Quelques corrections, pour commencer
- Citation :
- , propre à échauder les cœurs les plus glacés
Pour moi, échauder a plutôt le sens de refroidir quelqu’un, justement
[quote]la petite coquille de bois
Vu que tu parles d’un galion, l’expression me semble bizarre.
- Citation :
- John Purcell flanquât lourdement son genou et son coude droit dans le flanc de Jack Mac Load
Flanqua
- Citation :
- tavernes qui ornaient
le verbe « orner » me fait bizarre ici.
- Citation :
- , Jack Mac Load avait pris l’anglais en grippe sans qu’aucun membre de l’équipage n’en sache pourquoi
En même temps, c’est de notoriété publique qu’anglais et irlandais ne s’apprécient pas vraiment.
- Citation :
- d’une hauteur d’au moins deux mètres
si c’est un navire anglais, ils ne vont pas utiliser les mètres.
- Citation :
- Les hommes de bord avaient remarqués
Remarqué
- Citation :
- Mac Load n’était pas le mauvais bougre
J’aurais dit « un mauvais bougre ».
- Citation :
- . Puis, après quelque secondes il se releva en ricanant, s’étira et plongea ses yeux dans ceux de Purcell
Et Purcell profite pas du fait de l’avoir envoyé au sol pour le frapper tant qu’il est à terre ?
- Citation :
- canonnade électrique
Si ton texte se passe au XVIIIe, je pense qu’il faut supprimer la référence à l’électricité.
- Citation :
- Vouloir retranscrire avec exactitude toute la gravité de la scène serait vain, mais voici comment — à peu de chose près — le capitaine Keath reprit le contrôle de son équipage.
Pas fan de ce genre d’adresse, je trouve que ça coupe totalement le texte.
- Citation :
- — MAIS BON SANG, QU’EST-CE QUE C’EST QUE CE FOUTU BORDEL ? brailla-t-il
Pas besoin de majuscules, si tu précises qu’il braille.
- Citation :
- les innombrables flashs.
Même remarque que pour l’électricité, l’invention des flash date de la fin XIXe.
- Citation :
- centaines de milliers de volts
même remarque. En plus, ça me fait bizarre d’avoir un Irlandais illettré parler de dilatation de l’air et de volts.
- Citation :
- . Il n’avait jamais eu peur en mer
Tu dis, deux lignes plus haut, qu’il guette avec anxiété les feux de Saint Elme.
Au niveau de l’histoire, c’est pas mal mené, tu alternes bien les points de vue entre l’Anglais et l’Irlandais, tu rends bien l’arrivée de l’orage, la tension qui monte.
J’aurais bien aimé un peu plus de description du moment où le bateau se prend le grain, histoire de bien sentir la fureur des éléments et la panique des hommes.
La fin laisse planer le doute sur l’origine de l’orage et sur sa disparition soudaine.