Je vous souhaite le bonjour.
Pour ma part, je distingue plusieurs alternatives à la simple souffrance de ce fardeau.
Par une réflexion nihiliste, l'on peut aboutir à la conclusion que nous n'avons aucun devoir. Des évènements surviennent, tout au plus. Sans mal ni bien, point d'état d'âme.
A défaut de devenir ammoral, l'immoralité est envisageable.
L'adoption d'un comportement absurde peut également s'avérer efficace, voire judicieux. Rire de ses malheurs et arborer la devise Pire est la situation, mieux je me porte est alors susceptible de libérer l'esprit de ses tourments. Toutefois, l'on peut se demander si la clairvoyance est ainsi conservée. Une fois les affres apaisées, revenir à l'état d'esprit initial permet de retrouver la lucidité sans pour autant subir de nouveau le supplice mental.
S'abîmer dans une émouvante contemplation et s'en inspirer pour créer une oeuvre capable sinon de nous divertir, d'être suffissamment utile à autrui pour nous accorder la rémission.
Si ce n'est déjà le cas avec cette issue possible, l'on peut également user de nos tourments comme prétextes à la réalisation d'actes utiles. Ainsi la torture se sera-t-elle avérée elle même profitable.
Sur ce, je vous souhaite une plaisante évolution.