Atelier d'écriture
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Atelier d'écriture

Communauté d'écrivains en herbe
 
AccueilRechercherS'enregistrerDernières imagesConnexion
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

 

 SUMER

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



SUMER  Empty
MessageSujet: SUMER    SUMER  Icon_minitimeDim 22 Déc 2013 - 16:26

Bonjour à tous, comme vous vous en apercevez, je suis nouveau sur ce forum.  Very Happy 

Je viens vous présenter le prologue de mon roman dont le nom est... Sumer !  Shocked 

Comme vous le savez, les premières pages d'un roman sont très importantes alors voilà pourquoi je souhaite avoir l'avis de parfaits inconnus qui me diront en toute honnêteté ce qu'ils pensent de mon travail.

Merci d'avance pour vos commentaires qui me seront très utiles.

Sans plus attendre, le texte en question:


SUMER - PROLOGUE

 Benjamin observait à travers le hublot le demi-cercle terrestre qui flottait dans le vide. Sur l’écran d’observation portable, il sélectionna la caméra 360° située sur le bec de l’avion-fusée. Le GPS indiquait qu’ils survolaient la Mer de la Fécondité, une vaste plaine de poussière aux roches basaltiques sombres. Elle aboutissait à un plateau tapissé de rainures sinueuses aux bords abrupts. Au loin, on pouvait distinguer une chaîne de montagnes en arc. C’était un spectacle beau et effrayant à la fois. Le relief lunaire était d’une froideur angoissante et restait figé comme si le temps n’avait pas de prise sur ce lieu.

 Il consulta sa montre par habitude mais aussi, savait-il, pour ne pas être trop désorienté. Son esprit comme celui des autres occupants de l’avion-fusée avait besoin de cette référence terrestre bien qu’elle ne soit plus d’aucune utilité sur la Lune. Il ne pouvait se fier qu’au TEV de l’écran d’observation qui indiquait 02/20:00:00.

 Sylvia Martino était émerveillée par cette toile grise et froide qui l’inspirait pour une peinture dont elle imaginait déjà les bords et le squelette sombre. Elle avait observé et façonné bien des paysages sans âmes qui ne demandaient qu’un coup de pinceau pour se révéler tels qu’ils étaient réellement mais là, le défi à relever n’était pas commun.

 C’était une brune à la beauté classique. Elle était assez mince, le visage épanoui, le teint hâlé, de beaux yeux marron clairs enfouis sous une forme amande, des pommettes saillantes et des lèvres fines. Par contre, ses longs cheveux ne semblaient pas avoir rencontré de brosse depuis un très long moment. Assise sur son siège, elle avait un maintien brouillon, comme si elle avait bu un ou deux verres de trop – ce qui n’aurait pas été étonnant vu la réputation de la femme. Elle portait une robe verte claire qui laissait entrevoir par-dessous son soutien-gorge beige. Elle arborait un léger sourire que Benjamin traduisit par de la tristesse.

 En sortant des toilettes, Antoine Feret lança un regard noir à l’agent Yaacoubi qui était assis au fond de la navette, ceci accompagné d’un léger grognement. Selon lui, il avait été enlevé par les services secrets européens en pleine nuit et drogué, raison pour laquelle il n’avait aucun souvenir des heures précédant leur arrivée sur la station orbitale internationale.      

 C’était un sexagénaire de petite taille dont le visage qui était constamment rouge lui donnait un air rude, et son large front était découpé en plusieurs niveaux de rides. Avec sa barbe épaisse, il ressemblait à un de ces nains que les jeunes interprétaient dans les jeux de rôle en ligne. Il portait un costume beige assez élégant, en dessous une chemise bleue claire et un nœud de papillon beige.  

 L’agent Yaacoubi avait les bras croisés et les yeux fermés. C’était un arabe de grande taille et au corps athlétique. Son visage était poreux, les cheveux bouclés, les sourcils broussailleux et le nez long et fin. Il était dans un complet noir en soie.

 À son passage, Martino croisa le regard de Feret, le fixant un moment avant de retourner à sa contemplation.

 Un homme de couleur vêtu d'un costume noir avec pour seul excentricité une cravate violette aux motifs argentée était en train de prier deux places derrière la femme. Feret secoua la tête en voyant ses lèvres remuer et ses yeux clos trembler dans une exaltation divine.  
   
 - Monsieur, nous allons entamer la séquence d’alunissage, dit l’hôtesse de l’avion-fusée à Feret, une jeune rousse aux yeux violets qui venait de quitter la cabine de pilotage. Veuillez regagner votre siège, je vous prie.

 - J’en ai rien à foutre, dit Feret sans prendre la peine de regarder la femme en face.

 Les paroles de l’homme surprirent tant l’hôtesse qu’elle resta interdite, le fixant avec de grands yeux.

 Martino secoua légèrement la tête, exaspérée par le comportement de l’homme mais décida de ne pas se mêler. Benjamin, lui, hésita un long moment avant de prendre la même décision. Il attendait de voir comment la situation allait évoluer.

 - Nous sommes dans l’espace, dit Feret au bout d’un long silence qu’il commençait à trouver lui-même pesant. Avec la gravité, nous…

 - Cette femme ne vous a pas demandé un cours de physique mais de vous asseoir, dit un homme qui était resté silencieux jusque là, assis non loin de l’agent du BRE.

 Depuis leur arrivée sur la station orbitale, l’homme n’avait adressé la parole à personne. Ses cheveux mi-longs et sa coupe dégradée étaient faussement négligés. Il avait un visage assez maigre et une peau blême.  

 Feret accusa le coup avant de se résoudre à s’asseoir sous le large sourire de l’hôtesse.

 Benjamin ferma les yeux. Il était las malgré le nombre d’heures de sommeil à son actif, son corps refusant de les comptabiliser. Il se souvînt de son court séjour sur la base internationale où il dut apprendre à dormir en apesanteur. Pour ce faire, il dût d’abord entrer dans un sac de couchage collé au sol et ajuster les sangles élastiques qui l’entouraient pour garder le dos collé, ce qui était plus facile à dire qu’à faire. Il eut beaucoup de mal à s’endormir car l'afflux anormal de sang dans sa tête amplifia la perception du pouls dans les oreilles.

 Lors de ses premiers déplacements dans la station, tous les membres de son corps se mirent spontanément à brasser l’air comme s’il nageait ; ses bras se relaxèrent, et il put bouger avec une étonnante facilitée. Les objets autour de lui flottaient en suivant une trajectoire rectiligne et semblaient suivre un trajet défini à l’avance.  

 Feret se débattit avec son sac de couchage et dansa la valse avec lui dans la confusion de l’apesanteur. Un iranien, ravi de voir de nouvelles têtes, entreprit un petit jeu avec l’homme. Il lui tendit un altère de trente kilos d’une seule main comme si c’était une baguette de bois. Après une certaine hésitation, Feret prit l’altère et l’iranien se mit à rire lorsqu’il lut la surprise dans les yeux du français. L’homme se propulsa vers Feret qui le repoussa avec la force de son index. Pendant un moment, celui-ci regarda avec admiration son doigt.

 Le lendemain « matin », Benjamin parvînt à soutirer à Yaacoubi le peu d’informations que le Bureau de Renseignement Européen lui avait transmis. Ils étaient seuls dans la cafétéria.

 - Je ne connais pas la raison pour laquelle vous avez été envoyés sur la Lune. Le rapport que l’on m’a transmis évoque une situation de crise sur la base lunaire. De ce dont il s’agit, je n’en ai aucune idée. Nous en saurons plus une fois là-bas. J’ai accepté de partager cette information avec vous car vous semblez être le plus sage du groupe, donnez-moi raison.

 Ainsi, le poumon de l’économie terrestre était confronté à une crise sans précédent. Benjamin songea de suite à un attentat terroriste mais se ravisa en se remémorant l’article d’un magazine spécialisé passant en revue les nombreux contrôles auxquels étaient soumis les hommes et les marchandises qui se rendaient dans l’espace.

 Le base lunaire devait probablement faire face à de l’espionnage industriel, ce qui n’était pas étonnant au vu du concentré de secrets industriels au mètre carré et le nombre de brevets en cours de préparation. Mais Benjamin ne pouvait comprendre comment une entreprise avait pu laisser passer le cheval de Troie à une époque où le détecteur de mensonge devenait un gadget pour enfants. Si tel était le type de crise que rencontrait la base lunaire, des têtes allaient tomber pour le manque de négligence.

 - J’ai parcouru les dossiers du groupe, dit Yaacoubi au bout d’un long silence. Qu’importe le problème, je ne vois pas ce que viennent faire ici une peintre, un huissier de justice, un policier et un berger jésuite.

 Benjamin observa chacune des personnes réunies dans l’avion-fusée et soupira intérieurement. Cette affaire risquait de durer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



SUMER  Empty
MessageSujet: Re: SUMER    SUMER  Icon_minitimeDim 22 Déc 2013 - 16:44

Avant de demander une critique, il serait mieux de commencer par te présenter ici : https://ecrire.forumactif.org/f2-presentation-des-membres
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



SUMER  Empty
MessageSujet: Re: SUMER    SUMER  Icon_minitimeDim 22 Déc 2013 - 16:46

Bonjour !
Ça va venir...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



SUMER  Empty
MessageSujet: C'est fait !   SUMER  Icon_minitimeLun 23 Déc 2013 - 15:21

Je me suis présenté.

Vous savez tout de moi maintenant.

Enfin, presque... Very Happy 
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



SUMER  Empty
MessageSujet: Re: SUMER    SUMER  Icon_minitimeLun 23 Déc 2013 - 15:30

Voici donc la critique :

Citation :
Benjamin

Pourquoi on a que son prénom, alors que pour les autres personnages on aura aussi le nom de famille ?

Citation :
l’avion-fusée

Sans doute un mauvais choix de terme, les avions fusée n'ont pas pour objectif d'être envoyé véritablement dans l'espace. Ils ont été prévus à la base pour servir d'intercepteur (avant l'invention du turboréacteur). Dans ton contexte, il s'agirait visiblement plus d'un avion spatial, comme la navette américaine.

Citation :

Son esprit comme celui des autres occupants de l’avion-fusée avait besoin de cette référence terrestre bien qu’elle ne soit plus d’aucune utilité sur la Lune

Par rapport à quoi les références terrestres ne seront plus d'utilité sur la lune ? Ils n'ont pas besoin d'heure ou de calendrier là-bas ?

Citation :
TEV

D'après mes recherches ce terme peut faire référence à une mesure de l'énergie, à une mesure financière, à différents systèmes mécaniques, mais pas à une mesure de l'heure.

Citation :
02/20:00:00.

Quitte à vouloir donner des informations, autant essayer d'être le plus précis possible, surtout que visiblement le premier groupe de chiffre fait référence au mois ou à la journée.

Citation :
Sylvia Martino était émerveillée par cette toile grise et froide qui l’inspirait pour une peinture dont elle imaginait déjà les bords et le squelette sombre.


J'imagine qu'elle fait référence à ce qu'elle voit par le hublot, mais la comparaison n'est pas bonne, je pense.

Citation :

C’était une brune à la beauté classique. Elle était assez mince, le visage épanoui, le teint hâlé, de beaux yeux marron clairs enfouis sous une forme amande, des pommettes saillantes et des lèvres fines. Par contre, ses longs cheveux ne semblaient pas avoir rencontré de brosse depuis un très long moment. Assise sur son siège, elle avait un maintien brouillon, comme si elle avait bu un ou deux verres de trop – ce qui n’aurait pas été étonnant vu la réputation de la femme. Elle portait une robe verte claire qui laissait entrevoir par-dessous son soutien-gorge beige. Elle arborait un léger sourire que Benjamin traduisit par de la tristesse.

Donc pour elle on a le droit à une description complète, mais pas pour le premier personnage. Cela fait un peu deux poids deux mesures, surtout vue la précision de la description. D'ailleurs, pas de combinaison, cela sous-entend que le voyage est très sur et dans ce cas, le décalage avec le terme d'avion fusé est vraiment important.

Citation :
En sortant des toilettes, Antoine Feret lança un regard noir à l’agent Yaacoubi qui était assis au fond de la navette, ceci accompagné d’un léger grognement. Selon lui, il avait été enlevé par les services secrets européens en pleine nuit et drogué, raison pour laquelle il n’avait aucun souvenir des heures précédant leur arrivée sur la station orbitale internationale.



Deux nouveaux personnages d'un coup, alors qu'on découvre à peine le suivant et en plus on va d'un point de vue à l'autre comme ça. Et enlevé ? Sérieusement ? Il pense avoir été enlevé et reste comme ça tranquillement dans le transport ? D'ailleurs, je croyais qu'ils étaient dans un avion-fusé, pourquoi maintenant tu parles de station orbitale internationale comme si l'action s'y passait ?

Citation :
C’était un sexagénaire de petite taille dont le visage qui était constamment rouge lui donnait un air rude, et son large front était découpé en plusieurs niveaux de rides. Avec sa barbe épaisse, il ressemblait à un de ces nains que les jeunes interprétaient dans les jeux de rôle en ligne. Il portait un costume beige assez élégant, en dessous une chemise bleue claire et un nœud de papillon beige.

L’agent Yaacoubi avait les bras croisés et les yeux fermés. C’était un arabe de grande taille et au corps athlétique. Son visage était poreux, les cheveux bouclés, les sourcils broussailleux et le nez long et fin. Il était dans un complet noir en soie.
Heureusement que tu précises que la seconde description est pour l'agent Yaacoubi, sinon on serait totalement perdu.

Citation :
Un homme de couleur vêtu d'un costume noir avec pour seul excentricité une cravate violette aux motifs argentée était en train de prier deux places derrière la femme. Feret secoua la tête en voyant ses lèvres remuer et ses yeux clos trembler dans une exaltation divine.


Encore un personnage ? Bon lui, il semble pas nommé donc il compte visiblement pas. Étrange d'ailleurs, car on a le nom de tous les autres personnages.

Citation :

- Monsieur, nous allons entamer la séquence d’alunissage, dit l’hôtesse de l’avion-fusée à Feret, une jeune rousse aux yeux violets qui venait de quitter la cabine de pilotage. Veuillez regagner votre siège, je vous prie.

- J’en ai rien à foutre, dit Feret sans prendre la peine de regarder la femme en face.

Les paroles de l’homme surprirent tant l’hôtesse qu’elle resta interdite, le fixant avec de grands yeux.

Pas très professionnelle comme hôtesse, si une simple phrase agressive lui fait perdre ainsi tout ces moyens. Elle devrait envisager de changer de métier. Des yeux violets, intéressants. Cela sous-entend donc des modifications d'ordre génétique ou technologique voir un croisement avec une race extraterrestre. Alors bien sûr, les yeux violets ça existe, mais c'est très rare et dans un texte de S.F on va s'attendre à ce que cela signifie quelque chose, surtout sur un personnage aussi secondaire.

Citation :

Feret se débattit avec son sac de couchage et dansa la valse avec lui dans la confusion de l’apesanteur. Un iranien, ravi de voir de nouvelles têtes, entreprit un petit jeu avec l’homme. Il lui tendit un altère de trente kilos d’une seule main comme si c’était une baguette de bois. Après une certaine hésitation, Feret prit l’altère et l’iranien se mit à rire lorsqu’il lut la surprise dans les yeux du français. L’homme se propulsa vers Feret qui le repoussa avec la force de son index. Pendant un moment, celui-ci regarda avec admiration son doigt.
Hum il n'était pas censé s'asseoir ? Qu'est ce qu'il fait alors avec son sac de couchage ? Et c'est qui l'Iranien ? Pourquoi a-t-il une altère comme ça dans l'appareil ?

Citation :

Le lendemain « matin », Benjamin parvînt à soutirer à Yaacoubi le peu d’informations que le Bureau de Renseignement Européen lui avait transmis. Ils étaient seuls dans la cafétéria.

Ce genre d’ellipse est à proscrire dans un prologue. Là cela me donne juste l'impression que tout ce qui est écrit avant ne sert à rien, ou juste à faire du remplissage.

Citation :
- Je ne connais pas la raison pour laquelle vous avez été envoyés sur la Lune. Le rapport que l’on m’a transmis évoque une situation de crise sur la base lunaire. De ce dont il s’agit, je n’en ai aucune idée. Nous en saurons plus une fois là-bas. J’ai accepté de partager cette information avec vous, car vous semblez être le plus sage du groupe, donnez-moi raison.

Mais, ils ne sont pas déjà sur la Lune ? Après tout, leur transport se préparait à alunir quelques lignes aux dessus et sinon cette justification, aussi tôt dans le récit, c'est super bancal. Surtout que cela sous-entend que toutes les personnes présentes dans le transport font partie du même groupe, donc que les personnes qui n'ont pas de nom devrait être au minimum nommé.

Citation :

Ainsi, le poumon de l’économie terrestre était confronté à une crise sans précédent. Benjamin songea de suite à un attentat terroriste mais se ravisa en se remémorant l’article d’un magazine spécialisé passant en revue les nombreux contrôles auxquels étaient soumis les hommes et les marchandises qui se rendaient dans l’espace.

La base lunaire devait probablement faire face à de l’espionnage industriel, ce qui n’était pas étonnant au vu du concentré de secrets industriels au mètre carré et le nombre de brevets en cours de préparation. Mais Benjamin ne pouvait comprendre comment une entreprise avait pu laisser passer le cheval de Troie à une époque où le détecteur de mensonge devenait un gadget pour enfants. Si tel était le type de crise que rencontrait la base lunaire, des têtes allaient tomber pour le manque de négligence.

Le rapport entre l’économie terrestre et la base lunaire ? Vu la tournure de la phrase, cela sous-entend que toute l'économie terrienne est basée sur la lune. Cela me semble étrange et peu probable.

Puis une crise sans précédent, carrément. Ça fait vraiment trop dans la surenchère... que vient faire le cheval de Troie dans le contexte ?

Citation :
- J’ai parcouru les dossiers du groupe, dit Yaacoubi au bout d’un long silence. Qu’importe le problème, je ne vois pas ce que viennent faire ici une peintre, un huissier de justice, un policier et un berger jésuite.

Sans doute la phrase la plus intelligente que j'ai lu depuis le début de ce texte.

Citation :

Benjamin observa chacune des personnes réunies dans l’avion-fusée et soupira intérieurement. Cette affaire risquait de durer.

D'accord donc ils parlent seuls dans la cafétéria de l'avion fusé, le lendemain matin de l'alunissage, tout en réussissant à observer chacune des personnes présentes dans l'avion-fusé.

*

Premier gros problème, la cohérence. Ton extrait part dans tous les sens et il est extrêmement difficile de se faire une idée précise du déroulement des événements. De même, le nombre de personnages et de points de vue ne fait que rajouter à la difficulté pour comprendre ce que tu essaies de dire. La narration n'étant pas du tout maîtrisée.

De même, il y a des choix de termes vraiment hasardeux et mal utilisé (avion fusé en tête)

Sans parler de comportement illogique : Sylvia porte une robe, alors qu'ils sont en état d'apesanteur. Soit elle est complètement déconnectée de la réalité (pour être poli) soit elle a une tendance assez marquée pour l'exhibitionnisme.

Ton début me fait beaucoup pensé à Hypérion de Dan Simmons où on retrouve aussi un certain nombre de personnages qui se présente, en moins bien.

Sinon j'ai une question, ton histoire semble débuter ici, tu poses ton intrigue, tes personnages pourquoi mettre ça dans le prologue ? Je pense que commencer l'histoire dans le prologue est une erreur, il ne devrait servir qu'à apporter des informations ou permettre un premier contact avec le monde dans lequel l'histoire va se dérouler.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



SUMER  Empty
MessageSujet: Re: SUMER    SUMER  Icon_minitimeLun 23 Déc 2013 - 16:27

Merci pour cette réponse rapide et détaillée. Je vais répondre à chacun de tes points en essayant d'être le plus clair possible. Very Happy


Tout d'abord, Je tiens à préciser que l'histoire se passe en 2212.


"Pourquoi on a que son prénom, alors que pour les autres personnages on aura aussi le nom de famille ?"

C'est vrai que cela peut paraître étrange que ce soit le seul personnage qui n'ait pas nom de famille mais c'est expliqué ensuite.


"Sans doute un mauvais choix de terme, les avions fusée n'ont pas pour objectif d'être envoyé véritablement dans l'espace. Ils ont été prévus à la base pour servir d'intercepteur (avant l'invention du turboréacteur). Dans ton contexte, il s'agirait visiblement plus d'un avion spatial, comme la navette américaine. "

Et c'est maintenant que je me rends compte que j'ai confondu les deux !  Shocked Merci.


"Par rapport à quoi les références terrestres ne seront plus d'utilité sur la lune ? Ils n'ont pas besoin d'heure ou de calendrier là-bas ?"

Sur la Lune, ils ont leur propre "heure". Je voyage souvent et je peux te dire que passer à +8 ou -12 ça fait un choc pour l'organisme. Les personnes résidant sur la Lune viennent de régions de la Terre différentes et il est évident qu'il faut une seule "heure" pour tout le monde.


"D'après mes recherches ce terme peut faire référence à une mesure de l'énergie, à une mesure financière, à différents systèmes mécaniques, mais pas à une mesure de l'heure."

Ma source est un essai scientifique (malheureusement, je n'ai plus son nom) écrit par un ingénieur de l'ESA et à plusieurs reprises, il parle du TEV comme étant une sorte de chronomètre. Un très bon livre trouvé dans la bibliothèque de ma ville. J'ai fait en sorte de baser mon récit sur des faits scientifiques réels.


"Quitte à vouloir donner des informations, autant essayer d'être le plus précis possible, surtout que visiblement le premier groupe de chiffre fait référence au mois ou à la journée."

Dans l'essai, si je me souviens bien, c'est ce qui est affiché sur le TEV. Deux jours et vingt heures il me semble.


"J'imagine qu'elle fait référence à ce qu'elle voit par le hublot, mais la comparaison n'est pas bonne, je pense."

A méditer. Very Happy


"Donc pour elle on a le droit à une description complète, mais pas pour le premier personnage. Cela fait un peu deux poids deux mesures, surtout vue la précision de la description. D'ailleurs, pas de combinaison, cela sous-entend que le voyage est très sur et dans ce cas, le décalage avec le terme d'avion fusé est vraiment important."

C'est comme pour le nom de famille, il y a une raison bien précise. Oui, avion spatial ! Je vais rectifier !


"Deux nouveaux personnages d'un coup, alors qu'on découvre à peine le suivant et en plus on va d'un point de vue à l'autre comme ça. Et enlevé ? Sérieusement ? Il pense avoir été enlevé et reste comme ça tranquillement dans le transport ? D'ailleurs, je croyais qu'ils étaient dans un avion-fusé, pourquoi maintenant tu parles de station orbitale internationale comme si l'action s'y passait ?"

Le rythme d'enchaînement est peut-être trop violent en effet.
"Selon lui" est une expression importante. Cela veut dire que ce n'est pas certain. J'aimerais en dire plus mais dans ce cas, je révèle une bonne partie de l'intrigue. Crois-moi, le fait qu'il soit calme est tout à fait normal.
Ils ne sont pas partis directement de la Terre jusqu'à la Lune, ils ont fait une halte sur la station orbitale. Peut-être que ce n'est pas assez clair, dans ce cas-là je vais le rectifier.


"Heureusement que tu précises que la seconde description est pour l'agent Yaacoubi, sinon on serait totalement perdu."

Oui.


"Encore un personnage ? Bon lui, il semble pas nommé donc il compte visiblement pas. Étrange d'ailleurs, car on a le nom de tous les autres personnages."

C'est un personnage important. Bizarre qu'il ne soit pas nommé, je vais rectifier ça.


"Pas très professionnelle comme hôtesse, si une simple phrase agressive lui fait perdre ainsi tout ces moyens. Elle devrait envisager de changer de métier. Des yeux violets, intéressants. Cela sous-entend donc des modifications d'ordre génétique ou technologique voir un croisement avec une race extraterrestre. Alors bien sûr, les yeux violets ça existe, mais c'est très rare et dans un texte de S.F on va s'attendre à ce que cela signifie quelque chose, surtout sur un personnage aussi secondaire."

En fait c'est un androïde. Je ne le mentionne pas parce que je vais y revenir plus loin dans le roman. La pauvre n'est pas une experte en relation humaine. L'esprit humain est dur à copier, même en 2212.

"Hum il n'était pas censé s'asseoir ? Qu'est ce qu'il fait alors avec son sac de couchage ? Et c'est qui l'Iranien ? Pourquoi a-t-il une altère comme ça dans l'appareil ?"

Je précise juste en haut qu'ils sont sur la station orbitale. Je pensais que c'était assez clair.
L'iranien est un astronaute. En 2212, ils sont en bons termes avec les autres nations. Et laisse-le se muscler s'il le souhaite ! Very Happy


"Ce genre d’ellipse est à proscrire dans un prologue. Là cela me donne juste l'impression que tout ce qui est écrit avant ne sert à rien, ou juste à faire du remplissage."

J'avoue ne pas comprendre le problème.


"Le rapport entre l’économie terrestre et la base lunaire ? Vu la tournure de la phrase, cela sous-entend que toute l'économie terrienne est basée sur la lune. Cela me semble étrange et peu probable.

Puis une crise sans précédent, carrément. Ça fait vraiment trop dans la surenchère... que vient faire le cheval de Troie dans le contexte ? "

Ce n'est que le prologue cher ami, les réponses vont venir. Relis la phrase et tu comprendras le rapport entre l'espionnage industriel et le fait que les grecs se rendent incognito dans la ville de Troie.


"Sans doute la phrase la plus intelligente que j'ai lu depuis le début de ce texte."

Si tu le dis. Very Happy


"D'accord donc ils parlent seuls dans la cafétéria de l'avion fusé, le lendemain matin de l'alunissage, tout en réussissant à observer chacune des personnes présentes dans l'avion-fusé."

J'y ai répondu plus haut, ils sont sur la station orbitale.


"Sans parler de comportement illogique : Sylvia porte une robe, alors qu'ils sont en état d'apesanteur. Soit elle est complètement déconnectée de la réalité (pour être poli) soit elle a une tendance assez marquée pour l'exhibitionnisme."

Ils ne sont pas en apesanteur dans l'avion spatial.


"Sinon j'ai une question, ton histoire semble débuter ici, tu poses ton intrigue, tes personnages pourquoi mettre ça dans le prologue ? Je pense que commencer l'histoire dans le prologue est une erreur, il ne devrait servir qu'à apporter des informations ou permettre un premier contact avec le monde dans lequel l'histoire va se dérouler."

A méditer...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





SUMER  Empty
MessageSujet: Re: SUMER    SUMER  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
SUMER
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Atelier d'écriture :: Au coin du feu :: Archives SF-
Sauter vers: