ce n’était plus la question.