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 Maelström (SFFF)

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MessageSujet: Maelström (SFFF)   Maelström (SFFF) Icon_minitimeVen 14 Fév 2014 - 22:32

Bonjour,

Comme j'avais dit que je mettrai un texte d'ici à mon 14e jour de présence et que je n'ai rien foutu et rien écrit, et que je ne veux pas mourir demain dans d'atroces souffrances plus qu'horribles, alors je vous présente une petite nouvelle pour l'heure inachevée (je pense que je n'en ai même pas écrit un quart).

En fait, je la sors d'un tiroir où elle était bien au chaud et ne demandait rien à personne, surtout pas à moi.
Pour dire vrai, je ne sais même plus ce que j'ai écris, ni ce qui était sensé se passer ni comment ça devait trop finir.
Bref, l'occasion de tenter de redonner une seconde vie à ce texte.

Alors, moi, en relecture, je trouve ça un peu grandiloquent et nais, une tare assez fréquente dans ce type de style dont j'use parfois pour certains récits. Dans la suite, ça devrait être un peu mieux, mais bon, ça commence ainsi, alors ça commence ainsi.

Le récit se nomme "Maelström"
C'est de la SFFF
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MessageSujet: Re: Maelström (SFFF)   Maelström (SFFF) Icon_minitimeVen 14 Fév 2014 - 22:38

MAESTRÖM :
PASSAGE 1 (V2 du 16 février)


Les fières goélettes aux voiles aussi blanches que les plumes de colombe s’éloignaient déjà du port. Leur étrave fendait une mer d’un bleu profond, digne reflet sur les eaux du ciel pur de ce bel après-midi de fin d’été. Les vagues battaient contre le flanc des grands navires comme pour leur bénir leur voyage vers le lointain.
L’écume née des flots fendus léchait le bas des figures de proue dorées. De magnifiques jeunes femmes y étaient sculptées et elles embrassaient l’océan de leurs bras ouverts. D’autres statues de bois taillé représentaient de fiers animaux marins, lesquels mettaient au défi quiconque d’empêcher leurs embarcations d’arriver à bon port.
L’armada se déplaçait pour l’instant à allure réduite, malgré le vent qui gonflait les voiles secondaires et amenait à cliqueter les poulies ou à vibrer les cordages. Les navires attendaient, pour lever leur grande voile et fendre l’océan, le départ de l’ultime trois-mâts. Le bateau était toujours amarré à quai. Sur la passerelle qui le reliait encore à la terre, une jeune fille pleurait entre les bras de sa mère. Cette dernière déposa un baiser sur la tête de son petit ange aux grands yeux de chat et la longue chevelure aussi blonde que celle de sa mère.
— Calypso… murmura Téthys, tout le monde t’attend. Il est temps pour toi d'embarquer, ma belle perle nacrée.
Elle respira les embruns frais et iodés qui signaient le parfum naturel de sa chère enfant. Avec délicatesse, elle releva d’un doigt le menton pointu de l’adolescente. Leur regard se croisa ainsi. Pour une dernière fois.
— Je ne veux pas partir sans toi ! Viens avec nous ! Maman, je t’en prie !
— C’est impossible et tu le sais. Il est de mon devoir de demeurer ici. Si je n’accomplissais pas ma mission, comment pourrais-je supporter la vue de l’océan, le roulement des vagues sur les plages, la sensation du vent et du sel sur ma peau ? La honte me noierait et mon cœur se dessécherait pour ne devenir qu’une algue putréfiée. Les serments signent l’honneur et le respect, Calyspso. Je suis fière d’être grande prêtresse en notre île de Naüvalyscaä. Tout comme je suis fière d’être ta mère.
Elle sourit de voir sa petite si belle. Calypso arborait les traits fins de sa mère, mais son visage délicat était souligné par des iris turquoise qu’elle tirait de son père. Elle tenait aussi de lui la longueur altière de ses oreilles pointues. Celles de Téthys pointaient actuellement vers le bas, même si son sourire doux exprimait l’amour qu’elle éprouvait afin que sa fille garde une image tendre de leur séparation.
— Là où la marée léchera tes pieds et jouera avec tes oreilles, reprit Téthys, dis-toi que j’aurai plaisir à rire à tes côtés. Quand tu commettras des erreurs, ne te referme pas comme une coquille et n’hésite pas à changer de cap en suivant les conseils de meilleures vigies que toi. Face à l’adversité, rugis comme une tempête et défends tes rivages ! Partout où l’eau croisera ta route, mes pensées ne seront qu’à une goutte de toi. Crois en moi, crois en toi. Crois en l’océan, crois en la mer et en ces pouvoirs. Elle est la mère de tout sur cette Terre, encore plus que moi je ne le suis pour toi. Alors, sèche tes pleurs, princesse, embrasse-moi, puis rejoins ton père.
Téthys essuya une larme sur la joue blanche de la jeune fille, et porta d’un geste réflexe la perle à ses lèvres. Elle ferma un instant les paupières en goûtant le désespoir et la sincérité de l’eau issue du corps de sa fille. Ces gouttes salées lui rappelaient d’où venaient leurs ancêtres, voire toutes les créatures terrestres, nées au fond des océans il y avait des milliards d’années.
Téthys ne pouvait laisser la tristesse l’envahir : l’enfant ne devait pas garder une telle image d’elle. Elles se murmurèrent encore quelques mots doux, mais il était temps que les adieux surviennent. La grande prêtresse sentait la tension qui habitait les marins sur le trois-mâts, comme les huit paladins qui l’encadraient, la lance en mains, le port de tête haut, l’expression neutre.
— Va maintenant !
Elle poussa l’enfant en direction de son père qui l’attendait à l’autre bout de la passerelle. Il récupéra Calypso qui se blottit contre sa poitrine. Lui aussi caressa sa chevelure soyeuse si différente en teinte de la sienne, mais son regard ne portait que vers cette femme qu’il quittait à jamais.
Qu’ils quittaient.
Le couple s’était fait leurs adieux la veille, alors ils inclinèrent simplement la tête pour un ultime salut. Le roi consort de Naüvalyscaä se détourna de son épouse et ordonna au capitaine de larguer les amarres. Calypso hurla, mais son père la retint avant qu’elle n’enjambe le bastingage et tente un improbable saut vers le quai tandis que le navire partait déjà.
— Une forte personnalité alliée à une grande sensibilité, glissa Zephyr à l’oreille de la prêtresse. À votre image, ma reine. Les elfes blancs seront fiers de la voir devenir une grande dame.
Elle acquiesça, mais ne tourna pas la tête vers le guerrier à l’armure couleur rouge corail qui la servait en tant que chef des paladins. L’horizon absorbait toute son attention.
Les vaisseaux prenaient de vitesse. Rapidement, leurs coques se soulevèrent des eaux comme des poissons volants et les embarcations doublèrent leur allure.
Au côté de sa souveraine, l’elfe brun à la courte tignasse ébène et aux yeux dorés observa la brutale montée en spirales de brumes grises au lointain. Les uns après les autres, les petits points noirs disparurent au milieu de ces épaisses volutes. Bientôt, il n’en resta plus qu’un à fondre vers elles.
— Jadis, rappela Zéphyr, nos ancêtres ont fui Atlantide et l’Ancien Continent ; désormais, les nôtres voguent en chemin inverse. Puissent-ils trouver là-bas un nouveau havre de paix et de tranquillité.
Les mains croisées sur le devant de sa longue robe blanche aux volants diaphanes, les doigts gauches de Thétis jouèrent machinalement avec les torques rouges de son bracelet de coquillages.
L’ultime navire disparut dans les brumes argentées qui soudain semblèrent retomber et laisser place à une mer calme et infinie. La reine se tourna enfin ver son second et lui sourit.
— La paix, oui, approuva-t-elle avant de se retourner vers les sept autres membres de sa garde d’honneur. Et si nous finissions nos préparatifs pour la réception de nos invités, Messieurs ? C’est que de notre côté, nous avons une guerre à mener. À gagner. Car, il n’est pas question que nous laissions nos ennemis triompher. Allons-y.


*


Dernière édition par January le Dim 16 Fév 2014 - 14:57, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Maelström (SFFF)   Maelström (SFFF) Icon_minitimeVen 14 Fév 2014 - 23:33

Début intéressant, tu nous mets bien dans l'ambiance. Mais au début j'ai trouvé qu'il y avait un poil trop de mots en rapport avec la mer, que ça devenait lourd.
Quelques répétitions : nacré, océan, goutte, mais rien de grave.
J'aime beaucoup ta façon d'écrire, c'est très jolie. Par contre, j'aurais préféré un peu plus de description autre que sur les bateaux et la mer, pour mieux me représenter l'endroit.
En tout cas, continue, je suivrais la suite Smile
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MessageSujet: Re: Maelström (SFFF)   Maelström (SFFF) Icon_minitimeDim 16 Fév 2014 - 10:06

Bonjour Quinn ! Very Happy

Pour le champ lexical sur la mer, nan, je garde. La mer est un personnage a part entière dans ce texte (c'était un texte pour un AT sur ce thème, mais je ne sais plus pour quel concours déjà, vu que j'avais pas fini la nouvelle...)

Pour les répétitions, heu oui, d'accord, mais bon, moi, j'en connais pas des synonymes à ces mots qui ne sont pas déjà inclus dans ce texte. Razz

Pour le reste de la description, c'est dur de tout décrire en une page + 1/2. La reste viendra en son temps !   lol! 

Merci pour tes compliments !  cheers 
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sombrefeline
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MessageSujet: Re: Maelström (SFFF)   Maelström (SFFF) Icon_minitimeDim 16 Fév 2014 - 13:03


Citation :
et amenaient à cliqueter les poulies ou à vibrer les cordages
je ne comprends pas trop à quoi ce « amenaient » fait référence.

Citation :
, elle lui releva d’un doigt le menton pointu de l’adolescente
Je pense que le « lui » est superflu.

Citation :
Cette dernière déposa un baiser sur la tête de son petit ange aux grands yeux à l’iris turquoise en amande
Citation :
Calypso arborait les traits fins de sa mère, mais son visage délicat était souligné par des iris émeraude qu’elle tirait de son père
Elle a les yeux bleus ou vert, au final ?

Citation :
qui habitait les marins sur le trois mâts
trois-mâts


Alors, mis à part ces quelques remarques, pas grand-chose à dire sur la forme. Le style est recherché tout en restant fluide, c’est sympa à lire.

Au niveau de la forme, le début est peut-être un peu lourd, un peu trop emphatique à mon goût. Autrement, je trouve que le texte est bien ficelé : tu identifies les personnages principaux (la mère, l’adolescente, le père) et les enjeux (une guerre).
J’ai l’impression que tu vas mélanger la mythologie grecque (Callypso, Thetys..), avec de la fantasy plus « classique » (les elfes). Je demande à voir ce que ça va donner.
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MessageSujet: Re: Maelström (SFFF)   Maelström (SFFF) Icon_minitimeDim 16 Fév 2014 - 15:05

Bonjour Sombreféline !

Bienvenue en cette humble cité insulaire.  Very Happy 

Citation :
citation :
et amenaient à cliqueter les poulies ou à vibrer les cordages
je ne comprends pas trop à quoi ce « amenaient » fait référence.
parce qu'il y a une faute d'accord.  Embarassed 
C'est le vent qui fait/conduit/amène les poulies à cliqueter.

Citation :
Citation :
, elle lui releva d’un doigt le menton pointu de l’adolescente
Je pense que le « lui » est superflu.
c'est vrai

Citation :
Citation :
Cette dernière déposa un baiser sur la tête de son petit ange aux grands yeux à l’iris turquoise en amande
Citation :
Calypso arborait les traits fins de sa mère, mais son visage délicat était souligné par des iris émeraude qu’elle tirait de son père
Elle a les yeux bleus ou vert, au final ?
C'est le grain de sable dans l'oeil. Il n'y voit plus rien la mère, elle pleure. Elle ne sait plus la couleur des yeux de sa fille.  ::rolling::  Quoi, on ne me croit pas ? Bon, je change.  Wink 

Citation :
Citation :
qui habitait les marins sur le trois mâts
trois-mâts
Oui Very Happy


Citation :
Au niveau de la forme, le début est peut-être un peu lourd, un peu trop emphatique à mon goût.
Je m'en étais rendue compte en relisant. Very Happy
Quinn aussi a tiqué.
J'ai viré quelques détails au début pour alléguer un peu (trois ou quatre mots)

Citation :
Autrement, je trouve que le texte est bien ficelé : tu identifies les personnages principaux (la mère, l’adolescente, le père) et les enjeux (une guerre).
J’ai l’impression que tu vas mélanger la mythologie grecque (Callypso, Thetys..), avec de la fantasy plus « classique » (les elfes). Je demande à voir ce que ça va donner.
Ce que ça va donner ? De la Science Fiction, aussi appelée par les adeptes de ce sous-genre : de la Science Fantasy. Very Happy

Merci de cet avis !
Passage 1 expurgé de ses sottises. Very Happy
Bon cap à tous !
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