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 Mon premier texte, en 2050.

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MessageSujet: Mon premier texte, en 2050.   Mon premier texte, en 2050. Icon_minitimeDim 6 Jan 2008 - 22:16

Bonsoir la communauté,

Je viens d'écrire quelques trucs depuis quelques jours que je n'arrête pas de modifier, de changer, de mettre en forme... Je vous demanderai votre avis critique sur la chose :-)

Citation :

Un jour, en 2050


C’est par un matin clair et ensoleillé que commença ma journée. Un reflet de soleil au coin de l’œil fût la cause de ma levée ; l’affreuse sonnerie de mon réveil n’avait pas encore retentie et l’écranphore m’indiquait qu’il était un peu plus de 10 heures. Mon ventre réclamait des vitamines mais il était bien trop tard pour que je cède à ce pêché, bien que je ne sois pas en retard. Je me dépêchais à me raser tout en écoutant la météo avec mon écran passe partout, suivit d’un air mouvant de punchmania . Les basses rythmaient mes coups de lames. Bien que la technique ai évolué, j’ai toujours eu la préférence d’utiliser mon vieux rasoir que ces machines électriques, source de boutons. Un picotement de joue me fit remarquer que je saignais. A peine désinfecté, je me faufilai dans mes habits, sorti de mon appartement puis du garage au volant de ma voiture.
Mon appartement est situé au troisième étage d’un grand immeuble au style victorien en comportant trente deux, à proximité de Bordeaux. C’est un bâtiment assez récent offrant une vue splendide sur un vieil édifice vieux de plus de trois siècles, le palais Rohan. Malgré l’âge, il a conservé toute sa beauté et sa grandeur avec une imposante façade. Parfois, à travers les vitres teintées de mon intérieur, il m’arrive de m’échapper, de m’évader en promenant ma vue sur le visage expressif des passants çà et là dans la rue. Je me surprends à deviner et à imaginer leur journée, leur humeur en criant au fond de moi-même qu’il y a toujours plus malheureux que soit.
Durant un laps de temps assez court – le temps d’un feu rouge, c’était à mon tour de me dévisager. Je me demandais ce qui n’allait pas car, à première vue, tout allait à la perfection. Mon travail de comptable m’a permit de découvrir des gens merveilleux et mon éducation a fait de moi un homme très discret, qui ne cherche pas à faire parler de lui. Ma peau, d’un blanc éblouissant reflète l’état de mon esprit. Je suis vide et pur, je n’ai rien ni personne à qui je pourrai m’accrocher. Toutes les filles que j’ai rencontré se sont lassées de moi avec une surprenante rapidité. La routine, disait-elle… En face de moi, dans mon rétroviseur je voyais un homme d’un brun intense, d’une trentaine d’années et déjà lassé, qui va de défaites en défaites sans avoir la joie d’une découverte.
Ce jour là, j’avais rendez-vous, quelques minutes plus tard au centre clinical pour mon apport en sang quotidien. Depuis environ deux ans maintenant, les maladies dues à la guerre qui nous avait frappés quelques années auparavant étaient toujours présentes. Chaque personne saine de corps avait un créneau incorporé dans leur emploi du temps pour se rendre dans l’un des nombreux centres répandus à toutes les extrémités des grandes villes pour accomplir son devoir d’assistance. Nul ne s’en plaignait : même les plus froussards avaient changés d’avis. Le temps des seringues qui procurait des frissons rien qu’à leur vue est révolu : désormais, une simple friction de son pouce suffisait pour donner la quantité demandée, et ce sans la moindre douleur. Cela était dû à une affreuse guerre qui avait enveloppé la moitié de l’Europe contre une partie du Moyen-Orient, l’Aljérus . Cette guerre était la cause de nombreuses bizarreries : la médecine évoluait au fur que les armes progressaient dans leur perversité. Désormais, les bombes ont troqués leur aspect sanglant pour quelque chose de plus doux qui, ironiquement prône la paix. Je veux parler des canons à hormones qui échangeaient la haine des uns pour l’amour forcé des autres. Mais, ce n’était pas tout car, comme dans toutes guerres, la notre impliquait forcément des victimes.
Arrivé à l’Institut de Recherche, à 11 heures, comme tous les jours, je m’assis sur un fauteuil qui, bien que je le sache, fut réservé aux personnes souffrantes d’une maladie incurable depuis des siècles, le cancer. Ce mal n’est pas la cause de tout : la pollution qu’avait déclenché la guerre a atteint un seuil tel qui n’a jamais était dépassé depuis des années. Une poignée de grands chercheurs ont consacrés leur vie à la destruction de ces causes mortelles, mais sans aucune solution concrète. Seule l’Interdiction aux buralistes de vendre du tabac pouvait sauver ceux qui ne risquaient pas d’en consommer au noir. Le tabac est devenu une plante aussi rare que toutes ces matières que l’on cherche, que l’on cultive, sans jamais arrivé au résultat attendu. Ainsi, seul les non-fumeurs de naissance se qualifient de chanceux : ils sont immunisés contre le cancer des poumons, de la langue et de la gorge. Mais… ce n’est pas mon cas.
Il y a quelques années de cela, mon bureau empestait l’odeur d’abord envoutante puis écœurante des cigarettes. Souvent, avant que l’Interdiction prenne effet, mes collègues préféraient m’éviter de peur que je les contamine d’une maladie fantôme qui ne me souciait guère. J’aurais, je l’avoue aujourd’hui, dû tolérer ces réprimandes et vaincre mon envie constante de nicotine mais, il était trop tard. Le mal m’envahissait au fil de mes efforts et la seule solution pour moi était, comme un drogué de toujours fumer une dernière, dernière cigarette.
Au fond de la bibliothèque de mon bureau se trouvait une collection fascinante d’ouvrages traitant sur la médecine et, en particulier sur le cancer. Ma maladie débutait juste mais je commençais déjà à ressentir certains troubles respiratoires propres au cancer qui me condamnerait quelques années plus tard. Mais, pour en minimiser les effets, je faisais quotidiennement des exercices respiratoires et pratiquait du sport lors de mes jours de paix , qui variaient d’une semaine à l’autre.
Assis au creux de mon fauteuil, la vue brouillée par des pensées très floues n’ayant pas vraiment de sens, elles traitaient de quelque chose d’inconcevable de nos jours : aimer quelqu’un d’un véritable et sincère amour car, depuis la guerre, source de tous nos maux, tout est différent. Aujourd’hui, la moindre cause est prétexte pour gratter ne serai-ce que quelques centimes de dollar tellement les coûts de la vie sont devenus excessifs. C’est d’ailleurs la cause de la séparation de beaucoup de familles car les revenus demeurent insuffisants pour permettre d’assurer une vie à deux. La moindre dépense entraine d’innombrable disputes dans les couples ce qui les divisent, les déchirent. C’est ce qui est arrivé à une amie, mon seule et unique amie, Jeanne qui depuis un an s’est séparé de son conjoint dans l’espoir d’en trouver un plus fortuné. C’est un phénomène devenu si courant de nos jours qu’on lui a attribué un nom, l’Union d’intérêts. Et c’est à mon tour de jouer aujourd’hui la carte de prince, dépensant sans compter pour charmer une courtisane, sa courtisane.
Jeanne est une belle femme de vingt quatre ans, très fine de visage qui donne, dès la première seconde, un aspect d’innocence et de pureté. Elle a des yeux en forme de noisettes tirant sur le vert et est dotée d’une chevelure châtaigne qui lui tombe sur la nuque. Sa peau de couleur teintée, d’un grain parfait se confond avec le sable légèrement brun des dunes africaines. Ses études à la Grande Ecole de Commerce de Bordeaux sont quasiment achevées et il lui faut trouver un logement pour la suite, ce qui motive mes démarches. Son allure sportive lui donne un charisme tel que je n’en ai jamais connu.

Mais, ce que je vais faire ce soir n’est qu’une illusion de richesse, un soupçon de mensonge car la vérité est ailleurs. Depuis quelques mois, je me sens irrésistiblement attiré par Jeanne. Une foi par semaine environ depuis sa séparation, nous dinons dans un petit snack de la vieille ville. Ces premières rencontres, plus intimes qu’à l’habitude nous ont permis de mieux nous connaître et de nous rapprocher l’un envers l’autre. C’est d’ailleurs par une belle soirée de l’été dernier que j’ai su que je la désirais, que je la voulais. Cette soirée là, je remarquai ses moindres gestes, je sentais son parfum envoutant qui me donnait envie d’aller plus loin que le simple diner. Et aujourd’hui, ce soir, comme celui de l’été dernier nous dinerons ensemble mais, pour ce diner j’ai réservé deux couverts dans un grand restaurant, j’ai choisi de mettre mon plus beau costume, de me vaporiser avec l’odeur de mon plus doux parfum et je me suis réservé la plus belle soirée de la semaine pour l’inviter. Je jouais considérablement sur les apparences, comme si un beau costume et un peu d’eau sur le corps suffisait à obtenir ce que l’on voulait de quelqu’un. Je savais pertinemment que je ne pourrai lui offrir ce qu’elle demande car ce n’est pas avec un salaire comme le mien que je satisferai tous ses désirs. Peut être éprouvera-t-elle de la pitié envers un homme malade n’ayant rien ni personne à qui s’attacher et à qui donner de l’amour. Je la voulais elle, et seulement elle.

Merci d'avoir eu la patience de me lire jusqu'ici. Et c'est maintenant à mon tour de vous lire :-)

Merci encore,

Dylan
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MessageSujet: Re: Mon premier texte, en 2050.   Mon premier texte, en 2050. Icon_minitimeDim 6 Jan 2008 - 22:30

hum...pas le temps i go sleep mais je le lierais et corrigerais dès que je pourrais Wink
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MessageSujet: Re: Mon premier texte, en 2050.   Mon premier texte, en 2050. Icon_minitimeLun 7 Jan 2008 - 7:08

Merci d'avance Anarion Wink
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Morrigan
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MessageSujet: Re: Mon premier texte, en 2050.   Mon premier texte, en 2050. Icon_minitimeLun 7 Jan 2008 - 17:46

je me contenterai de remarques générales pour l'instant ( et si personne ne vient charcuter ton texte entre temps ^^)

j'aime bien le contexte général de la vie telle que tu l'a décrit. un peu glauque mais ça change des catastrophes à la bombe atomique, etc...donc,pour ça, un bon point d'imagination.

ensuite,c'est plutôt bien écrit, à part quelques fautes par ci par là (mais comme je t'ai dit j'y reviendrais plus tard) et le ton un peu distant rend les choses encore plus réelles, plus sordides au fond (en plus j'écoutais du Epica en te lisant,ça a pas aidé XD ).

c'est pas vraiment gai mais en même temps ça reste sobre.j'ai bien accroché. la phrase en gras c'est parce que tu voulais insister dessus ? parce qu'elle est pas mal du tout, sauf peut-être la fin "Je veux parler des canons à hormones qui échangeaient la haine des uns pour l’amour forcé des autres", où j'ai eu un peu de mal à comprendre de quoi tu voulais parler.

il y a également ce petit bout au début "Un reflet de soleil au coin de l’œil fût la cause de ma levée " qui n'a pas trop sa place. c'est trop précieux,trop relevé par rapport à la suite de ton texte. il faudrait le descendre d'un cran dans le registre. "C'est à cause d'un reflet qui se refléta à la périphérie de mon champ de vision que je me réveillais". bon,c'est pas terrible livré comme ça, mais vois peut-être dans ce genre.

voilà.en résumé, c'est généralement bien écrit et l'idée est plutôt originale. j'aime bien quoi ^^
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MessageSujet: Re: Mon premier texte, en 2050.   Mon premier texte, en 2050. Icon_minitimeLun 7 Jan 2008 - 19:44

Merci Morrigan.

Pour ce qui est - hors du cadre du texte - des canons hormones, il s'agit réellement de quelque chose qui est en train de se développer et de s'améliorer, tout comme des "missiles" invisibles qui émettent des ultrasons de manière à repousser l'ennemi. Les canons à hormones - ou plus précisément les canons distribuant des hormones ou des féromones - augmentent l'exitatation des hommes, ce qui pour but de les faire "aimer" entre eux (sens sexuel) et il est vrai que pour quelqu'un de pas vraiment "initier" cela peut porter à confusion.

Je vais essayé de remplacer "n reflet de soleil au coin de l’œil fût la cause de ma levée", qui, je l'avoue fait un petit peu gai.

Merci Morrigan !

:-)
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Morrigan
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MessageSujet: Re: Mon premier texte, en 2050.   Mon premier texte, en 2050. Icon_minitimeLun 7 Jan 2008 - 20:13

ok,merci de la précision.c'est vrai que c'est pas trop mon domaine ce genre de choses.
contente d'avoir pu t'aider un peu
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MessageSujet: Re: Mon premier texte, en 2050.   Mon premier texte, en 2050. Icon_minitimeLun 7 Jan 2008 - 20:34

je ferais tout ça ce week end :|
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MessageSujet: Re: Mon premier texte, en 2050.   Mon premier texte, en 2050. Icon_minitimeLun 7 Jan 2008 - 20:46

edit
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MessageSujet: Re: Mon premier texte, en 2050.   Mon premier texte, en 2050. Icon_minitimeMar 8 Jan 2008 - 13:24

A y est ! J'ai lu ton texte. Pas mal du tout. ^^
Je n'ai rien de particulier à redire. Quelques fautes de temps en temps mais dans l'ensemble, c'est plutôt bon.
Quant au fond, j'ai mis un moment à entrer dans l'histoire, à accrocher, mais finalement, je trouve ça bien !!! J'ai lu jusqu'au bout et je t'encourage à poursuivre dans cette voie !!! XD
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MessageSujet: Re: Mon premier texte, en 2050.   Mon premier texte, en 2050. Icon_minitimeMar 8 Jan 2008 - 21:09

Merci bien Nighthaven, il faut dire que je doutais fort de ce texte, du moins du sujet choisi !

Merci beaucoup
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MessageSujet: Re: Mon premier texte, en 2050.   Mon premier texte, en 2050. Icon_minitimeMer 9 Jan 2008 - 18:19

édition
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MessageSujet: Re: Mon premier texte, en 2050.   Mon premier texte, en 2050. Icon_minitime

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