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 Erik Wietzel

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Iron
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Iron


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MessageSujet: Erik Wietzel   Erik Wietzel Icon_minitimeMar 11 Mai 2010 - 10:11

Erik Wietzel


Erik Wietzel Wietzel01


Lorsque Erik Wietzel écrit la première ligne des Mirages d'Elamia, en décembre 2002, il a déjà publié deux romans et deux nouvelles dans des genres aussi différents que le thriller, le fantastique gothique et l'heroïc fantasy. Sa rencontre déterminante avec Stéphane Marsan, son éditeur à Bragelonne, lui permettra de pousser plus loin son aventure d'écrivain : la création d'un cycle épique, animé par des destins hors du commun, hanté par d'inquiétantes créatures. S'il a toujours affectionné les mondes imaginaires en littérature, sa formation universitaire en arts Plastiques et en audiovisuel le destinait plutôt à un métier de l'image. C'est en s'essayant à l'écriture de scénarii que se révèle sa passion pour la narration et la création de personnages. Journaliste et rédacteur dans la communication " par hasard ", il partage aujourd'hui son temps entre Rennes et Paris, se consacre à ses romans et à la musique, son autre passion.

Elamia - le site officiel

Erik sur le site Bragelonne

Les Dragons de la Cité Rouge sur le site Bragelonne


Bonjour Erik, merci beaucoup d'avoir accepté de répondre à mes quelques questions.





Erik, nous sommes tous très curieux sur le forum, et nous aimons bien connaître les différentes manières de travailler de chacun. Pourrais-tu nous en dire plus sur ta façon d'écrire, sur les conditions qui doivent être réunies pour que tu écrives, si tu écoutes de la musique, si tu as de petits rituels pour te mettre à travailler ?




Ça dépend du vent, ai-je envie de dire ! Vraiment, il y a assez peu de règles en ce qui me concerne. Le plus difficile à obtenir c’est la confiance en soi, la confiance en l’histoire. Pas de petits rituels. En fait, je me rends compte que j’aime bien changer de routine : pendant un mois ce sera la bibliothèque, puis au hasard d’une après-midi bruyante je me replierai chez moi avec de la musique pendant trois semaines, avant de vouloir me noyer dans le brouhaha d’un café en centre-ville. Puis retour à la maison mais sans musique. Mais puisqu’on parle « conseils », beaucoup d’écrivains dont le succès et l’efficacité sont bien plus patents que chez moi recommandent la discipline la plus routinière. 





Tu as publié la trilogie Elamia chez Bragelonne il y a quelques années. Dans quel état d'esprit as-tu écrit Les Dragon de la Cité Rouge ? Savais-tu que tu allais être publié, ou as-tu travaillé comme pour Elamia, en partant de zéro ?



Oui, je savais que Bragelonne le publierait. L’éditeur et moi nous sommes mis d’accord sur un synopsis. A l’époque d’Elamia, il a suivi la rédaction du 1er tome chapitre par chapitre. J’avais déjà signé un contrat car je connaissais toute l’équipe pour avoir travaillé avec elle lorsqu’elle était encore chez Mnémos. Un vrai confort !





Elamia comporte trois très gros volumes, alors que Les Dragons de la Cité Rouge est un petit one-shot beaucoup plus court et beaucoup plus concis. Respectivement, combien de temps as-tu mis pour écrire l'un et l'autre ?




« Les Dragons » s’est étalé sur un peu plus de quatre mois. Du moins la rédaction. Un volume plus court, une histoire plus serrée avec moins de personnages et dont je connaissais la fin. Elamia : le 1er m’a occupé pendant plus de deux ans, le second pendant 1 an et demi et j’ai écrit le 3e en quatre mois. J’apprenais mon métier et parvenu au 3e tome, je savais déjà ce que je ne voulais plus mettre dans mes histoires.




As-tu un plan précis de ce qui va se passer dans tes romans ? Sais-tu exactement où tu vas, ou t'arrives-t-il de te laisser surprendre par tes personnages ?



Je fais un plan, ou plutôt un synopsis. Je me laisse surprendre par les coups d'inspiration. Dans Elamia je ne pensais pas détruire la cité impériale si vite, par exemple. Après ces "coups de génie", eh bien il faut rectifier le tir. Et parfois c'est sacrément douloureux ! En tout cas ça demande beaucoup d’adaptation. Pour les « Dragons de la cité rouge » j’ai pu suivre le plan sans souci. Certains personnages ont simplement pris plus d’importance que je ne le pensais, comme le prince enlevé : ce sont parmi les passages que j’ai préféré écrire et je ne m’y attendais pas du tout. 



Ecrire est un acte solitaire, et parfois on préférerait passer du temps avec des amis au soleil plutôt que de se mettre devant son écran. Ecrire implique-t-il beaucoup de sacrifices ? Est-ce parfois pénible ?



Je suis plutôt un solitaire. Disons que j'aime être seul la moitié du temps, donc ça me va. Mais c'est aussi un piège car il peut être compliqué d'entretenir une vie sociale quand on fonctionne ainsi. Du genre "Bon, ben maintenant vous pouvez entrer dans ma vie, les amis, j'ai terminé". Finalement, c'est assez égoïste ! Deux ou trois fois j'ai eu l'occasion d'écrire en compagnie d'autres auteurs, comme Henri Leovenbruck ou Bernard Werber, l'espace d'une matinée, de quelques heures. J'ai adoré ça : impossibilité de tourner autour du pot (comprendre : surfer le Web) et sentiment de partager une activité semblable tout en étant autonome. 
Voilà, je ne suis pas le genre à m’isoler sur une île déserte, de temps en temps comme je disais plus haut j’écris dans des cafés, à la bibliothèque. Comme on est en été et qu’aujourd’hui, le ciel est bleu il n’est pas impossible que je déroge un peu à ma discipline, ahum, de fer (*sigh*) et finisse à la plage plus tôt que prévu. Avec ma fille et mes amis. 




Un petit conseil à donner aux écrivains en herbe ?



Internet offre plein d’avantages – accessibilité de l’info, lien social… – mais aussi des inconvénients. La patience n’était déjà pas une vertu très répandue mais l’existence du Web rend certains impatients, voire agressifs quand ils n’obtiennent pas un contact, une info, une réaction dans l’heure. 
Ce qu’il faut avant tout c’est de la ténacité. Envers soi-même, pas envers les autres (éditeurs, auteurs présents sur le Web…). Ce ne sont pas les autres qui écriront à votre place, hélas, même si à un moment il faudra compter sur des agents extérieurs (tous extraterrestres comme le verrez très vite). 
Mais la patience est indispensable. Je vois pas mal de jeunes auteurs qui mettent en ligne leurs 1ers essais et attendent aussitôt des commentaires, quand ils ne mettent pas tout simplement lesdits textes en vente. A moins d’être super-méga doué, réussir un roman prend du temps, de l’énergie, fournit pas mal de frustrations, de déconvenues. C’est dur. Lisez les lignes de Dan Simmons à ce sujet, sur son blog. 
Il m’a fallu 7 ou 8 ans avant d’être publié, mais j’ai commencé tard – j’avais plus de 20 ans. Certains le sont beaucoup plus rapidement. Mais même aujourd’hui, ça n’est pas gagné et certains de mes projets sont refusés. Et, oui, ça aussi c’est dur ! Autant que le 1er jour. 
Commencer par écrire des nouvelles me paraît rester une très bonne idée, l’apprentissage idéal. Des appels à textes fusent ici et là comme autant d’opportunités de se faire publier ou au moins d’avoir un avis sur son boulot ; au risque de faire vieux machin, il n’y en avait pas de mon temps de ces antho semi-pro.
Sinon, sur mon blog j’ai listé quelques méthodes d’écriture qui m’ont plus ou moins servi – mais toujours avec des limites. Vous pouvez y jeter un œil. Sachant qu’au bout du compte, ce qui sera valable pour vous ne le sera que pour vous. Pour terminer, le conseil ultime : lisez, écrivez, écrivez et lisez encore. On n’a pas fait mieux pour arriver au bout de la tâche et obtenir le bonheur très particulier de voir son bouquin entre les mains de nouveaux lecteurs. 
Bonne chance à tous !





Merci beaucoup Erik, je te souhaite un très bel été !



Interview réalisée par Iron, administrateur de l’Atelier d’Ecriture (www.ecrire-lire.com) en été 2009.



Interview rendue publique la première fois le 11 mai 2010 ::rolling::



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MessageSujet: Re: Erik Wietzel   Erik Wietzel Icon_minitimeDim 16 Mai 2010 - 21:32

Très sympa cette interview, même si je n'ai pas lu ses bouquins...
On peut vraiment écrire un roman en quatre mois alors? Shocked

Bref, je vais aller explorer le blog maintenant!

Merci Iron ;-)
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MessageSujet: Re: Erik Wietzel   Erik Wietzel Icon_minitimeMer 19 Mai 2010 - 13:46

je n'ai pas non plus lu ses livres, mais cette interview reste intéressante
Merci Iron (en plus, si je comprend bien, c'est toi qui l'a faite... classe)
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MessageSujet: Re: Erik Wietzel   Erik Wietzel Icon_minitimeJeu 13 Sep 2012 - 20:02

lilabelle a écrit:
Très sympa cette interview, même si je n'ai pas lu ses bouquins...
On peut vraiment écrire un roman en quatre mois alors? Shocked

Bref, je vais aller explorer le blog maintenant!

Merci Iron ;-)
écrire un roman en quatre mois, en soi, n'a rien d'extraordinaire... le premier jet de mon roman a été bouclé en un mois :quand on sait exactement où on veut arriver et qu'on s'oblige à avancer un peu chaque jour ça va vite...

Maintenant quatre mois pour écrire le bouquin , le corriger, le recorriger, le rerecorriger, pour qu'il soit prêt à être publié affraid Chapeau bas !
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MessageSujet: Re: Erik Wietzel   Erik Wietzel Icon_minitime

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