JEUX D'ÉCRITURE La blonde à laTablette tactile.

Plus les mois passent et moins je te comprends, Martin. Chaque fois que je vois qu'un nouveau message est posté sur ce topic, j'essaye, je viens voir ce que tu as écrit dans l'espoir d'un jour comprendre tes textes, le fond de ta pensée, ta motivation, ton humeur.... Ou simplement la simple bordel de ligne que tu écris. Mais chaque fois, je suis frappée par la même sensation frustrante et irrépressible: l'incompréhension. Et alors quelle déception...
Peut-être qu'on jour nous comprendrons ce qui te pousse à écrire ces lignes, peut-être un jour parviendra t-on à percer ton mystère, ô grand maître du charabia...
En attendant ce jour glorieux, hélas, nous ne pouvons que te lire et prier pour que nous, pauvres mortels, puissions être éclairés par ton génie.

Un mot, un signe, une explication, c'est tout ce que nous demandons, ô grand Martin1...

Peut-être le génie se révèle-t-il justement dans l'ignorance. Peut-être Martin essaye-t-il de nous enseigner le lâcher-prise, accepter de ne pas tout comprendre c'est accepter notre condition humaine, imparfaite. Je pense qu'à travers son exercice d'écriture, Martin tente de nous aider à avancer dans la vie 

Moui, je crois que c'est une façon très philosophique de voir les choses en effet...

Génial!  
Amétis, tu n'as plus qu'à te lancer 

Maaaaiiiiieuuuuh pourquoi moi ?? D: Salut, je suis sûre que tu as déjà trouvé l'inspiration, c'est toi qui commence !

Et si tu n'est pas d'accord, j'utilise mon smiley tout puissant ---->

Tintin en avait par-dessus la tête des bêtises de Milou. Le petit chien était plus têtu qu'une mule et Tintin pesait ses mots, toutes les mules de sa connaissance étant de vraies têtes de cochon. Pataugeant dans la neige molle sur les traces de son ami à quatre pattes, il pestait contre le froid, la faim et les pulsions animales.
-- Milou! cria-t-il en apercevant sa petite silhouette, immobile au milieu de la plaine. Allez viens, ça suffit maintenant, on rentre!
Le petit chien ne daigna même pas se retourner. Il reniflait quelque chose dans la neige qui occupait toute son attention. Agacé, Tintin le rejoignit à grands pas. Sa colère s'évanouit cependant en découvrant ce qui intéressait si fortement Milou.
Le corps à moitié décomposé d'une jeune femme, dont la luxurieuse chevelure blonde étincelait sous les rayons timides du soleil pâle.

-- Je ne peux pas te trouver de journal, dit Milou, par contre, je peux te réciter de mémoire les articles que j'ai feuilleté ce matin pendant que tu petit-déjeunais. Il y en avait un sur les oiseaux en voie de disparition, un autre sur la réforme des universités, et un autre encore sur l'ascension fulgurante d'une entreprise de cosmétique belge dans le marché mondial.
Tintin ne réfléchit pas longtemps.
-- Dis m'en plus sur cette entreprise Milou!
-- Il y a un mois personne ne la connaissait, aujourd'hui elle fait concurrence à Loréal. Les brésiliennes et les chinoises raffolent de ses produits et son chiffre d'affaire explose. Dans son interview, la dirigeante annonçait son intention d'ouvrir de nouvelles usines en Asie.

(Ouais bah moi j'abandonne hein)

Ni une ni deux, Tintin et Milou se retrouvèrent à l'aéroport, l'esprit préoccupé par ce nouveau mystère. Tintin ne pouvait s'empêcher de frissonner à chaque fois qu'une jeune femme blonde passait près de lui, comme si le fantôme de la défunte était collé à ses basques. Il s'en voulait d'avoir laissé son corps rongé par la mort ainsi dans la neige, mais l'urgence de l'enquête passait avant toute autre préoccupation.
Ainsi Tintin et Lilou embarquèrent pour la Corée, sans un regard en arrière.