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 Le Théoricien

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MessageSujet: Le Théoricien   Le Théoricien Icon_minitimeLun 30 Juin 2014 - 16:23

Le roman que j'écrit depuis quelques temps, avec 4-5 chapitres pour le moment.

Le Théoricien

Chapitre Premier

Le processus magique, quoique un élément de la vie courante, échappe à toute classification. On ne peut catégoriser ses différentes formes, les enfermer dans des boites closes. Car il s'agit d'un flux, d'un équilibre intrinsèquement personnel, pur vecteur de création, et par là même imprévisible.
Mais il ne faut pas confondre imprévisible et incompréhensible ; plus précisément, la magie peut être modélisée à travers l'humain. Car si le procédé pur n'est que variabilité, les pressions sociales et sociétales engendrent dans les comportements des êtres humains une notable, quoique partielle, prévisibilité.
Connaîtrions-nous une autre espèce d'êtres pensants, utilisant, malgré une culture et des mœurs totalement différentes, les même modalités magiques que nous, nous pourrions inférer que c'est l'essence même de la substance thaumaturgique qui se trouve borné. Mais en l'absence de pareille preuve, et au vu de notre ignorance dans le domaine magique, il me semble plus prudent de supposer qu'il n'en est rien.
Alors, si l'on accepte ces prémisses, la science de la magie devient science de l'homme, voire science humaine, car elle se doit adaptative à la psychée de chacun. C'est seulement en perçant les ressorts à la fois psychologiques, socio-culturels et linguistiques de nos comportements que nous serons à même de percer les eaux troubles mais fascinantes de la magie.

Introduction à « Processus et procédés thaumaturgiques » par Jan Enkolov.


− Tu cherches la rouste, morpion ?
Malgré sa taille modeste, Jan dépassait d'une bonne tête l'auteur de ces mots. Lequel le dévisageait avec un sourire torve, ses petites dents toutes parfaitement rangées dans son ratelier.
La salle s'était tue, et toutes les paires d'yeux disponibles les fixaient. Même le son des respirations semblaient pris dans une chappe, de sorte qu'il n'atteignait pas les oreilles de Jan.
Magie, encore et toujours.
Comme pour lui donner raison, le petit homme hargneux fit appel à son propre flux magique. Autour de lui, invisible mais presque palpable, le flux thaumaturgique se tordait et se compressait, prêt à se concrétiser. Au vu de la chétive carrure de son adversaire, Jan déduisit qu'il compensait ainsi sa force physique. Cette déduction lui permit de définir la marche à suivre.
Il recula de quelques pas, jusqu'à être dos au mur de pierre le plus proche. Puis il attendit le coup, qui ne tarda pas à venir. D'un léger mouvement du buste, Jan se plaça hors de la trajectoire et écrasa du bout du pied le vis-à-vis de son assaillant. La peur fébrile pour son corps fragile de ce dernier orienta le flux magique, qui passa du poing au pied et laissa le premier s'écraser nu contre le mur. Les craquements qui suivirent, ainsi que le cri de douleur, confirmèrent l'issue de l'affrontement.
− Je suppose que j'ai trouvé la rouste, dit Jan avec un petit sourire. Pour nos santés respectives, il me semble qu'il vaudrait mieux en rester là.
Un éclat de colère et de fierté blessé brilla un instant dans les yeux de l'agresseur, avant que ceux-ci ne retombent sur son bras ballant.
Une fois la porte refermée derrière lui, les conversations reprirent dans l'établissement. Le tenancier remplit une choppe d'un liquide ambre foncé, avant de la passer à Jan.
− Au Théoricien !
Chaque table reprit en cœur le toast, et l'homme éponyme prit sa boisson avec un petit sourire de contentement. Il s'accouda au comptoir, et observa la salle.
Autour, la magie vibrait de la présence humaine. Et s'incarnait dans les tours de cartes d'un des clients d'une table du fond, tandis que ses comparses préféraient jouer avec leurs choppes ou concentrer leur flux sur les perceptions des moindres détails d'un décolleté. Un peu plus loin, un mari tentait de prouver sa fidélité, en se soumettant à la thaumaturgie de sa femme. Client après client, tous dépendaient, incarnaient d'une manière ou d'une autre le flux magique. Même Eren, le tavernier, ne se dispensait pas d'un peu d'aide thaumaturgique pour l'entretien. Dans les sons mêmes, crépitements, chuintements et autres craquements, Jan percevait l'atmosphère magique tissée par tous les humains dans la salle.
Il fixa sa choppe presque pleine, et en avala une rasade. Oui, tout le monde vivait avec la magie, avec sa magie.
Excepté moi.

***

Dena bourra sa pipe et l'alluma. Elle tira une bouffée, avant de la souffler dans un soupir de contentement. Au pied de la pente, des canaux s'entrelaçaient en un réseau presque arachnide, planté sur le cours de la rivière. Leur propriétaire répétait à qui voulait l'entendre qu'ils l'inspiraient. Le vieux Timer manœuvrait justement sa barque. Pour un observateur extérieur, ce comportement avait de quoi étonner. Pas Dena. Elle savait qu'il s'agissait d'un rituel que le vieillard répétait avant chaque appel, celui de la nuit, du lever, du midi, et celui-ci aussi. Il prétendait que cela l'aidait à se concentrer.
Du moment qu'il reçoit le message.
Un vers lui traversa l'esprit ; elle le laissa s'envoler et ferma les yeux. Un instant plus tard, la poète entendit un plouf retentissant, et la barque lui apparut vide.
Dena cracha sa pipe et dévala la pente. Elle enjamba deux pontons avant de plonger. L'eau glacée la figea sur place. Un peu plus bas, le Voyageur était en transe, les yeux révulsés. Elle s'approcha du fond, tentant de combattre sa tétanie par le mouvement. Mais le vieil homme restait hors de sa portée, et elle sentit le souffle lui manquer. Ses yeux affolées s'écarquillèrent, son nez et sa bouche paniquèrent, implorant de l'air à la place de l'eau.
Non, je ne l'atteindrais jamais...
La peur s'empara alors de Dena, et avec elle cette certitude d'être impuissante, de ne pouvoir que subir.
Sur cent mètres à la ronde, les canaux s'asséchèrent. Mais l'eau arrivait en grondant de l'amont, et la poète eut juste le temps de remonter le vieillard sur un ponton avant que les flots ne reprennent leurs droits.
La poète savait qu'elle venait de frôler la mort. Mais tout ce qui occupait ses pensées, c'était le poème qu'elle pourrait en tirer. La toux de son camarade de baignade la sortit tout de même de ses rêveries.
− Ah, commença le vieil homme, la vie ne nous fait pas de cadeau. J'avais l'habitude de marcher... kof kof... sur l'eau.
− Aujourd'hui aussi. Seulement, sur un laps de temps bien plus court.
Elle se retint de lui tirer la langue, même s'il ne s'en serait pas formalisé.
− Bref, assez de temps gaspillé à disserter sur mes aventures aquatiques. Je recevais ton message. Votre message.
− C'est arrangé ?
Elle ne pouvait s’empêcher de sautiller d'excitation.
Le voyageur acquiesça avec un léger sourire ridé, avant de sortir un fusain et un morceau de parchemin à peu près sec de la barque. Elle flottait nonchalamment à côté d'eux, sans aucune séquelle.
D'une écriture appliquée, Timer transcrivit le message, avec Dena lisant par-dessus son épaule. Puis il lui tendit le parchemin, avec le fusain.
− Tu es sur de ne rien vouloir modifier, demanda-t-il en la voyant attraper du bout des doigts la missive.
− Oui, la nouvelle seule est suffisamment excitante, même pour lui.
Elle se sécha les mains avec une chemise de rechange du vieil homme, puis, après un instant de réflexion, s'essora les cheveux. Son ami ne manquait jamais une occasion de se manquer de l'aspect pétaradant de sa tignasse brune une fois mouilleé, et aujourd'hui, il attraperait n'importe quelle occasion de détourner la conversation.
Dena courut ensuite rattraper sa pipe dans l'herbe, encore allumée. Elle l'a pris entre ses lèvres, se félicita de n'avoir pas emporté de carnet, et courut rejoindre Jan.
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MessageSujet: Commentaires - Le théoricien   Le Théoricien Icon_minitimeLun 30 Juin 2014 - 16:25

C'est ici pour les commentaires de "Le théoricien".

Texte ici
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sombrefeline
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MessageSujet: Re: Le Théoricien   Le Théoricien Icon_minitimeLun 30 Juin 2014 - 18:07

Tiens, un nouveau début de roman… Mais en verrons-nous un jour la fin ? Aïe, non, pas taper !

Pour commencer, quelques corrections

Citation :
dans son ratelier.
Râtelier

Citation :
Même le son des respirations semblaient pris dans une chappe
Chape

Citation :
et de fierté blessé
blessée

Citation :
des canaux s'entrelaçaient en un réseau presque arachnide, planté sur le cours de la rivière.
Les canaux plantés sur le cours de la rivière, j’avoue que je ne comprends pas ce que tu as voulu dire.

Citation :
Du moment qu'il reçoit le message.
J’aurais dit « qu’il recevait ».

Citation :
es yeux affolées s'écarquillèrent
affolés

Citation :
Non, je ne l'atteindrais jamais...
J’aurais dit « atteindrai », mais à vérifier.

Citation :
sa tignasse brune une fois mouilleé
mouillée

Au niveau de l’introduction, l’extrait de livre, je dois dire que je n’ai pas compris grand-chose. Si c’était l’effet voulu, alors là bravo, ça ressemble vraiment aux pires bouquins de philo que j’ai dû me coltiner en prépa. Si tu espérais par contre que le lecteur extrait des informations de ce passage, il va falloir revoir un peu la donne.

Pour la première partie, elle remplit les objectifs d’un début de roman : on présente Jan, on comprend qu’il vit dans un monde où la magie est extrêmement répandue, mais pour une raison ou une autre, lui ne peut la pratiquer. On comprend aussi que malgré ce handicap, il est capable de se défendre et de débrouiller seul.
Je trouve par contre que ça manque un peu de description et d’ambiance pour la taverne, ça reste un peu plat pour moi.

J’ai eu un peu plus de mal avec la deuxième partie, je n’ai pas trop compris l’histoire du voyageur et du message et j’ai eu de la peine à saisir l’histoire avec l’eau (d’un coup il y a plus d’eau, et pouf, elle revient ?).

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That is not dead which can eternal lie. And with strange aeons even death may die

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MessageSujet: Re: Le Théoricien   Le Théoricien Icon_minitimeLun 30 Juin 2014 - 18:36

Merci de ton commentaire. Smile

Pour le passage de début, il est fait pour être complexe. ^^
Par contre, tu peux en extraire des informations. Ce seront juste les informations distillées le long des passages plus classique.

Pour l'ambiance de la taverne, je vais y remédier. Wink

En fait, pour l'eau, il y a un réseau de canaux implantés en plein milieu de la rivière. Et dans sa panique, Dena fait disparaître l'eau de ces canaux. Sauf que la rivière est toujours là, et donc l'eau "revient".
Mais ce passage semble assez peu clair, je vais revoir ça. Par contre, c'est un peu le but que tu ne comprennes pas trop le coup du message ni l'utilisation de la magie, vu que c'est pour mieux les distiller dans les chapitres suivants. Smile
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MessageSujet: Re: Le Théoricien   Le Théoricien Icon_minitimeLun 30 Juin 2014 - 21:39

Hello Hardkey!

Alors, on va commencer par relever les tournures et petites fautes qui m'ont accrochée l'oeil pendant ma lecture. Puis on passera au contenu ;-).

Le Théoricien

Chapitre Premier

Le processus magique quoique un (Quoiqu'un? pas sur pour ce coup là ^^)( j'ai également supprimé les virgules, en lisant à voix haute les deux versions, je trouve que la phrase d'un seul tenant à plus d'impact sans pour autant être illisible) élément de la vie courante échappe à toute classification. On ne peut catégoriser ses différentes formes, les enfermer dans des boites closes (Pas forcément fan de l'image). Car il s'agit d'un flux, d'un équilibre intrinsèquement personnel, pur vecteur de création, et par là même imprévisible.
Mais il ne faut pas confondre imprévisible et incompréhensible ; plus précisément, la magie peut être modélisée à travers l'humain. Car si le procédé pur n'est que variabilité, les pressions sociales et sociétales engendrent dans les comportements des êtres humains une notable, quoique partielle, prévisibilité.
Connaîtrions-nous une autre espèce d'êtres pensants, utilisant, malgré une culture et des mœurs totalement différentes, les même modalités magiques que nous, nous pourrions inférer que c'est l'essence même de la substance thaumaturgique qui se trouve borné. Mais en l'absence de pareille preuve, et au vu de notre ignorance dans le domaine magique, il me semble plus prudent de supposer qu'il n'en est rien.
Alors, si l'on accepte ces prémisses, la science de la magie devient science de l'homme, voire science humaine, car elle se doit adaptative à la psychée (Psyché) de chacun. C'est seulement en perçant les ressorts à la fois psychologiques, socio-culturels et linguistiques de nos comportements que nous serons à même de percer les eaux troubles mais fascinantes de la magie.

De bonne choses dans cette petite intro. Les tournures de phrases font clairement penser à un livre "scientifique" et nécessite un effort de concentration. Je me demande juste si ce n'est pas prendre un risque? Isaac Asimov utilise le même procédé dans son cycle de la fondation, en "quotant" des passages de l'encyclopédie. Et j'avoue qu'en ouvrant la première page (ce que je fais toujours pour déterminer un futur achat) j'ai été plutôt rebuté. C'est le fait que la saga ait été élu "meilleure série de SF de tout les temps" qui m'a finalement décidé, et heureusement parce que c'est une tuerie! Mais pour un premier roman, surtout à notre époque, c'est risqué.
Je ne suis pas contre le fait de réfléchir dans un livre, loin de là, mais commencer une histoire de la sorte pour ensuite replonger le lecteur dans une ambiance plus légère, demande un nouvel effort de la part dudit lecteur. Si ce passage se trouve plus tard dans ton livre, le pékin qui le lit aura eu le temps de s'attacher à ton univers, de l'aimer, et voudra naturellement en savoir plus. Alors que là, ça va plutôt faire : "Poualalalala j'viens de commencer il me prend dja la tête!"

Bon aller, la suite!


Introduction à « Processus et procédés thaumaturgiques » par Jan Enkolov.

− Tu cherches la rouste, morpion ? (Il me semble qu'une rouste est un coup, une baffe. Dans la phrase ça sonne plutôt comme bagarre.)
Malgré sa taille modeste, Jan dépassait d'une bonne tête l'auteur de ces mots. Lequel le dévisageait avec un sourire torve, ses petites dents toutes parfaitement rangées dans son ratelier. (L'image des dents rangées dans un râtelier ne me parle pas vraiment :-( je pense saisir ce que tu as voulu exprimer, souligner le fait qu'il est indemne malgré son côté bagarreur et sa petite taille, mais je pense que tu peux faire mieux ;-)
La salle s'était tue[,] (Pas indispensable la virgule je pense) et toutes les paires d'yeux disponibles les fixaient. Même le son des respirations semblaient pris dans une chappe, de sorte qu'il n'atteignait pas les oreilles de Jan.
Magie, encore et toujours.
Comme pour lui donner raison, le petit homme hargneux fit appel à son propre flux magique (un peu redondant). Autour de lui, invisible mais presque palpable, le flux (répétition rapprochée) thaumaturgique se tordait et se compressait, prêt à se concrétiser. Au vu (Il me semble que la tournure est fautive ici, mais je n'en suis pas sur, j'aimerai bien avoir confirmation! Pour moi c'est "à la vue" ou " Aux vues" de la chétive carrure de son adversaire, Jan déduisit qu'il compensait ainsi sa force physique. Cette déduction (répétition) lui permit de définir la marche à suivre.
Il recula de quelques pas, jusqu'à être dos au mur de pierre le plus proche. Puis il attendit le coup, qui ne tarda pas à venir. D'un léger mouvement du buste, Jan se plaça hors de la trajectoire et écrasa du bout du pied le vis-à-vis de son assaillant.( L'action ici est floue, on ne visualise qu'à la fin de la phrase ce qu'il c'est passé ; où frappait le méchant ; comment réagit le héro. Dans les scènes d'action j'ai besoin de pouvoir visualiser chaque mouvement, surtout lorsqu'il s'agit d'une action attendue. Si c'est une action totalement imprévisible, comme la subite apparition d'une pointe d'épée au milieu de sa poitrine, là ça passe tout seul. Mais si tu sais qu'il va y avoir baston, c'est frustrant je trouve de devoir attendre la fin de la phrase pour visualiser d'un seul coup l'action. C'est comme passer un combat de jet lee en accélérer et arriver au dénouement. L'action finale aura beau être classe, si tu sais pas comment il en est arrivé là, t'as juste un goût de trop peu dans la bouche ^^) La peur fébrile pour son corps fragile de ce dernier (Erreur de syntaxe ici) orienta le flux magique, qui passa du poing au pied et laissa le premier s'écraser nu contre le mur. Les craquements qui suivirent, ainsi que le cri de douleur, confirmèrent l'issue de l'affrontement. (Là par contre, c'est très bien, j'aime beaucoup :-) )
− Je suppose que j'ai trouvé la rouste, (C'est définitivement bagarre dans le sens de ta phrase, et je suis presque sur que c'est une beigne une rouste :-P) dit Jan avec un petit sourire. Pour nos santés respectives, il me semble qu'il vaudrait mieux en rester là.
Un éclat de colère et de fierté blessé brilla un instant dans les yeux de l'agresseur, avant que ceux-ci ne retombent sur son bras ballant.
Une fois la porte refermée derrière lui, les conversations reprirent dans l'établissement. Le tenancier remplit une choppe d'un liquide ambre foncé,  (la formulation m'a gênée au niveau de la couleur "d'un ambre foncé" me semble plus adaptéavant de la passer à Jan.
− Au Théoricien !
Chaque table reprit en cœur le toast, et l'homme éponyme prit sa boisson avec un petit sourire (redondance du petit sourire, à la limite il peu sourire, mais pas un petit sourire ^^) de contentement. Il s'accouda au comptoir, et observa la salle.
Autour, la magie vibrait de la présence humaine. Et s'incarnait dans les tours de cartes d'un des clients d'une table du fond, tandis que ses comparses préféraient jouer avec leurs choppes ou concentrer leur flux sur les perceptions des moindres détails d'un décolleté. Un peu plus loin, un mari tentait de prouver sa fidélité, en se soumettant à la thaumaturgie (Science? Histoire de mettre un petit synonyme?) de sa femme. Client après client, tous dépendaient, incarnaient d'une manière ou d'une autre le flux magique. Même Eren, le tavernier, ne se dispensait pas d'un peu d'aide thaumaturgique (Tu vois, ce mot revient très souvent, et c'est pas un mot très joli je trouve, tu gagnerais à le délayer avec des synonymes) pour l'entretien. Dans les sons mêmes, crépitements, chuintements et autres craquements, Jan percevait l'atmosphère magique tissée par tous les humains dans la salle.
Il fixa sa choppe presque pleine, et en avala une rasade. Oui, tout le monde vivait avec la magie, avec sa magie.
Excepté moi.
(Tout le texte se lit à la 3ème, et là, pouf, d'un seul coup, 1 ère personne. ça ce fait, là n'est pas la question, mais on a pas été une seule fois dans la tête de Jan, et là, sans crier gare, on est balancé en plein dedans, j'tavoue que ça m'a fait un choc!)

Alors concrètement, même si je fais pleins de commentaires négatifs, cette première partie est plutôt bonne! A part les endroits où j'ai achoppé, ça ce lit bien, c'est imagé, et je n'ai pas trouvé que ça manque de description, c'est à la Terry pratchet quoi! Le personnage est peut être un peu trop effacé.


Je n'ai malheureusement pas le temps de faire une critique aussi pointue de la seconde partie, mais la ferai plus tard si tu veux? Mais pour résumer, je suis d'accord avec Sombrefeline, c'est un peu trop brumeux. Je n'ai pas tout compris à l'histoire du voyageur, qu'est ce qu'il faisait sur son bateau, d'où lui vient le message tout ça tout ça!

Pour résumer, j'ai pris du plaisir à lire ce début de roman, et j'avoue que j'aimerai bien avoir la suite! Les erreurs que tu as faites (selon moi) sont très facilement corrigeables et ne sont pas vraiment dommageables de toute façon!

Voilà c'est tout pour moi! Bonne continuation ;-)

PS : je suis désolé j'ai même pas le temps de me relire!
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MessageSujet: Re: Le Théoricien   Le Théoricien Icon_minitimeLun 30 Juin 2014 - 22:09

Merci pour cette critique Titou.

Par contre, je ne comprends pas : les passages dans les pensées des personnages sont en Italique, et ils apparaissent plusieurs fois. Ce n'est pas clair?
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Morrigan
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MessageSujet: Re: Le Théoricien   Le Théoricien Icon_minitimeJeu 3 Juil 2014 - 19:11

Et le lien pour les com', il est où, hein ? Razz
Bon, je n'ai visiblement plus beaucoup de boulot après mes petits camarades...

Le processus magique, quoique un élément de la vie courante, => "quoiqu'un", en effet

nous pourrions inférer que c'est l'essence même de la substance thaumaturgique qui se trouve borné. => bornée

Mais en l'absence de pareille preuve => Cependant, en l'absence ? (je trouve que "cependant" ça fait encore plus classe et démonstration ^^)

Même le son des respirations semblaient pris dans une chappe, => semblait pris dans une chape

Au vu de la chétive carrure de son adversaire => "au vu" est correct, il signifie "compte tenu de"

Il recula de quelques pas, jusqu'à être dos au mur de pierre le plus proche => jusqu'à se retrouver ?

Puis il attendit le coup, qui ne tarda pas à venir. D'un léger mouvement du buste, => je pense que tu pourrais parler ici (entre ces deux phrases) de l'air déplacé ou je ne sais exactement comment fonctionne ta magie, mais une manifestation physique, sensorielle, pour qu'on visualise mieux comment ça se passe, comme le demande Titou

D'un léger mouvement du buste, Jan se plaça hors de la trajectoire et écrasa du bout du pied le vis-à-vis de son assaillant => le vis-à-vis de quoi ? Le pied de son assaillant ? Ou il manque un mot ?

La peur fébrile pour son corps fragile de ce dernier => j'inverserais pour plus de clarté : "la peur fébrile de ce dernier pour son corps fragile"
Par contre, je t'avoue que j'ai du mal à comprendre ce qu'il se passe dans la suite de la phrase... Le maigrichon déplace la magie de son poing vers son pied (passe de l'attaque à la défense, donc ?) mais n'arrête pas son mouvement premier, qui consiste à foutre son poing dans la gueule de Jan, et se retrouve donc le poing dans le mur vu que l'autre a bougé au début du combat. C'est bien ça ?
Sauf que niveau temporalité, j'ai eu l'impression qu'il y avait eu suffisamment de temps pour que l'adversaire voit le mouvement et ne frappe pas comme un âne dans le mur sans protection, d'autant que Jan fait une autre action entretemps.
Bref, va falloir détailler, c'est un peu brouillon ^^

Une fois la porte refermée derrière lui, les conversations reprirent dans l'établissement. => ça fait très brusque comme changement, d'autant qu'on est pas sûr si le "il" c'est Jan ou son adversaire (c'est expliqué juste après, mais j'ai eu un temps d'arrêt perso). Tu devrais amener la transition plus en douceur et bien mettre de qui on parle

Le tenancier remplit une choppe d'un liquide ambre foncé, avant de la passer à Jan. => "de la tendre, de la faire glisser jusqu'à Jan" ?

Autour, la magie vibrait de la présence humaine. => ce "autour" ne me convainc pas. "Autour de la salle" ? Ça voudrait dire dehors, pour moi. "Autour de lui" ? Dans ce cas, il faut le mettre. "Alentour", sinon ; mais je pense qu'il manque surtout un complément

Et s'incarnait dans les tours de cartes d'un des clients d'une table du fond, => j'aime pas ce "et" ; "Elle s'incarnait [aussi]" me paraît mieux

Du moment qu'il reçoit le message. => je suppose que tu as oublié l'italique ? Sinon, c'est bizarre ce passage au présent

Un instant plus tard, la poète entendit un plouf retentissant => c'est pas "poétesse", normalement ?

Mais l'eau arrivait en grondant de l'amont, et la poète eut juste le temps de remonter le vieillard sur un ponton avant que les flots ne reprennent leurs droits.
La poète savait qu'elle venait de frôler la mort

Mais tout ce qui occupait ses pensées, c'était le poème => "Cependant" ? (sinon tu as deux "mais" en début de phrase rapprochés)

Elle flottait nonchalamment à côté d'eux, sans aucune séquelle. => Elle flotte sur l'eau ou dans l'air ?

D'une écriture appliquée, Timer transcrivit le message, avec Dena lisant par-dessus son épaule. => j'enlèverais "avec"

Tu es sur de ne rien vouloir modifier => sûr (et point d'interrogation à la fin)

Son ami ne manquait jamais une occasion de se manquer de l'aspect pétaradant de sa tignasse brune une fois mouilleé => de se moquer

Elle l'a pris entre ses lèvres => Elle la prit


L'intro est très sympa, comme je te l'avais dit l'autre soir. J'aime beaucoup, perso, loin de me rebuter, ça m'intrigue et je me dis que je comprendrai plus tard si j'ai encore des souci, que ça prendra sens ensuite et que ces annonces répétées (parce que oui, j'en attends d'autres) iront dans le même sens que l'intrigue. Un peu comme les extraits dans Les Guerriers du silence, de Bordage.
C'est vrai que ça a l'air hermétique au premier abord, mais je trouve l'effet chouette.

Pour le reste, je suis un peu plus mitigée. J'ai été pas mal perdue, je trouve que tu es retombé dans ton travers de "je décris à peine" et du coup, ça crée un vrai effet embrouillé.
La bagarre, d'abord, comme tu l'as vu dans le com'.
Mais même après, comprendre les forces en présence, que tout le monde possède la magie m'a pris un certain temps, parce que tu n'as pas posé les bases assez "calmement". Le principe n'est pas du tout compliqué (pour l'instant, en tout cas ^^), mais en fait, j'ai eu l'impression que si, à cause du manque de détails.

La seconde partie est pareille. Alors là il y a en prime des éléments qu'on est pas censés connaitre de suite, mais les canaux (y en a beaucoup ? c'est un large réseau ou c'est concentré ? comment des canaux peuvent être plantés sur la rivière ? la notion de "propriétaire" m'a fait très bizarre), la chute dans l'eau et la façon dont ça se résout, c'est très vague, trop rapide, et j'ai eu beaucoup de mal à me représenter les choses.

L'histoire n'a pas démarré, donc pour l'instant, c'est difficile de dire vraiment j'aime ou pas. Je préfère les passages plus longs, où j'ai le temps de comprendre et de découvrir les persos, mais les deux pistes évoquées (Jan n'a pas de magie, et la communication) sont intéressantes. J'attends de voir où ça va nous mener.
Je suis aussi curieuse du nom de "Théoricien", qui doit se rapporter au fait qu'il n'utilise pas de magie mais la connait très bien (peut-être pour comprendre pourquoi lui n'en a pas) et pourquoi il est aussi célèbre pour ce fait.
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MessageSujet: Re: Le Théoricien   Le Théoricien Icon_minitimeVen 4 Juil 2014 - 20:55

hardkey a écrit:
Le roman que j'écrit depuis quelques temps, avec 4-5 chapitres pour le moment.

Le Théoricien

Chapitre Premier

Le processus magique, quoique un élément de la vie courante, échappe à toute classification. On ne peut catégoriser ses différentes formes, les enfermer dans des boites closes. Car il s'agit d'un flux, d'un équilibre intrinsèquement personnel, pur vecteur de création, et par là même imprévisible.
Mais il ne faut pas confondre imprévisible et incompréhensible ; plus précisément, la magie peut être modélisée à travers l'humain. Car si le procédé pur n'est que variabilité, les pressions sociales et sociétales engendrent dans les comportements des êtres humains une notable, quoique partielle, prévisibilité.
Connaîtrions-nous une autre espèce d'êtres pensants, utilisant, malgré une culture et des mœurs totalement différentes, les même modalités magiques que nous, nous pourrions inférer que c'est l'essence même de la substance thaumaturgique qui se trouve borné. Mais en l'absence de pareille preuve, et au vu de notre ignorance dans le domaine magique, il me semble plus prudent de supposer qu'il n'en est rien.

Alors, si l'on accepte ces prémisses, la science de la magie devient science de l'homme, voire science humaine, car elle se doit adaptative à la psychée de chacun. C'est seulement en perçant les ressorts à la fois psychologiques, socio-culturels et linguistiques de nos comportements que nous serons à même de percer les eaux troubles mais fascinantes de la magie.

Introduction à « Processus et procédés thaumaturgiques » par Jan Enkolov.


− Tu cherches la rouste, morpion ?
Malgré sa taille modeste, Jan dépassait d'une bonne tête l'auteur de ces mots. Lequel le dévisageait avec un sourire torve, ses petites dents toutes parfaitement rangées dans son ratelier.
La salle s'était tue, et toutes les paires d'yeux disponibles les fixaient. Même le son des respirations semblaient pris dans une chappe, de sorte qu'il n'atteignait pas les oreilles de Jan.
Magie, encore et toujours.
Comme pour lui donner raison, le petit homme hargneux fit appel à son propre flux magique. (Lui donner raison à qui, à propos de quoi?) Autour de lui, invisible mais presque palpable, le flux thaumaturgique se tordait et se compressait, prêt à se concrétiser. Au vu (je l'ai déjà vu quelque part y a pas longtemps lui...) de la chétive carrure de son adversaire, Jan déduisit qu'il compensait ainsi sa force physique. Cette déduction lui permit de définir la marche à suivre.
Il recula de quelques pas, jusqu'à être dos au mur de pierre le plus proche. Puis il attendit le coup, qui ne tarda pas à venir. D'un léger mouvement du buste, Jan se plaça hors de la trajectoire et écrasa du bout du pied le vis-à-vis de son assaillant. La peur fébrile pour son corps fragile de ce dernier (je dois avouer que le de ce dernier m'a perdu^^) orienta le flux magique, qui passa du poing au pied et laissa le premier s'écraser nu contre le mur. Les craquements qui suivirent, ainsi que le cri de douleur, confirmèrent l'issue de l'affrontement.
− Je suppose que j'ai trouvé la rouste, dit Jan avec un petit sourire. Pour nos santés respectives, il me semble qu'il vaudrait mieux en rester là. (Quand il s'est fait appelé morpion, j'ai supposé que c'était un enfant, ou au moins un adolescent. Après, j'ai supposé que s'il dépassait le vieil homme, c'est que celui-ci était très petit, et/ou lui grand pour son âge. Maintenant, avec un tel parlé, je ne sais plus du tout où j'en suis dans ma caractérisation. Il a quel âge, ton personnage?^^)
Un éclat de colère et de fierté blessé brilla un instant dans les yeux de l'agresseur, avant que ceux-ci ne retombent sur son bras ballant.
Une fois la porte refermée derrière lui, les conversations reprirent dans l'établissement. Le tenancier remplit une choppe d'un liquide ambre foncé, avant de la passer à Jan.
− Au Théoricien ! (Donc le Théoricien, c'est Jan, pas le vioc?)
Chaque table reprit en cœur le toast, et l'homme éponyme (ça se dit ça l'homme éponyme? Oo) prit sa boisson avec un petit sourire de contentement. Il s'accouda au comptoir, et observa la salle.
Autour (autour de quoi..? de la salle, de lui, du comptoir?), la magie vibrait de la présence humaine. Et s'incarnait dans les tours de cartes d'un des clients d'une table du fond, tandis que ses comparses préféraient jouer avec leurs choppes ou concentrer leur flux sur les perceptions des moindres détails d'un décolleté. Un peu plus loin, un mari tentait de prouver sa fidélité, en se soumettant à la thaumaturgie de sa femme. Client après client, tous dépendaient, incarnaient d'une manière ou d'une autre le flux magique. Même Eren, le tavernier, ne se dispensait pas d'un peu d'aide thaumaturgique pour l'entretien. Dans les sons mêmes, crépitements, chuintements et autres craquements, Jan percevait l'atmosphère magique tissée par tous les humains dans la salle.
Il fixa sa choppe presque pleine, et en avala une rasade. Oui, tout le monde vivait avec la magie, avec sa magie.
Excepté moi. (Donc là on comprend plus rien, notre curiosité est piquée au vif, et on a envie de lire la suite. Bravo!)

***

Dena bourra sa pipe et l'alluma. Elle tira une bouffée, avant de la souffler dans un soupir de contentement. Au pied de la pente (la pente, quelle pente?), des canaux s'entrelaçaient en un réseau presque arachnide, planté sur le cours de la rivière. Leur propriétaire répétait à qui voulait l'entendre qu'ils l'inspiraient. Le vieux Timer manœuvrait justement sa barque. Pour un observateur extérieur, ce comportement avait de quoi étonner. Pas Dena. Elle savait qu'il s'agissait d'un rituel que le vieillard répétait avant chaque appel, celui de la nuit, du lever, du midi, et celui-ci aussi. Il prétendait que cela l'aidait à se concentrer.
Du moment qu'il reçoit (pourquoi le présent tout à coup? Si ce sont des pensées en discours direct livre tu devrais les mettre en italique pour qu'on les repère mieux je pense.) le message.
Un vers lui traversa l'esprit ; elle le laissa s'envoler et ferma les yeux. Un instant plus tard, la poète entendit un plouf retentissant, et la barque lui apparut vide.
Dena cracha sa pipe et dévala la pente. Elle enjamba deux pontons avant de plonger. L'eau glacée la figea sur place. Un peu plus bas, le Voyageur (le Voyage c'est le vieux Timer? Tu vas nous expliquer pourquoi Voyageur avec une majuscule? Si oui, dans pas trop longtemps j'espère^^)était en transe, les yeux révulsés. Elle s'approcha du fond, tentant de combattre sa tétanie par le mouvement. Mais le vieil homme restait hors de sa portée, et elle sentit le souffle lui manquer. Ses yeux affolées s'écarquillèrent, son nez et sa bouche paniquèrent, implorant de l'air à la place de l'eau.
Non, je ne l'atteindrais jamais...
La peur s'empara alors de Dena, et avec elle cette certitude d'être impuissante, de ne pouvoir que subir.
Sur cent mètres à la ronde, les canaux s'asséchèrent. Mais l'eau arrivait en grondant de l'amont, et la poète eut juste le temps de remonter le vieillard sur un ponton avant que les flots ne reprennent leurs droits.
La poète savait qu'elle venait de frôler la mort. Mais tout ce qui occupait ses pensées, c'était le poème qu'elle pourrait en tirer. La toux de son camarade de baignade la sortit tout de même de ses rêveries.
− Ah, commença le vieil homme, la vie ne nous fait pas de cadeau. J'avais l'habitude de marcher... kof kof... sur l'eau.
− Aujourd'hui aussi. Seulement, sur un laps de temps bien plus court.
Elle se retint de lui tirer la langue, même s'il ne s'en serait pas formalisé. (Euh, j'ai pas compris là, pourquoi c'est elle qui lui tire la langue?)
− Bref, assez de temps gaspillé à disserter sur mes aventures aquatiques. Je recevais ton message. Votre message.
− C'est arrangé ?
Elle ne pouvait s’empêcher de sautiller d'excitation.
Le voyageur acquiesça avec un léger sourire ridé, avant de sortir un fusain et un morceau de parchemin à peu près sec de la barque. Elle flottait nonchalamment à côté d'eux, sans aucune séquelle.
D'une écriture appliquée, Timer transcrivit le message, avec Dena lisant par-dessus son épaule. Puis il lui tendit le parchemin, avec le fusain.
− Tu es sur de ne rien vouloir modifier, demanda-t-il en la voyant attraper du bout des doigts la missive.
− Oui, la nouvelle seule est suffisamment excitante, même pour lui.
Elle se sécha les mains avec une chemise de rechange du vieil homme, (Ok, il en a plusieurs j'espère? Parce que le vieil homme aussi il voudrait peut-être se mettre au sec, il doit avoir la santé plus fragile qu'elle en principe^^) puis, après un instant de réflexion, s'essora les cheveux. Son ami ne manquait jamais une occasion de se manquer (moquer?) de l'aspect pétaradant de sa tignasse brune une fois mouilleé (mouillée? ^^), et aujourd'hui, il attraperait (saisirait?) n'importe quelle occasion de détourner la conversation.
Dena courut ensuite rattraper sa pipe dans l'herbe, encore allumée. Elle l'a pris entre ses lèvres, se félicita de n'avoir pas emporté de carnet, et courut rejoindre Jan.
Rah bah bravo : maintenant on a hâte de revoir Jan pour comprendre ton dernier cliff-hanger, et en plus on a hâte qu'elle le rejoigne pour savoir ce que c'est que ce fameux message. Tu m'apprends à faire comme toi? ^^
Bon voilà, désolée c'est pas très objectif tout ça, moi il me botte fortement ton début. J'ai fort envie de continuer à lire pour en apprendre plus, c'est le genre de roman que j'aurais du mal à lâcher, en tout cas pour l'instant. La suite!
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MessageSujet: Re: Le Théoricien   Le Théoricien Icon_minitimeMar 8 Juil 2014 - 8:25

D'autres personnes pour commenter ce début prometteur?
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MessageSujet: Re: Le Théoricien   Le Théoricien Icon_minitimeVen 18 Juil 2014 - 23:00

Déjà bravo pour ce début prometteur.  génial 
Bien sûr, comme les autres l'ont dit, il y a quelques petites erreurs ,de langage, on va dire qui font que le récit perd un peu en clarté.
L'intro est assez bien faite et l'idée de décrire comment fonctionne la magie dans ton monde dès les premières lignes, pour moi, c'est une très bonne idée. Le seul problème, c'est que le vocabulaire est compliqué à comprendre et comme le dit Titou, le lecteur risque de refermer le livre s'il ne comprend pas le début de l'histoire.
La première partie, celle avec Jan est celle que j'ai le moins comprise... Le personnage est plutôt bien introduit et je pense qu'on pourra vite s'attacher à lui (à voir...  Razz ). Mais je n'ai pas très bien compris la petite scène de bagarre et pourquoi ils se battaient... Pourquoi ne pas passer un peu plus de temps sur cette scène ? Very Happy 
En revanche, la partie de Dena, je l'ai adorée. Certes, elle est un peu brumeuse mais je pense que c'est très bien comme ça. On ne comprend pas tout mais moi ça me plaît.

Voilà voilà ! J'espère que mon avis t'auras un peu aidé même si ce n'est que mon avis et que, même comme ça, ton texte est très bien. Pour moi, un début mystérieux, ça permet d'ouvrir plus de portes par la suite.
En bref, j'attends la suite avec impatience car ça promet et puis je veux savoir ce que dit ce fameux message ! Very Happy 
Et sur ce : bonne continuation et ne t'arrêtes pas en si bon chemin. Ciao !

Et désolée pour le post un peu court mais j'étais un peu pressée par le temps, la prochaine fois j'essaie de faire mieux.
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