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 Fureur

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MessageSujet: Fureur   Fureur Icon_minitimeMar 12 Mar 2013 - 21:47

Pour tout comprendre dans la récit qui va suivre, nous avons besoin de savoir qui sont les personnages principaux d'où sort tout leur bordel pourquoi ils font des rituels chelous, pourquoi ils peuvent s'asseoir pendant 5 plombes sans bouger, d'où tiennent-ils cette armure ultra chère qu'ils ont sur le dos, aiment-ils les artichauts ? Pour avoir des réponses il suffit de lire le texte suivant jusqu'à sa fin. Ainsi vous saurez le pourquoi du comment. Après ce texte, vous entrerez dans l'histoire véritable qui st en cours d'écriture. (En fait, si vous ne lisez pas ça, vous comprendrez moins bien la suite. Mais vous comprendrez la suite quand même)

Skunkar avait enfin fini de parquer les cinquante vaches qui le suivaient depuis deux heures. Fermant le verrou, il but un peu d'eau avant de repartir. Il regarda ses jambes qui avaient considérablement grandi depuis quelques temps. Personne n'avait pensé à compter les années depuis sa naissance. Ce n'était pas bien important, après tout, il mourrait de vieillesse dans un jour extrêmement lointain, à quoi bon compter ? Il savait juste qu'il était né le 20 Brisefer, en pleine tempête de neige. Et ça lui suffisait. Tous les jours, il faisait le même travail. Et ça lui suffisait. Skunkar était heureux et c'était tout ce qui comptait. Il contempla un long moment les portes fortifiées du village cinq cents mètres plus loin. Derrière, il y avait toute sa vie. Devant, il y avait tout ce qui pouvait la détruire.
Ayant entendu un bruit, il tourna la tête vers sa droite. Un cavalier monté sur un mulet arrivait tranquillement en chantonnant un petit air joyeux. Emmitouflé dans des fourrures, il avait l'air heureux. Reconnaissant son frère, Skunkar se leva et alla à sa rencontre.
-Alors, Henk ? T'as réussi ?
-Ouaip ! On s'est pas fait autant d'argent depuis plusieurs années. Je crois qu'on va pourvoir aller à l'école en même temps pendant tout l'hiver !
-T'es doué, toi, quand même...
Leur père avait tenu à ce qu'ils apprennent à lire cette année. Ne pouvant payer les cours pour deux personnes tous les jours, Henk et Skunkar alternaient les fois où ils y allaient.
-T'as acheté quoi, sinon ?
-Pas grand chose : des assiettes, une nouvelle pelle, de nouvelles couvertures et j'ai aussi récupéré le colis que voulait maman. Je vais finir à pieds, Alba n'en peut plus.
Joignant le geste à la parole, il descendit de l'animal fatigué qui avança pas beaucoup plus sûr.
-Allez, on avance ma belle.
-Au fait t'as des nouvelles de ce qui se passe au sud ?
-Ouais, tous les chevaliers vont être mobilisés à Melkin. Si on perd, c'est foutu...
-Les impôts baisseront peut-être.
-Ou augmenteront.
-On a plus qu'à espérer...
Les deux frère continuèrent de marcher. Ils faisaient la même taille, avaient la même carrure, les mêmes cheveux, les mêmes yeux et surtout le même âge. On ne les différenciait presque que par leur vêtements. Évidemment, leurs proches les reconnaissaient, mais il faut avouer que la tâche était assez dure.
-On se pèle sacrément le cul, quand même...
-Manquerait plus qu'il se mette à neiger... ajouta Henk
Un flocon passa devant ses yeux.
-... C'est du foutage de gueule ?!
De gros flocons commencèrent à tomber du ciel. Les frères se mirent à courir, espérant que les portes ne seraient pas bloquées par la neige. Couverts de blanc, ils arrivèrent devant l'entrée du village, traînant Alba derrière eux. Les gardes ne se firent pas prier pour ouvrir. Les frères aidèrent à refermer murmurèrent un petit « merci » et repartir d'un pas plus léger en direction de leur maison.
Cinq bons centimètres s'étaient accumulés en quelques minutes.
Arrivés chez eux, les jumeaux installèrent la bête à l'étable et la délestèrent de ses bagages. Piétinant la neige qui ne cessait de tomber, ils se dirigèrent vers la porte, frappèrent et entrèrent.
Leur père jeta une bûche dans le feu et se retourna.
-Tout s'est bien passé ?
-Bah, écoute, j'ai acheté tout ce qu'il faut, j'ai réussi à gagné trois cent cinquante Kelsts et je crois qu'aucune vache ne s'est échappée pendant la nuit.
-Ben voilà qui nous arrange !
-Tu sais où est maman ? On a son colis.
-Passez donc, je vais lui donner, je crois qu'elle vous prépare une surprise pour votre anniversaire.
Après le repas, la dite mère n'avait toujours pas pointé le bout de son nez.
-Qu'est-ce qu'elle peut bien faire ?
-Elle s'est peut-être endormie...
-Bon ! J'vais lui apporter à manger.
Le chef de famille se leva de table, prit un bol de gruau et entra dans la pièce où se trouvait sa femme.
Skunkar alla s'asseoir près du feu, son plat dans la main. Il laissa dériver son regard dans le feu, aspiré par cette danse qui semblait sans fin. Skunkar était on ne peut plus concentré sur les flammes qui commençaient à ralentir leurs mouvements. Skunkar respirait de plus en plus lentement. Il percevait ressentait tous les mouvements, tous les sons. Il commença à percevoir l'activité de son propre corps et à pouvoir le contrôler dans son entièreté. Il se mit à réfléchir, incapable de bouger. Son anniversaire était dans dix jours pile. Pour devenir des Skaels à part entière, ils devraient traquer une bête et la tuer. Le grand classique était de tuer un ours, mais c'était à faire seul. Que tuer alors ? Un de ces énormes Kéors qui peuplaient la forêt ? Leur père y était arrivé seul, il allait falloir faire plus pour prouver leur valeur...La seule chose plus grosse qu'un félin, c'était une meute de félin. C'eut été du suicide pur et simple. Il y avait autre chose de plus gros. Soulka. Une bonne dizaine de personnes du village l'avait vu. On l'appelait le Roi Kéor. Quatre pattes grosses comme des troncs d'arbres, des crocs longs d'un mètre, des griffes plus coupantes que des lames de rasoirs et un appétit insatiable. Il vivait dans les collines et ne sortait que le jour et bien sûr, il détestait les flammes comme tous les animaux. L'attaquer aurait relever de la folie.
Selek, le chien du père, le tira de sa transe d'un coup de museau.Il ne restait plus que quelques braises dans l'âtre et personne n'avait osé le sortir de sa méditation. Il était plus que banal qu'un homme réfléchisse durant des heures, ne faisant plus très attention à la réalité. Le chefs des Skaels est capable de rester ainsi plusieurs jours sans manger ni boire. Felk le Sage, l'actuel chef, arrivait à communiquer avec d'autres dirigeants Skaels, lors de nuits spécial où ses pouvoirs étaient amplifiés par la lune. Les plus grands guerriers et chasseurs Skaels arrivaient à affûter leurs sens en plein combat, leur donnant un avantage considérable sur leur adversaire.
Ceci dit, chaque homme de la tribu est capable de maîtriser ce pouvoir une fois au calme.
Skunkar passa un long moment à caresser l'énorme chien. Celui-ci accompagnait son père partout où il allait et l'aidait d'autant qu'il pouvait. Content de pouvoir reposer son corps fatigué, il s'allongea contre la cuisse de Skunkar.
-Dans dix jours, je suis un Skael... Ça ne nous rajeunit pas, tout ça...
Le chien soupira et ferma les yeux. Après vingt-quatre ans d’existence, celui-ci était au bout du rouleau, tout comme son vieux maître qui ne pouvait plus endurer le travail dans les champs.
Skunkar se dirigea vers sa chambre et en profita pour jeter un coup d’œil dehors. Il continuait de neiger et quarante centimètres neige recouvrait le sol. Il passa devant la salle où se trouvait toujours sa mère en train de travailler.
Plongeant le nez dans son oreiller, il s'endormit profondément. Demain sera son dernier cours et le surlendemain, son père commencerait à lui apprendre à manier l'épée.

Les jours jusqu'à leur anniversaire s'écoulèrent tranquillement. Maintenant, les frères savaient lire, écrire, compter, calculer et commençait à comprendre les bases du combat. Leur mère avait passé son temps enfermé dans une pièce, sortant de temps en temps pour faire une commande à un des artisans qui habitaient en ville.
La veille de leur anniversaire, les trois hommes de la famille étaient assis à table quand leur mère arriva.
-J'ai presque fini !
-Ah ! T'as besoin d'autres colis ?
-Non, j'ai besoin des fourrures des bêtes que vous allez chasser. Vous comptez attaquer quoi ?
Les deux frères en avaient déjà parlé.
-On compte exécuter la meute de loup dans la plaine du nord. Si on les a tous, ça nous fera au moins trente bêtes.
-Bien ! Vous me rapporterez les plus belles peaux, je vais en avoir besoin !
Le lendemain soir, ils étaient de retour, la chasse s'était passée sans histoire. Les flèches étaient tirées juste, les loups s'étaient effondrés les uns après les autres. Ils n'avaient rien pu faire, ils se faisaient tous abattre un par un. La neige avait ralenti les deux frères dans leur traque, mais ce n'était pas bien grave, les trente peux étaient ramenées malgré les quarante centimètres de neige.
Le lendemain, leur mère leur offrit leur cadeau.
Des armures Skaels, finement gravées, accompagnées d'un capuchon et d'une cape rouge, doublés et bordés de fourrures. La tête d'un grand ours noir, emblème de la famille ornait les capes. Des plus, deux longs espadons aux tranchant plus fin qu'une feuille de papier leur étaient offert. Ces armures et ces épées avaient été fabriquées selon les rites les plus anciens dont les Skaels se souvenaient. Elles avaient du coûté une fortune. Le butin de guerre du père de famille, en fait. Les jumeaux sont allés à la cérémonie de passage à l'âge adulte habiller ainsi : en futur guerrier. Les Dieux décideraient de leurs aventures qui arriveraient avant qu'ils se trouvent enfin un endroit où se reposer lorsqu'il se sentiraient près à accueillir la mort en paix.
Maintenant que vous savez qui ils sont, vous êtes ENFIN prêts à entendre leur histoires. Elle commence cinq ans plus tard, quelques mois après leur vingt-deux ans.
Melkin n'était pas tombée, mais la guerre continuait, le royaume supportant aisément les assauts de son ennemi l'Empire de l'est. Toutefois, ce jour différait des autres : Le roi et l'empereur négociaient une potentielle paix.
Ce fut ce jour là aussi que Skunkar retrouva son frère. Au détour d'une ruelle, ils s'étaient rentrés dedans par inattention. Pour fêter ça, ils étaient allés à la taverne et avaient dormi sur place, trop fatigués et trop imbibés pour rentrer. Ils n'avaient pas prévu de se retrouver, mais Henk avait été obligé de déménager car il ne trouvait plus d'emploi là d'où il venait. Ils étaient censés se revoir à l'anniversaire de leur père qui avait lieu dans quelques jours. Aussi, les deux frères firent route ensemble, sous la neige qui tombait de temps en temps tous les mois de l'année. Ils avaient emmené leurs armures de cérémonies ainsi que les épées qui leur avaient été confiées. Montés sur des chevaux, ils retournaient à leur village natal dans l'intention de fêter les cinquante ans de leur père, l'un des âges les plus importants dans la vie d'un Skaels. A cette âge là, on était considéré comme un Ancien, un homme à protéger à tout prix, sa sagesse lui ayant permis de survivre jusqu'à ce jour. Les Anciens aidaient le chef dans presque toutes ses tâches, et devaient participer aux rituels pour honorer les divinités Skaels.
Il y une divinité Skaels majeures : Elik, Le Roi par-delà les Cieux, il gouverne tout, il voit tout.
Les autres sont ses descendants, il y avait Nunk dont la sagesse était infini, Myrko qui avait toujours soif de vengeance, ainsi que Splik le Chasseur.
Les Skaels honoraient principalement ces trois-là. Ils ne pensaient pas que les autres Dieux des autres cultes n'existaient pas, c'eut été de la folie. Ils leur conservaient donc un rituel particulier, appelé l'Astékonn.
Les jumeaux arrivèrent le lendemain devant les portes du village. Rien avait changé, l'endroit était toujours aussi agréable à vivre et à voir. Les festivités et tout le monde était parti sauf ceux qui n'avaient aucune obligation et pouvaient se faire héberger. Au petit matin, Skunkar sortit dehors pour voir si de la neige était tombée et commencer à préparer les chevaux.
Rien n'était tombé, pas un flocon, toutefois, ça ne tarderait pas à commencer. Les gardes sur les murs s'étaient tous endormis sans exception. Skunkar monta les escaliers menant au treuil, et regardant de l'autre côté du mur, il les vit.
Un millier d'homme de l'empire se dirigeait vers le village, il devait être à un bon kilomètre. Premier réflexe, sonner l'alarme. Cette énorme cloche produisait un si bon son qu'on l'entendait jusqu'à la ville. Alerter la ville ne servait à rien, on voyait d'ici la fumée produite par les feu de camps des impériaux qui l'assiégeaient.
Sautant à bas du mur, Skunkar couru jusqu'à la maison pour enfiler son armure.
Un instant plus tard, il était sur le mur avec les autres.
Les murs en bois, c'est très bien ! Ça décore, c'est plutôt solide, facile à construire et ça coûte moins cher que les murs de pierres.
Le problème, c'est que ça brûle. Les maisons Skaels aussi brûlent très bien.
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MessageSujet: Re: Fureur   Fureur Icon_minitimeMer 13 Mar 2013 - 20:58

Bon...

Spoiler:

Et comme tu ne lis pas "le gris en-dessous", mon commentaire s'arrête là...

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MessageSujet: Re: Fureur   Fureur Icon_minitimeVen 15 Mar 2013 - 16:13

Elann a corrigé toutes les fautes, donc je ne m'y attarderai pas.
J'espère que sa phrase ne veut pas dire que tu ne lis pas du tout les commentaires généraux, sinon je ferai ça pour rien mais je ne peux pas le savoir autrement, alors tant pis, voilà :

- l'écriture est, dans l'ensemble, d'assez bonne qualité, malgré des maladresses encore résiduelles. Les temps notamment, ne sont pas maîtrisés dans l'ensemble (trop tendance à changer sans raison). Il y a des phrases de bonne facture, surtout vers le début, et puis ensuite ça patine un peu, ça revient à de l'écriture d'adolescent, alors que globalement, le style est plutôt tourné adulte.

- la situation de départ me plaisait beaucoup. Enfin, on a des héros certes jeunes et paysans, mais qui vivent dans un contexte réaliste (le coup de l'argent pour l'école, les "corvées", etc.) Et puis j'ai trouvé que ça dérapait. La chasse pour devenir un homme (clichée sur le principe) est traitée par-dessus la jambe (la mère ne s'inquiète même pas quand ses gamins lui disent "maman, je vais chasser une meute de loups !" Ok, c'est un peuple guerrier, mais je trouve ça franchement hallucinant) , surtout par rapport à l'importance qu'elle est censée revêtir pour la communauté, et pour les garçons. On a droit à une réflexion plus longue sur ce qu'ils vont chasser que la chasse elle-même. Et puis le "on devra faire mieux pour avoir l'air aussi brave que papa", et finalement, ils vont "juste" chasser une meute de loups. C'est pas cohérent.

- les armures : me dit pas que c'est la mère qui les a faites, hein ! Les capuchons/capes, ok, mais une bonne couturière, ça lui prend vraiment près de dix jours pour faire ça ?
En plus, en dix jours, ils ont le temps d'apprendre à lire/écrire/compter ? Sont balèzes, dis donc. On donne leur méthode à l'éducation nationale ? ^^ (d'accord, je me doute qu'ils ont commencé un peu avant, mais dans ton exposé, on ne dirait pas)
Et je m'étonne que dans cette culture, on apprenne pas le combat plus tôt. En plus, la chasse et le combat sont quelque part complémentaires, non ?

- la toute dernière partie, après "vous êtes prêts à entendre leur histoire" (soit dit en passant, j'espère que tu n'as pas l'intention de laisser la version finale comme ça, l'adresse au lecteur, surtout de ce genre, c'est déconseillé), est franchement à revoir niveau écriture. Encore une fois, on dirait que tu bâcles : bon, allez, zou, je vous balance rapido ce qui se passe, parce que ça me gonfle, je veux juste que vous sachiez : ils ont fait ça, ils sont là, et maintenant, on passe à la suite qui m'intéresse. Voilà l'impression que j'en ai. Je te conseillerai vraiment, même pour une situation de présentation, de prendre ton temps, de nous donner l'ambiance, qu'on s'attache aux gens. Je maintiens, le début m'a vraiment plu, et il aurait fallu que tu conserves ce ton tout du long.
En plus, à la fin, comment tous les types se retrouvent sur les murs sans qu'il y ait une seule alarme ?

Bon, voilà. Finalement, on part d'une situation initiale assez prometteuse à quelque chose de plus classique en apparence. Je ne dis pas que ce ne sera pas bien, évidemment, j'attends juste de voir Smile
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MessageSujet: Re: Fureur   Fureur Icon_minitimeVen 15 Mar 2013 - 18:08

Alors je lis TOUS les commentaires ^^ C'est juste qu'on avait déjà un peu parlé de mon histoire avec Elann, et dans l'un de ses commentaires, il y avait juste une ou deux lignes en dessous de sa loooooooooongue citation qui prenait tout mon écran, et je ne les avais pas remarquées ^^'.
Sinon, pour l'art du combat, quand on chasse, on ne se bat pas. On ne se prépare pas à affronter un homme avec une flamberge qui veut t'éclater la tronche avec des mouvements appris et réappris. On t'apprend à suivre ta proie, où tirer, comment l'égorger de façon peu salissante etc.
Pour ce qui est du bâclage, j'ai préféré écourter, de peur que vous vous ennuyiez. Mais bon, il est vrai que j'aurai pu largement approfondir. Mais toutefois, ces éléments sont largement secondaires.
Et pour les armures, faut réfléchir un peu voir beaucoup, en fait. Pour faire deux capes et deux capuchons, il faut à peine un colis. Alors que là, il y a eu plusieurs colis de différents poids et de différentes tailles. Donc si tu réfléchis, ces armures sont le travail de plusieurs artisans.
Après, c'est sûr que ça saute pas vraiment aux yeux...
Mais bon ! C'est loin d'être fini et ça, c'est un peu pâle à côté de tout ce qui va se passer.

Ah, et au fait, Elann, j'ai lu ton commentaire et je ne t'oublie pas Very Happy merci de corriger les fautes, c'est le travail le plus chiant. (d'ailleurs, si j'arrêtai d'écrire à minuit, il y en aurait peut-être moins, à voir)
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MessageSujet: Re: Fureur   Fureur Icon_minitimeVen 15 Mar 2013 - 18:52

Non, en effet, chasse et combat ne sont pas pareils. Mais je voulais dire que pour moi, il y a un certain état d'esprit (qui est quand même d'ôter la vie, même si ce sont des hommes ou des animaux), de se défendre aussi si l'animal t'attaque, etc. qui font que certaines choses sont complémentaires.
Maintenant, tu as tout à fait raison de dire que ce sont deux choses différentes.

Définitivement, la partie "bâclée" ne m'aurait pas ennuyée si elle est plus approfondie, parce que ça m'intéresserait d'en apprendre plus. Donc je pense qu'en effet, ça gagnerait à être mieux gérer.
Pour les armures, par contre, même si les parties sont le fait de plusieurs artisans, la mère les assemble ? Nan, j'y crois pas. Elle collecte le travail des autres, et l'entrepose. Ce qui me fait donc me demander ce qu'elle fait pendant 10 jours, parce que je ne crois pas qu'elle mette autant de temps à faire deux capes et deux capuchons (bon, j'y connais rien en couture, remarque... Sombrefeline me contredirait peut-être, parce que j'ai une nette tendance à me planter sur beaucoup de choses Very Happy)
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MessageSujet: Re: Fureur   Fureur Icon_minitimeSam 16 Mar 2013 - 9:14

On m'appelle?
Ok, je lirai le passage plus tard pour donner mon avis sur la question.

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MessageSujet: Re: Fureur   Fureur Icon_minitimeSam 16 Mar 2013 - 10:14

*s'étire en grognant un grand coup*
J'y retourne, et ce coup là je m'arrange pour ne rien négliger.
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MessageSujet: Re: Fureur   Fureur Icon_minitimeSam 16 Mar 2013 - 10:26

ça dépend des capes et des capuchons, si c'est juste un rectangle avec 2 ficelles ou quelque chose de beaucoup plus élaboré... Et du niveau de couture de la mère, bien sûr XD
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MessageSujet: Re: Fureur   Fureur Icon_minitimeLun 18 Mar 2013 - 17:13

Citation :
Il regarda ses jambes qui avaient considérablement grandi depuis quelques temps.
La formulation est étrange, elle donne l’impression que ce sont juste ses jambes quoi ont grandi, mais que le reste n’a pas bougé.

Citation :
Ne pouvant payer les cours pour deux personnes tous les jours, Henk et Skunkar alternaient les fois où ils y allaient.
formulation un peu lourde, à retravailler à mon avis.

Citation :
Je vais finir à pieds
A pied

Citation :
Les deux frère continuèrent de marcher
Les deux frères

Citation :
-... C'est du foutage de gueule ?!
Expression un peu trop moderne pour un contexte fantasy.

Citation :
Skunkar alla s'asseoir près du feu, son plat dans la main. Il laissa dériver son regard dans le feu, aspiré par cette danse qui semblait sans fin. Skunkar était on ne peut plus concentré sur les flammes qui commençaient à ralentir leurs mouvements. Skunkar respirait de plus en plus lentement
Pas fan de la répétition du prénom trois fois de suite, ça alourdit le rythme.

Citation :
Il percevait ressentait tous les mouvements, tous les sons. Il commença à percevoir
Répétition de « percevoir ».

Citation :
L'attaquer aurait relever de la folie.
relevé

Citation :
Le chefs des Skaels est capable de rester ainsi plusieurs jours sans manger ni boire
Je garderai le passé pour cette phrase.

Citation :
Demain sera son dernier cours
Serait


Alors, dans ton texte, il y a plusieurs trucs qui me dérangent :
- Le village fortifié. Je n’ai rien contre les fortifications, mais un mur d’enceinte, je verrais ça plutôt autour d’une bourgade déjà d’une petite taille (qui abrite des notables susceptibles de financer un tel ouvrage), pas dans le petit village de paysan.

- J’ai un peu de mal à cerner la culture de tes personnages. D’un côté, ils élèvent des vaches qu’ils vendent dans les foires, comme de bons paysans, de l’autre côté, on dirait une tribu de nomades (avec rites initiatiques…) qui vivent de chasse. Et puis, ils ont aussi l’air d’être des guerriers, vu que tu parles d’un butin de guerre pour financer les armures.

- Les dialogues : précise de en temps qui parle, sinon, c’est difficile de s’y repérer, d’autant plus qu’on se trouve au début de ton histoire et que le lecteur ne connaît pas encore tes personnages.

- Les noms : il y en a beaucoup, et avec des sonorités inhabituelles. C’est un peu perturbant, je pense qu’il faudrait te demander quels noms ont absolument besoin d’apparaître dans ce premier chapitre et quels noms pourraient être introduits plus tardivement.

- La chasse aux loups : bon déjà, qu’ils dégomment trente loups juste à deux, ça me paraît beaucoup. Et en plus, j’aurais bien aimé une petite description de la traque, histoire de voir de quoi les frangins sont capables.

- Les armes et les armures : ça ne colle pas du tout avec l’ambiance « viking » que tu plantes. Déjà parce qu’une armure, c’est juste hors de prix. Autour du XIIIème siècle, l’armure d’un chevalier coûtait plus cher qu’un troupeau de bœuf de cinquante têtes. Les épées non plus ça ne va pas à mon avis : pareil, pour rester dans l’ambiance chasseur viking, je pense qu’une lame courte, ou une hache de bataille conviendrait beaucoup mieux.
Et puis, éclaire un point qui est resté obscur pour moi : les deux frères apprennent à se battre en dix jours, ou alors est-ce qu’ils s’entraînaient déjà avant et que ces dix jours marquent la fin de leur formation.

- La fin : après l’adresse au lecteur, je ne suis pas sûre d’avoir tout compris. Il y a une ellipse temporelle ou quoi ?
En plus, tu passes d’une narration linéaire et cohérente à des informations sur les divinités. Puis, on embraye sur une fête qui n’est même pas décrite, avant d’enchaîner sur un millier d’hommes qui se préparent à raser le village.

C’est dommage que ton histoire s’éparpille comme ça, parce qu’elle a des qualités.
- L’écriture est fluide et agréable, malgré quelques maladresses à corriger.
- Le début est bien, j’aimais bien cet aspect un peu « réaliste », avec les frangins qui discutent de leurs corvées, de l’école, du temps qu’il fera. Je trouve que tu arrivais à bien présenter ton univers, sans assommer le lecteur avec de grandes explications.
Et le début est super parce qu’en quelques lignes, tu arrives à me donner envie de suivre tes personnages.

Mon impression générale, c’est que tu as du mal à définir un style pour ton histoire, ça commence fantasy réaliste, on fait une incursion dans le celtique/viking, avant de virer à l’épique avec les grandes batailles. Je pense en toute humilité qu’il faudrait commencer par définir quel genre tu veux pour ton histoire pour éviter que ça parte dans tous les sens.

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MessageSujet: Re: Fureur   Fureur Icon_minitimeLun 18 Mar 2013 - 19:19

hop à mon tour. Lecture sympa, même si comme les précédents lecteurs certaines choses m'ont choqués.

Citation :
-... C'est du foutage de gueule ?!

Comme l'a dit sombrefeline juste avant cela ne cadre pas du tout avec le décor. Ça m'a fait sortir du texte comme un coup de pied dans les gnocchis.

Code:
-Passez donc, je vais lui donner, je crois qu'elle vous prépare une surprise pour votre anniversaire.
Après le repas, la dite mère n'avait toujours pas pointé le bout de son nez.
-Qu'est-ce qu'elle peut bien faire ?
-Elle s'est peut-être endormie...
-Bon ! J'vais lui apporter à manger.
Le chef de famille se leva de table, prit un bol de gruau et entra dans la pièce où se trouvait sa femme.

La aussi cela m'a choqué. Les deux frères et le père mangent tranquillement sans s'inquiéter pour la femme manquante ? Bon visiblement le père sait ce qui ce trame, mais les deux frères, ça ne les dérange pas qu'il manque un membre de la famille alors qu'une tempête de neige c'est abattue sur le village et que des loups, des ours et des sortes de tigres à dents de sabres trainent dans la région ? Ils doivent beaucoup l'aimer et la considérer.

Citation :
-On compte exécuter la meute de loup dans la plaine du nord. Si on les a tous, ça nous fera au moins trente bêtes.
-Bien ! Vous me rapporterez les plus belles peaux, je vais en avoir besoin !
Le lendemain soir, ils étaient de retour, la chasse s'était passée sans histoire. Les flèches étaient tirées juste, les loups s'étaient effondrés les uns après les autres. Ils n'avaient rien pu faire, ils se faisaient tous abattre un par un. La neige avait ralenti les deux frères dans leur traque, mais ce n'était pas bien grave, les trente peux étaient ramenées malgré les quarante centimètres de neige.
Le lendemain, leur mère leur offrit leur cadeau.

Sans doute ce qui m'a le plus posé de problème. Deux personnes tuent trente loups dans la neige sans soucis et en une journée ? Sérieusement ? C'est irréaliste, surtout à l'arc. Un loup peut parcourir plus de 60 km en une nuit, rien qu'en fuyant tes deux personnages seraient totalement distancés par la meute sans parler les humains ne seront certainement pas aussi à l'aise que les loups dans la neige et la nature. Puis trente loups c'est déjà une meute gigantesque qui ne se laissera certainement pas faire, sans parler que même avec un talent vraiment surhumain, je doute que tes deux personnes ai l'expérience pour réussir à mettre coup au but à chaque flèche, que cette même flèche soit à chaque fois mortelle, tout en courant après les loups, sans se faire repérer du même coup ...

Citation :
Des armures Skaels, finement gravées, accompagnées d'un capuchon et d'une cape rouge, doublés et bordés de fourrures. La tête d'un grand ours noir, emblème de la famille ornait les capes. Des plus, deux longs espadons aux tranchant plus fin qu'une feuille de papier leur étaient offert. Ces armures et ces épées avaient été fabriquées selon les rites les plus anciens dont les Skaels se souvenaient. Elles avaient du coûté une fortune. Le butin de guerre du père de famille, en fait.

Première chose qui m'a choqué c'est que le père a un butin de guerre assez important pour acheter ce genre de chose et pas pour envoyer ses deux fils à l'école ? Ensuite pour les espadons même si ce n'était pas des armes lourdes stricto-sensus, je doute que de simple paysan arrive à en avoir des aussi fines de plus avec l'armure cela crée un décalage avec l'aspect et les noms qui sonnent viking. Sans parler que ce genre d'arme était utilisé plutôt par des soldats de métier comme les célèbres Doppelsöldner pour ne citer qu'eux. Puis s'ils arrivent à abattre trente loups sans problème ils feraient mieux de servir en tant qu'archer ...

Comme l'a dit Sombrefeline, tu as un décalage énorme entre les différentes parties de ton récit et surtout sur les capacités de tes personnages. Tu nous présentes deux paysans et finalement ce sont des archers d'élites et des guerriers équipés comme des mercenaires vétérans et riches de mille-campagnes.

Ps : Avec le recul je me suis rendu compte que cette critique pouvait sembler un peu agressive et méchante, ce n'était évidemment pas le but recherché.
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MessageSujet: Re: Fureur   Fureur Icon_minitimeDim 7 Avr 2013 - 0:47

Une lame sous la gorge, il n'y avait plus que deux survivants : Henk et Skunkar.
—Alors, alors... deux chiens enragés... On en fait quoi ?
Le sergent qui parlait ainsi arborait une moustache impressionnante.
—Allez égorgez-moi ça ! Z'avez entendu, les gars ? Allez au boulot !
Les soldats en face des jumeaux ne purent faire un seul mouvement qu'ils étaient déjà à terre. Attrapant les armes, ils se jetèrent sur les autres. Skunkar jeta le sergent sur le sol et se mit à lui éclater la tête avec une pierre anguleuse.
Trancher, briser, broyer. C'était les trois seules choses présentent dans l'esprit de Skunkar. Ses sens augmentaient au fur et à mesure qu'il tuait. Le temps étaient de plus en plus lent. Il pouvait tout voir. Il vit aussi la lame de hache s'enfoncer profondément dans son sternum. C'était celle du général. Dans un dernier effort, Skunkar cracha au visage du général un mélange de sang, de glaire, de salive et de terre.
—Fils de pute...
Sur cette dernière insulte, Skunkar mourut. Quant à Henk, il avait été éventré quelques minutes plus tôt.

Devant lui, il y avait une porte. Autour, il n'y avait rien. La porte était fermée à clé. Alors Skunkar attendit. Des heures, des jours, des semaines, il ne saurait le dire avec exactitude. Skunkar regarda la porte. Avec la puissance d'un ours, il la défonça et passa.
Skunkar arriva dans une salle faites dans des dimensions colossales. Tout était construit pour accueillir des géants. Cette gigantesque salle accueillait un gargantuesque trône qui n'était sans nul doute celui d'Elik.
Comment reconnaître le trône d'Elik ? C'était simple, son possesseur gisait dedans, baignant dans son propre sang.
Un grand choc fit trembler les murs. Skunkar se retourna. La petite porte n'était plus derrière lui. Elle avait été remplacée par une autre porte d'une dimension cyclopéenne qui était en train de se faire enfoncer malgré les efforts d'un géant pour la maintenir en place. À chaque nouveaux coups, son armure cliquetait, mais il tenait bon. Sa respiration se fit de plus en plus profonde et poussait la porte de plus en plus fort.
Les coups venaient en rythme, et juste avant un énième choque, le géant s'écarta de l'entrée qui s'ouvrit sans problème. Emporté par la force de ses coups, l'assiégeant trébucha et se prit le poing du défenseur en plein visage, l'attaquant fut prit à la gorge et se fit éclater la tête contre un mur.
Il n'y avait qu'un seul Dieu capable d'éclater la tête d'un Titan contre un mur avec assez de force pour la faire exploser : Myrko.
Celui-ci barricada l'entrée de la salle avec tout ce qu'il trouva et accouru vers Elik dont la fin était proche.
—Myrko, casse-toi pendant que tu le peux encore.
—Mais je peux pas te laisser comme ça, pas avec cette bande de putes qui veulent ta peau !
—Pars ! C'est un ordre de ton Roi. Et emmène le petit Homme avec toi.
Myrko se tourna vers Skunkar, se pencha et le ramassa. Sans autres palabres, Myrko s'enfuit par un passage derrière le trône d'Elik.
Ce dernier s'était levé, appuyant sur son flanc qui saignait abondamment.
Skunkar ne comprit plus tout à fait ce qui se passait, il savait juste que Myrko fuyait, l'emportant dans sa main. Toutefois, le paysage changeait à chaque instant.
Soudain, Myrko s'arrêta. Ils était dans le néant le plus absolu, pas de haut, pas de bas, une légère lueur bleutée baignait l'endroit, mais son origine était inconnue.
Le dieu ferma les yeux et se concentra. Soudain, un sol de pierres grises apparu sous eux, suspendu dans les airs.
Lâchant Skunkar, Myrko alla s'asseoir, les jambes pendant dans le vide, le regard vague, l'expression neutre. Ne savant que faire, Skunkar attendit. Il ne savait pas quoi attendre, mais il attendait quand même, espérant qu'on lui explique enfin ce qu'il se passait. Une demi heure passa ainsi jusqu'à ce que Myrko soupire de rage en se levant. Elik était mort.
—Les fils de putes...
Myrko fit craquer les articulations de ses doigts.
-Bon, avant que je retourne éclater les crânes de cette joyeuse bande de salopards, explique moi ce que tu branles ici.
Alors Skunkar raconta tout, du début à la fin, sans être interrompu. Plus la fin de son histoire approchait, plus Myrko souriait.
—Bon ! Vu que je suis ton dernier Dieu, et que tu me plais bien, je vais te proposer un arrangement : t'y r'tournes, tu leur pètes les dents mais en échange, tu refondes l'Ordre.
—L'Ordre ?
—Nourskin ak Derkevi mere niv mesterk, ça te dit quelque chose ? fit Myrko en roulant les « r ».
Voyant la mine subjuguée de Skunkar, Myrko eut un léger rire.
—Quelques uns sont encore vivants, trouve-les, ils sauront quoi faire, lui ordonna Myrko. Dépêche toi, il n'y a pas de temps à perdre.
Serrant le poing, Skunkar sentit qu'il partait non pas car Myrko le voulait, mais parce que lui même le désirait on ne peut plus ardemment faire couler le sang des Impériaux.
Et croyez moi ou non, ça allait chier !
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MessageSujet: Re: Fureur   Fureur Icon_minitimeDim 7 Avr 2013 - 3:59

Je vais essayer de faire ça dans l'ordre, et en recoupant avec ce que je suis censée savoir ^^ Je ne m'occupe pas de la première partie, d'autres l'ayant déjà fait. Si ça intéresse quelqu'un je commente en écoutant Requiem Lacrymosa de Berlioz. ♪♫


Citation :
Une lame sous la gorge, il n'y avait plus que deux survivants : Henk et Skunkar.

Au début je me suis dit " Comme de par hasaaaard ! Il ne reste plus qu'eux. " D'un autre coté, tu ne précises pas combien d'hommes vont se battrent face au millier de l'empire qui arrive, ça reste donc probable si tu gardes le fait qu'à eux deux ils aient la capacité de tuer une trentaine de loups sans une égratignure. ( Mais pourquoi sont-ils si puissants, quels sont leurs pouvoirs ( pour Elik par exemple ), est ce que ces pouvoirs sont innés ou cela vient-il d'un apprentissage ? Tu as intérêt à expliquer tout ça par la suite Twisted Evil La crédibilité du récit est en jeu :p )

J'aurais aussi échangé le sens ==> " Il n'y avait plus que deux survivants : Henk et Skunkar, chacun une lame sous la gorge."


Citation :
Les soldats en face des jumeaux ne purent faire un seul mouvement qu'ils étaient déjà à terre. Attrapant les armes, ils se jetèrent sur les autres. Skunkar jeta le sergent sur le sol et se mit à lui éclater la tête avec une pierre anguleuse.
Trancher, briser, broyer. C'était les trois seules choses présentent dans l'esprit de Skunkar. Ses sens augmentaient au fur et à mesure qu'il tuait. Le temps étaient de plus en plus lent.

Comme je te l'ai dit, on sait que tu parles des jumeaux quand tu dis "ils se jetèrent sur " parce qu'on est pas neuneus, mais ça mériterait d'être éclairci vu que la phrase d'avant termine sur "ils étaient déjà à terre" et que le ils ne fait pas référence au même duo. J'aurais remplacé par " Attrapant les armes les (deux) frères se jetèrent sur les autres ( ou ceux-ci, en référence aux soldats et ça sonne plus joli)."
" lui éclater la tête " c'est bon pour l'oral, surtout que tu utilises de jolis synonymes juste après, et ça crée un décalage. Pourquoi ne pas dire " et s'acharna sur sa tête avec ( ou à coups de ) une pierre anguleuse." ? ou encore " frapper avec " tout simplement.
" de plus en plus lent " c'est un peu lourd a mon goût ==> " Le temps ralentissait " si tu veux exagéré l'idée " le temps ralentissait de manière exponentielle ( ou fulgurante ). "


Citation :
Devant lui, il y avait une porte. Autour, il n'y avait rien. La porte était fermée à clé. Alors Skunkar attendit. Des heures, des jours, des semaines, il ne saurait le dire avec exactitude. Skunkar regarda la porte. Avec la puissance d'un ours, il la défonça et passa. Skunkar arriva dans une salle faites dans des dimensions colossales. Tout était construit pour accueillir des géants.

" Il y avait " c'est pas beau, mais ça c'est discutable, tu pourrais mettre " se trouvait une porte ".
"Des heures des jours " si tu veux, des semaines ça me parait un peu gros, même s'il n'a pas la notion du temps. Surtout si c'est pour finir par défoncer la-dite porte, t'imagines toi attendre deux semaines, tout ça pour au final passer en force ? Je pense que tu t’énerverais dessus avant les 4 premiers jours Razz
Aussi je pense que tu pourrais mixer les 3 dernières phrase, ce qui permettrait d'enlever au moins une fois " Skunkar " qui est répété toute les 4 lignes ^^ Ce qui pourrait donner
" Avec la puissance d'un ours il la défonça et rentra dans une salle faite dans des (un peu lourd => "aux ") dimensions colossales où tout était construit pour accueillir des géants. "


Citation :
Comment reconnaître le trône d'Elik ? C'était simple, son possesseur gisait dedans, baignant dans son propre sang.

J'aime pas qu'on me rappel que je ne suis qu'une lectrice et pas un œil qui voit cette scène d'en haut, donc la question adressée directement au lecteur ça me chatouille, ça m'fais un effet " C'est à moi que tu d'mandes ça ? Oo " tu vois ? scratch
Je te propose donc autre chose ==> " Il étais simple de reconnaitre le possesseur du trône puisqu'Elik y siégeait, baignant dans son propre sang. "

Citation :
Sa respiration se fit de plus en plus profonde et poussait la porte de plus en plus fort.
Les coups venaient en rythme, et juste avant un énième choque, le géant s'écarta de l'entrée qui s'ouvrit sans problème. Emporté par la force de ses coups, l'assiégeant trébucha et se prit le poing du défenseur en plein visage, l'attaquant fut prit à la gorge et se fit éclater la tête contre un mur.

1ere phrase ... Gnéé ? Suspect C'est la respiration de Myrko qui se fait plus profonde, mais qu'est ce qui pousse la porte, lui qui tente de bloquée l'entrée, ou le titan qui souhaite la démonter ? C'est pas clair, si c'est le 1er cas il manque un " il poussait ".
Choque => Choc !
Ici le mot éclater me choque moins ^^

Citation :
Celui-ci barricada l'entrée de la salle avec tout ce qu'il trouva et accouru vers Elik dont la fin était proche.
C'est un roman ou une nouvelle ? Si c'est un roman, je pense que tu peux prendre le temps de nous dire qu'il va barricader ça avec une poutre ou n'importe quoi d'autres; sans forcément expliquer que la poutre se trouve sous l'escalier dans placard de droite sur la première étagère ^^ Il y a une diff entre tout nous dire, et ne rien nous dire. ( <== Je suis clair là ? xD )

Citation :
Sans autres palabres, Myrko s'enfuit par un passage derrière le trône d'Elik.

Avant d'inventer une langue à tes Skaels je pense que tu devrais leur inventer des surnoms Rolling Eyes ça éviterait de nombreuses répétitions de prénoms qui pourraient sonner comme du bourrage de crâne. En plus ce sont des dieux, c'est facile d'éviter ça => "Sans autres palabres, le Dieu ( vengeur ) s'enfuit par un passage derrière le trône d'Elik ( de son roi )."

Citation :
Toutefois, le paysage changeait à chaque instant.
Soudain, Myrko s'arrêta. Ils était dans le néant le plus absolu, pas de haut, pas de bas, une légère lueur bleutée baignait l'endroit, mais son origine était inconnue.

Pourquoi " Toutefois " ?
Encore ici on comprend l'idée du néant, mais on ne le visualise pas. Il est dans la galaxie ou quoi ? ::rolling::
J'aime beaucoup l'idée de personnifié tes dieux mais du coup, tu leur dois d'avoir une capacité à se mouvoir " normalement ". Sans haut ni bas, ça veux dire qu'il flotte ? j'ai du mal a me représenter le truc avant le chemin de pierre... Embarassed

Citation :
Ne savant que faire, Skunkar attendit. Il ne savait pas quoi attendre, mais il attendait quand même, espérant qu'on lui explique enfin ce qu'il se passait. Une demi heure passa ainsi jusqu'à ce que Myrko soupire de rage en se levant. Elik était mort.

" Ne sachant que faire " sonnerait mieux.
Tu utilises aussi 3 fois le mot attendre, comme synonymes tu as patienter et demeurer qui pourraient coller ^^

Citation :
-Bon, avant que je retourne éclater les crânes de cette joyeuse bande de salopards, explique moi ce que tu branles ici.

Myrko va retourner casser la gueule à qui, j'ai pas compris ? Les Titans ? Pendant que Skunkar retourne péter les dents aux mecs de l'Empire ?
Ces dieux sont très vulgaire ! Le peuple si tu veux, mais les dieux dis-donc !

T'imagines dans la bible ? * attention, gros délire nocturne ! *

Exode 33 : 30-31 : Le lendemain Moïse dit au peuple : Vous avez commis un très grand péché. Maintenant je vais remonter auprès de l’Eternel. Peut-être obtiendrai-je le pardon de votre péché. "

Ça deviendrait Moise dit au peuple : " Vous avez merdé les gars ! J'vais voir si l'autre con vous filera la rédemption, mais c'est pas gagné bande de trous du cul ! "'

* fin du délire explicatif génial *

Citation :
—Nourskin ak Derkevi mere niv mesterk, ça te dit quelque chose ? fit Myrko en roulant les « r ».

En retour à ce qu'on a dit sur la shootbox, c'est crédible ! cheers Tu utilises beaucoup de "K" partout, j'aime beaucoup cette lettre, mais sur des passages plus long de skaelique, ça pourrait titillé ^^ Par contre j'aimerais bien pigé ce que ça veux dire du coup >.< * frustration totale *

Citation :
Serrant le poing, Skunkar sentit qu'il partait non pas car Myrko le voulait, mais parce que lui même le désirait on ne peut plus ardemment faire couler le sang des Impériaux. Et croyez moi ou non, ça allait chier !

Mais .... Euh .... Qui me parle ? Suspect
C'est qui " moi " ? Ton narrateur fait des dialogues intempestifs, il veut nous parler, ou c'est Gallarn qui cause ? Wink
" parce que lui même le désirait on ne peut plus ardemment faire couler le sang des Impériaux. " => lui même désirait on ne peut plus ardemment. Y'a un " le " en trop ^^


Bon bon bon. Comme t'as vu je laisse l'orthographe aux autres, la ponctuation aussi parce qu'il est taaaard ^^ Je maintiens que tu as des idées cools ! devil J'adore la personnification de tes Déités même si tu te rajoutes un challenge ! Ne serais-tu pas un peu méga-fan de Bernard Werber ? Cool L'histoire prend forme et c'est loin d'être mauvais ! Tu m'as perdue à la fin de ta première partie je te l'ai dit, mais tu m'as complétement récupérée avec ce post-ci Super
Je maintiens également que tu t'ai lancé dans un big projet, gros challenger Wink C'est carrément Gallarnesque j'ai envie de dire Very Happy
Tu as un bon style, c'est fluide malgré quelques maladresses, on sent qu'il y a plus de fond dans cette seconde partie et c'est agréable pour le lecteur de sentir que l'histoire qu'il lit est intéressante. Quand tu bâcle, tu envoies toi même un " ne vous attardez pas, ça vaut pas le coup " ce qui est dommage car ça vaut le coup je pense study
Tu as de bonnes idées, c'est ordonné et bien rythmé. Comme tu dis ça turbine, tu risques pas d'ennuyer ton lecteur comme Flaubert a pu m'ennuyer avec 3 pages de descriptions !

Voilà, sinon pour mes remarques ce ne sont évidemment que des suggestions, t'en fais ce que tu veux, ne le prends pas mal j'ai essayé au mieux de ne pas avoir l'air cassante Rolling Eyes surtout qu'il y à moins de choses carrément surréaliste dans ce second post où tu t'en sors très bien. Je t'avais promis un beau comm, je n'sais pas s'il est beau mais en tout cas il est long \o/ ( quoi on s'en fou ?! hihihi )

Bref, continues ! continues ! continues ! continues ! bounce
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MessageSujet: Re: Fureur   Fureur Icon_minitimeDim 7 Avr 2013 - 10:57

"je n'sais pas s'il est beau mais en tout cas il est long"... Non non il faut résister, il faut pas faire de blagues de mauvais goût ><
En tout cas merci, ça encourage, et si vous vous sentez perdu, la plupart du temps c'est dû aux coupures dans le récit qui ne vous donne pas d'explication supplémentaire sur les évènements de la fin.
Mais le village, ça vous aurait sérieusement ennuyés, tout ça pour des maisons qui brûlent et des gens qui meurent 3 pages après...
ah et pour attendre, c'est fait exprès, c'est pour bien te mettre le fait qu'il attend dans le nez et qu'il ne fait que ça, parce qu'il n'y a rien d'autre qu'il puisse faire.
Et t'inquiètes pas, imaginer le vide, c'est très dur, voir impossible ^^.
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MessageSujet: Re: Fureur   Fureur Icon_minitimeDim 7 Avr 2013 - 23:33

N'avais-je pas dit que je viendrai ? Eh bien, voilà, je suis venu et je repars...

Bon, sans blague, correction et commentaires en tout genre (quoiqu'Esoriak fait ça très bien):
Spoiler:

Comme Esoriak, je trouve que tu répètes beaucoup trop le nom des personnages.
Pour moi, ça va trop vite tout ça. Je suis parfaitement conscient que tu ne veux pas t'étaler, ne pas ennuyer, tu veux que ça aille dans tous les sens, que ce soit le bordel, qu'il y ait de tout sur un tempo prestissimo...
Mais là, en 20 lignes, le héros est mort, a rencontré deux Dieux, a voyagé dans le monde des morts et ressuscite à la fin...
Tu ne nous laisses pas le temps de nous attacher, de saisir la situation et ses enjeux. C'est peut-être ton but après tout mais dans ce cas-là, je n'en ai rien à faire de tes personnages, qu'ils meurent ou ressuscitent, ça m'est égal parce que je n'ai pas le temps de les apprécier, de les découvrir...
Il y a quand même des idées intéressantes dans ce récit et dans ce que tu m'en as dit... Il serait bien que tu les exploites vraiment, elles le méritent.
Comme Esoriak, j'ai envie de dire, continue ! Mais calme-toi aussi, un peu ^^.

Gallou a écrit:
Et t'inquiètes pas, imaginer le vide, c'est très dur, voir impossible ^^
Certes... Mais ton boulot d'écrivain, c'est qu'on puisse le faire !

Oh, et bien sûr tout cela reste mon avis. Tu es maître de ton texte, à toi de voir si tu écoutes les conseils ou non...

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MessageSujet: Re: Fureur   Fureur Icon_minitimeSam 13 Avr 2013 - 11:09

Citation :
Ça deviendrait Moise dit au peuple : " Vous avez merdé les gars ! J'vais voir si l'autre con vous filera la rédemption, mais c'est pas gagné bande de trous du cul ! "'
Merci Esoriak pour ce magnifique fou rire ::lol:

Sinon, pour en revenir à ce petit commentaire post-conférence :

Je vois que les points dont on a parlé avaient déjà été mentionnés ; le coup de l'attente devant la porte, qui mériterait d'être éclairci (soit il a l'impression d'avoir "dormi" X temps, puis défonce la porte, soit il finit par en avoir assez d'attendre et ça doit être exprimé clairement) ; le parlé des dieux, qui, pour moi, clairement, doit être modifié. Comme l'a dit, So, ça va pour les hommes, mais on s'attend à un minimum de dignité de la part des dieux (ah oui, et peut-être changer dieu de la vengeance en autre chose, si tu veux que ça recouvre bien tout l'aspect violence en général).
Je note à nouveau les "minutes" avant l'éventration de Henk, le temps est trop long pour moi dans ce genre de combat.
Le trône d'Elik : c'est moins le trône que j'aimerais identifier, que le dieu, lui-même. Une description de lui et de Myrko me semblerait bienvenue.
Le vocabulaire général de la description des combats est trop "j'me la pête, regarde comme il éclate la tête"... Pour moi, ça ne convient pas à un roman, sauf si (et encore... faudra doser ça comme il faut), comme on l'a dit, tu t'orientes plutôt vers une ambiance plus absurde.
Un détail que je n'avais pas signalé : " fit Myrko en roulant les « r »." => c'est une précision un peu inutile pour moi, ça participe du folklore, mais du coup, on en sait plus sur sa façon de parler que sur son apparence ! C'est un peu un comble geek

Donc, pour résumer : prendre le temps de poser les actions, voire les réflexions (même s'il n'ont pas l'air de beaucoup réfléchir...), et décrire davantage.

Voilou Smile
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MessageSujet: Re: Fureur   Fureur Icon_minitimeSam 13 Avr 2013 - 16:38

Citation :
Citation:
Ça deviendrait Moise dit au peuple : " Vous avez merdé les gars ! J'vais voir si l'autre con vous filera la rédemption, mais c'est pas gagné bande de trous du cul ! "'

Merci Esoriak pour ce magnifique fou rire

Hahaha de rien, c'est gratuit Super Puis en m'relisant le lendemain matin j'me suis dit que j'avais quand même un grain Rolling Eyes alors j'suis contente que ça t'ai fait rire ^^

Citation :
Mais le village, ça vous aurait sérieusement ennuyés, tout ça pour des maisons qui brûlent et des gens qui meurent 3 pages après...

Gallarn, mais non! Non, non et re-non ! C'est là toute la surprise du truc, tu nous présentes tes héros et leur vie, tu ne peux pas passer ça sous silence ! Parce que justement on va y croire, et puis boum 3 pages après ils meurent ! Et là on est carrément surpris et très curieux ...

En tout cas moi ce qui m'a "ennuyée" c'est que le passage de l'attaque du village par l'empire est carrément devenu une ellipse. On apprend rien, et comme dit Elann on ne ressent rien. Donc si c'est ton but, ok, mais dans ce cas ne blinde pas ton perso de description comme "Serrant le poing, Skunkar sentit qu'il partait non pas car Myrko le voulait, mais parce que lui même le désirait on ne peut plus ardemment faire couler le sang des Impériaux. " parce que là on reste stoïque, alors que ton perso bout de rage : pas normal.
On se demande pourquoi il est si énervé vu qu'il n'y a même pas une phrase pour nous dire qu'il à tout perdu, son village sa famille, son avenir, j'en sais rien moi Rolling Eyes
Et ensuite ça pourrait être un moment poignant où Skunkar rêve de vengeance pour pleins de raisons. Mais comme tu veux pas t'embêter avec des descriptions où il n'y a pas d'action, les émotions ne suivent pas. J'veux dire que Skunkar, qu'il réussisse ou crève de nouveau ça m'ferait ni chaud ni froid. Je maintiens que tu devrais prendre le temps de nous faire apprécié (ou détesté ) ton perso principal, toi tu l'connais tu l'imagines, nous pas du tout. On a toujours pas de description physique, ce qui amoindri encore une fois le fait qu'on puisse s'identifier ou pas. On sait juste qu'il ressemble à son frère ( jumeau ) mort, ça nous avance pas des masses.

D'accord avec Morrigan, pour les dieux j'aimerais bien mettre une forme visuelle dessus. Ils sont géants ok, mais leur peau est-elle rose, ont-ils un aspect humains ou sont-ils différents des Skaels ? ^^


Citation :
ah et pour attendre, c'est fait exprès, c'est pour bien te mettre le fait qu'il attend dans le nez et qu'il ne fait que ça, parce qu'il n'y a rien d'autre qu'il puisse faire.

j'ai bien compris que c'était fait exprès pour que l'on ressente la longue attente mais je trouve vraiment que ça choque à la lecture. Il y a des synonymes, pourquoi ne souhaites-tu pas les employer ? J'ai du mal à comprendre parce que pour certaines personnes cela fait partie intégrante de leur " style " de répéter plusieurs fois les mots où d'en jouer. Là il n'y a rien de cela, je trouve ça dommage, ça jure un peu avec le reste. :(

Citation :
"je n'sais pas s'il est beau mais en tout cas il est long"... Non non il faut résister, il faut pas faire de blagues de mauvais goût ><

Hum .... Ce n'était pas une blague Rolling Eyes c'est toi qui a les idées mal placées pour une fois Wink
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MessageSujet: Re: Fureur   Fureur Icon_minitimeDim 14 Avr 2013 - 15:12

Bon, je suis un peu à la bourre pour mon commentaire post-conférence, mais j'avais pas mal de truc à faire (comme bosser mon DS d'optique, et finir de lire Bakuman. ^^)

Donc, pour faire un petit résumé de ce que je t'ai dit, je pense que l'idée la plus importante que j'ai soulevée, c'est de définir ton style. Entre un pur délire dont l'histoire n'est véritablement qu'un prétexte (H2G2 de Adams est juste brillant dans ce domaine), ou de l'absurde plus contenue, qui constitue quelque chose de très important, tout en participant à une vraie intrigue. (Là, c'est du Pratchett quoi. ^^)

C'est surtout ce point qui donne une impression bizarre dans ton texte.

Bon, et je rajoute aussi les quelques incohérences que j'ai relevées : la neige qui au bout de 5 minutes manquent de bloquer la porte, leur age qu'ils ne comptent pas, mais qui pourtant revêt beaucoup d'importance pour leur tribu. Le "personnage" du Barbare repris toujours de la même manière. Le gars qui attend des semaines devant la porte avec de la fracasser (oui, je sais, c'est pas ce que tu voulais dire à ce moment, mais la tournure est à corriger. ^^

Sur ce, j'attends la nouvelle version que tu nous as promise. :p
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MessageSujet: Re: Fureur   Fureur Icon_minitimeDim 2 Juin 2013 - 22:57

Coucou les petits pitchounes, je m'en vais vous poster la version améliorée de ce que j'ai déjà posté (oui oui le truc que j'avais promis en Avril)
Allez youplà boum !
Skunkar avait enfin fini de parquer les cinquante vaches qui le suivaient depuis deux heures. Fermant le verrou, il but un peu d'eau avant de repartir. Il s'étira longuement puis fixa s'est pieds un petit moment. Le père de Skunkar l'avait mesuré le jour précédent, la distance qui séparait le sol du haut de son crâne atteignait la modeste taille de deux mètres quinze. Le jeune homme était donc dans la moyenne. Personne n'avait pensé à compter les années depuis sa naissance. Ce n'était pas bien important, on pouvait tout deviner à la couleur de ses iris. Celles-ci prenaient une teinte rouge sang qui annonçait son passage à l'âge adulte. En d'autres termes, on eut dit qu'il avait un peu moins dix-sept ans. Skunkar contempla un long moment les portes fortifiées du village cinq cents mètres plus loin. Derrière, il y avait toute sa vie. Devant, il y avait tout ce qui pouvait la détruire.
Ayant entendu un bruit, il tourna la tête vers sa droite. Une personne accompagnée d'un mulet arrivait tranquillement en chantonnant un petit air joyeux. Emmitouflé dans des fourrures, il avait l'air heureux. Reconnaissant son frère, Skunkar se leva et alla à sa rencontre.
—Alors, Henk ? T'as réussi ?
—Ouaip ! On s'est pas fait autant d'argent depuis plusieurs années.
—T'es doué, toi, quand même...
Leur père avait tenu à ce qu'ils apprennent à lire cette année. Ne pouvant se séparer en même temps des deux fils qui s'occupaient des troupeaux, les parents d'Henk et Skunkar avaient décidé que leurs enfants alterneraient les fois où ils y iraient.
—T'as acheté quoi, sinon ?
—Pas grand chose : des assiettes, une nouvelle pelle, de nouvelles couvertures et j'ai aussi récupéré le colis que voulait maman.
—Au fait t'as des nouvelles de ce qui se passe au sud ?
—Ouais, tous les chevaliers vont être mobilisés à Melkin. Si on perd, c'est foutu...
—Les impôts baisseront peut-être.
—Ou augmenteront.
—On a plus qu'à espérer...
—Espérer quelque chose d'un Empire qui attaque tout un royaume pour une histoire de cul ? J'ai le droit de douter deux minutes que ça puisse apporter quoi que ce soit de bon ?
Les deux frères continuèrent de marcher. Ils faisaient la même taille, avaient la même carrure, les mêmes cheveux, les mêmes yeux noirs qui viraient au rouge et le même âge. On ne les différenciait presque que par leur vêtements. Évidemment, leurs proches les reconnaissaient, mais il faut avouer que la tâche était ardue. Bref, ils étaient jumeaux.
—On se pèle sacrément le cul, quand même...
—Manquerait plus qu'il se mette à neiger... ajouta Henk
Un flocon passa devant ses yeux.
—... Oh putain...
De gros flocons commencèrent à tomber du ciel. Les frères se mirent à courir, espérant que les portes ne seraient pas bloquées par la neige. Couverts de blanc, ils arrivèrent devant l'entrée du village, traînant Alba derrière eux. Les gardes ne se firent pas prier pour ouvrir. Les frères aidèrent à refermer murmurèrent un petit « merci » et repartir d'un pas plus léger en direction de leur maison.
Vingt bons centimètres s'étaient accumulés en quelques minutes.
Arrivés chez eux, les jumeaux installèrent la bête à l'étable et la délestèrent de ses bagages. Piétinant la neige qui ne cessait de tomber, ils se dirigèrent vers la porte, frappèrent et entrèrent.
Leur père jeta une bûche dans le feu et se retourna.
Ses yeux bleu sombre semblaient les transpercer, sensation désagréable à laquelle tout le clan avait du s'habituer.
—Tout s'est bien passé ? demanda le chef de famille.
—Bah, écoute, j'ai acheté tout ce qu'il faut, j'ai réussi à gagné trois cent cinquante Kelsts et je crois qu'aucune vache ne s'est échappée pendant la nuit.
-Ben voilà qui nous arrange !
-Tu sais où est maman ? J'ai son colis.
-Passez donc, je vais lui donner, je crois qu'elle vous prépare un cadeau pour votre Skaelnarik.
Le Skaelnarik était le passage à l'âge adulte chez les Skaels. Il fallait prouver qu'on était capable de se nourrir et de se défendre seul. Pour cela, on devait aller chasser un grand carnivore ou une meute de petits. Plus c'était dangereux, plus le point de vue des membres du clan était positif.
—J'en sais pas vraiment plus, à chaque fois que j'essaye de venir la voir elle me met une baffe.

Il semblait que le nom Kelig Kregorskorm avait perdu un peu de sa valeur. Celui-ci se faisait baffer par sa femme après quarante-cinq ans d’existence. Il était rentré de la guerre il y avait une bonne dizaine d'année dans un conflit dont il ignorait les raisons mais qui rapportait beaucoup à n'importe quelle bande de géants mercenaires qui choisissait un camp. Il avait combattu au côtés de Felk, l'actuel rek du village et de nombreux Skaels qui s'étaient retirés dans ce petit endroit.
Après le repas, la dite mère n'avait toujours pas pointé le bout de son nez.

-Qu'est-ce qu'elle peut bien faire ?
-Elle s'est peut-être endormie...
-Bon ! J'vais lui apporter à manger.
Le chef de famille se leva de table, prit un bol de gruau et entra dans la pièce où se trouvait sa femme.
Skunkar alla s'asseoir près du feu. Il laissa dériver son regard dans le feu, aspiré par cette danse qui semblait sans fin. Skunkar était on ne peut plus concentré sur les flammes qui commençaient à ralentir leur cadence infernale. Skunkar respirait de plus en plus lentement. Il percevait ressentait tous les mouvements, tous les sons alentours. Il commença à percevoir l'activité de son propre corps dans les plus infime détails et à pouvoir le contrôler dans son entièreté, chaque pulsion de cœur, chaque nerf était parfaitement sous contrôle. Il se mit à réfléchir, incapable de bouger. Son anniversaire était dans dix jours pile. Pour devenir des Skaels à part entière, les jumeaux devraient traquer une bête et la tuer. Le grand classique était de tuer un ours, mais c'était à faire seul. Que tuer alors ? Un de ces énormes Kéors qui peuplaient la forêt ? Leur père y était arrivé seul, il allait falloir faire plus pour prouver leur valeur...La seule chose plus grosse qu'un de ces félins, c'était une meute de Keors. C'eut été du suicide pur et simple. Il y avait autre chose d'encore plus gros plus gros. Soulka. Une bonne dizaine de personnes du village l'avait vu de près, mais chaque habitant avait aperçu son ombre. On l'appelait le Roi Kéor. Quatre pattes grosses comme des troncs d'arbres, des crocs longs d'un mètre, des griffes plus coupantes que des lames de rasoirs et un appétit insatiable. Il vivait dans les collines et ne sortait que le jour et, bien sûr, il détestait les flammes comme tous les animaux de type « normal ». L'attaquer aurait relever de la folie. On avait plus de chances de survie en sautant d'une falaise qu'en affrontant cette chose.
Selek, le chien du père, le tira de sa transe d'un coup de museau.Il ne restait plus que quelques braises dans l'âtre et personne n'avait osé le sortir de sa méditation. Il était plus que banal qu'un Skael réfléchisse durant des heures, ne faisant plus très attention à la réalité. Le chef était capable de rester ainsi plusieurs jours sans manger ni boire. Felk le Sage arrivait à communiquer avec d'autres chefs Skaels, lors de nuits spéciales où ses pouvoirs étaient amplifiés par la lune. Les plus grands guerriers et chasseurs arrivaient à affûter leurs sens en plein combat, leur donnant un avantage considérable sur leur adversaire.
Ceci dit, chaque homme du clan est capable de maîtriser ce pouvoir une fois au calme.
Skunkar passa un long moment à caresser l'énorme chien blanc et rouge et aux yeux d'émeraude. Celui-ci accompagnait son père partout où il allait et l'aidait d'autant qu'il pouvait. Content de pouvoir reposer son corps fatigué, il s'allongea contre la cuisse de Skunkar.
-Dans dix jours, je suis un Skael... Ça ne nous rajeunit pas, tout ça...
Le chien soupira et ferma les yeux. Après vingt-quatre ans d’existence, celui-ci était au bout du rouleau, tout comme son vieux maître qui ne pouvait plus endurer le travail dans les champs.
Skunkar se dirigea vers sa chambre et en profita pour jeter un coup d’œil dehors. Il continuait de neiger et quarante centimètres neige recouvrait le sol. Il passa devant la salle où se trouvait toujours sa mère en train de travailler. On entendait distinctement des aiguilles à tricoter s'entrechoquer. Skunkar, trop fatigué pour se poser des questions, rentra dans sa chambre.
Plongeant le nez dans son oreiller, il s'endormit profondément. Demain serait son dernier cours et le surlendemain, son père commencerait à lui apprendre à manier l'épée.

Les jours jusqu'à leur anniversaire s'écoulèrent tranquillement. Maintenant, les frères avaient commencé à apprendre les bases du combat au corps à corps. Kelig n'avait pas porté un seul coup depuis son retour de la guerre et ça se voyait : il arborait un grand sourire à chaque début de combat et frappait tout ce qui bougeait. Leur mère avait passé son temps enfermée dans une pièce, sortant de temps en temps pour faire une commande à un des artisans qui habitaient dans la ville non loin ville.
La veille du Skaelnarik, les trois hommes de la famille étaient assis à table quand leur mère arriva.
-J'ai presque fini !
-Ah ! T'as besoin d'autres colis ?
-Non, j'ai besoin des fourrures des bêtes que vous allez chasser. Vous comptez attaquer quoi ?
Les deux frères en avaient déjà parlé.
-On compte exécuter la meute de loup dans la plaine du nord. Si on les a tous, ça nous fera au moins trente bêtes.
-Bien ! Vous me rapporterez les plus belles peaux, je vais en avoir besoin !
Le lendemain soir, ils étaient de retour, la chasse s'était passée sans histoire. Retrouver la meute était simple, les traces de pattes étaient restées bien marquées dans la neige qui avait cessé de tomber. Si pister les loups était simple, le combat tourna au carnage. Les flèches étaient tirées juste, une dizaine de loups s'était effondrée avant même que la meute se jette tout crocs dehors sur les jumeaux. Ils n'avaient rien pu faire, ils se faisaient tous abattre un par un. Tantôt leur nuque était brisée tantôt leur gorge était tranchée. La neige avait ralenti les deux frères dans leurs voyages, mais ce n'était pas bien grave, les trente peaux étaient ramenées malgré les quarante centimètres de neige.
Le lendemain, et après s'être enfermée toute la nuit dans son atelier de couture à travailler, leur mère leur offrit leur cadeau.
Des armures Skaels, finement gravées, accompagnées d'un capuchon et d'une cape rouge sang, doublés et bordés de fourrures. La tête d'un grand ours noir, emblème de la famille ornait les capes. Des plus, deux longs espadons aux tranchant plus fin qu'une feuille de papier leur étaient offert. Ces armures et ces épées avaient été fabriquées selon les rites les plus anciens dont les Skaels se souvenaient. Elles avaient dû coûté une fortune. Le butin de guerre du père de famille, pour être exact. Les armures Skaels ne protègent pas beaucoup si elles sont mal utilisées. Elles recouvrent avant tout le bras gauche qui était la partie qui recevait le plus de coups. Un demi bavière qui montait jusqu'en haut de la joue gauche était la seule et unique protection du visage. Le reste était protégé par une simple cotte de maille et un gantelet en fer sur mesure pour la main droite. Les jumeaux sont allés à la cérémonie de passage à l'âge adulte habiller ainsi : en futur guerrier. Les Dieux décideraient de leurs vies avant qu'ils se trouvent enfin un endroit où se reposer lorsqu'il se sentiraient près à accueillir la mort en paix.
Le lendemain, les frères se préparaient à quitter le clan pour tenter leur chance en ville. Il n'y avait pas eu de cérémonie ni quoi que ce soit, pas de fête. Rien. La plupart de Skaels pensent que tant que l'on est enfant, on ne fait rien, donc on ne fête en rapport avec soi-même.Bien sûr, leur croissance n'était pas terminée mais la couleur de leurs yeux était enfin fixée et c'était celle du sang, ils étaient donc sous la protection de Myrko. Ça signifiait aussi qu'ils étaient prêts à partir seuls. Alors qu'il préparait ses bagages, on frappa à la porte de Skunkar.
—Entrez !
Skunkar se retourna et vit Felk le sage rentrer. Ses yeux dorés, son air dur et sage, son visage buriné et peu ouvert et ses trois mètres de haut étaient les premières choses qu'on remarquait chez lui. Il n'était pas fondamentalement mauvais mais s'il fallait se salir les mains il le faisait. C'était un bon chef. Peu de gens l'aimaient, mais tout le monde le respectait. Pour la survie du clan, il avait du entraîner la mort de beaucoup de personnes dans des batailles désespérées. Tant d'hommes étaient morts... Toujours est-il que beaucoup plus avaient pu survivre grâce à lui. Depuis la grande bataille de Soduna, il s'était juré d'arrêter d'être chef de guerre et avait ramené au village la poignée de survivants en états de se déplacer où d'être emmenés en civière. Le père de Skunkar faisait parti de ceux qui ont eu la chance de survivre.
—Nerilek, Felk, vous voulez quelque chose ?
—Nerilek, mon garçon, je viens juste avoir une conversation avec toi et ton frère.
—Ah ! Je vous en prie, prenez une chaise.
Henk s'assit sur son lit en face de l'Ancien. Celui-ci avait l'air préoccupé.
—Il y a un problème, min rek ?
—Mon petit, je crois que Henk et ton père, toi et moi-même avons un gros problème. Et que tout le clan risque d'en souffrir.
—Et quel est ce problème ?
—Je n'en ai aucune idée... mais nous sommes dedans jusqu'au cou... Si jamais tu vois une marée d'albâtre... Sers les fesses et cours.
Il se leva et sortit.
Venant de Felk, le conseil de s'enfuir était inédit et il n'y avait vraiment pas de quoi se vanter.

Les frères avaient vite trouvé de l'emploi comme gardes de caravane. Ils avaient sillonné le pays de long en large et en travers, Melkin n'était pas tombée, mais la guerre continuait le royaume Rouge supportait de moins en moins facilement les assauts de son ennemi l'Empire de l'est. Toutefois, ce jour différait des autres : Le roi et l'empereur négociaient une potentielle paix. Après avoir tourné en rond dans la royaume Rouge sans jamais être sortie de ses frontières, la caravane avait fait escale dans la ville la plus proche du village natal des jumeaux. Étant arrivés après la tombée de la nuit, la caravane s'était dispersée. Le chef et guide du groupe, Zorkhonorinkeslaronizog-Skortar, plus souvent appelé « Zork » ou « le Suicidaire » ou un peu moins souvent « Voleur » était allé boire à l'auberge avec d'autres marchands (que l'on appelait aussi très souvent « Voleur ») et quelques gardes. En général, peu de gens l'appelaient Voleur, sa stature de demi-Orque devait y être pour quelque chose, de même que la grande hache double qu'il trimbalait sur son dos et ses quatre gardes du corps de deux mètres dix capable de découper au vol les ailes d'une mouche avec une cuillère. Les personnes qui voyageaient pour les affaires ou autres se sont lentement fondues dans la foule et les frères étaient tout simplement allés saluer leur ancien professeur. Cet homme était très petit, un mètre soixante à vue de nez, devant les deux Skaels qui avaient fini leur croissance exponentielle et qui le dépassaient d'environ un mètre vingt, il paraissait encore plus minuscule. Pourtant, cela ne l’impressionnait nullement. Sa faculté à enflammer une mouche cinq cent mettre plus loin, de dos et les yeux bandés, devait grandement le rassurer. Ils se mirent à boire et à discuter de tout et de rien. Puis la conversation dériva sur le nouveau temple de de Melka qui était en construction et les dieux en général.
Il y une divinité Skael majeure : Elik, Le Roi par-delà les Cieux, il gouverne tout, il voit tout.
Les autres sont ses descendants, il y avait Nunk dont la sagesse était infini, Myrko qui avait toujours envie de briser ce qui passait à portée de main, ainsi que Splik le Chasseur, le seul pas trop timbré du lot.
Les Skaels honoraient principalement ces quatre-là mais bien d'autres divinités mineures existaient. Toute cette grande famille se tapait régulièrement sur le groin et le statut d'un dieu changeait souvent à cause des morts ou des divinités qui se sont rendues. Les dieux Skaels sont justes des Skaels plus vieux que les autres qui ont vécus plusieurs milliers d'années. Un Skael ne meurt pas de vieillesse, aussi sa croissance ne s'arrête jamais vraiment, il peut arriver que certains prennent plusieurs centimètres par ans sans raisons apparentes.
La peuplade Skael ne pensait pas que les Dieux des autres cultes n'existaient pas, c'eut été de la folie. Ils leur conservaient donc un rituel particulier, appelé l'Astékonn.
Le jour suivant, les jumeaux partout pour leur village natal, disant à Zork qu'il reviendrait dans peu de temps.
Les jumeaux arrivèrent le surlendemain devant les portes du village. Rien avait changé, l'endroit était toujours aussi agréable à vivre malgré le froid et la neige qui était toujours aussi chiante. Les festivités et tout le monde était parti sauf ceux qui n'avaient aucune obligation et pouvaient se faire héberger. Au petit matin, Skunkar sortit dehors pour voir si de la neige était tombée et commencer à préparer les chevaux. Ils devaient se dépêcher afin de rattraper Zork.
Rien n'était tombé, pas un flocon, toutefois, ça ne tarderait pas à commencer. Les gardes sur les murs s'étaient tous endormis sans exception. Skunkar monta les escaliers menant au treuil, et regardant de l'autre côté du mur, il les vit. Il LA vit. La marée d'albâtre.
Un millier d'hommes de l'empire en armure blanche se dirigeait vers le village, ils devaient être à un bon kilomètre. Premier réflexe, sonner l'alarme. Cette énorme cloche produisait un si bon son qu'on l'entendait jusqu'à la la plus proche, à un jour de marche. Alerter la ville ne servait à rien, on voyait d'ici la fumée produite par les feu de camps des impériaux qui l'assiégeaient. L'Empire avait réussi un véritable tour de force.
Sautant à bas du mur, Skunkar couru jusqu'à la maison pour enfiler son armure qui s'était réduite à une simple cotte de maille.
Un instant plus tard, il était sur le mur avec les autres.
Les murs en bois, c'est très bien ! Ça décore, c'est plutôt solide, facile à construire et ça coûte moins cher que les murs de pierres.
Le problème, c'est que ça brûle. Les maisons Skaels aussi brûlent très bien.

Une lame sous la gorge, il n'y avait plus que deux survivants selon les jumeaux : Henk et Skunkar.
—Alors, alors... deux chiens enragés... On en fait quoi ?
Le sergent qui parlait ainsi arborait une moustache impressionnante.
—Allez égorgez-moi ça ! Z'avez entendu, les gars ? Allez au boulot !
Les soldats en face des jumeaux ne purent faire un seul mouvement qu'ils étaient déjà à terre. Attrapant les armesde leur tortionnaires qui paraissaient ridicule entre leur mains, ils se jetèrent sur les autres. Les frères cédèrent à la rage légendaire de leurs ancêtres et n'avait conscience d'absolument plus rien. Quand il fut un peu calmé, Skunkar jeta le sergent au sol et se mit à lui éclater la tête avec une pierre anguleuse. Il ne se souvenait plus vraiment de ce qui s'était passé quelques instant plus tôt, mais le tapis de cadavres autour de lui l'aidait légèrement à se rappeler. Le géant arrêta de réfléchir et ce concentra sur la cinquantaine de soldat qui se h
Trancher, briser, broyer. C'était les trois seules choses présentent dans l'esprit de Skunkar. Ses sens augmentaient au fur et à mesure qu'il tuait. Le temps étaient de plus en plus lent. Il pouvait tout voir. Il vit aussi la lame de hache s'enfoncer profondément dans son sternum. C'était celle du général. Dans un grand effort, Skunkar cracha au visage du général un mélange de sang, de glaire, de salive et de terre.
—Tu crois vraiment pouvoir nous tuer ?
Il prît le général par le cou, n'ayant cure des flèches qui se plantaient une par une dans son dos. Des écailles se formait sur les bras de Skunkar, ses dents s'allongèrent. Il pressa les général contre le mur le plus proche
—REPONDS !
Les vertèbres du général émirent un craquement sinistre.
—REGARDE MOI DANS LES YEUX , JE VEUX VOIR LE REGARD QU'ONT LES FILS DE CHIENNES QUAND ILS MEURENT !
Ça ne servait plus à rien de crier sur le cadavre du général, et le géant s'en aperçu. Il se retourna et balança le corps sans vie du général qui avait l'amusante particularité d'avoir les mouvement qu'on attendrait d'un pantin dont on a coupé les fils.
—VOUS M'ENTENDEZ LES AVORTONS ?!
Les soldats avaient peur. La transformation en semi-démon de la part d'un Skael remue toujours un peu les tripes et c'est à ce moment magnifique que l'on commence à douter du fait que les humains sont tout puissants à cause de leur sagesse et de leur nombre. Seulement, il y en avait un qui ne doutait jamais : Rico. Et Rico avait assisté à tout ça. Il prit son couteau s'élança sur le géant et d'un saut agile lui planter le bout de ferraille qui paraissait dérisoire en pleine carotide.
Se rendant compte que quelque chose clochait, Skunkar effleura le fontaine de sang du bout des doigt. Il fit quelque pas en avant, tentant de dire quelque chose qui ne sortit pas de sa bouche et s'effondra. Quant à Henk, son frère ne savait absolument pas ce qui lui était arrivé.
Devant lui, il y avait une porte. Cette porte étai tout ce qu'il y avait de lus simple : un assemblage de planches, des gonds et une poignée. Autour, il n'y avait rien. La porte était fermée à clé. Alors Skunkar attendit. Des heures, des jours, des semaines, il n'en savait strictement rien, il aurait pu y passer une semaine ou trente seconde, il n'aurait jamais su laquelle des deux était la réponse juste. Le géant regarda la porte. Il la défonça et passa.
Le Skael arriva dans une salle faites dans des dimensions colossales. Tout était construit pour accueillir des personnes qui faisaient dans les treize à quinze mètres. Cette gigantesque salle accueillait un gargantuesque trône qui n'était sans nul doute celui d'Elik.
Son possesseur gisait dedans, baignant dans son propre sang. Sa barbe blanche qui lui arrivait jusqu'à la taille était teintée de rouge.
Un grand choc fit trembler les murs. Skunkar se retourna. La petite porte n'était plus derrière lui. Elle avait été remplacée par une autre porte à double battants d'une dimension cyclopéenne qui était en train de se faire enfoncer malgré les efforts d'un deuxième dieu pour la maintenir en place. À chaque nouveaux coups, l'armure de la divinité cliquetait, mais elle tenait bon. Sa respiration se fit de plus en plus profonde et poussait la porte de plus en plus fort.
Les coups venaient en rythme, et juste avant un énième choque, le protecteur de l'endroit s'écarta de l'entrée qui s'ouvrit sans problème. Emporté par la force de ses coups, l'assiégeant trébucha et se prit le poing du défenseur en plein visage, l'attaquant fut prit à la gorge et se fit éclater la tête contre un mur par l'autre qui grognait comme un animal enragé.
L'attaquant avait un corps humanoïde et une tête en acier forgé. Skunkar appelait ça un Titan.
Il n'y avait qu'un seul Dieu capable d'éclater la tête d'un Titan contre un mur avec assez de force pour la faire exploser : Myrko.
Celui-ci barricada l'entrée de la salle avec tout ce qu'il trouva et accouru vers Elik dont la fin était proche.
—Myrko, casse-toi pendant que tu le peux encore.
—Mais je peux pas te laisser comme ça, pas avec cette bande de putes qui veulent ta peau !
—Pars et laisse-moi crever ! Et emmène le petit machin par terre avec toi.
« Petit machin par terre ». Pour la première fois de sa vie, Skunkar se sentit faible.
Myrko se tourna vers le « petit », se pencha et le ramassa. Sans autres palabres, le dieu s'enfuit par un passage derrière le trône d'Elik.
Ce dernier s'était levé, appuyant sur son flanc qui saignait abondamment.
Skunkar ne comprit plus tout à fait ce qui se passait, il savait juste que Myrko fuyait, l'emportant dans sa main. Toutefois, le paysage changeait à chaque instant. De grandes plaines pendant une seconde, une bibliothèque la suivante, puis une forêt, un glacier et beaucoup d'autres endroit où, pour la plupart, des démons et des gens de toutes sortes se battaient
Soudain, Myrko s'arrêta. Ils étaient dans le néant le plus absolu, pas de haut, pas de bas, une légère lueur bleutée baignait l'endroit, mais son origine était inconnue. On voyait un peu parteut des particules de toutes les couleurs aller à toute vitesse droit dans une direction où il n'y avait rien mis à par la noir, le noir et toujours cette espèce d'éclairage qui n'éclairait rien.
Le dieu ferma les yeux et se concentra. Soudain, un sol de pierres grises apparu sous eux, suspendu dans les airs.
Lâchant Skunkar, Myrko alla s'asseoir, les jambes pendant dans le vide, le regard vague, l'expression neutre. Ne savant que faire, le petit attendit. Il ne savait pas quoi attendre, mais il attendait quand même, espérant qu'on lui explique enfin ce qu'il se passait. Une demi heure passa ainsi jusqu'à ce que grand soupire de rage en se levant. Elik était mort.
—Haha ! Ces glorieux bâtards... dit la divinité
Le dieu fit craquer les articulations de ses doigts.
—Bon, avant que je retourne éclater les crânes de cette joyeuse bande de salopards, explique-moi ce que tu branles ici.
Alors Skunkar raconta tout, du début à la fin, sans être interrompu. Plus la fin de son histoire approchait, plus Myrko souriait.
Myrko avait un sourire assez étrange. Il souriait comme pourrait sourire un loup avant d'égorger un agneau. Ses cheveux mi-longs et sa barbe brune qu'il entretenait avec un burin toutes les semaines avaient pourtant quelques choses de rassurant quand il n'était pas en train de vous tuer.
—Bon ! Vu que je suis ton dernier dieu, et que tu me plais bien, je vais te proposer un arrangement : t'y r'tournes, tu leur pètes les dents mais en échange, tu refondes l'Ordre. Ou tu fais l'inverse : tu leur pètes les dents avec l'Ordre, c'est comme tu veux !
—L'Ordre ?
—Nourskin ak derkevi mere niv mesterk, ça te dit quelque chose ? fit Myrko en roulant les « r ».
Voyant la mine subjuguée de Skunkar, le dernier dieu eut un léger rire.
—Quelques-uns de tes proches sont encore vivants, trouve-les, ils sauront quoi faire, lui conseilla le géant gigantesque.
—Très bien, seigneur, puissiez-vous fracasser les os de vos ennemis pour l'éternité, les pucelles vous sourire et la bière couler à flots !
L'autre parti dans un grand rire puis reprit un peu son sérieux.
—Tu pars avec ma bénédiction !.
Serrant le poing, Skunkar sentit qu'il disparaissait peu à peu, ne laissant rien derrière lui.
Ça allait chier !

Skunkar se retrouva allongé sur le sol, la nuque appuyée contre une pierre plate dans une position plutôt confortable. Il ressentait des fourmis dans son corps qui revenait peu à peu à la vie. Lentement, de l'air frais rentra dans ses poumons. Ne pouvant toujours pas faire quelque mouvement que ce fut, le Skael tenta de savoir dans quel état il était et surtout où il était.
A chaque mouvement de son diaphragme, une douleur de plus en plus cuisante se faisait ressentir au niveau du torse. Mais le pire était la chaleur. L'air était froid, mais le géant avait l'impression d'avoir le dos en feu. Il ouvrit brusquement les yeux et il regarda autour de lui. Il était dans un bûcher funéraire au milieu du village. Le géant sauta dans la neige en contre bas et se roula dedans. Il se releva au milieu des cadavres des Impériaux. Il se releva et découvrit son père, Henk et Felk qui le regardait avec un sourire annonciateur d'un petit rire.
—Bon, les mecs, qui la fait ? Demanda Kelig.
—On dira que tu as... les fesses en feu ! S'exclama Henk.
C'était stupide, mais les quatre hommes ne purent réprimer un petit rire.
—Il t'a dit quoi, le vieux ? Demanda Felk.
La résurrection était un phénomène rare mais normal chez les Skaels, surtout dans des cas comme celui-là où presque tout un clan vient d'être détruit sachant qu'en ce moment même il n'y avait que quatre clans d'environ cinq cents individus(les humains ne comptant pas), il y avait de très grande chance que les dieux renvoient des individus assez prometteurs.
Après avoir entendu un compte rendu de sa petite aventure, les quatre géants fixèrent le sol.
—On leur pète les dents !
—On leur broie les genoux !
—On leur écrase le crâne !
—On leur annihile l'âme !
Les quatre géants se regardèrent.
—Allez, les gars ! C'est parti ! Comme au bon vieux temps ! s'écria Kelig dont la joie était perceptible.
Laissant une bonne vingtaine d'années de leur vie derrière eux sans aucun remords, Ils s'éloignèrent en direction de la Kaer Skaelwarak.

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