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 Exercice d'écriture - Vous et seulement vous

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MessageSujet: Exercice d'écriture - Vous et seulement vous   Exercice d'écriture - Vous et seulement vous Icon_minitimeJeu 21 Avr 2016 - 17:07

Le concept est très simple : c'est de faire de vous le protagoniste.

Vous êtes le personnage de votre histoire. Ce protagoniste vous ressemblera, aura le même caractère que vous, le même comportement, les mêmes idéaux, valeurs.

Vous devrez vous mettre dans une situation qui vous échappe complètement, chacun a une situation qu'il n'arrive pas à gérer alors cela pourra être différent selon la personne. Dans vos dernier retranchement morale ou psychique, c'est à vous de voir.

Mais, en me répétant, le protagoniste ne sera pas un simple héros ou méchant, ce sera vous, c'est ce qui est difficile à différencier entre nos héros et notre vrai nous.

Ex : Si en temps normal notre héros, ou méchant, se mettrait à se battre contre quelqu'un qu'il voudrait le tuer. Nous, nous n'aurions pas une réaction semblable à celle de notre protagoniste, enfin si vous avez une âme de combattant et que vous savez comment neutraliser un ennemi en temps normal, alors c'est sans doute normal que dans votre histoire vous pouvez faire ça.

Pour ne pas vous mettre des bâtons dans les roues ou dans votre imagination : le genre est libre.
Vous êtes libres sur le nombre de ligne mais une page sera un maximum.

J'ai hâte de vous lire. Bonne chance !

C'était Andrew et Mister Bunny sur la chaîne de la torture littéraire !
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MessageSujet: Re: Exercice d'écriture - Vous et seulement vous   Exercice d'écriture - Vous et seulement vous Icon_minitimeJeu 21 Avr 2016 - 23:23

Coucou Andrew!

C'est une bonne idée que tu as là! Ca va être dur à faire car entre ce que l'on pense de nous-même et ce que l'on est vraiment, des fois c'est pas simple. J'suis partante Very Happy . Par contre si tu faisais un espace commentaire pour que l'on puisse en discuter sans parasiter l'espace exercice non?
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MessageSujet: Re: Exercice d'écriture - Vous et seulement vous   Exercice d'écriture - Vous et seulement vous Icon_minitimeLun 25 Avr 2016 - 10:54

Bonjour tout le monde !
Votre sujet m'a beaucoup inspiré Andrew et Mister Bunny, je vous remercie beaucoup pour cet exercice.
Certes mon histoire n'est pas très joyeuse mais j'espère qu'elle vous divertira quand même !

Sur ce, bonne lecture ! Smile

Dernières paroles.

J'entre dans cette chambre blanche et glacée, mes yeux parcourent cet endroit où cohabitent vie et mort. Mon regard se pose sur ma grand-mère, diminuée par ce méchant tueur en série qu'est le cancer. Je lance un : « Bonjour Mamie ! », un peu moins joyeux que d'habitude, et ma famille emboîte le pas. La discussion se lance petit à petit, et on fait tout pour éviter le sujet de cette redoutable maladie, qui la ronge progressivement. Ma famille sort, je me retrouve seule face à mon aïeule, et j'ai presque honte de me sentir en bonne santé face à elle. Je prends sa main, si usée par les années, si travailleuse et à la fois si belle et pleine d'amour. Et nous bavardons d'une manière étrange, comme si les mots résonnaient, que toutes les sonorités avaient un goût de fatalité. Finalement les mots commencent à se tarir et nous tombons toutes les deux dans un silence bienveillant, nous contemplant, grand-mère et petite-fille, le passé et l'avenir s'admirant. Mes yeux redécouvraient le visage épuisé de ma grand-mère, se battant inlassablement contre la maladie,  mon attention se porte plus précisément sur les yeux, semblant animé d'une lueur étincelante qu'est la vie. Malgré son corps fatigué et mourant, on pouvait apercevoir qu'elle ne voulait pas quitter la douceur de la vie.
Les heures passent et ma famille est toujours absente, ma grand-mère se repose tranquillement et je reste seule devant la fenêtre avec mes pensée. Je sursaute lorsque l'infirmière entre doucement dans ce mouroir industriel .Tandis que la jeune soignante prend sa tension, je la regarde dormir paisiblement. Le visage de l'auxiliaire s'assombrit en examinant mon aïeule, et vient me voir en m'annonçant tristement que le moment fatidique arrive très rapidement. Malgré ma préparation mentale au préalable, cette nouvelle me laisse désorientée voir choquée.
Comment cette personne qui tant prend de place dans ma vie peut disparaître du jour au lendemain ?
Je m'approche doucement du lit, je prends délicatement sa main dans la mienne comme si elle s'était soudainement transformée en cristal. J'entends sa respiration auparavant si paisible, s'épaissir à chaque inspiration. L'infirmière nous laisse seule, et le râle de ma grand-mère remplit la chambre graduellement. Mes yeux cherchant désespérément un soutien quelconque, commencèrent à faire perler au coin de mes yeux des gouttes salées. Mes mains  refusent de lâcher celles de la mourante, de peur qu'elle ne glisse dans des Ténèbres, la peur commence à monter dans mon cœur, le faisant accélérer.
J'abandonne alors mon flot de tristesse, les sanglots s'ajoutant aux râles de la mort. Mais dans ses dernières forces, ma grand-mère trouva la force de serrer doucement ma main et de me dire:
«C'est...difficile...respirer», marmonna-t-elle d'une voix presque éteinte.
Les yeux embués de gouttes salées, je lui répondis d'un ton, le plus rassurant possible :
«Ne t'inquiète pas, Mamie... Je suis là … Bientôt tu ne souffriras plus... ».
Sur ces paroles elle sourit faiblement puis referma ses yeux.
Combien d'heure j'ai passé à la veiller ?
A tenir sa main ?
A lui parler de tout et de rien ?
Je ne sais plus...
Ma famille m'avait abandonnée, laisser seule à gérer la mort de ma Mamie. Je me sentais profondément seule et pourtant étrangement calme face à ce passage de la vie à la mort. Malgré les larmes ruisselantes, dans mon cœur j'étais prête.
Je m'assoupis un instant, et je fus réveillé par des halètements plus prononcés de la mère de ma mère. Je pris rapidement sa main et lui susurra d'une voix étrangement calme et résigné :
« Mamie...Tu peux partir, je suis là... Avec toi... Tu..Tu peux te reposer, maintenant...».
J'étais prête à la laisser partir, pour son bien et le mien, je voulais qu'elle cesse de souffrir. C’aurait été égoïste de prolonger son mal.
Le plus dur était d'abandonner ma part d'enfance, elle s'accrochait tant bien que mal et ne voulait pas laisser glisser dans la mort, mes souvenirs de petit fille.
Sur ces dernières paroles, elle expira. Sa poitrine avait fini son soulèvement incessant, son visage était finalement détendu, sa main s'échappa de la mienne. L'on pouvait même percevoir sur ses lèvres fines, un léger sourire.
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MessageSujet: Re: Exercice d'écriture - Vous et seulement vous   Exercice d'écriture - Vous et seulement vous Icon_minitimeJeu 28 Avr 2016 - 11:38

Désolé Andrew car je me rends compte être un peu dans le hors sujet mais je ne voulais pas affronter de dragon ni de zombie. Je le ferais plus tard. Voici donc une histoire banale mais oh combien fut-elle inconfortable puisque n’aimant pas la foule, je l'aime encore moins quand celle-ci vous juge. J'ai bien essayé de n'écrire qu'une page Very Happy


La rivière


Me voilà donc un petit matin, au détour d'une journée charnière entamée d'un pied fébrile, que je m'efforçais de rendre déterminé. Le jour "J" était arrivé. La fin d'un compte à rebours qui avait perturbé nombre de mes nuits. Depuis la réception de cette fameuse convocation, je n'avais eu de cesse de redoubler d’acharnement, révisant encore à en user les pages de mes précieux ouvrages sacrés.

C'était ainsi. Tel que la vie le voulait, d'aujourd'hui, il y aurait désormais un avant et un après.

Jusqu’alors, j’avais passé mon temps à repousser cet instant, préférant l'oisiveté de la jeunesse à la captivité d'une pièce de bureau, dans laquelle pourtant, un à un, mes confrères s'étaient enfermés des mois durant. Comme les saumons, ils avaient remontés la rivière et avaient passés le "cap", évoluant alors en une forme nouvelle de technicien.

Le temps était venu pour moi de traverser la rivière aux crocodiles. Alors, à mon tour, je m'étais isolé. Usant mois après mois les touches de mon clavier d'ordinateur, entamant ma métamorphose sous la bienveillance de mes frères d'idéaux.

Bien décidée à décrocher le graal, je me rendais dans la ville labyrinthe. Scrutant la myriade de panneaux multidirectionnels s'imposant à mes yeux, je m'orientais dans le dédale des rues à triple sens et finis par tomber, miraculeusement, devant la préfecture, baignée d'un halo de lumière...matinale.

Je pris à deux mains mon dossier ainsi que mon courage et entra dans le bâtiment. Le stress montait crescendo. Ce soir, je serais enfin confirmée, ou ne serais-je peut-être rien. Plus rien. Me présenter et demander mon chemin ne fût pas si terrible, on m'invita à patienter dans un hall équipé de confortables fauteuils comme on savait le faire en 1970. Assise à mes côtés, patientait une jeune femme. Elle passait dans l'espoir de fonder un organisme de protection des blaireaux, quelque chose dans ce goût là...elle fut appelée et disparue à jamais derrière une porte. J'avais les mains si moites que je n'osais prendre de magazine.

J'entendis soudain des talons marteler le carrelage. Une petite silhouette glissée dans un tailleur serré apparue. La directrice de la DSV me serra la main, un large sourire aux lèvres, totalement décontractée comme à son habitude. Elle m'invita à la suivre m’attendant presque à me voir offrir le café. En guise de cela, j'eus le droit à un couloir. Au bout de ce couloir, une porte entrouverte, d'où me parvenaient les voix, qui bientôt serviraient le procès de mes compétences remises en doute.

La température montait dangereusement, je me sentais fondre, et si, par fantaisie, une fée de passage m'eut proposé de me transformer en odieux cafard, nul doute que j'aurais accepter. Non! pensais-je, soit fort petit saumon. Deux secondes et je serais fixée, ou stupéfixé qu'en sais-je.

La porte s'ouvrit et une quinzaine de paire d'yeux me jugèrent déjà sur ma simple apparence. De chaud je passais à froid, un glaçon me glissant entre les omoplates. Je fis un rapide état des lieux et surtout des personnes attablées, cherchant avant tout à dissiper un doute. Un doute? Non. Une menace plutôt, qui, si elle se vérifiait, me ferait quitter la pièce sans la moindre chance. Non, Karim, le très redoutable et redouté spécialiste des sauriens n'était pas ici. Il n'avait aucune raison de l'être mais primordial était de s’en assurer.
La légende vivante disait-on, avait pour habitude de tirer à boulets rouge sur les candidats osant prétendre au certificat touchant de près sa passion. Il envoyait par le fond bien des dossiers comportant une liste de poïkilothermes.

La directrice avait pris un air grave.

"Melle Terence, vous présentez votre dossier dans le cadre de l'obtention du certificat de capacité pour la liste d'espèces suivantes." Ils feuilletèrent leurs exemplaires.

"Vous avez également passez l'épreuve E5 et E7 du baccalauréat".

Je confirmais. Ils me posèrent leurs innombrables questions. Forte de mes connaissances, je répondis plutôt bien, je tombais également dans quelque uns de leurs pièges. Quand ils eurent finis, un confrère posa une question :

"Je croyais que lorsque l'on passait les épreuves E5 et E7, le certificat s'obtenait d'office, non ?"

Tout le monde se regardait d'un air bête.

"Melle Terence, vous les avez obtenu ces épreuves? Demanda un vieux barbus.

"Oui je crois, enfin, ce doit-être marqué quelque part dans le dossier" bafouillais-je

La directrice fouilla nerveusement dans son exemplaire et confirma.

" Dans ce cas Melle Terence, vous n'avez pas lieu d'être ici! Votre certificat aurait du vous être envoyer d'office sur simple demande à la préfecture!" renchérit un autre.

Accablée par cette nouvelle pour le moins surprenante, je me tournais vers la directrice, affichant un regard perplexe, dans lequel naquit une étincelle. Embarrassée, celle-ci fouilla à nouveau frénétiquement dans ses dossiers puis annonça:

" Je croyais... vu qu'on vous l’avait renvoyé...oui effectivement...heu...c’est une erreur de procédure, désolée Melle Terence".

Le saumon, à depuis, remonté la rivière et retrouvé les siens, que le sort aura néanmoins voulu séparé au fil de l’eau et du temps qui passe...
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MessageSujet: Re: Exercice d'écriture - Vous et seulement vous   Exercice d'écriture - Vous et seulement vous Icon_minitimeSam 14 Mai 2016 - 3:40

Bonsoir,
Je ne sais pas si c'est un hors sujet ou non, mais c'est tout ce que j'ai pu faire... Donc désolée pour ce texte médiocre et la probable présence de fautes.

~

Un silence s'abattit dans la salle. La litanie incessante de l'institutrice venait de cesser, et cette absence de son inhabituelle me sortie de ma léthargie. C'est pour cette raison que je ne saisissais pas ce qui était en train de se produire, l'esprit encore embrumé d'une somnolence qui refusait de me quitter. Et peut-être que j'eusse préféré rester dans cet état, si j'avais immédiatement compris ce que l'on nous demandait – car, après nous avoir vivement sermonné sur les résultats désastreux des précédents examens, la préceptrice joignit ses doigts potelés en nous déclarant que, puisqu'il y avait eu fraude à la dernière évaluation, elle s'arrangerait cette fois pour qu'il n'y en eut point. Aussi déclara-t-elle vouloir vérifier nos bras.
L'angoisse pernicieuse, qui me rendit l'air froid d'Hiver étouffant, n'était pas dû au fait que j'eusse une quelconque écriture sur mes poignets, mais sur le simple fait de devoir dévoiler mes cicatrices. Leur ôter l'abri du tissu. Je le craignais tant que j'en tremblais, l'air flébile mais sans larmes, et attirant ainsi stupidement l'attention de la source de ma crainte. Et je m'efforçai de supporter son regard quand, après avoir observer avec attention les poignets des premiers élèves, elle arriva devant moi, attendant que je relève mes manches. Ainsi acculée, ne pouvant fuir devant la volonté de cette personne sans avoir à exhiber tout de même mon bras, j'obéis en baissant les yeux, le souffle court...
C'était cette peur terrible qui m'empêcha de réfléchir l'instant d'après, quand il fut temps de travailler, celle qu'elle eut remarqué mes cicatrices – son silence n'étant pas une assurance suffisante. Et son air méprisant qu'elle portait perpétuellement sur le visage ne pouvait m'indiquer en rien un changement dans ses pensées. Quoiqu'il en fut, en tous cas, je ne su jamais si cette panique qui m'avait rendue tant faible fut ou non justifiée, bien que ce souvenir soit à présent sans grand intérêt mais me reste à cause du violent sentiment auquel il se rattache.
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MessageSujet: Re: Exercice d'écriture - Vous et seulement vous   Exercice d'écriture - Vous et seulement vous Icon_minitimeJeu 17 Nov 2016 - 10:03

Tout autour de moi, les soldats tombaient. J'étais terrifiée. Tous mes membres tremblaient. Impossible pour moi de bouger. Mes yeux garderaient à jamais les images qui défilaient devant mes yeux. J'étais marquée à jamais. Au fond de moi, je le savais ... plusieurs de mes amies étaient surement morts. Ils avaient sans doute vaillamment combattu. Moi, je ne savais pas. On m'avait toujours dit que je ne ferais jamais rien de ma vie. Aujourd'hui, j'ai su que c'était vrai. Je n'étais qu'une moins que rien qui n'avait fait que des mauvais choix dans la vie et avait fait souffrir les gens autour de moi ... Pourtant ! Une force qui sommeillait en moi et qui m'avait toujours aidé dans les moments durs me forçait à me bouger. Je pris mon courage à deux mains et fonça aider les personnes qui étaient blessées. Je fis du mieux que j'ai pu avec mes connaissances acquises grâce à ma mère. Ironie quand tu nous tiens. Moi qui voulais à tout prix m'éloigner du domaine médical et qui étais peureuse de nature, voilà que je fonçais tête baisser dans la bataille. Je n'avais plus qu'un but en tête : survivre pour sauver le plus de personnes possible. Même si je tombais, ce n'était pas grave car après tout, la mort était une vieille amie.
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MessageSujet: Re: Exercice d'écriture - Vous et seulement vous   Exercice d'écriture - Vous et seulement vous Icon_minitime

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