il était une fois

Je vous ai déjà posté une courte nouvelle écrite lors d'un exercice d'écriture mais là, c'est un peu plus sérieux.
Il s'agit d'un début d'histoire que j'ai rédigé à la fin de l'épreuve de S.V.T. et qu'à part pour le dactylographier, je n'ai pas touché depuis.
Je n'ai aucune idée de la suite mais comme c'est plutôt pas vraiment mon univers habituel, je trouverai ça marrant de continuer, donc je poste le début du début (la moitié de ce que j'ai écrit à peu près).
En attendant vos avis avec impatience bien sûr,

Il était une fois… non ! ça fait trop traditionnel, il me faut autre chose. Alors, euh… jadis, vivait une belle princesse… n’importe quoi ! Personne ne va y croire. En plus, c’est un polar scientifico-mystico-paléontolo-juridique à suspens que je veux écrire moi ! Pas un conte de fée stupide où les gentils sont beaux et les méchants, laids. En même temps, un prince qui aime une affreuse princesse ou une jeune fille en pamoison devant un chevalier à l’allure d’ogre… ce n’est pas non plus très réaliste. Enfin, ce n’est pas le sujet puisque je ne compte pas vous raconter une histoire de héros courageux et de demoiselles en détresse.

Je recommence depuis le début. Mon récit démarre par la découverte d’un cadavre. Beaucoup moins joli certes, mais plus réaliste que tous ces contes à la noix. Le macchabée en question est un homme, la quarantaine, taille normale, corpulence normale, vêtements normaux, bref tout ce qu’il y a de plus ennuyant. Le mort est allongé au beau milieu d’une rue passante. Un attroupement s’est formé autour, on essaie de l’identifier, de savoir d’où il vient ou d’apprendre n’importe quelle information qui puisse exciter le penchant voyeuriste de la foule. Les voitures passent sur les trottoirs sur les deux côtés de la scène, leur propriétaire se dévissant le cou pour apercevoir quelque chose.

La police n’est pas encore sur les lieux. Il est six heures et trente et une minutes du matin. Deux journalistes sont déjà sur place, eux, prenant en photo le mystérieux homme sous toutes ses coutures. Il faudra attendre encore un moment avant que des policiers n’arrivent, à sept heures et quarante-quatre minutes précisément.

J’ai oublié de préciser que cet endroit est le plus tranquille qui soit. Il ne s’y passe absolument rien. Aucun vol, aucune dégradation, aucune bagarre, même les chats n’osent pas rester coincer dans les arbres, c’est pour dire ! Et pourtant, ce matin, il s’est passé quelque chose. Sur la route principale même, entre les deux rangées de maisons aux façades ternes, un mort. Et pas n’importe quel mort, un inconnu. Il serait un cliché de dire que dans ce petit village, tous les habitants se connaissent. C’est faux. Et ce n’est même pas un village. On est bien ici au milieu d’une ville, une ville sans aucun événement mais une ville quand même. Une ville dans laquelle la police met plus d’une heure pour se rendre sur les lieux d’un crime mais une ville quand même.

Lorsque les agents de l’ordre arrivent, la scène de crime n’en est plus une, toute piétinée et chamboulée qu’elle est. Les policiers tentent de disperser les badauds.
— Laissez le mort respirer messieurs-dames, un peu de pitié !
Cette phrase, en apparence anodine mais d’une idiotie des plus parfaites, a été prononcée par le commissaire de la ville. Vous pouvez avoir du mal à croire qu’un homme si important et si respectable, soit aussi bête, mais c’est là, la navrante réalité. L’homme met d’ailleurs quelques minutes à se rendre compte de ce qu’il vient de dire. Il reste planté, la bouche ouverte comme un appel lancé à tous les moucherons du quartier. Bousculé par un de ses hommes, il referme bientôt la bouche avant de la rouvrir à nouveau et de commencer à crier des ordres à tout va.

J'adore, surtout "Laissez le mort respirer messieurs-dames, un peu de pitié !", et j'ai envie de lire la suite pour savoir si ce sera dans la même veine ou pas.

Rien que le début me fait penser aux romans de Gordon Zola (si si, pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est un auteur de romans policiers parodiques, rien que les titres vous donneront une idée du contenu du livre : "Nom de code : le dada de Vinci", "Les suppôts de Sitoire", "la Fausse Celtique", "Mozart est là !" "Terril en la demeure", pour ne citer qu'eux...)

Sinon, deux petites remarques :

Citation :

Les voitures passent sur les trottoirs sur les deux côtés de la scène, leur propriétaire se dévissant le cou pour apercevoir quelque chose.

Ca me semblé un peu bizarre que les voitures passent sur les trottoirs, pas vraiment leur place... Est-ce que c'est parce que le mort est au milieu de la route ? Mais en règle générale, en ville, il y a des voitures garées le long des trottoirs, donc comment pourraient faire les voitures pour accéder au trottoir et y passer (en supposant que le trottoir soit assez large pour ça ?)
Comment ça, je suis trop réaliste sur cette question ?

Citation :

Aucun vol, aucune dégradation, aucune bagarre, même les chats n’osent pas rester coincer dans les arbres, c’est pour dire !

« coincés »

La suite du début continue dans la même veine un peu absurde mais comme je n'ai aucune idée de ce qui va se passer ensuite....

Je ne connais pas Gordon Zola mais j'pourrais toujours essayer de le trouver à la médiathèque.

En fait les voitures ne passent pas totalement sur les trottoirs mais un peu à cheval parce qu'elles ne peuvent rouler normalement à cause du corps au milieu du passage. J'vais voir à éclaircir ce point.

J'ai honte d'avoir laissé une faute comme "coincer"

Merci pour ton avis en tout cas.

Il publie ses romans aux éditions du Léopard Masqué : j'avais oublié un des principaux livres de la série, "c'est pas sorcier, Harry - le septième livre n'aura pas lieu" (je ne vous ferai pas l'insulte de vous dire à quels livres il se réfère...), qui a été publié en poche il y a quelques années.

Ah la la, j'vais finir par m'y faire à ces critiques si... critiques finalement !

J'suis d'accord que ce n'est pas un récit qui pour l'instant prend le lecteur aux tripes mais ça changera sûrement (mais comme je ne l'ai pas encore écrit....) mais va quand même se passer des trucs...
Et puis j'adore me plomber moi-même, ça évite que les autres ne le fassent (enfin, là, c'est raté quoi...)

D'ailleurs j'mets la suite de ce que j'ai écrit à il y a un peu plus d'une semaine. Après... pas encore rédigé.

Je ne désespère pas de te plaire un jour (est-ce possible ?) mais pas avec la suite à mon avis... ça ne fait rien, continue de me finir, j'finirai peut-être par progresser... (bon, j'pleurerai peut-être aussi un p'tit peu... non, je suis un homme, un vrai ! alors je ne pleure pas !

— Interrogez les témoins !
— Trouvez des témoins !
— Eloignez tout le monde de là !
— Apportez-moi un mouchoir !
— Enlevez ce pauvre d’ici !
— Ne touchez pas au cadavre !
— Un mouchoir vite !
— Relevez des indices !
— Cherchez des empreintes !
— Trouvez son identité !
— J’ai demandé un mouchoir !
Trop tard, le commissaire a éternué si violemment que son gros corps a reculé de quelques pas. N’ayant toujours pas de mouchoir, il utilise sa veste, ou plutôt celle d’un des agents, debout à ses côtés. L’homme ne réagit pas tout de suite. Le commissariat de la ville est connu pour le taux alarmant d’attardés qu’on y trouve.

Pendant que se joue cette merveilleuse scène du quotidien, les autres hommes essayent, tant bien que mal, d’obéir à tous les ordres. Et ils tiennent à le faire dans l’ordre ! Un résultat bientôt se distingue : rien. Il n’y a pas d’indice, de témoin, d’arme et personne ne semble connaître l’homme allongé au milieu de la chaussée. Le commissaire met quelques secondes pour comprendre qu’ils en sont au point mort. Une brève lueur d’espoir surgit pourtant lorsqu’il voit un de ses agents courir vers lui.
— Monsieur ! Monsieur ! J’ai un mouchoir !
La lueur d’espoir s’éteint. Elle n’était, de toute façon, pas bien forte, en tout cas, pas assez pour illuminer totalement le regard lourd du commissaire. L’agent sait qu’il a fait une bêtise mais il n’en connaît pas l’étendue. On voit qu’il réfléchit. L’emploi du verbe voir ici est important car tout son corps reflète sa concentration. Il est penché en avant, le menton entre les mains, les sourcils froncés. Il sait qu’il a oublié quelque chose, il le sait, il le sait, mais quoi ? Soudain, il se redresse.
— J’ai un mouchoir monsieur le commissaire !
Il insiste bien sur les trois derniers mots pour être sûr d’avoir été compris et ravi de rattraper sa faute, il s’éloigne en sautillant, non sans d’abord tendre le fameux mouchoir à son supérieur. Encore une fois, il faut un certain temps au commissaire pour comprendre ce qui se déroule autour de lui. Il s’arrête de penser quand un autre éternuement lui vient. Heureusement qu’il a un mouchoir !

Après avoir passé la matinée sur les lieux du crime, les agents décident de s’en aller. Ils remontent dans leur voiture, impatients de retourner au commissariat. Ils ne manqueraient ça pour rien au monde, aujourd’hui, c’est frites à la cantine ! La dernière voiture s’apprête à partir lorsqu’on frappe au carreau. Le commissaire ouvre la fenêtre, il n’a pas l’air de bonne humeur, s’il arrive en retard, il n’y aura plus assez de rab pour se resservir. L’homme qui les a dérangés, vingt-cinq ans tout au plus et les cheveux en brosse, ne semble pas connaître la coutume des frites le vendredi. Sans attendre les remontrances du commissaire, il dit d’une traite :
— Messieurs, vous avez oublié le cadavre.

Le côté absurde du récit est plutôt ennuyant parce que trop exagéré. On se lasse vite de l'imbécilité des agents. Bon j'ai tout lu quand même, c'est agréable à lire (j'adore les ordres du commissair donnés à la chaîne) et j'ai envie de connaître la chute de cette histoire singulière

Pas de fautes relevées en tout cas durant ma lecture.

Enfin un texte qui m'a fait rire du début à la fin (même si je me doutais de la chute, vu leur empressement à partir).

Oui, je sais, je suis bon public, mais après tout, pourquoi ne pas s'amuser avec ce genre de textes sans devoir à chaque fois écrire de la grande littérature ?

Certes, il ne se passe pas grand chose, c'est plutôt absurde, mais en le prenant au second degré, ce n'est pas prise de tête et après une journée de boulot, ça fait du bien.

Et je confirme, ça me fait toujours penser à du Gordon Zola, c'est de la même veine... et c'est là que je risque de t'attendre au tournant si tu écris la suite, parce que dans ses textes, c'est plutôt absurde, tu as aussi des policiers incapables, mais au final, en partant dans tous les sens, à la fin du livre, tu as quand même une histoire qui se tient et qui aura tenu le lecteur jusqu'au bout.
Est-ce que tu réussiras la même chose ? Tu relèves le défi ?

Si je continue, je compte bien créer une histoire qui se tient c'est sûr !

Citation :

Est-ce que tu réussiras la même chose ? Tu relèves le défi ?

D'abord je trouve une idée et après... pourquoi pas ^^

Un début peu engageant, parce que tu ne sais pas trop ou toi-même tu veux en venir. Une fois arrivée à l'histoire. C'est complètement absurde, du grand n'importe quoi mais parfois comique. Bon c'est vrai que ça devient lourd à la fin quand même un peu. Mais je veux bien connaître la fin

Ah, tu te mets à l'absurde

Je vais te donner quelques conseils d'après ton texte, puisque je suis un de ceux qui utilisent le plus souvent ce style sur le forum.

Je vais pour ça utiliser la méthode cocyclics, que j'aime bien, même si c'est un peu plus long à faire.

Citation :

Il était une fois… non ! ça fait trop traditionnel, il me faut autre chose. Alors, euh… jadis, vivait une belle princesse… n’importe quoi ! Personne ne va y croire. En plus, c’est un polar scientifico-mystico-paléontolo-juridique à suspens que je veux écrire moi ! Pas un conte de fée stupide où les gentils sont beaux et les méchants, laids. En même temps, un prince qui aime une affreuse princesse ou une jeune fille en pamoison devant un chevalier à l’allure d’ogre… ce n’est pas non plus très réaliste. Enfin, ce n’est pas le sujet puisque je ne compte pas vous raconter une histoire de héros courageux et de demoiselles en détresse. Ce paragraphe est trop long. Tu reste pendant pendant trop de temps sur la même blague, le même décalage, ce qui laisse le temps à ton lecteur d'y réfléchir, et donc amoindri l'effet comique de l'absurde

Je recommence depuis le début. Il était déjà au début. Ce genre de phrase s'utilise plus souvent après une longue disgression, plus variée que ton paragraphe précédent Mon récit démarre par la découverte d’un cadavre. Beaucoup moins joli certes, mais plus réaliste que tous ces contes à la noix. Le macchabée en question est un homme, la quarantaine, taille normale, corpulence normale, vêtements normaux, bref tout ce qu’il y a de plus ennuyant. dommage, un des plaisirs de l'absurde, c'est justement de ne pas être normal. Pourquoi ne pas l'habiller bizarrement, ou lui donner une morphologie irréaliste, qui ferait rire? Le mort est allongé au beau milieu d’une rue passante. Un attroupement s’est formé autour, on essaie de l’identifier, de savoir d’où il vient ou d’apprendre n’importe quelle information qui puisse exciter le penchant voyeuriste de la foule. Les voitures passent sur les trottoirs sur les deux côtés de la scène, leur propriétaire se dévissant le cou pour apercevoir quelque chose. L'idée n'est pas mal, mais tu pourrais rajouter un truc faisant comprendre l'absurdité des voitures sur les trottoir.
La police n’est pas encore sur les lieux. Il est six heures et trente et une minutes du matin. Deux journalistes sont déjà sur place, eux, prenant en photo le mystérieux homme sous toutes ses coutures. Il faudra attendre encore un moment avant que des policiers n’arrivent, à sept heures et quarante-quatre minutes précisément. La phrase serait plus amusante si tu disais combien de temsp ils ont mis, au lieu de leur heure d'arrivée. Et pourquoi pas rajouter un commentaire sur le pourquoi de leur retard (donuts, toilettes bouchées ou un truc dans le genre.)

J’ai oublié de préciser que cet endroit est le plus tranquille qui soit. Il ne s’y passe absolument rien. Aucun vol, aucune dégradation, aucune bagarre, même les chats n’osent pas rester coincer dans les arbres, c’est pour dire ! Et pourtant, ce matin, il s’est passé quelque chose. Autre problème, ici tu insiste sur la normalité du quartier. Cependant, ce n'est pas si absurde, parce qu'une grande partie des crime est commise dans des endroits tranquilles Sur la route principale même, entre les deux rangées de maisons aux façades ternes, un mort. Et pas n’importe quel mort, un inconnu. Il serait un cliché de dire que dans ce petit village, tous les habitants se connaissent. C’est faux. Pas vraiment drôle ce point, probablement parce que le narrateur se contredit, mais ce n'est pas suffisament absurde. De plus, ça remet en cause la légitimité du narrateur, ce qui n'est pas vraiment une bonne chose dans l'humour absurde Et ce n’est même pas un village. On est bien ici au milieu d’une ville, une ville sans aucun événement mais une ville quand même. Une ville dans laquelle la police met plus d’une heure pour se rendre sur les lieux d’un crime mais une ville quand même.

Lorsque les agents de l’ordre arrivent, la scène de crime n’en est plus une, toute piétinée et chamboulée qu’elle est. Les policiers tentent de disperser les badauds.
— Laissez le mort respirer messieurs-dames, un peu de pitié ! Ce genre de phrase est à manipuler avec grand soin. Tout d'abord, ce qui n'est pas le cas ici, il faut que l'absurdité soit vraiment marquée. Parce que cette phrase peut être considéré comme normale. Notre société nous enseigne le respect des morts. Ce qui n'est pas si loin de la pitié. Ensuite, il ne faut pas trop t'attarder sur ce dialogue par la suite, comme tu le fais, pour le même genre de raison que dans ton premier paragraphe
Cette phrase, en apparence anodine mais d’une idiotie des plus parfaites, a été prononcée par le commissaire de la ville. Vous pouvez avoir du mal à croire qu’un homme si important et si respectable, soit aussi bête, mais c’est là, la navrante réalité. L’homme met d’ailleurs quelques minutes à se rendre compte de ce qu’il vient de dire. Il reste planté, la bouche ouverte comme un appel lancé à tous les moucherons du quartier. Bousculé par un de ses hommes, il referme bientôt la bouche avant de la rouvrir à nouveau et de commencer à crier des ordres à tout va.

Bon, je t'avoue que si tu me trouves trop dur, je peux ne pas faire la critique de la suite. Mais c'est avant tout pour t'aider.

Ensuite, il est vrai que la cohérence de l'absurde est assez complexe. C'est ce qui fait le brio de Pratchett et Adams pour prendre les plus connus.

Non, non, continue ta critique...
Ce soir j'suis vraiment au fond du trou (et j'continue de creuser) alors pouvoir au moins améliorer mon texte c'est déjà ça...

J'me mets pas vraiment à l'absurde, j'avais déjà écrit une nouvelle un peu dans ce mode mais c'est vrai que ce n'est pas mon activité principale.

bien sûr je ne connais pas les auteurs que tu cites (sinon c'est pas drôle).

Alors, lis Pratchett. C'est juste un grand génie ce gars. Et je ferais la suite de la critique tout à l'heure

Moi j'aime bien le côté normal et ennuyant de la ville et de l'homme mort. Je suis contre l'idée de hardkey de mettre des vêtement bizarres au cadavre, parce que c'est sa normalité qui est intéressante, elle renforce par contraste l'absurdité de la scène qui se joue autour.

J'aime beaucoup le trip autour des frites.

Et +1 pour Pratchett, qu'est-ce qu'il a pu me faire rire, celui-là!

Merci pour ton avis Sophonax (et aussi d'avoir compris le contraste homme banal / scène absurde ^^).

J'attends toujours le reste de la critique d'Hardkey d'ailleurs même si j'avoue ne pas avoir repris ce texte pour le moment.

Toujours pas lu Pratchett mais ça ne saurait tarder (là, j'suis au seigneur des anneaux, j'refais ma culture...)

Premier texte lu depuis mon retour ( hors concours), et c'est tombé sur toi. J'étais en train de fouiner sur la section contemporain, t'étais en jaune, j'aimais bien ton avatar, donc c'est parti.

Et je vois tout d'abord que Lemli n'a pas changé... Quand t'auras le Prix Nobel, mec, appelle moi, on se fera une bouffe.

Sinon le maître de l'absurde est passé par là, et ses conseils seront mieux que les miens. Car franchement ? J'ai bien aimé. Ca me rappelle une bande dessinée que j'ai lu sur Amilova, il n'y pas longtemps : Only Two http://www.amilova.com/fr/BD-manga/322/only-two.html .
C'est un peu comme toi, de l'absurde mais sérieux, avec une enquête, un scénario mais une galerie de personnages tous plus étranges que les autres. Je te conseille de lire.

Le risque de ce genre d'histoires, c'est que ça ne plait logiquement pas à tout le monde. Si toi, ça te fait rire, ton voisin ne trouvera peut être pas ça aussi drôle. J'ai connu ça avec Mahrorn.
Contrairement à Hardkey, mon conseil c'est de ne pas en faire trop, de ne pas faire du comique pour faire du comique. Lui, son imagination est intarissable et c'est en lui d'exagérer, de mettre du lourd par dessus du lourd au risque de rendre le truc complètement imbuvable.

Ton thème est bon. Les éditeurs recherchent des machins comme ça, des trucs qu'ils pourront vendre facilement et qui détonneront aux côtés de leurs bouquins plus sérieux.
Calme toi par contre, détend toi. Ne tombe pas dans le jeunesse. Continue sur les personnages caricaturés ou stéréotypées, moque toi de beaucoup de choses ( des bouseux dans les villages paumés, de la Jet Set...) mais essaye au fur et à mesure de l'enquête d'introduire une touche adulte ( un réseau de drogue, des maques et leurs putes...) le tout dans ton univers où rien n'est sensé se passer.

Ah, et évite aussi le mot ennuyant. C'est moche, préfère ennuyeux.

Laisse ton gros commissaire enquêter, et fais nous découvrir cette ville colorée et les mystères qu'elle recèle.

Laisse pas tomber surtout, mec. Tu peux bien t'amuser avec cette histoire, c'est vraiment original, et je suis certain que ça peut plaire.

Trouve un vrai titre aussi...

Eh bien merci de ton commentaire Ilàan, j'apprécie l'initiative. (et j'ai un peu beaucoup de chance dans cette histoire puisque je n'ai posté, en tout, que deux textes)
Je vais sûrement lire la BD, ce qui permettra de reboucher, un tant soit peu, le trou béant qui me fait office de culture.

Je note les conseils qui ne sont pas tellement étrangers à mon idée de base.
Par contre, je dois avouer que je n'ai absolument pas repris ce récit pour le moment et que je ne comptais pas le faire. Mais peut-être cela va-t-il changer bien qu'à quelques jours de la rentrée, le moment ne soit pas des plus propices.

Quant au mot "ennuyant", je suis d'accord c'est pas franchement classe et ne parlons même pas du titre... (il fut pourtant un temps où j'étais bien meilleur pour ça)

C'est assez fun tout de même, comment Illan me dit de ne pas te transformer en comique, alors que lui essaye de faire de toi un romancier hardcore comme il les aime. ^^

Sinon, je ne suis pas pour le comique tout seul en général. En tout cas plus maintenant. Mais sincèrement, ici c'est clairement le but de faire rire. donc autant faire du bon comique (No offense Elann. ^^)

Et puisque je suis là, c'est l'heure de la deuxième partie!!!

Spoiler:

Voili voilou.

Citation :

comment Illan

Tu fais des mix ?


Comme quoi, il faut jamais désespérer, j'ai eu la deuxième partie de la critique

Alors, le fait de noyer l'histoire du mouchoir, c'était totalement fait exprès à la base, j'voulais qu'on se demande "mais pourquoi il dit ça tout à coup ?"
Blague trop lourde ? Hum... peut-être, sûrement, ce n'est pas tellement mon humour habituel.
Par contre, je n'avais pas oublié le cadavre, hein ^^ tout est calculé.

Bon comme je l'ai dit à peu près 1000 fois, j'ai pas repris le texte et c'est sûrement pas avec la rentrée demain que je pourrai.
Mais je te remercie pour ton commentaire.

Je t'en prie. Les nuits blanches sont faites pour ça.

Je vais pas être très sérieuse parce que je vais laisser un commentaire sans aucun fondements ni explications mais... J'ADORE ! J'ai vraiment bien ri et moi j'aime cet humour caricatural poussé. Et je trouve que tu le manie vraiment bien qui plus est. Bravo !

Donc je vais pas être très sérieux parce que je vais laisser une réponse assez courte mais tout à fait honnête: merci !
ça m'fait plaisir que ça te plaise (est-ce utile de répéter une nouvelle fois que je n'ai pas continué depuis ? ^^)