Atelier d'écriture Communauté d'écrivains en herbe |
| | Iphigénies (1) | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Iphigénies (1) Lun 18 Mar 2013 - 23:22 | |
| Iphigénies serait la première de quatre histoires qui s'enchaînent chronologiquement. C'est une aventure fantastique qui se déroule dans notre monde et à notre époque (sauf changement majeur pour la cohérence technologique... à voir). Je vais résumer au maximum, ça risque de partir dans tous les sens... L'héroïne, Ambre, est une jeune femme complètement à l'ouest, qui passe la majeure partie de son temps à inventer avec son petit frère un monde à la Tolkien, ils en pensent l'histoire, la mythologie, les créatures, avec un maximum de détails. Elle s'ennuie profondément dans sa vie en dehors de ça, se sent inutile et surtout trop faible, trop dérisoire, par rapport à la violence du monde. Un jour elle surprend un type qu'elle connaissait vaguement en plein usage de magie, et elle le fait chanter grâce à une vidéo pour qu'il lui fasse découvrir son monde, voire qu'il lui apprenne la magie. Quand le gars en question, Vincent, finit par céder, il l'emmène avec lui et lui présente sa compagne, Pauline, plus pédagogue que lui, pour qu'elle se charge de présenter leur société à Ambre. Les deux filles deviennent rapidement amies, et Pauline lui explique qu'elle est désormais une Muse, quelqu'un qui connaît l'existence de la magie mais ne pourra jamais la pratiquer car l'ayant découverte trop tardivement. Bon la société est divisée comme ceci: - Spoiler:
L'Etat, gouvernement autoritaire voué à la régulation de la pratique magique, la protection des magiciens, et bien décidé à ne pas laisser la technologie chambouler l'organisation de la communauté magicienne, ni menacer le secret de son existence. C'est un régime semi-démocratique, en place depuis la chute de la dictature, trente ans plus tôt, fortement influencé par le lobbying de la noblesse et des grands héros de la résistance.
Les Insoumis (ou un nom du genre), c'est l'appellation générale donnée à un ensemble d'associations de rêveurs, malfaiteurs, marginaux, qui ne sont pas satisfaits du nouveau régime et qui finissent par se soulever pour être libérés des contraintes liées à la Dissimulation (séparation formelle entre Magiciens et Amusés). C'est un groupe hétéroclite de gens qui au début se contentent de beaucoup râler, avant de devenir une masse puissante de par leur volonté.
Les Progressistes, c'est un groupe qui existe depuis très longtemps, mais qui ne s'est organisé que récemment, et dont les revendications se résument à: toute puissance de la magie. Ils veulent pouvoir en exploiter toutes les possibilités en dépit des risques encourus, et cesser de se cacher, ce qui est tout le contraire de la politique de l'état.
L'Essaim, bande de révolutionnaires idéalistes qui prônent la diffusion de la magie à tous, et un système universel ne donnant pas de statuts différents aux Magiciens, Muses et Amusés. Ils sont persuadés qu'une association technologie-magie permettrait de sauver le monde d'un désastre imminent. Beaucoup plus stratèges que les Insoumis, ils sont spécialisés dans l'espionnage, l'obtention et le partage d'informations, et les opérations à fort impact.
Le Boudoir, une organisation occulte qui existe depuis toujours, mais que personne ne connaît vraiment. Ses membres, triés sur le volet et la plupart du temps extrêmement influents en société, considèrent que la magie, comme toutes autres formes de pouvoir, doit être laissée à ceux qui peuvent en assurer la responsabilité. Ils se veulent les bergers du monde, détiennent un savoir immense et ont toujours plusieurs tours d'avance sur tous les autres. Leurs intentions sont bonnes cela dit, puisqu'ils sont persuadés que le peuple ne peut être heureux que si l'on décide pour lui et qu'on lui donne tout ce dont il a besoin. Ils sont à l'origine du soulèvement des Insoumis et des Progressistes contre l'Etat, qu'ils veulent faire tomber par l'extérieur puisqu'ils n'arrivent pas à le réformer de l'intérieur.
Et la magie c'est ça: - Spoiler:
Conscience:
Certaines théories scientifiques sont spécifiques aux magiciens, et étrangères à tous les autres. Ces théories n’ont pas toujours existé en l’état, et ont beaucoup évolué au cours des siècles, avec les avancées scientifiques et techniques de l’ensemble du monde. Elles tiennent à la base d’un ressenti difficilement descriptible des magiciens, et sur lequel ils arrivent peu à peu à mettre des explications concrètes. La plus importante de ces théories stipule qu’il existe une particule élémentaire, le mnémosyton, au sein de chaque atome. Cette particule serait indétectable, capable de se scinder en deux ou au contraire de se fondre avec une autre, et de créer des liens immatériels avec toutes les autres particules existantes de ce type, autrement dit avec l’univers entier. Ces liens constituent une mémoire, une architecture, ce que les magiciens appellent Conscience. Ils sont malléables, élastiques, en constante évolution, en réalité constitués d’informations compulsivement émises par les mnémosytons à destinations des autres, informations de perception.
Cette Conscience part d’un degré zéro, la toile globale de l’univers, réunissant la totalité des atomes existants par des liens infimes. Ce degré augmente lorsqu’il existe des connexions matérielles entre les atomes, lorsqu’ils sont rassemblés pour une raison ou une autre, et plus encore lorsqu’ils forment une masse vivante, parcourue d’énergie et d’impulsions électriques. Les liens sont alors renforcés, densifiés, et de ce fait ils gagnent une certaine matérialité pour ceux qui sont capables de les ressentir, et qui peuvent donc tenter de les manipuler.
Les êtres humains ont cette capacité, en cela ils se distinguent de tous les autres êtres vivants dont ils sont par ailleurs les égaux en terme de degré de conscience. Ceux parmi les humains qui ont connaissance dès l’enfance de cette construction et apprennent à sentir les liens, tout d’abord au sein de leur propre corps, puis autour d’eux, deviennent des magiciens. Une excroissance caractéristique, semblable à une antenne, leur permet de pénétrer d’autres Consciences, à condition que le tissu soit suffisamment épais pour qu’ils ne passent pas au travers, et qu’ils ne soient pas repoussés par l’être conscient concerné. Ils acquièrent aussi peu à peu la capacité d’influer sur les atomes par le biais de la Conscience.
Il n’est possible pour un magicien de ne se projeter qu’en une autre Conscience à la fois. S’il réussit, il peut choisir son niveau d’implication, qui peut aller de la simple présence observatrice jusqu’au contrôle absolu de toutes les fonctions. Il peut exercer la magie depuis ce corps de la même façon que depuis le sien. La distance entre les deux Consciences n’importe pas une fois le magicien immergé, mais l’acte n’est possible qu’à un certain seuil de proximité. Le magicien peut se retirer quand il le souhaite (ou être repoussé), la destruction du corps d’emprunt lui inflige une douleur terrible mais n’affecte en rien ses capacités.
Certaines expressions sont liées à ce phénomène : « perdre conscience » signifiant perdre la possibilité de défendre l’accès à sa Conscience, « prise de conscience » définissant un assaut consenti ou sans heurts tandis que le « viol de conscience » est employé quand la présence du magicien est indésirable, consécutive à une lutte ou à une perte de conscience de la victime. La prise de conscience nécessite un entraînement, l’antenne du magicien étant un peu comme un muscle, et il est possible pour tout le monde d’y résister grâce à une grande maîtrise de soi. Les adeptes de la méditation y sont quasiment immunisés bien qu’ils ne soient pas magiciens.
Se trouver dans la Conscience d’un autre ne donne pas accès à tout le contenu de son cerveau… Si le magicien n’est qu’observateur, il ne pourra saisir que ce que l’autre pense, ressent, ce dont il se souvient, à ce moment là. Si en revanche il prend un contrôle plus complet, il utilisera les connexions neurologiques pour penser lui-même, dans ce cas la mémoire est accessible mais les chemins qui y mènent peuvent être totalement inattendus. Pas d’accès à l’Inconscient à part par les rêves et l’hypnose.
Lorsqu’un être vivant meurt, les liens s’atténuent peu à peu jusqu’à atteindre le degré de conscience d’une masse inerte. Pendant un certain temps cependant, ils restent porteurs d’une partie de la mémoire de ce qu’était l’individu au travers des informations qui continuent à être envoyées. Celles-ci peuvent être décodées et reproduites pour recréer un fonctionnement vivant.
Frisson:
La Magie n’est pas que connexions, c’est aussi une affaire d’énergie. En effet, s’ils peuvent user de leur excroissance de conscience à tout moment, les magiciens ont besoin d’une « décharge », qu’ils nomment le Frisson, pour agir concrètement sur la Conscience. Ce Frisson est en fait une impulsion électrique particulière, différente pour chacun et le plus souvent héréditaire, entraînant une sécrétion par le cerveau d’une substance à la limite du matériel, successivement Nectar, Essence, Force, Sève, qui a pour effet entre autres de rendre les magiciens capables d’influer sur les atomes les composant, ou composant leur marionnette. La Sève a une durée de vie limitée dans l’organisme, et ses effets se dissipent totalement au bout de quelques minutes ou quelques heures selon la rareté de l’impulsion. Elle est considérée comme une drogue par beaucoup.
Les magiciens tentent le plus souvent de préserver secrète la nature de leur impulsion, aussi appelée Déclencheur, afin que personne ne puisse les en priver. Les Déclencheurs sont des sensations, des émotions. Certains sont très répandus, peut-être de par les spécificités généalogiques de l’évolution du peuple magicien, d’autres sont pratiquement uniques. Ils peuvent être connotés, à l’origine d’une stigmatisation de leur détenteur (par exemple le Déclencheur du Bourreau, qui est la souffrance de l’autre), alors même qu’ils n’ont aucun lien avec la nature et les aspirations du magicien.
Il arrive que des humains non magiciens (Amusés) ou des animaux sécrètent de la Sève naturellement à cause d’une anomalie physique. Le plus souvent ils n’en font aucun usage, mais parfois ils trouvent le moyen d’agir sur leur propre structure, avec des conséquences très aléatoires.
Types de magiciens (on choisit une spécialité, tout ça s'étudie):
•Mnémistes Les mnémistes sont ceux des magiciens qui se spécialisent dans la prise (et souvent le viol) de conscience. Ils sont formés à obtenir des informations particulières dans les méandres de la pensée de leurs victimes, en exploitant les « pensées réflexes » provoquées par diverses formes d’interrogations. Certains arrivent à réduire la sensation provoquée par la prise de conscience à tel point que leur intrusion passe inaperçue.
•Thermans Les thermans sont peut-être les plus travailleurs des magiciens, car cette branche demande une capacité de concentration énorme. Elle consiste à manipuler un très faible nombre d’atomes afin de faire varier la température de son corps, en général d’une zone limitée. Les thermans font accélérer ou décélérer les électrons d’une couche d’atomes, tout en régulant la vitesse de la couche suivante pour que le changement de température ne s’étende pas. Ils peuvent ainsi agir de façon significative sur leur environnement, ce sont des pyromanes redoutables, et ils peuvent sans mal geler tout ce qu’ils touchent. Ou bien ils peuvent aussi réchauffer les autres dans leurs bras.
•Morphes La métamorphose est la pratique la plus courante chez les magiciens. Il en existe deux types, on trouve donc les morphes ADN et les morphes de composition. Bon, en gros, ils se transforment, ais-je besoin d’approfondir ? Ils sont les plus courants avec les thermans, les autres ayant un aspect plus combatif.
•Animateurs Ceux-là ne sont pas aimés en général, ce sont les marionnettistes à proprement parler. Ceux qui prennent un contrôle total d’un autre corps, qu’il soit vivant ou mort (dans ce dernier cas, il faut parvenir à reconstituer le fil des informations et à le maintenir jusqu’à ce qu’il s’automatise). Ils passent la majorité de leur temps à être deux personnes à la fois, et doivent donc apprendre à s’organiser en fonction. L’animation est le domaine de prédilection des hyperactifs, des rêveurs, et des curieux en général.
Attitude générale:
Au final les magiciens sont des gens très proches de la nature et d'eux-mêmes. Ils sont élevés dans une optique de connaissance de soi, de contrôle de son corps, c'est une communauté très tournée vers la spiritualité. Et ils vivent très bien comme ça, sauf que quand la mondialisation commence à lfrapper à leur porte, qu'il devient de plus en plus difficile de vivre comme ça, l'Etat fait de cette attitude, à la base plutôt positive, la seule qu'il est possible d'adopter. Et comme toujours quand on ne laisse pas le choix aux gens, ils finissent par s'énerver, et chercher à connaître tout ce qu'on veut leur cacher. D'où la fascination pour la technologie, le pouvoir d'internet, de la part de gens qui vivent de façon... druidique. Si on y réfléchit c'est simplement le reflet inverse de notre société à nous, où on est parfois marginalisé si on ne suit pas le mouvement général de consommation, production, socialisation, mondialisation, etc.
Vincent et Pauline font partie de l'Essaim, et c'est donc là-dedans qu'Ambre se retrouve, présentée et reconnue par Pauline qui s'en porte responsable. Elle a un rôle mineur mais ses initiatives originales sont assez vite remarquées et les autorités finissent par la laisser travailler à des tâches plus importantes avec ses deux acolytes. Elle entend parler d'un personnage intriguant, espionne la plus efficace de l'Essaim car une particularité la rend insensible aux tentatives de pénétrations de conscience (une forme de magie), Iphigénie. Il se trouve que c'est une amie de longue date de Pauline, qui l'a sortie de l'hôpital où elle était dans son enfance. Ambre jongle un temps entre sa vie 'normale' et celle qu'elle vit dans ce nouveau monde caché au coeur du sien. Au fur et à mesure qu'elle y prend de l'importance, elle abandonne tout pour s'investir dans la société magique à laquelle elle se sent appartenir malgré son absence de pouvoir. Elle y a un combat à mener, même si ce n'est pas vraiment le sien. Cette petite bande et quelques alliés se retrouvent en mission pour infiltrer la capitale lorsque les attaques combinées des Insoumis et des Progressistes poussent l'Etat à renforcer les règles de sécurité et à faire prisonnière sa propre population. Malgré de grosses tensions de départ, quelques coups tordus, et surtout d'énormes états d'âmes d'Iphigénie qui se perçoit comme un pion au service d'une cause qui n'aurait pas droit à une vie susceptible d'interférer avec ses objectifs, elle et Ambre finissent ensemble. Du coup, l'Etat, les Progressistes et le Boudoir voient Ambre comme un moyen de pression inespéré pour atteindre Iphigénie, et se mettent à lui courir après. Les choses vont de mal en pis, même si l'Essaim parvient à enrayer les plans du Boudoir, et les tensions politiques deviennent massacres sanglants, manipulations machiavéliques et exécutions sommaires. En gros tous les partis en présence perdent leurs moyens, et c'est un joli chaos. Les proches d'Ambre subissent les pires horreurs, les uns après les autres, et la troupe se réduit. Les autorités de l'Essaim s'avèrent moins humanistes que tout le monde ne pensait, et au final l'organisation s'effondre, et ce qui reste des membres se retrouve en plein questionnement existentiel tout en étant activement recherchés par l'Etat. Iphigénie et Ambre se font attraper et meurent, sauf que, bon, Ambre ne meurt pas. Et des psychiatres viennent expliquer à sa famille qu'elle souffrait d'un dédoublement profond de la personnalité associé à des pulsions auto-destructrices, qui poussait une partie d'elle-même à inventer une histoire à laquelle l'autre partie croyait, mais que cette histoire était destinée à mal finir, même si elle se débattait dedans pour s'en sortir. Ils l'internent, elle finit par mourir pour de bon en hôpital psychiatrique. Son frère, qui a retrouvé les enregistrements audio dans lesquels elle relatait tous les évènements depuis le début, est persuadé qu'elle n'était pas folle, et que c'est l'Etat qui a monté cette histoire de délire destructeur pour décrédibiliser Ambre au cas où elle aurait divulgué le secret de leur société. Ca paraît long, pénible et confus? Rassurez-vous, c'est pire en version longue.
Dernière édition par Glaukôpis le Jeu 21 Mar 2013 - 17:59, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Iphigénies (1) Mar 19 Mar 2013 - 15:52 | |
| Bon, bon, bien, bon.
Quelques incohérence ou chose non expliquées dans ton intrigue.
Le coup du chantage. Ca me fait penser à the dark knight où un employé de Wayne menace de tout dévoiler à la presse et à qui répond Lucius Fox "Vous pense que Bruce Wayne est un multimiliardaire , l'un des hommes les plus puissant de la terre qui se déguise la nuit pour combatre des criminel à main nu, et c'est cet homme là que vous voulez faire chanter ?". Je trouve ça un peu bizzare qu'un magicien dans un monde où il y a des pénétrations de conscience se laisse faire par le chantage d'une moldu.
La particularité d’Épigénie n'est pas assez forte. M'est d'avis que dans un monde où l'on peut lire les pensée, être capable de le dissimuler est le B-A BA des espions non ? et que c'est un pouvoir que se partage tout les espions de ce monde. "Bonjour je m'apelle Brigite et je suis votre nouvelle secrétaire. - Bien, comme vous êtes nouvelle, et qu'on est suspicieux par ce que c'est un univers plein de manipulations on va aller faire un tour dans votre cerveau. - Non, mais, je vous jure, il n'y a pas besoin. - Trop tard, je sais que vous ne vous appelez pas Brigitte, mais Margot et que vous travaillez pour l'essaim et que vous vouliez récupérer des informations importante"
Ensuite, Iphigénie qui est une espionne caché devient tout à coup connue puis que les méchants veulent se servir de ambre pour l'atteindre.
Quant à la fin. Pourquoi s'emmerder à la laisser vivre et la faire passer pour folle alors que juste avant tout le monde se fait zigouiller ?
L'arc narratif de ambre n'est pas clair. Pourquoi se bat elle ? alors qu'elle pourrait tout laisser tomber sachant qu'elle ne peut pas se défendre. Quelles sont ses motivations ? Pourquoi se battre pour un monde qui n'est pas le siens où elle est personnes et où elle risque de mourir ? Que lui apporte il plus que son propre monde ?
Qu'apprend elle au cours de l'histoire ? Quels sont ses changements ? Par ce que au départ elle est inutile, faible et tente de fuir un monde de violence, pour entrer dans un monde où elle est encore plus inutile, encore plus faible et encore plus violent.
Qui est l'adversaire principal ? Ça ne peut être un groupe de personne, ce n'est pas assez concret. Même dans Game of throne qui est une oeuvre complexe avec ses dizaine de famille qui s'affronte et ses nombreux personnages principaux, chaque protagoniste n'affronte qu'un adversaire principal à la fois permettant un minimum de clarté. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Iphigénies (1) Mar 19 Mar 2013 - 16:26 | |
| Critique géniale, j'ai des réponses à apporter à la plupart des points que tu soulèves, je n'ai en effet pas été claire du tout. Des obligations tutoristiques m'appellent, mais je reviendrai pour réfléchir au meilleur moyen d'expliquer ce qu'il y a à expliquer... Les autres remarques, celles qui montrent du doigt les faiblesses de l'histoire, m'intéressent encore plus. Merci beaucoup et à plus tard!
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Iphigénies (1) Mar 19 Mar 2013 - 19:02 | |
| Alors, beaucoup de choses trouvent une explication dans la magie, donc je vais aller éditer mon premier post et en décrire le fonctionnement. Je parle de rentrer dans la conscience des gens, mais il na s'agit pas de n'importe quelle conscience, et donc les choses ne sont pas si faciles. Et la particularité d'Iphigénie c'est qu'elle a deux consciences, justement. Elle n'est pas cachée, au moins deux personnes au gouvernement connaissent assez tôt son identité, seulement elle est insaisissable, du coup il est plus simple de s'attaquer à des gens qu'on est sûr d'atteindre.
La fin a deux sens: le premier c'est de laisser un doute sur la véracité de l'histoire, et ça c'est simplement parce que ça m'amuse, le deuxième, c'est parce qu'une autre histoire débute à cause de ce doute, justement. Le frère ne veut pas le croire, et en fait son neveu (le fils de leur soeur à Ambre et lui) va construire sa personnalité sur le conflit familial entre ceux qui pensent qu'elle était folle et ceux qui refusent de le croire.
Il ne faut pas croire qu'Ambre est inutile et faible simplement parce qu'elle n'a pas de pouvoirs... Chez les magiciens, elle fait partie de quelque chose, et c'est ce qui est important pour elle. Alors que dans la réalité, elle considère que lutter contre le système est une entreprise trop vaste. Elle n'a pas de départ, pas de mission, pas d'équipe, elle ne sait pas comment elle pourrait agir. Dans la société magique, les actions sont concrètes, on lui dit quoi faire, il y a de l'espoir, voilà, l'espoir, c'est ça la différence.
On parle d'un personnage dont on suspecte qu'il soit intrinsèquement suicidaire, elle se fiche pas mal de mourir si c'est en faisant quelque chose qui lui donne la sensation de vivre. Ce qu'elle ne veut pas, c'est entrer dans la 'machine', et accepter la routine à laquelle elle est destinée dans son monde. De plus, dans l'idéologie de l'Essaim, une connexion travaillée entre les deux sociétés permettrait aussi de sauver la sienne (et là on parle écologie, économie, etc.)
Les adversaires principaux... Bon déjà il y a le Boudoir, ils ne sont pas nombreux et ils sont tous vicieux là dedans. Quelques figures de l'Etat bien entendu. Ensuite il y a le père d'Iphigénie et d'Oreste. Oreste lui-même, qui est mon Severus Rogue en quelques sortes, mais surtout un psychopathe. Les autorités de l'Essaim deviennent des méchants vers la fin. L'ensemble des Progressistes sont des gros mabouls mais pas trop inquiétants. Iphigénie elle-même n'est pas vraiment quelqu'un de bien, c'est la personne la plus puissante, mais justement elle démontre que ça ne fait pas tout, elle est totalement soumise à des idéaux, et se perçoit comme un outil. C'est un peu une fanatique en fait, mais pas d'une religion, plutôt d'une philosophie.
Voilà, j'aimerais beaucoup ton avis sur mes ajouts, puisque tes remarques étaient réellement pertinentes! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Iphigénies (1) Mer 20 Mar 2013 - 1:16 | |
| Mouais, je ne suis pas convaincu par ton espionne connue. Je pense que tu devrai trouver autre chose. Espionne n'est peut être pas le bon job. Pourquoi ne pas faire d'elle un soldat tout simplement ou puis qu'elle en a marre d'être utilisée comme un outil pourquoi ne pas en faire clairement un outil où elle a été élevé comme un soldat, qu'elle ai réellement l'impression qu'elle n'existe que pour servir les autres que comme outil de guerre (voir même qu'elle ne soit née que pour ça).
Pour la fin, elle n'a qu'un seule but, celui de te servir, mais ne sert pas ton histoire. Elle est rapportée là pour pouvoir créer un fin ouverte, pif pouf, sans qu'elle n'entre dans le reste de l'histoire ou rendre l'histoire un peu plus complexe pour mettre le lecteur sur le cul. Dans Total Recall (avec Arnold) ou dans Inception, la fin est justifiée car le point central de l'intrigue est la perception de la réalité. Cela pourrait se justifier si elle était déjà folle au départ, si elle est au départ à l'hopital psychiatrique, si elle prend des grosse doses de drogue, si elle a des hallucinations. Là ça tombe comme un cheveux.
De plus, tu ajoute une autre histoire, avec un autre personnage principal c'est casse gueule. Ton intrigue doit se finir avec la mort de Ambre. Il peut y avoir un épilogue, ouvert, mais ne doit pas lancer une autre intrigue. Si tu as deux intrigue, fait deux romans.
Comment compte tu faire suspecter qu'un personnage à des tendances suicidaires ? Elle fait un peu archetype de l'adolescente qui se rebelle contre la société. C'est pas génial. Faut que tu lui colle un vrai fantôme, une déchirure pour qu'elle ai envie de se foutre en l'air, quelle fasse moins ado superficielle. Ou alors la rendre vraiment superficielle, et qu'au final elle devienne engagée pour de vrai avec de vrais valeurs.
Pour qu'elle ai une véritable transformation, il faut que l'action principale soit en contradiction avec la mentalité de départ du personnage.
Exemple : Han Solo est au départ un mercenaire qui se bat pour l'argent et extrêmement cynique. Action principale : Devenir un rebelle qui mène une révolte. Devient un combattant de la liberté qui se bat pour ses idéaux et pour les autres.
Si Han solo était déjà un révolté, il aurait fait un mauvais personnage. Il n'aurait pas eu de doute, ni de changement. Il aurait perdu en intérêt. Il aurait été identique du début à la fin.
Pour une révolte contre un système, soit le personnage doit être un cynique, soit en faire parti, soit être faible, soit être égoïste, soit être un peu de tout cela en même temps. (Han est tout cela en même temps, ce qui en fait un très bon archétype du mec qui se révolte).
Une entité doit être représentée par un être de chair. Un adversaire. Lorsque tu combat l'Empire, ton pire ennemi est l’empereur. Lorsque tu combat la mafia, ton adversaire est le parrain. Cela rend le combat concret.
Considères tu Iphigénie comme un adversaire ? Pourquoi Oreste et le père d'Iphigénie s'opposent ils à Ambre ? Le but de Ambre est de rendre la magie accessibles à tous. En quoi ces personnages là sont les plus aptes à s'opposer à elle et à l’empêcher d'avancer ?
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Iphigénies (1) Mer 20 Mar 2013 - 16:32 | |
| Alors alors. Je crois que ce qu'il va falloir préciser ici c'est que, j'ai parlé presque uniquement du contexte et des faits dans mon résumé, mais ce sur quoi je travaille réellement, en tout cas ce qui m'intéresse, ce sont les significations. Je ne cherche pas tellement à créer une aventure, mais plutôt une série de réflexions qui se cachent derrière l'aspect fantasy. Tout d'abord, en ce qui concerne Iphigénie, il n'y a pas de guerre, du moins au début. Pas de soldats, de guerriers, d'armées. Comme dans notre monde, le pouvoir passe par des choses plus subtiles avant d'en arriver là, et surtout, surtout, par l'information. Le rôle d'Iphigénie correspond davantage à de l'infiltration qu'à de l'assassinat ou de la stratégie militaire. Toujours à son sujet, je ne crois pas avoir dit qu'elle en avait marre de son rôle d'outil. Ca n'est pas le cas, Iphigénie se voit comme une arme, oui, et se laisse exploiter en tant que telle, mais elle n'y est pas forcée, il n'y a aucune contrainte là dedans. D'ailleurs les autres ont tendance à déplorer ça chez elle. Ici, je tenais à montrer comment une personne peut se réduire elle-même à sa fonction, dès lors que c'est ce qui semble le mieux la définir, par manque d'amour propre. Je suis d'accord avec toi pour la fin, je me suis simplement mal exprimée. L'intrigue se termine en effet par la mort des deux filles, et avec ça la fin de la révolution. L'arrivée des psychiatres constitue effectivement un épilogue, et les autres histoires, d'autres romans. Et, ça ne se voit peut-être pas dans cette première histoire mais les quatre tournent autour du rapport à l'imaginaire et à l'évasion, c'est pour cela que cette fin n'est pas tellement là par hasard. Par rapport à tes remarques sur le personnage d'Ambre: - ChatMiouMiou a écrit:
Comment compte tu faire suspecter qu'un personnage à des tendances suicidaires ? Elle fait un peu archetype de l'adolescente qui se rebelle contre la société. C'est pas génial. Faut que tu lui colle un vrai fantôme, une déchirure pour qu'elle ai envie de se foutre en l'air, quelle fasse moins ado superficielle. Ou alors la rendre vraiment superficielle, et qu'au final elle devienne engagée pour de vrai avec de vrais valeurs. Je pense à l'opposé de toi. Ce roman ne chercherait pas à créer des héros, c'est une recherche autour de la perception de l'héroïsme. Et personnellement il y a des choses dans la littérature que j'ai pu remarquer, et qui sont intéressantes d'un point de vue psychologique et culturel. Le rapport à la souffrance, par exemple, et c'est un peu ce dont tu parles. Je ne veux pas créer une énième héroïne avec un passé traumatique (orpheline? Maltraitée? Ayant vécu une expérience affreuse?) et qui surmonterait ça courageusement. Je ne veux pas une blessure profonde, je ne veux pas légitimer la souffrance de mon personnage, trouver une cause à quelque chose de très subjectif. Oui, Ambre est l'archétype d'une adolescente en crise, qui se rebelle parce qu'elle réalise que les rêves qu'elle a ne peuvent pas aller avec la réalité dans laquelle elle vit. Elle est loin d'être superficielle, par contre elle est totalement ordinaire, ça n'est pas une héroïne, du tout. Se retrouver à lutter avec les magiciens lui permet de se voir, elle, un peu plus héroïque, parce qu'elle doit faire des sacrifices, parce qu'elle doit souffrir, et elle a tout faux là-dessus. Voilà, je ne veux pas écrire une héroïne, mais une personne ordinaire qui ne se sent pas exister tant qu'elle est ordinaire, et qui crée littéralement un univers dans lequel elle a l'occasion de 'prouver sa valeur', parce qu'elle ne sait pas comment le faire dans la réalité, elle ne sait pas comment s'accepter. Donc, au final, l'action n'est pas en contradiction avec sa mentalité, c'est la 'morale' (je ne sais pas quel autre terme utiliser mais je n'aime pas celui-là) qui l'est. Il y a quand même une évolution et un assagissement de son personnage, mais le vrai bouleversement est celui de la fin, celui de réaliser que tout cela était faux, et qu'elle est allée si loin dans le fantasme pour éviter de se résigner à une vie qui lui paraît médiocre. Et qui ne l'est pas, mais ça, c'est une autre histoire. Oh, et, par rapport à la révolution, le problème d'Ambre c'est quand même qu'elle veut l'utiliser pour se construire. Elle agit pour les autres, mais c'est pour soulager sa conscience. Un peu comme certaines personnes qui font du bénévolat, en fait. Elle est égoïste, et elle est bancale... C'est difficile de dire tout ça en résumant, c'est quelque chose qui apparaît au fil de l'histoire si on veut bien le voir. - ChatMiouMiou a écrit:
Considères tu Iphigénie comme un adversaire ? Pourquoi Oreste et le père d'Iphigénie s'opposent ils à Ambre ? Le but de Ambre est de rendre la magie accessibles à tous. En quoi ces personnages là sont les plus aptes à s'opposer à elle et à l’empêcher d'avancer ?
Non, je ne la considère pas comme un adversaire dans l'histoire, par contre son attitude est critiquable, et je compte bien le montrer. Oreste est un psychopathe, il n'a pas de camp, pas d'idéaux, il agit par impulsion et sans se soumettre aux valeurs sociales habituelles, et c'est le seul de l'histoire. C'est un peu mon personnage préféré, en réalité, celui qui va venir faire remarquer la réalité d'Ambre, de ses motivations... Mais qui est tellement détestable par ailleurs qu'on n'a pas envie de l'écouter. Le père fait partie du gouvernement, son rôle est beaucoup moins psychologique, beaucoup plus concret, dans l'histoire. C'est un homme influent et violent, rongé par la mort de sa femme, et qui croit avoir donné naissance à deux monstres. Le but d'Ambre est de donner le choix de son sort à une population, Oreste et Laurent (le père) sont là pour montrer que l'être humain n'est pas bon par nature et que les rêves utopiques d'Ambre ne pourront jamais être appliqués, le premier en le disant, le deuxième en étant lui-même un concentré de ce qui empêcherait ça de marcher (attrait du pouvoir, désir de vengeance, haine raciale, esprit de compétition, etc.)... Voilà voilà. Tes critiques me font réellement réfléchir et remettre certains aspects de l'histoire en question, je t'en remercie. J'ai un peu du mal à m'exprimer sur l'aspect significatif des mentalités, des situations... J'espère que c'est plus ou moins compréhensible! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Iphigénies (1) Mer 20 Mar 2013 - 19:07 | |
| - Citation :
- Je ne cherche pas tellement à créer une aventure, mais plutôt une série de réflexions qui se cachent derrière l'aspect fantasy.
C'est là la marque d'une bonne histoire. Celles qui pousse le lecteur à réfléchir avec son héros, à changer avec lui, à critiquer ses actions, pour au final en sortir différent. Donc la faiblesse d'Iphigénie est son manque d'amour propre. C'est une bonne faiblesse psychologique ayant un impact à la fois sur elle et sur les autres. J'aime bien. Pourquoi se voit elle comme une arme ? Pour ta fin, il faut une raison qui expliquerait pourquoi Ambre se retrouve à l’hôpital alors que les autres sont morts. Lorsque je te dis que les personnages doivent avoir des changement, ils ne sont pas obligatoirement positif, ou négatif. Ils ne sont pas obligatoirement obligés d'accomplir ce changement même s'il vont y tendre à un moment. Je vais te faire un petit exemple simpliste. Paul est alcoolique (faiblesse initiale) Il perd son boulot ou éclate la gueule de sa femme (élément déclencheur) Il a besoin de ne plus être alcoolique car cela lui ruine sa vie. (besoin) Sa femme lui propose d'entrer chez les Alcooliques anonymes (départ à l'aventure) Il refuse, il n'est pas suffisamment alcoolique d’après lui(refus de l'aventure) Il a un accident de la route (péripétie) Il accepte d'arrêter de picoler (accepte l'aventure) Il tient bon, mais son meilleur pote le pousse à boire et il craque (adversaire) Sa femme le quitte tant qu'il continuera de picoler et lui dit de quitter son pote (critique d'un allié) Donc à ce moment là Paul oscille. C'est là que la thèse de mon histoire est importante. Soit j'estimme qu'un alcoolique peut se battre contre son mal soit j'estimme que c'est impossible. Positif : Paul envois chier sa femme et devient une loque (apparente défaite) Son pote lui balance qu'il est une grosse merde et qu'il ne deviendra jamais sobre. (combat contre l’adversaire) Son pote lui tend une bière (proposition) Il jette la biere au sol (choix) Il va voir sa femme et lui dit qu'il va aller chez les Alcoolique anonymes (démontre qu'il a changé) Negatif : Paul arrête de picoler Il retourne chez sa femme et sont heureux (apparente victoire) Son pote lui dit qu'il se voile la face et qu'il n'est pas vraiment heureux sans la boisson (conflit avec l’adversaire) Son pote lui tend une bière (proposition) Il boit la biere au sol (choix) Il devient clochard. Dans les deux cas, on comprend ceux vers quoi doit tendre Paul pour être meilleur. Dans les deux cas il ne devient pas un héros. Même lorsqu'il échoue, qu'il refuse de changer, il montre malgré tout la voie que j’estime juste : ma thèse. Ton orestre ressemble au Joker du Dark knight. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Iphigénies (1) Jeu 21 Mar 2013 - 17:28 | |
| Iphigénie se voit comme une arme pour plusieurs raisons: a) Le fait d'avoir deux consciences la rend invulnérable aux assauts mentaux des autres magiciens, ce qui n'est pas négligeable pour quelqu'un qui doit souvent maintenir un double jeu, avoir plusieurs identités, etc. b) Deux consciences deux déclencheurs, et l'un d'eux est celui des Bourreaux, aka la souffrance d'autrui (et d'elle-même car elle est son propre observateur). c) Elle est partiellement sociopathe comme son frère, ressent moins les émotions que la plupart des gens, et notamment la peur. d) Elle est persuadée d'avoir tué sa mère et donc d'être de base quelqu'un qui ne mérite pas d'être aimé, voire d'exister. e) Les gens autour d'elle ont toujours semblé impressionnés par ses capacités, l'image qu'on lui renvoie est celle d'une fille efficace et qui doit forcément utiliser ses compétences (sinon ça serait du gâchis), c'est ça qu'elle a retenu.
Je ne sais pas s'il existe dans la littérature des héros avec des super-pouvoirs, complexés parce que c'est ce que le monde voit d'eux, alors qu'ils sont des êtres humains à part entière? Je crois que ça doit être une situation intéressante... Bon, ici, Iphigénie n'est pas complexée, elle a accepté et intégré ça au point que c'est elle qui véhicule ce point de vue.
En fait, concrètement si les psychiatres ne mentent pas, Ambre est le seul personnage qui existait, ce qui justifie la mort ou la disparition de tous les autres. Si jamais au contraire c'est une mesure de sécurité pour la Dissimulation, ce sont les aventures qui amènent les disparitions, et il faut de toute façon qu'Ambre se retrouve seule pour ne plus être sûre de ce qui était vrai ou pas. La fin est très meurtrière pour l'ensemble des magiciens, même si au début aucun camp ne voulait en arriver à une guerre ouverte. Faut-il une autre justification?
Par rapport à ce que tu dis, je pense que le parcours d'Ambre dans l'histoire va être majoritairement influencé non pas par toute sa bande d'alliés, mais par sa soeur (dans la réalité), et les paroles d'Oreste. Ce sont eux qui vont susciter de vrais conflits internes sur le sens des actions et des convictions, ce genre de choses. Ton exemple est très clair mais j'ai un peu de mal pour le moment à dégager quelque chose de semblable de mon côté.
Je n'avais pas pensé au Joker, mais c'est effectivement plus juste que Rogue! Bien vu. J'aime ça! Merci à nouveau pour ta réponse. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Iphigénies (1) | |
| |
| | | | Iphigénies (1) | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|