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 Dans les courants de l'Aurore...

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MessageSujet: Dans les courants de l'Aurore...   Dans les courants de l'Aurore... Icon_minitimeJeu 15 Juil 2010 - 14:17

Bonjour,

Je viens vous proposer ma dernière histoire que j'ai nommée ; "Dans les courants de l'Aurore".
Voici, tout d'abord, le résumé :

«2989. Le monde a déjà connu l'apocalypse. Pourtant des choses ont changé ; vivre sur terre est devenu un supplice et le rêve aérien domine tous les autres. Oui aérien, car les cieux sont remplies de promesses de richesses et de libertés. Les bateaux ne voguent plus sur l'eau mais dans les airs, la voûte céleste règne en maîtresse sur le nouvel univers. Mais comme toujours, des choses restent ; la misère se mêle aux coutumes des temps anciens et l'inégalité entre les pauvres et les riches est plus que jamais présente à Pestindraz.

Leyna Sent, quinze ans, savoure un repas volé dans une ruelle sombre, quand des éclats de voix se font entendre dans une taverne. Elle découvre ainsi qu'un célèbre capitaine engage des hommes et recherche... un mousse.
La jeune fille réalisera son rêve à bord du Mirage Filant, bateau transporteur de marchandises, où elle trouvera un équilibre et une situation respectable. Mais l'enrôlement de certain homme douteux sera fatal au Capitaine Fendrez. Une mutinerie se déclenchera au bout de quelques jours de voyages et le Mirage Filant sera officiellement transformé en bateau pirate. Leyna deviendra, malgré elle, une Ratzca et retombera dans une vie mouvementée par les attaques diverses et les pillages sanglants.
Mais la rencontre de Jim changera sa vie, pour le meilleur et pour le pire.»

J'espère qu'il vous a plu génial




Dernière édition par Amy Ame. le Jeu 15 Juil 2010 - 14:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dans les courants de l'Aurore...   Dans les courants de l'Aurore... Icon_minitimeJeu 15 Juil 2010 - 14:21

Prologue :

«Les habitants de Pestindraz regardent tristement – mais sans pour le moins agir – le spectacle que leur offre la Rue de Noéraz. Le seul orphelinat de la ville part en cendre et ses centaines d’enfants avec lui … Il y a bien des années que les pompiers ont disparus et rien n’arrête les flammes qui dévorent avidement chaque centimètre du bâtiment. Hommes et femmes baissent les yeux et repartent à leurs occupations, ignorant les quelques cris qui proviennent du fond des salles enfumées. Personne ne remarque alors la petite fille sortant lentement d’une fenêtre rongée par les flammes, son ours à la main. Son visage est carbonisé mais quelques mèches de cheveux subsistent encore sur son crâne sanguinolent. Elle regarde autour d’elle, perdue, puis s’enfonce dans une ruelle étroite. Instinctivement, elle s’agenouille devant une flaque d’eau croupie et s’en asperge le visage. L’eau sale infecte ses plaies et la petite gémit de douleur. Des larmes coulent sur ses joues maigres puis s’évanouissent dans la flaque aux senteurs fétides. Elle dépose ensuite son ours devant elle et entame sa toilette en lui murmurant des phrases réconfortantes.
Maman Leyna ne t’abandonnera jamais, mon ours
La nuit tombe, la petite brûlée s’endort contre une poubelle dont s’échappe des odeurs nauséabondes, l’ours en peluche serré contre son cœur.



Le lendemain matin, dans le luxueux bureau du Seigneur Picaz, dirigeant du pays, Archiz, son collaborateur lui fait part de ses craintes.
Cette histoire de nouveau bateau … Ca ne me plaît pas.
Picaz se recule de son bureau, les bras levés au ciel d’un air implorant.
Au bout de quatre mois tu n’as toujours pas cessé de réfléchir à ce projet qui sauvera la ville ? Auparavant, seul mon bateau permettait, et non en suffisance, de nourrir le peuple grâce à la marchandise que je ramenais. L’Assemblée – tu compris ! – n’a jamais cessé de me dire qu’un seul bateau ne suffisait pas à nourrir la population croissante, j’ai donc ordonné la construction du Mirage Filant, aussi coûteux que celui-ci à pu être, pour compléter les vivres manquants et voilà que tu me dis que cette idée ne te plaît plus !
Archiz regarde à travers la colossale et brillante baie vitrée. A cette hauteur là, toute la cité de Pestindraz s’étend devant lui. Doucement, il se tourne vers son confrère et soutient fermement son regard.
Pour sauver la ville d’une épidémie ou d’une autre catastrophe vers laquelle nous nous dirigeons à grand pas, il faudrait plus de cinq bateaux comme celui-ci, Picaz …
Comment ? Tu deviens fou mon ami. Deux bateaux nourriront amplement tous les bourgeois de Pestindraz. Et puis j’aimerais m’occuper d’autre chose que de ces clochards souillant les rues de ma cité alors que je me tue à la rendre présentable …
Archiz voit son humilité touchée à l’entente de ces mots si durs.
Ces clochards comme tu dis, sont ton peuple Picaz. Et lorsque nous t’avons conseillé de construire un autre bateau c’était pour eux !
L’homme rit amèrement.
Ils ne sont qu’une petite partie de la population Archiz …
Oui … Seulement la moitié ! rétorque t-il
Picaz le toise attentivement, l’œil méfiant. Le ton monte entre les deux hommes.
Je n’aiderais pas cette vermine à survivre … Les riches, eux, savent ce qu’est une société et m’aide à la tenir en ordre ! Pas ceux-là !
Si on ne les aide pas ils …
Un éclat de verre provenant de la baie vitrée retentit et un gros caillou lisse roule dans la pièce. Les deux hommes suivent en même temps le caillou des yeux et les relèvent en cadence car au même moment, un valet entre dans le bureau.
Seigneur, l’orphelinat de la ville vient d’être incendié.
Picaz grogne une injure puis se masse lentement les tempes.
Des morts je suppose ?
L’intégralité des femmes et enfants qui y vivaient, Monsieur. Dois-je stopper les ravitaillements de nourriture pour ce bâtiment ?
Le visage de Picaz s’illumine.
Faites-le immédiatement ! Nos comptes vont s’en réjouir …
Archiz serre les poings devant tant de cruauté mais avant qu’il ne s’apprête à faire disparaître le sourire satisfait des lèvres de Picaz, son jeune fils entre dans la pièce, ruisselant de sueur. Ces yeux parcourent la pièce du regard puis il pousse un cri de joie en se dirigeant vers le caillou qui s’était écrasé quelques secondes plus tôt dans la salle.
Jimendriz, à quoi joues-tu, bougre d’enfant ? demande son père d’une voix radieuse
Le petit garçon lève des yeux rieurs et annonce fièrement :
A la bataille contre les pirates Père.
Picaz se dirige vers son fils et s’accroupit devant lui, faisant sauter le mystérieux caillou dans ces mains.
Et ça, qu’est-ce que c’est ? lui demande t-il
Le petit Jimendriz lève les yeux au ciel.
Un boulet de canon, voyons Papa …
Etonné, l’homme se redresse en toisant son fils d’un regard devenu plus sombre.
Nos navires ne possèdent pas ces … boulets de canons mais des lasers, dit-il froidement en crachant sur ces précédents mots
Non pas nous, mais les pirates si ! D’ailleurs nous venons de détruire ton bateau et nous nous apprêtons à abor …
SILENCE ! hurle son père
Le petit garçon pâlit, tout comme les personnes assistants à la scène. Picaz fait mine de redevenir calme et demande d’une voix savoureuse et des plus inquiétante à son fils :
Donc je suppose que tu te prends pour le Capitaine de ces pirates ? Pour quelles raisons n’est tu pas à mes côtés pour cette bataille ?
Jimendriz croit à l’honnêteté de son père et n’hésite pas une seconde à répondre joyeusement :
Je les trouve plus forts et drôles, Papa. J’aimerais bien être un pirate …
Picaz frémit de colère. Ces pilleurs contre lesquels il se bat nuit et jour ne doivent susciter l’admiration de personne ! Surtout pas celle de son fils qui devra les exterminer à son tour lorsqu’il en aura atteint l’âge. Dans un geste presque inattendu, Picaz gifle son fils d’une telle force qu’une de ces dents de lait en est déchaussée. Le petit garçon est projeté au sol et crache sa petite dent ensanglantée en implorant son père désespérément tant la sauvagerie de son geste l’a surpris.
Et je peux t’assurer que la petite souris ne passera pas pour celle-là, lui annonce son père dans un regard si noir que l’enfant en tremble de peur.
Picaz se retourne vers le valet.
Tu feras en sorte que ce garçon passe plus de temps dans sa chambre à étudier qu’à jouer à ce genre de choses et demain, tu l’emmèneras sur la Place Principale pour qu’il voit comment finissent les pirates, ordonne-il en regardant durement son fils
Le valet hésite à protester.
Etes-vous sûr qu’une pendaison est un spectacle pour …
Et s’il baisse les yeux, le coupe Picaz en se rasseyant lentement sur son siège les mains jointes devant son visage, il ne sortira pas de sa chambre avant ses dix ans.



Loin de là, au port, le Capitaine du Mirage Filant commence la première d’une longue série d’expéditions que le second navire de marchandises du pays va connaître. Il fait bon de vivre dans les cieux en cette période si sombre ; la règle est simple, les pauvres vivent sur terre et les riches dans les airs à bord des bâtiments royaux ou transporteurs de marchandises. Le Capitaine Fendrez connaît sa chance ; ses vêtements ondulent dans la brise qui se renforce depuis quelques minutes et son chapeau de cuir reluit sur ses cheveux parfaitement tressés. Des dizaines d’hommes s’activent sur les voiles et sur le pont, les jeunes mousses astiquent la proue déjà lustrée. Les ordres pleuvent et le bateau s’élève lentement dans un claquement de voilage.
Toutes voiles dehors ! s’égosille Fendrez
Toutes voiles dehors ! répète un marin à la forte carrure, les mains entrouvertes sur ses lèvres encore couvertes de miettes ; les repas à bord des riches navires sont à la hauteur du travail qu’ils représentent et y être marin est bien plus qu’un métier, c’est un privilège
Satisfait, le Capitaine entame les manœuvres d’envol ; le bateau se trouve alors à plus de deux cent mètres au-dessus du port de Pestindraz.
Pleine vitesse !
Le bateau se charge de l’énergie qu’il a besoin et lorsque l’officier, se trouvant un étage plus bas abaisse le levier de démarrage, le Mirage Filant file droit vers les cieux, riches de promesses, à une vitesse époustouflante laissant une longue traînée de fumée bleue argentée au-dessus de Pestindraz.»

_____________________

Alors que pensez-vous de ce prologue ? Vous a-t-il plu ?


Dernière édition par Amy Ame. le Ven 16 Juil 2010 - 12:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Dans les courants de l'Aurore...   Dans les courants de l'Aurore... Icon_minitimeJeu 15 Juil 2010 - 15:39

Bonjour,
J'ai trouvé ça formidable. D'une part, vu ton âge, avoir tant d'inspiration et de talent pour raconter. D'habitude ce genre de littérature ne m'emballe que si cela sort des sentiers battus. On en lit tellement, que cela devient blasant. Mais là, je trouve que ça change! C'est bien écrit, on vit les scènes. J'attends la suite avec impatience.
Cordialement.
auteur008.
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MessageSujet: Re: Dans les courants de l'Aurore...   Dans les courants de l'Aurore... Icon_minitimeJeu 15 Juil 2010 - 15:43

Merci beaucoup Smile
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MessageSujet: Re: Dans les courants de l'Aurore...   Dans les courants de l'Aurore... Icon_minitimeVen 16 Juil 2010 - 12:25

J'aime beaucoup ce texte Vraiment, c'est bien écrit touchant, efficace et intéressant à la fois.

La petite introduction sur l'incendie de l'orphelinat est vraiment excellente, poignante, et juste assez visuelle pour bien se représenter la scène sans nous assommer de détail. Super

j'aurais une micro remarque sur la phrase après :
Citation :
Le lendemain matin, dans le luxueux bureau du Seigneur Picaz, dirigeant du pays, Archiz, son collaborateur lui fait part de ses craintes.

Là ça manque un tout petit peu de détails je trouve. Une petite phrase pour mieux décrire le bureau et les protagoniste me semblerait intéressante.

Citation :
– Si on ne les aident pas ils ...
petite faute : on ne les aide pas.

Citation :
Nos comptes vont s'en réjouirent ...
s'en réjouir

Citation :
– Jimendriz, à quoi joues-tu, bougre d'enfant ? demande son père d'une voix radieuse
Là j'ai mis un instant à comprendre ce qui se passait, il serait intéressant de nous dire que le fils est caché dans la pièce. ça serait plus clair.


Citation :
– Et je peux t'assurer que la petite souris ne passera pas pour celle-là, lui annonce son père dans un regard si noir que l'enfant en tremble de peur.
J'ai bien ri en lisant cela Smile (fan d'humour noir désolé Wink )

Voilà comme tu vois je trouve vraiment peu de choses à redire, tu écris vraiment bien, avec une bonne orthographe et un style fluide qui se laisse lire. J'ai envie d'en voir plus Smile
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MessageSujet: Re: Dans les courants de l'Aurore...   Dans les courants de l'Aurore... Icon_minitimeVen 16 Juil 2010 - 12:38

Merci elgringo !
J'ai pris en compte tes remarques et j'ai corriger ce qui n'allait pas Wink

Cà me fait chaud au coeur que mon histoire plaise Smile
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MessageSujet: Re: Dans les courants de l'Aurore...   Dans les courants de l'Aurore... Icon_minitimeSam 17 Juil 2010 - 10:00

Un bon début ! J'attends la suite pour me faire une idée plus précise de l'histoire.

J'ai fait les corrections (orthographe, conjugaison et ponctuation) dans le textes, il y en avait trop pour les détailler.
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Dans les courants de l'Aurore...   Dans les courants de l'Aurore... Icon_minitimeSam 17 Juil 2010 - 10:11

pas mal, un début prenant. Comme l'a souligné gringo juste assez de détails pour visualiser les scènes. Cependant une question pour voir si j'ai tout suivi : les riches dans les airs à bord des bâtiments royaux ou transporteurs de marchandises, c'est a dire? ce sont des bateaux? des dirigeables?

voila, et bien j'attends la suite Wink
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MessageSujet: Re: Dans les courants de l'Aurore...   Dans les courants de l'Aurore... Icon_minitimeSam 17 Juil 2010 - 18:26

Merci Shadow pour cette aide précieuse Very Happy

Emiana ; Ce sont des bateaux oui ! Smile
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MessageSujet: Re: Dans les courants de l'Aurore...   Dans les courants de l'Aurore... Icon_minitime

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