Atelier d'écriture Communauté d'écrivains en herbe |
| | Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< | |
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Auteur | Message |
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Salut modératrice
Nombre de messages : 967 Localisation : Au pied des montagnes Loisirs : Crise existentielle perpétuelle Date d'inscription : 10/11/2015
| Sujet: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Lun 23 Mai 2016 - 18:46 | |
| Oh la la, mais c'est quoi ce forum tout inactif?! Une petite idée d'exercice d'écriture pour tenter de redonner un peu vie à tout ça et peut-être vous aider à trouver l'inspiration et peut-être même à cerner un peu mieux vos personnages. (Mais quel génie Salut! Tout cela en un seul exercice? tu es vraiment trop intelligente!!! ) Donc l' (incroyable) idée (qui je l'espère ne fait pas déjà l'objet d'un autre exercice sinon je perds toute crédibilité ) c'est de nous prêter les uns les autres nos personnages le temps d'un exercice. Je m'explique: Vous présentez votre personnage (dans les grandes lignes): Physique Caractère Particularité Passéet le but est qu'une autre personne s'en saisisse pour lui faire vivre une petite aventure. Bien sûr, sous la plume d'un autre, il deviendra très différent et ne sera certainement pas semblable à ce que vous imaginiez, mais justement, cela peut vous permettre de porter sur lui un regard nouveau. Ainsi l'exercice n'est pas tant bénéfique pour celui qui rédige que pour celui qui prête son perso puisque je pense qu'un regard externe peut nous donner de nouvelles idées, ou nous révéler certains aspects du personnages non exploités. Dans tout les cas, ça peut être marrant. Alors si vous en avez marre de vos propres persos et que votre seule envie, c'est d'en prendre un pour taper l'autre, venez vous défouler ici sur les personnages des autres, de manière à ce que s'ils finissent à l'hosto, ce ne soit pas votre histoire à vous qui soit chamboulée!!! P.S: la petite aventure peut-être toute simple, rien de bien complexe est requis, surtout que pour certains, aller acheter le pain relève de l'épopée.
Dernière édition par Salut le Lun 23 Mai 2016 - 21:21, édité 1 fois | |
| | | Seganne Je commence à m'habituer
Nombre de messages : 106 Age : 21 Localisation : Entre mon lit et la cuisine Date d'inscription : 31/05/2015
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Lun 23 Mai 2016 - 19:35 | |
| Tout d'abord j'adore ton idée ! J'espère qu'elle reboostera le forum.
Donc, le personnage que j'ai choisi n'a pas encore pris vie dans un de mes récits ( bientôt ! ) : - Amélie, 16 ans, grande, rousse, des yeux verts. - Têtue, pessimiste, solitaire et rancunière. - Elle pratique des sports de combat et peut invoquer des petites créatures ( comme les démons de wow mais qui ne peuvent pas attaquer ). - Son frère a disparu quand elle avait 7 ans. Elle est la fille de la Reine ( elle ne le sait pas ), elle a était adoptée par l'épouse de l'homme qui avait violé la Reine, son père biologique ( Oui je sais c'est bizarre, mais les explications viendront si vous lisez les extraits que je publierai bientôt ).
Voilà, amusez-vous avec mon personnage mais ne la torturez pas trop quand même ^_^ !
Dernière édition par Londi2002 le Jeu 25 Aoû 2016 - 14:01, édité 1 fois | |
| | | Salut modératrice
Nombre de messages : 967 Localisation : Au pied des montagnes Loisirs : Crise existentielle perpétuelle Date d'inscription : 10/11/2015
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Lun 23 Mai 2016 - 21:57 | |
| Hello Londi! Voici ma version d'Amélie -Mais lâche-moi putain! Amélie lui asséna le plat de sa main dans le creux du coude pour le forcer à lâcher prise. Il recula vivement son bras, comme s'il venait de se faire piquer par une guêpe, et Amélie en profita pour pousser violemment cet abruti. Elle avait envie de le secouer de toutes ses forces, de lui donner une paire de claques, de le rouer de coup de pied, de le tabasser jusqu'à ce qu'il change. Pour qui se prenait-il? Elle avait les larmes aux yeux maintenant. Pourquoi cet idiot venait-il tout gâcher? Qu'est-ce qu'il ne comprenait pas putain? -Amélie, je veux juste en parler avec toi. Il avait l'air tout penaud maintenant, et l'observait de ses yeux tristes, les épaules avachies. Pourquoi avait-elle envie de le prendre dans ses bras pour le consoler? Avait-elle oublié que pour le moment, elle le haïssait comme jamais? -Tais-toi tu gâches tout, chuchota-t-elle, la voix brisée. Elle le savait pourtant, que son cœur était fragile, et qu'un seul coup de lame suffisait à l’émietter. Elle l'avait appris il y a bien longtemps, lorsque la seule personne qu'elle aimait réellement, la seule personne en qui elle avait confiance, la seule personne qui osait la protéger, s'était évaporée, du jour au lendemain, dans la nature. Depuis, elle s'était bien gardée de retomber dans le piège, et son cœur, elle l'avait enrobé de piques et de fer. Il ne se laissait plus prendre si facilement. Amélie préférait mille fois la solitude à la douleur de perdre un être cher. Et cet imbécile... -Allez Amélie, c'est pas un drame, tu devais t'en douter, non? A la manière dont je te regardais... Une seule fois. Il avait suffit qu'elle baisse sa garde une seule fois, qu'elle s'accorde un seul camarade, un seul compagnon de jeu, un seul confident et bam! Retour de bâton! Mais qu'y pouvait-elle? Comment aurait-elle put résisté? Il avait ses yeux. Elle se rappelait. Oh, la Reine seule sait comme son grand frère lui manquait! -Mais si tu ne partages pas les mêmes sentiments que moi, c'est pas grave Amélie, je m'en remettrais, on peut quand même rester amis! Non, on ne peut pas espèce d'idiot. Parce que tu me fais peur avec tes grands mots et tes belles phrases. Avec tes sentiments tous dégoulinants de naïveté et de sincérité. Ne sais-tu pas qu'il ne faut pas s'ouvrir comme ça? Que c'est dangereux de se révéler à ce point? De donner son amour à quelqu'un? Si dangereux... Ne sais-tu pas que les sentiments sont ton point faible, et que si tu les écoutes trop ils signeront ta perte? N'as-tu donc pas souffert dans ta vie??!! Elle éclata en sanglot. Il resta un moment là, à l'observer déverser sa peur, les bras ballants, gêné, ne sachant quelle attitude adopter. Finalement, il s'approcha doucement, un pas après l'autre, et tandis qu'elle pleurait toujours, le visage dans les mains, il la prit dans ses bras. Elle tenta d'abord de résister, tout son corps se contractant à son contact, mais finit par se faire une raison. Elle se laissa alors enlacer par ces bras si rassurants, posant sa tête contre son torse, ses larmes salées coulant jusqu'à sa bouche. En reniflant, elle songea qu'il était tout de même bon de pouvoir pleurer sur l'épaule d'un ami. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Mar 24 Mai 2016 - 10:24 | |
| Bonjour Salut Je trouve que c'est une très bonne idée :-) ! Je vous propose donc un de mes personnages du livre que j'ai écrit "Le Tour de l'Univers en 10 puissance -43 seconde". - Il s'agit d'un psychiatre nommé Sigmufred. C'est un extraterrestre à 3 yeux, ayant la cinquantaine, à la peau verte et au crâne dégarni. - Il est Bienveillant (père), Réfléchi, Enthousiaste, Intrépide ; mais également Obnubilé, Impulsif et Borné. - Il ne rêve que d'une chose : redonner ses lettres de noblesses à la psychanalyse. Il considère que la psychanalyse a perdu ses clients à cause de l'absence de problèmes existentiels et il souhaite y remédier. Il prône également que pour un psy la plus digne des morts est le suicide causé par le transfert des névroses de ses patients. - Divorcé, sa femme est partie avec un présentateur télé. Il a une fille de 16 ans en pleine crise d'adolescence et a du mal a communiquer avec elle. Voilà, je vous le confie
Dernière édition par Sareth le Mer 25 Mai 2016 - 21:29, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Mer 25 Mai 2016 - 21:04 | |
| Je prend Sigmufred de Sareth!
Sigmufred était avachi dans son fauteuil. Autour de lui, le salon était plongé dans la pénombre. La cause en était simple, il n'avait pas ouvert les persiennes de toute la journée, par manque d'envie d'abord, et puis parce que dehors, la chaleur avait été accablante. La lumière hachurée qui perçait par la fenêtre était douce et propice à la concentration. Elle se reflétait tranquillement sur le mobilier laqué du confortable logement à l'ambiance épuré.
En pleine introspection, Sigmufred était d'humeur maussade. Lui qui avait passé son temps à comprendre le monde et à décortiqué la vie des autres, avait laissé la sienne lui filer entre les doigts. Comment lui, avait-il pu en arriver là? On a coutume de dire que les cordonniers sont les plus mal chaussés. Il ne s'était jamais rendu compte à quel point cette expression avait du sens, contrairement à sa vie qui, et malgré ses efforts, partait complètement de travers. Sa femme l'avait quitter pour un abruti d'animateur d'émissions tout aussi abrutissantes et sa fille, ah! sa fille...elle ne le respectait pas davantage. Au vu de cette situation, il ne savait même plus que penser de son intégrité professionnelle.
Un bruit brisa le silence. La porte d'entrée venait de claquer et des pas feutrés traversèrent le couloir, passant juste devant le salon mais ne s'arrêtèrent pas sur son seuil.
"Qu'est-ce que je disais, pensa Sigmufred. Sa fille ne se donnait même plus la peine de lui dire bonjour. Il y avait quelque chose dans "l'âge con" qui échappait à toute compréhension et à toute rationalité mais ça faisait un moment qu'il ne cherchait plus à en percer les secrets.
Il savait, car cette rengaine se répétait chaque jour, que sa fille claquerait à nouveau la porte de la maison pour ne réapparaitre qu'à l'heure du repas. Mais cette fois, cela ne se reproduirait pas. Ce soir Sigmufred bouleverserait ses habitudes. Les trois doigts de sa main serrèrent le bras du fauteuil de confection artisanale humaine. Finalement, son travail sur lui-même avait été plutôt rapide et serait source d'une petite révolution.
Il bondit de son fauteuil et ordonna l'ouverture des persiennes automatiques. Le soleil couchant lui brûla les yeux mais il en fut heureux. Il se sentait maintenant l'âme d'un jeune Triopalmalops impétueux. Ce soir il était libre et partirait en ville à la conquête d'un bonheur nouveau.
De la baie vitrée, la métropole insomniaque s'offrait à lui. Il avait toujours apprécier la vue dégagée de cet appartement situé au 54ème étage d'une tour, qui fut autrefois, l'une des plus prisée du quartier. Mais c'était en tenue de soirée que la ville lui plaisait le plus, quand les lumières en illuminait les contours. En regardant les aéromobiles filant devant ses vitres, il ne comprenait pas comment il avait pu se laisser aller à la déprime. Une énigme de plus que son cerveau aiguisé et insatiable s'acharnerait à résoudre.
Ce soir là, échappant à sa routine, Sigmufred sorti de son appartement pour se fondre dans la jungle urbaine et n'y revint pas de la nuit.
Voilà Sareth, je rigole sur mon ordi. car ce doit être à milles lieux de ce que doit être ton personnage habituellement enjoué. C'est ça qui est sympa avec cet exercice^^.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Mer 25 Mai 2016 - 21:28 | |
| C'est une super idée Salut! J'avais pensé à un truc similaire, il s'agissait d'une confrontation entre un de ses personnages à soi et celui d'un autre auteur de l'A.E. mais je n'avais jamais oser le proposer alors je suis contente que tu ais proposé cet exercice. Alors, je met à disposition mon sacro-saint personnage de Chance. Son âge, 18 ans physiquement mais elle en a en réalité 50. Elle est petite, athlétique, cheveux brun (type arabe en fait) c'est un vrai garçon manqué! Son physique d'ado ne lui empêche pas d'exercer sa profession: garde du corps. D'origine Marocaine, elle n'a aucun souvenir de son enfance et vit dans la rue. C'est aussi une voyageuse opportuniste qui vole ou tue pour manger mais préfère quand même opter pour le style "j'irais dormir chez vous". D'un naturel optimiste, Chance est plutôt calme, posée et protectrice mais un brin impulsive, faut pas l'énerver la p'tite, sinon: attention chien méchant! ;-) Particularité: elle possède quelque supers pouvoirs que je ne peux révéler sans spoiler mon roman alors je vous laisse imaginer lesquels (je vois ça d'ici^^ ) Je suis très curieuse de voir comment vous animerez ce personnage mais je sens déjà que je vais adorez ça!! alors n'hésitez pas à lui en faire voir! |
| | | Salut modératrice
Nombre de messages : 967 Localisation : Au pied des montagnes Loisirs : Crise existentielle perpétuelle Date d'inscription : 10/11/2015
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Ven 27 Mai 2016 - 21:00 | |
| Je m'attaque à Chance alors. C'est un personnage assez inspirant je trouve Go! : Mais comment s'y était-elle prise pour se retrouver dans cette situation?! De toute sa vie, et elle en avait traversé des choses, Chance ne s'était sentie aussi mal. Elle se rappelait avoir été coursée par des chiens de rue, agressée pour une clope, recherchée par la police, intoxiquée par sa nourriture, enrôlée comme figurante pour un film, tatouée de force, hébergée par deux-trois pervers... Il lui semblait même qu'une fois, elle avait tué un type. Mais jamais son besoin de fuir n'avait été aussi intense qu'aujourd'hui. La boule dans son estomac, la sueur dans son dos, ses muscles tendus prêts à l'attaque si quiconque osait la menacer, tout son corps l'incitait à la méfiance et au repli immédiat. Elle était cependant bloquée. Bloquée par des codes qu'elle ignorait. Tout était si nouveau et étrange pour elle qu'elle ne savait trop quelle meilleure attitude adopter pour se sortir de ce mauvais pas. Si seulement elle avait été plus prudente! Elle se donnerait volontiers des claques. Elle n'était pourtant pas née de la dernière pluie, il y a bien longtemps qu'elle avait appris la nécessité de toujours rester sur ses gardes lorsqu'on menait la vie qu'elle menait. Elles étaient si adorables toutes les deux qu'elle en avait oublié que le mal pouvait se cacher dans les plus belles enveloppes. Et puis elle avait eu beau scruter le fond de leur œil, elle n'y avait décelé aucune trace de mauvaises intentions. C'était donc le cœur léger qu'elle avait suivi la mère et la fille jusqu'à leur domicile pour y passer la nuit. Elle avait bien senti le regard inquiet et interrogateur que la mère posait sur elle tandis qu'elle mangeait avec enthousiasme sa soupe et c'est pourquoi elle avait pas mal pipoté sans trop prêter garde à ce qu'elle racontait, juste histoire de la rassurer et de répondre correctement à ses multiples questions. Elle n'avait pas réfléchi. Tout ce qu'elle voulait, à ce moment là, c'est que cette mère poule n'appelle pas les services sociaux. Chance avait beau leur répéter qu'elle avait dix-huit ans, il y en a qui ne la croyait pas des fois, et elle se retrouvait obligée de leur sauter dessus pour leur arracher le téléphone des mains. Quoiqu'il en soit, le lendemain matin, encore toute comateuse de sa nuit de sommeil, sans trop savoir comment elle avait atterrit là, elle était cahotée à l'arrière d'une vielle petite voiture aux côtés de la fille, une enfant encore, qui devait avoir 16 ans au grand maximum. Elle avait alors grogné, ou émit un son qui s'en rapprochait. La conductrice s'était retournée, lui lançant un regard tendre et Chance s'était rendormie. Et maintenant elle était là. Prise au piège de sa propre bêtise. Après réflexion, elle se rappelait très bien de ce qu'elle avait jeté la veille, entre deux bouchées. "-Et alors où tu habites d'habitude? -Chez mes parents mais mon père me frappe alors je fugue des fois. -Et tu vas au lycée Chance? -Ouais, ouais. -A Marie Curie? Comme Eva? -Ouais c'est ça." Vraiment. Des baffes. Elle avait la nausée, les mains moites, se sentait emprisonnée derrière ce tout petit bureau, et pour ne rien arranger, tous les regards étaient braqués sur elle. Chance avait envie de hurler. Pourquoi tous les gosses de la salle la regardait? Ils n'allaient pas lui parler quand même? Elle sentait qu'elle paniquait. Une trentaine de gamins était assis derrière leur bureau face à un large écran blanc et à une grande femme maigrelette. Chance ne comprenait pas le pourquoi du comment. Pourquoi restaient-ils assis là sans raison, presque aussi immobiles que des statues? La salle sentait un mélange de sueur et de produit chimique, tout objet semblait y être soit neuf soit extrêmement vieux. Pas de juste milieu. Les fenêtres étaient petites et hautes et les murs aux couleurs délavées complètement nus. "-Alors, comment tu t'appelles la nouvelle?" Est-ce que la question lui était adressée? La grande femme qui avait parlé la regardait avec insistance. "-Heu, Chance, répondit-elle, après un temps d'hésitation." Un échos aux accents interrogateurs parcourut la classe, bientôt suivi par un torrent de rire. "-MDR, elle s'appelle chance la meuf! -Eh! Bonne chance Chance!" Ses doigts se crispèrent sur sa table. Les ricanements se plantaient dans son cœur comme autant de coups de couteau. Il fallait que'elle sorte d'ici! (peut-être à suivre ) | |
| | | Salut modératrice
Nombre de messages : 967 Localisation : Au pied des montagnes Loisirs : Crise existentielle perpétuelle Date d'inscription : 10/11/2015
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Dim 29 Mai 2016 - 21:33 | |
| Bon, puisque Dine insiste, je vous propose mon personnage qui n'a d'ailleurs pas vraiment de nom (bon courage) : Age: 8 ans en apparence, beaucoup plus en réalité, quelques centaines d'année. Mentalité: plus ou moins celle d'un enfant de 8 ans, il peut être boudeur et joueur, mais ne pas oublier qu'il n'est pas humain. En général, il ne ressent pas grand chose. Physique: cheveux bruns, une mignonne petite bouille, peau pale, il porte un long manteau noir et se promène toujours avec un bâton de berger. Particularité: il est l'apprenti d'une Âme de la Mort. Son rêve est de devenir une Âme à son tour. Voilà Dine, tu es contente? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Ven 3 Juin 2016 - 1:39 | |
| Comme pascal, je me paye un luxe. C'est parti pour le personnage de Salut: Close to the boy with no name
Le petit garçon marchait d'un pas ferme et régulier. A chacun de ses pas, le tintement de son bâton sur le macadam résonnait dans la nuit. Il résonnait seulement pour lui-même car personne ne pouvait l'entendre et, sous la lumière des réverbères, personne ne pouvait non plus le voir. Invisible aux yeux du monde, il marchait, quittant le centre ville agité. toute cette activité ne l'intéressait pas. Sur sa route il se remémorait ses dernières réactions avec perplexité lorsque quelque chose attira son regard. Une activité dans un lieu où il ne devrait pas y en avoir à cette heure. Il observa l'obscurité à travers les barreaux de la grille métallique et ressentit soudain une impression, un sentiment désagréable. Ses doigts, fermés sur son bâton de berger le picotèrent. Le morceau de bois à son tour tressaillit puis tout redevint normal. Il s'approcha davantage. Derrière la grille, c'était le cimetière municipale. Au bout de l'allée principale, de petites lumières vacillaient sur le sol. Devant elles, il vit quelqu'un agenouillé. Le petit berger tourna la poignée et entra en faisant grincer la porte. La forme au loin scruta alors dans sa direction puis reprit ce qu'elle était en train de faire. Il s'approcha d'elle. C'était une femme, ni jeune, ni vieille, cheveux mi-longs, dont quelques mèches collaient à son front couvert de sueur. Elle avait allumé de nombreuses bougies Disposées autour d'une butte de terre et sur les tombes voisines aussi. Sur la tombe où elle se recueillait, pas de fleurs mais une coupelle en argent, un carton et à ses genoux, des tas de documents. "Drôle d'idée", pensa-t-il. Le garçon contourna la femme en contemplant le tout d'un œil curieux. C'était des copies de documents anciens. Cela avait tout l'air d'être un rituel. Religieux ou satanique? Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu l'occasion de voir de telles pratiques à l'œuvre. Il s'assit sur la tombe d'à côté et attendit en bon spectateur. - Qui est là? demanda soudain la femme en posant se yeux fiévreux de part et d'autre. Le garçon se contenta de rester là, dans une posture naturelle et décontracté. Il savait qu'elle ne pouvait le voir, c'était impossible. - Je sais que vous êtes là! reprit-elle d'une voix affirmative, son regard pointa dans sa direction. Le jeune berger retint son souffle un instant, puis elle se détourna de lui, retournant à ses occupations. - C'est pas grave dit-elle, je touche au but! Elle fouilla le carton posé devant et en sortit divers objets. Le garçon fronça les sourcils. Il s'aperçu qu'elle devait avoir prémédité son rituel depuis longtemps car les objets amassés étaient d'une grande rareté. Une tête réduite, une plume d'Ara hyacinthe et une dent de tigre. Tout cela ne se trouvait pas en un claquement de doigt. - Voilà, plus que quelques secondes et mon cœur retrouvera enfin sa moitié. Les erreurs du passé seront réparées lança-t-elle sur un ton théâtrale. Bientôt toi et moi seront de nouveau réunis à jamais! Tenant un couteau à la main, la femme récita quelques incantations tout en s'entaillant le bras. Elle fit couler son sang au centre de la coupelle en argent qu'elle mélangea à d'autres ingrédients. Elle était folle mais l'enfant constata une certaine maitrise dans tout ce que la femme faisait. Etait-ce une sorcière moderne? Soudain tout s'accéléra, elle se leva et prit un petit jerrican posé à côté d'elle, que lui n'avait pas remarqué jusque là. Elle aspergea la butte de terre d'un liquide aux vapeurs irrespirable puis elle prit un objet dans sa poche au bout duquel une petite flamme s'alluma. Après une seconde d'hésitation elle le jeta sur le petit talus. Aussitôt celui-ci fut la proie d'énormes flammes toxiques. Le jeune berger eut lui-même un geste de recul devant ce brasier fulgurant. Il recula pour s'en éloigner. La femme, elle, riait d'un rire fou, machiavélique. Il se rassit de nouveau en regardant le feu et vit aussitôt quelque chose briller de l'autre côté des flammes. Il leva la tête et tenta d'en discerner la nature. Une forme noir, munit de deux yeux jaunes perçants le fixait sans relâche. Sur quatre pattes, la forme contourna le brasier, se dévoilant entièrement. Le garçon vit que c'était un chien, immense et tout noir. Il se déplaçait avec une démarche souple et voluptueuse jusqu'à venir près de lui. - Que veux-tu, sac à puces?! Lui lanca-t-il, tu vas me faire repérer! Il savait que les animaux avaient parfois des prédispositions à deviner sa présence. Le grand chien aux yeux luisants le regarda à nouveau puis s'assit à ses côtés. Ils étaient maintenant deux à admirer le spectacle. - C'est ça, sage le chien! La femme aussi remarqua l'intrus, elle tenta aussitôt de le faire déguerpir mais celui-ci ne bougea pas d'un poil et quand il commença à lui grogner dessus, elle décida qu'elle avait mieux à faire. Le feu s'étant éteins, elle se mit à creuser rageusement. - Oh non, ne me dis pas qu'elle va faire ce que je pense qu'elle va faire confia-t-il au chien. Celui-ci lui adressa un air triste en gémissant. Ses petites pupilles noir sur fond de jaune citron semblaient vouloir l'avertir de quelque chose. - Tu n'as pas l'air d'un chien comme les autre toi, n'est-ce pas? Demanda-t-il en lui caressant une mèche de poils. Tu ne les trouve pas un peu bizarre toi, ces humains? Moi, ils m'énervent bien souvent mais pourtant... Le chien resta silencieux, il se concentrait à présent sur le trou qui s'élargissait dans le sol. Soudain ils entendirent un bruit de fer martelant du bois. La femme termina le travail à la main. Les deux curieux s'approchèrent, le garçon se reposait sur son bâton. Le chien et l'enfant se regardèrent. La femme avait lâché sa pelle et pourtant ils pouvaient toujours entendre quelqu'un frapper sur le bois du cercueil qu'elle avait mis au jour. Voilà Salut , j'ai tenté d'être fidèle à ton perso et à ta forme d'écriture aussi, je dis bien, tenté. A toi de me dire ce que t'en penses. J'écrirais peut-être la suite... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Sam 4 Juin 2016 - 9:12 | |
| Coucou tout le monde Bravo à Salut, l'idée est super intéressante. C'est déjà un bon exercice d'écriture et en plus, cela doit être assez marrant de voir ce que les autres vont de notre/nos personnage(s). J'ai hâte de me lancer dans cette aventure. En attendant, je vous propose mon personnage de Jack l'Eventreur. Physique : Mesure 2 m, musclé, porte un chapeau haut de forme de petite taille, grand manteau noir taché de sang par-ci par-là, porte des gants en cuir et des bottes. Concernant son visage, on ne sait pas. Lorsqu'on le regarde, on ne voit que du noir. Caractère : Solitaire, se met facilement en colère, très intelligent, peut-être violent et féroce envers les forces de l'ordre. Il est atteint de crise,celle-ci se déclenche lorsqu'il est stressé. Le stress peut venir lorsqu'il est entouré d'un trop grand nombre de personnes (genre dans la rue) ou lorsqu'il ne sait pas s'y prendre avec sa femme comme lorsqu'elle est malade, malheureuse parce qu'il refuse de la laisser sortir, ... Pour se "détendre", il se tape la tête contre les murs, s'enfonce , il les doigts dans une jambe ou dans la tête (pour cette dernière, c'est si la crise est particulièrement violente), jette des objets, déchire le papier peint ou brise les miroirs. Tous les matins à 8 h 45, il prépare le petit déjeuner pour sa femme. Les objets sont au même endroit chaque matin au millimètre près ( pas respecté -> stress = crise ). A 9 heure, elle doit manger et pareil au goûter. Particularité : Maitrise la magie des ténèbres et des illusions. Fort en combat et au maniement du couteau. Possède des compétences en anatomie. C'est un vampire, aussi, il peut donc se régénérer. Passé : Abandonné par ses parents, il erra dans les rues sordides de la cité des ténèbres où il apprendra à survivre par ses propres moyens et à se servir de ses pouvoirs. On le connait chez nous pour les meurtres qu'il fera en 1888 à Whitechapel. Mais, il tuera bon de ses semblables de la même façon pendant de très nombreuses années, faisant de lui l'un des vampires les plus recherchés. Il se liera d'amitié avec le Cannibal (un autre tueur en série vampirien, celui-ci maîtrise le feu) mais il commencera à le détester au fil des années. En même temps, il rencontrera Mizore (vampire des glaces et originel de la mort) qui deviendra plus tard sa moitié (sa femme, si vous préférez. L'amour est éternel chez mes vampires). Il habite dans une grande maison, séparée en deux apparts dans un style sombre avec les rideaux constamment fermés. Le deuxième est prit par une vampire très bavarde. Il réussit néanmoins à la supporter, on ne sait comment. Voilà, si vous ne comprenez pas quelque chose, n'hésitez pas à me le faire savoir |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Mar 7 Juin 2016 - 19:33 | |
| Coucou Je tente l'expérience avec Chance de Dine et le jeu de mot de Salut. Chance se baladait dans une petite ville du nom de Wonder. Elle était arrivée ici, il y a quelques jours pour avoir des vacances bien à elle sans avoir à protéger qui que se soit.
Aujourd'hui elle avait jeté son dévolu sur un petit café coincé entre deux boutiques. Il lui avait tout suite tapé dans l'oeil pour d'obscures raisons. C'est comme si il l'avait attiré à elle.
L'adolescente poussa la porte et entra. Elle cligna plusieurs fois des yeux devant le décor qui s'offrait à elle. C'était l'exact opposé de l'extérieur. Tout était sombre, ici. Cet effet était causé par des grandes bibliothèques qui s’étalaient sur presque toute la longueur de la pièce. Elles étaient séparées les unes aux autres par des allées où même une personne de taille plutôt fine aurait eu du mal à s'y aventurer. Il y en avait qu'une qui était plus large que le reste. C'était l'allée centrale et elle était occupée par une grand table nappée de table et recouverte d'assiettes et de tasses empilées donnant ainsi vie à des tours qui tenaient par l'opération du saint esprit.
Soudain un claquement de doigt se fit entendre, la lumière qui était si peu présente s'intensifia faisant apparaître un curieux individu au fond de la grande salle. Il passa par dessus un comptoir, glissa sur le sol pour enfin monter sur la table et la rejoindre. - Bonjour, chère demoiselle et bienvenue commença le jeune homme - Euh bonjour - Venez donc prendre un café ou un thé, je suis à votre entière disposition puisque je suis votre caféteaman. Sur ces dernières paroles, il tendit son crochet. Chance regarda de ses deux grands yeux le serveur. Il insista plus en rapprochant "sa main". Elle n'eut d'autre choix que de la prendre. Sans perdre une seconde, il sortit une montre à gousset de sa poche et monta sur la table pour rejoindre le bout. Chance manqua à de nombreuses reprises de tomber. Des objets avaient été rajouter par elle ne sait quel moyen. Il n'y avait qu'elle et lui dans la salle. Arrivé à leur destination, il la jeta sur une chaise et sauta dans un fauteuil. -Bien, maintenant, chocolat chaud ! annonça t-il heureux Énervée par le geste réalisé par le serveur, Chance prit un ton assez sec. - Vous m'avez proposé du café et du thé, tout à l'heure ! - .... J'ai dit ça ? demanda t-il perplexe - Oui ! - Ah, .... bon et bien café ou thé ? - Je vais prendre un café - Va pour le chocolat - Café ! - Chocolat ! - CAFE ! - Pas la peine de sortir vos cordes vocales, vous aurez votre café. Roh Roh là Il sortit un petit flacon de sa veste et versa son contenu dans une tasse. - Woh woh woh, c'est quoi - du café ! - Il date de quand ? - Très bonne question - Chocolat - Pardon - Je vais prendre un chocolat - Qu'est ce je vous disais ? Vous vouliez du chocolat depuis le début. Il fit claquer ses doigts de nouveau et deux personnages tout aussi curieux que lui apparurent. Le cafétealan leva son crochet. Les deux hommes firent passer la théière qu'ils avaient apporté dans "la main" avant de disparaître. - Qui étaient ces deux types derrière vous ? Il regarda derrière lui et dit : Rien, personne - je vous demande leurs noms ! insista t-elle - Rien, personne répondit-il en haussant les épaules - .... Ooooooh ! Ils s'appellent Rien et Personne ! s'exclama t-elle après un petit moment de réflexion - Voilà !!!! s'exclame t-il heureux en tapant dans ses "mains" Fort heureusement, il avait eu la jugeote de poser la théière avant d'entreprendre ces gestes. Pendant qu'il continuait d'applaudir comme un idiot, Chance se faisait des milliers de plans dans sa tête pour pouvoir sortir de ce salon de fou. Elle sentait que si elle se levait, il allait l'obliger à s'asseoir de nouveau. Peut-être était-il armé ? Elle détestait ce type de personne. On ne savait jamais à quoi, il pensait. - Et vous, gente demoiselle, comment vous appelez-vous ? - Chance, je m'appelle Chance. - Ooooooooh ria t-il - Dites Bonne Chance et je ne donne pas cher de votre peau - Jamais, il ne me viendrait à l'esprit de vous insultez mais je dois dire que cette expression est plutôt péjorative dans le cas présent, du moins c'est ce que dit ma main droite dit-il heureux en montrant son crochet - ... -Si je vous dis Bonne Chance, on aurait l'impression que j'ai fait des choses avec vous. Hors de question de faire ça avec la gente féminine - Vous êtes gay ? - Je vous demande pardon ? - Vous êtes gay ? - Oh non, moi je suis Sasaki. Je suis votre noble cafeteaman - Je vous demande si vous êtes gay ou hétéro perdit pour de bon patience Chance - Je suis Il ne put finir sa phrase. L'horloge venait de sonner. Comme s'il venait de s'être pris une décharge électrique, il se leva d'un coup et tendit son crochet à Chance. - Come on, Chance. Il est temps de partir, d'accomplir votre destinée qui est d'être heureuse car telle est votre nom donnée par vos chers vieux. Elle n'eut pas le temps de répliquer quoi que se soit. Tout disparu autour d'elle dans un brouillard épais et noir. Elle ouvrit les yeux. Tout son corps était en sueur. Mon dieu se disait-elle. Elle venait de rêver ou pas. En regardant tout autour d'elle, elle vit une tasse, qui n'était pas là la veille, trônait sur le bureau. En s'approchant, elle vit un liquide marron à l'intérieur, celui-ci était chaud comme en témoignait la fumée qui s'en dégageait. A côté, il y avait un morceau de papier avec les mots " Buvez-moi ! Vous avez oublié de le faire à la boutique Signé votre Tasse de Thé". Chance tourna la feuille pour voir s'il y avait d'autres phrases. Il y en avait en tout petit. Elle fut contrainte de sortir une loupe pour les lire. "Ceci est votre tasse de chocolat. Signé Sasaki, le Mad Hatter" |
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Nombre de messages : 967 Localisation : Au pied des montagnes Loisirs : Crise existentielle perpétuelle Date d'inscription : 10/11/2015
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Mer 29 Juin 2016 - 23:30 | |
| Coucou tout le monde! Voici ma version du Jack l'éventreur de Mentalius: -Alors ça veut dire que je peux t'appeler Jack? Sa main gauche le démangeait. Il rêvait d'envoyer la petite valdinguer à l'autre bout de la pièce, comme une vulgaire poupée de chiffon. Elle ne devait pas peser beaucoup plus lourd d'ailleurs. Elle le fixait avec ses grands yeux bleus remplis d'attente, comme s'il était le père noël ou une autre connerie du genre. Le vampire ne racontait jamais son histoire. Et encore moins aux enfants d'humains. Mais à situation exceptionnelle, réaction exceptionnelle et c'est tout ce qu'il avait trouvé pour forcer l'enfant à lui lâcher la grappe. Mais même après lui avoir décrit avec moult détails la forme des blessures qu'il avait infligé à ces femmes et de quel manière le sang avait giclé sur son complet, la petite continuait de l'observer des étoiles dans les yeux. Incompréhensible. -C'est parce qu'elle ne peut pas voir ton visage chérie, s'approcha doucement Mizore, c'est ça qui la fascine. Et elle ébouriffa tendrement les cheveux de la petite. "Les femmes, pensa-t-il avec mépris, on leur donne un nain avec des bouclettes et elles insisteront pour lui donner le biberon." -C'est une humaine! Comment peux-tu toucher ça!? s'écria-t-il horrifié. -Oh, ça va. Elle n'a pas demandé à être ici tu sais. -Mais personne n'a demandé! Moi non plus! Mizore lui jeta un regard courroucé. -Toi au moins tu es chez toi. La pauvre petite, elle doit avoir si peur! Lui ne lui trouvait pas l'air terrifié, bien au contraire. Cette garce souriait. -Sors aider les autres si tu le souhaites, lui proposa Mizore. Moi je resterais ici pour garder la petite. -Oui c'est ça, garde la bien au frais! Au moins on aura de quoi manger si tout cela s'éternise. -Jack! le réprimanda-t-elle avec de gros yeux. Il haussa les épaules. -Tu as raison, je sors, mais certainement pas pour aider cette bande de crétin. Qu'ils crèvent tous et rien ne me fera plus plaisir. -Si la voisine meurt, elle ne viendra pas chercher la petite, lui rappela sa femme. -Eh ben tant mieux, je pourrais la vendre à de bons amis à moi! cria-t-il en claquant la porte. Dehors, c'était la fin du monde. Une horde de démon avait pris d'assaut l'île ce matin-là, sans crier gare, et depuis s'employait à tout saccager sur son passage. La défense s'était rapidement organisée du côté des vampires, mais bien entendu, Jack s'était abstenu de proposer sa candidature. Outre qu'il devait rester discret et ne pas risquer de se faire repérer par la police des vampires, il n'en voyait pas l'utilité. "Qu'ils crèvent tous" se répétait-il, en observant son boulanger se faire attaquer par d'énormes molosses aux crocs dorés et aux pattes enflammées. Si l'éventreur avait été d'humeur joueuse, il serait peut-être même allé donner un coup de main à ces petits malins démoniaques. Alors que des éclairs de feu zébraient le joli ciel du soir, que des hurlements glaçants montaient des ruelles sombres, que les lampadaires s'éteignaient un à un, il se dit que l'atmosphère était parfaite pour une petite promenade. La nuit tombait rapidement maintenant, il s'en félicita. De fait, il ne sortait jamais le jour. Rien ne lui allait mieux que l'obscurité. Il n'eut pas à marcher longtemps pour croiser son premier escadron de vampires en colère. Avec la souplesse de l'habitué, il se dissimula dans l'ombre qu'une grand bâtisse jetait sur la rue. Il les regarda passer avec intérêt, espérant plus ou moins reconnaître parmi eux sa voisine. Il lui dirait bien deux mots à cette mégère. Notamment d'aller récupérer son animal domestique négligemment abandonné chez lui, ou quoi que la gamine fut pour elle. Les gens qui s'entichaient des humains, il trouvait cela répugnant. Cependant elle ne faisait pas partie de ce groupe là et il se contenta de le regarder disparaître à l'angle de la rue. Une fois hors de vue et de portée de voix, il ne put s'empêcher d'éclater de rire. "Regardez-moi ces gros durs, pensait-il, ils prennent leurs plus grands airs, s'arment d'une démarche assurée, affûtent leurs pouvoirs, ce sont des vampires nom de nom! Et depuis ce matin ils n'ont pas été fichu d'en finir avec ces plaisantins de démons!" C'était risible, ridicule, à mourir de rire. Il ne s'en priva pas. C'est alors qu'une pensée mainte fois ressassée joua des coudes pour s'imposer à nouveau dans son esprit: ah! si seulement l'île était dirigée par ses semblables, il en irait autrement... Jack s'était toujours trouvé une âme de Gouverneur. Eh bien oui après tout, pourquoi pas lui? Il reprit sa promenade, le cerveau désormais bien occupé. Il pensait: "Pourquoi pas moi? Pourquoi pas maintenant? Quel meilleur moment pour prendre le pouvoir qu'une nuit de guerre et de panique? L'ordre est si mal tenu ici et la sécurité si peu assurée, qu'une fois le calme revenu c'est les bras grands ouverts que m'accueillera la populace de Kibou. Je n'ai qu'à régler leur compte aux démons et à notre cher Gouverneur et l'île entière m'appartient!" Et plus il y songeait, plus cela lui apparaissait être une excellente idée, plus il sentait que sa chance était à saisir. Quelle surprise il ferait alors à Mizore! Lui, son mari, Gouverneur! Un démon à la carapace épaisse, à la bave brûlante et à la queue vive sortit alors d'une boutique qu'il venait de mettre à sac, juste devant lui. Jack, rapide comme l'éclair, tenait déjà son couteau à la main. Finalement, tout bien considéré, un peu d'action ne lui ferait pas de mal n'est-ce pas? Avec plaisir, il retrouva son désir de mort et de sang là où il l'avait laissé, quelque part à la frontière de sa conscience, toujours là au bon moment, comme un bon vieux copain. Alors que le démon se jetait sur lui, il hurla à la nuit. Un cri rauque et lourd, à la sonorité rugueuse et tranchante, comme si des milliards de petites épines se plantaient dans votre gorge. Un cri à se damner. Un cri qui rameuterait tous les démons du coin. Jack taillada celui-ci comme on se coupe une tranche de fromage. Fébrile et déchaîné, il ne pouvait plus attendre. Ce soir, le sang coulerait enfin à flot. Ce soir, Kibou plongerait dans les ténèbres. Ce soir, il deviendrait un héros | |
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| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Jeu 30 Juin 2016 - 11:15 | |
| Bonjour tout le monde, à la demande de Dine je mets la fiche de Hajime, perso principal de Mort Mystérieuse
Physique : 1 m 70, maigre, bien qu'il soit moitié-japonais moitié-français, il n'a aucun trait asiatique. Il a tout pris de sa mère. Il a les cheveux bruns ébouriffés. Ses yeux sont verts. Il a un point d'interrogation dans le cou, ce dernier est formé avec des grains de beauté
Caractère : Gentil, serviable, peureux, curieux, intelligent et possède un certain sens tactique
Particularité : élève de 18 ans en terminale littéraire, il a une moyenne autour de 14. C'est un passionné d'histoire. Il a une collection impressionnante de livre. Il passait souvent chez son grand-père pour l'entendre raconter des histoires toutes plus illogiques les unes que les autres. Il a atterrit sur l'île des vampires après être monté dans un train
Passé : Subit une certaine pression de la part de sa mère pour qu'il réussisse à l'école. Il s'enferme souvent dans les livres pour échapper à son quotidien. Il n'a qu'un seul ami : Axel depuis la maternelle. Celui-ci se laisse porter par la vie, il a des pensées qui sortent de l'ordinaire (elles sont basées sur la folie) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Mer 24 Aoû 2016 - 11:54 | |
| bon aller, c'est parti pour la deuxième partie du voyage d'hajime- partie 2:
...Le train était toujours plongé dans le noir, les bagages sans dessus dessous. Hajime se redressa douloureusement.
- Gaby? Gaby tu es là? - Où veux-tu que je sois Hajime! Aide-moi plutôt à me relever!
Il chercha une main tendu qu'il fini par trouver et tira dessus. Gaby était coincer derrière sa valise. Autour d'eux les passagers se remettaient également. Hajime tenta de discerner ce qu'il pouvait voir autour de lui, c'est à dire pas grand chose. il vit seulement deux points rouges flottant dans la pénombre au bout du wagon. Quand il trouva à quoi cela lui faisait penser, ses cheveux courts se hérissèrent sur son crâne.
- C'est...c'est quoi ça?! demanda-t-il à Gaby.
il y eu un moment de silence puis celle-ci répondit.
- Ca...c'est ce que j'appelle des emmerdes, viens, filons d'ici en vitesse!
Hajime ne chercha pas à prendre ses dires à la rigolade et la suivi sans attendre. Déjà derrière eux des cris se firent entendre, précédés de bruits de lutte, de fuite, un vacarme d'enfer envahi bientôt le wagon. Gaby ouvrit la porte de ce dernier dans un bruit de gaz qui se perdit aussitôt dans le brouhaha ambiant et tous deux sautèrent en silence. Ils se retrouvèrent dans un espace étroit, coincés entre la parois du train et celle d'un tunnel. Ils le longèrent jusqu'à la sortie de secours la plus proche, éclairée d'une faible veilleuse.
Gaby enfonça la poignée et ils furent soulagés de voir que la porte n'était pas verrouillée. De l'autre côté se présentait un couloir, noyé dans quelques centimètres d'eau et éclairé par quelques néons jaunis.
- Sais-tu où nous sommes demanda enfin Hajime.
- Pas loin de la cité sous-marine déclara Gaby. En témoignait l'eau dans laquelle ils pataugeaient à présent. Mais heureusement encore dans la cité des ténèbres. Si l'on suit ce couloir, nous devrions trouver une sortie quelque part.
- Personne ne veut me voir partir d'ici on dirait! maugréa Hajime.
- Tout est de ta faute alors! Ironisa Gaby. c'est toi qui nous porte la poisse!
- Très drôle! Pesta celui-ci. C'était quoi en réalité cette chose dans le wagon?
- C'est une longue histoire. Qu'on les appelle Plagiats où Maniacodisco ou envahisseurs, c'est du pareil au même. Personne ne reconnaît leur existence, à commencer par le gouvernement. Même au sein de notre cité, certains refusent d'y croire. Le peu de vampires qui en parlent passent pour des illuminés. Un peu comme vous, tiens, les humains avec nous, les vampires. Pourtant, tu le vois, nous existons et vivons parmi vous. Et bien les Plagiats font pareils! Ils nous parasitent sans que nous puissions rien y faire!
- J'hallucine! souffla Hajime. Je nage en pleine quatrième dimension là! Soudain il se figea. Là! Gaby regarde, les yeux rouges!
- Mince! couina celle-ci. Pourquoi je voyage toujours sans ma guitare. Hajime, tu sais chanter?
- Non, je chante comme une casserole, pourquoi?
- Pour rien. Bon avance comme si de rien était, reste derrière moi et fait le mort, il ne faudrait pas qu'il sache en plus que tu es psychique.
ils se rapprochèrent doucement mais soudain Gaby s'arrêta en chemin.
- Mince, ils ne prennent même plus la peine de se cacher derrière notre apparence. Ils sont vraiment entrés en guerre!
Au mot guerre, Hajime frissonna. Mais qu'avait-il fait au bon Dieu pour se retrouver chez les vampires et en pleine révolution en plus!
Eh vous là! cria Gaby à l'égard des yeux rouges, je suis un vampire du son, je veux juste rejoindre ma ville, passez votre chemin!
Mais la créature sombre et sans formes continua d'avancer. Gaby se crispa.
- Plan B, annonça-t-elle. Hajime, trouves quelque chose, n'importe quoi pour faire du bruit, il me faut du bruit, de la musique.
Hajime ne comprit pas ce que cela voulait dire mais devant l'urgence de la situation, ne prit pas le temps d'en discuter. Par terre, il fini par trouver un morceau de métal. Il se jeta dessus et le ramassa. ne sachant trop que faire avec, il frappa une canalisation en plomb passant là.
- Ca te vas? demanda-t-il en haussant les épaules.
- Continues, ne t'arrête surtout pas! Ordonna Gaby.
Alors Hajime frappa le tuyau de plus belle, provoquant un vacarme du diable qui, pensait-il, n'était pas franchement très prudent. Puis il vit une chose peu habituelle. Comme si le son qu'il produisait adoptait une forme visible en prenant une teinte multicolore, semblable à une aurore boréale. Gaby, qui semblait soudain s'être transformée en chef d'orchestre, avait l'air de pouvoir manier ce flux psychédélique et cela produisait un genre de musique vraiment effrayante. Devant eux, la créature n'avait pas l'air non plus insensible au phénomène mais il ne semblait pas l'apprécier pour autant.
Gaby "envoya" alors la musique en boulet de canon sur la créature qui la terrassa aussi sec.
- Ca alors! Efficace! conclut Hajime scotché.
- Oui mais ça ne vas pas durer, on s'arrache!
Ils se mirent alors à courir comme des dératés, dépassant au passage la créature qui n'était plus qu'un tas de matière noire dégoutante trainant au sol.
- partie 3:
Après leur course folle, Hajime et la vampire s'arrêtèrent pour reprendre leur souffle. Sur leur gauche se trouvaient une échelle. elle devait donner accès sur l'extérieur. ils allaient enfin pourvoir sortir de là. Hajime monta le premier. Arrivé en haut, il poussa la trappe en métal qui bloquait la sortie et la lumière s'engouffra aussitôt par l'ouverture. Il vit les pavés et reconnu les immeubles style 19ème. Pas de doute, ils étaient de nouveau dans la cité des ténèbres. La rue grouillait d'activité mais ce n'était pas celle à laquelle il s'attendait. Gaby le rejoint. La ville était en proie à la panique. Autour d'eux, des coups de feu retentissaient à droite à gauche. Certains passants courraient se mettre à l'abri tandis que d'autres vampires se battaient à grand coup de griffes et de crocs, dans un nuage de fumée noire.
- nous ne pouvons pas rester ici, lui cria Gaby. Plus aucune cités de Kibou n'est sûre à présent, surtout celle-ci. Chez moi, nous serons plus en sécurité. C'est le seul endroit de l'île qu'ils n'attaqueront pas, normalement. Et si l'on se dépêche, on peut y être avant minuit.
- Nous pourrions prendre un fiacre! proposa Hajime.
- Hors de question! je n'ai aucun moyen de savoir qui le conduit, à pied c'est plus sûr. Fini de rire Hajime! Si tu veux vivre, suis-moi sans discuter!
Comme prévu, ils atteignirent la côte Est de l'ile un peu après minuit. Gaby toqua à la porte d'une somptueuse demeure indépendante entouré d'un grand jardin paysager comme cela semblait être d'usage dans les environs. Un homme d'une cinquantaine d'année ouvrit et Hajime vit tout de suite qu'il n'était pas frais. Quand il vit la jeune vampire, son visage s'illumina.
- Gaby! Mon p'tit rayon! Mais...tu ne devrais pas être là. Ca me fais si plaisir de te voir!
- Rudy, non! Tu as encore bu! Sincèrement, je ne pensais pas te trouver ici. Sais-tu ce qu'il se passe dehors? lui reprocha-t-elle.
- Un peu mon neveu! Entrez. C'est qui celui-là, ton nouveau p'tit copain? Tu me présentes?
- Bien sur! Voici Hajime! un vampire psychique. on prenait le train ensemble quand les ennuis ont commencés. Et ce n'est pas mon petit copain!!
le vampire leva les mains en signe d'approbation. C'était un vampire assez petit et trapu, de style rital. Le col de sa chemise blanche, largement ouverte sur son torse poilu, laissait entrevoir une chaine en argent, au bout de laquelle pendait une petite clef.
- Hajime, je te présente Rudy, l'ami d'un ami qui est aussi un ami depuis longtemps maintenant. Lui et moi faisons partis de la "cinquième colonne" lança-t-elle avec malice.
- La "cinquième colonne"? s'étonna Hajime. Vous faites de la résistance?
- Exactement!
- Et combien êtes vous comme ça, à lutter contre quoi, les plagias?
- Hum...et bien, nous sommes deux, confessa Gaby.
- Deux?? c'est un peu léger comme résistance ça, non? interrogea Hajime un peu perdu.
Rudy se laissa tomber dans un fauteuil, sa bouteille de whisky à la main.
- C'est un peu juste! répéta-t-il en ricanant avant que son rire ne meurt dans un sanglot. Ils nous ont tous abandonnés. Sébastian, George, Bobby, tous! Partis!
- Eh! Rudy, ce n'est pas le moment de flancher! reprit Gaby d'un ton autoritaire, en s'agenouillant à ses côtés.
- Je me suis rendu chez George ce matin... et je n'ai jamais réussi à faire fonctionner cette SALOPERIE de machine! cria-t-il en jeta sa bouteille. C'est fichu Gaby, tout est fichu!
- Non, non. on va y retourner, tu entends et on va réessayer!
- J'ai faillis mourir deux fois aujourd'hui, tout seul. Abandonnés! ils nous ont laisser tombés! Mais tu es là, toi, mon p'tit rayon.
- Oui, répondit la vampire, je suis là, et ensemble, nous allons retourner chez George, d'accord? Hajime, tu nous accompagne?
l'homme acquiesça, Hajime aussi. il ressentait une peine indescriptible pour le vampire alcoolique. Avec Gaby, il l'aida à se relever.
- Je crois que j'ai le droit de comprendre, non? demanda-t-il à la vampirette.
- Tu as raison, mais seul Rudy peut vraiment te raconter, alors, dés qu'il sera à peu près sobre, il t'expliquera avec plaisir, il aime ça en plus. En attendant, prendre l'air lui fera le plus grand bien.
Elle saisit au passage un trousseau de clés posé sur le buffet puis l'homme les retint.
- Attends! Mon garçon, dit-il. Va me chercher la boite posé là-bas veux-tu?
Hajime s'exécuta gentiment et au moment de la lui tendre, le vampire lui renifla le bras et le contempla d'un drôle d'air avant de le remercier avec un sourire. Hajime frémit, avait-il deviné qu'il n'était pas vampire?
Ils longèrent les villas de la côte en discutant. L'air du soir semblait agir sur Rudy qui retrouvait peu à peu son sérieux.
- Alors, comme ça, tu aimerais comprendre lança-t-il à Hajime. Mais dis-moi d'abord, t'y connais-tu en électronique?
- Heu...oui, je me débrouille, j'ai toujours aimé les nouvelles technologie précisa ce dernier.
- Bien, c'est bien. Je vais pouvoir te montrer quelque chose mais avant, il te faut savoir, tout, depuis le début!
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Jeu 25 Aoû 2016 - 1:01 | |
| Assise sur sa terrasse à la nuit tombante, Didine se sirotait un petit apéro en s'apprêtant à conclure, une petite larme à l'oeil, cette petite histoire qui l'avait au combien occupée ces dernières semaines:- Partie 4:
Secret d'histoire^^
Rudy s'éclaircit la gorge: - L'histoire commença en 1967. Une série de crimes et d'harcèlements furent enregistrés dans le quartier Verchuren, sans que la police ne puisse arrêter le coupable. Les témoins ayant survécus racontaient avoir vu un monstre sous les traits d'un vampire à chapeau et manteau long. Ils le disaient "monstre" car selon eux, il avait les yeux rouges et était soi-disant passe-murailles. Pour la police, ce n'était guère plus qu'un clown, déguisé en Sherlock Holmes mais ils déchantèrent rapidement devant la difficulté qu'ils avaient à l'appréhender. C'est à ce moment qu'un vampire se faisant appeler Sébastian arriva en ville. Ce détective privé était le seul à croire les riverains à l'époque. Il recueillit leurs témoignages et regroupa tout un tas d'informations encore bien utiles pour certains aujourd'hui. Peu après son arrivée, les plaintes redoublèrent ainsi que les meurtres, avec parfois 4 victimes simultanées, toujours dans le même quartier. Pour la police, c'était clair. Le tueur avait fait des émules qui imitait son mode opératoire. Seul Sébastian et les habitants pensaient qu'en réalité, le monstre s'était dupliqué. Il travailla donc à leur côtés, en guettant les habitations et en construisant des pièges armés pour faire eux-mêmes justice, car si la police n'était pas avec eux, aucun pouvoir vampire n'avait d'effet non plus sur les monstres. Son plan échoua car les monstre passaient de murs en murs. Sébastian ne put qu'aider les riverains à fuir leur domicile et, sous sa pression, le quartier fut évacué et les maisons murées. Le calme revint en ville et l'affaire fut classée mais les riverains craignaient que les monstres réapparaissent. Ce ne fut pas le cas. cela ne voulait pas dire pour autant que les tueurs avaient disparus! Pour Sébastian, ce n'était qu'un changement dans leur façon de faire. Ils continuaient de se reproduire en restant dans l'ombre des vampires dont ils copiaient l'apparence et adoptaient même les mœurs, jusqu'aux goût musicaux de l'époque. Certains allaient même jusqu'à affirmer qu'il copiaient leur magie mais cela est en réalité peu probable. Sébastian savait qu'il ne pouvait compter sur la police, mais il n'en avait pas besoin. Il avait trouver le moyen d'identifier les monstres et de les répertorier. il avait aussi remarquer que les plagiats appréciaient la musique disco. Peut-être même qu'ils avaient choisit le quartier en fonction de cela. 1974, je me rappelle de cette année comme si c'était hier! Un garçon s'était mis en tête de faire un disque. Ce gars, c'était pas une fleur pour les oreilles! Il chantait si mal que je me souviens encore de sa chanson. Sébastien lui, disait qu'il était extra! Sur le coup je lui ai conseiller d'aller voir un otorhino, mais visiblement sa voix particulièrement atroce avait le pouvoir d'ensorceler les plagiats et de les attirer en dehors de leur planques. Il avait tout de suite vu l'intérêt de ce "don à la noix". Bref, il ne trouva pas mieux que de me demander de lui proposer un contrat, heureusement bidon! - Ah oui? questionna Hajime avec intérêt. - Ben oui, nous allions tout de même pas lui dire que nous utiliserions sa voix pour attirer des monstres, le p'tit n'aurait jamais accepter! Par chance, il signa son contrat sans le lire. Le titre fut enregistrer et copier qu'en trois exemplaires seulement! Néanmoins, le contrat prévoyait sa diffusion à la radio pendant Juillet et Août. Le pire été de ma vie! Et Sébastian lui était tout content! Ils arrivèrent devant une grande propriété très classe mais sérieusement défraichie. Le jardin avait récemment bénéficié d'un lifting sommaire. - On est arrivé!
- Partie 5:
A ce stade de la lecture, quelques recherches Wikipédia pourraient être utiles...
- Bienvenu chez George Young, Hajime! lança Rudy. Sais-tu qui c'est?
- Heu...un réalisateur de film d'épouvante?
- Non petit! Ca c'est George Romero!(génial ce type). Et toi Mentalius, sais-tu qui c'est? Non? Alors laissez-moi vous raconter:
En 1972, Sébastian décida de s'installer définitivement dans notre belle cité. Je ne sais comment il sympathisa avec George Young qui se faisait un nom dans la musique à l'époque, et sous mon label! précisa fièrement Rudy. George avait deux frangins, Malcolm et Angus , des demi-frères, vampires de l'électricité de par leur mère. Mais ils aimaient par-dessus tout le talent de George pour la guitare. Ils mirent alors leur magie au service de la musique et cela donna un son totalement nouveau! Pour certain, le métal était né!
Malheureusement, je n'ai jamais produit les frangins. Malcolm disait que c'était chez les humains que leur succès serait total et il n'avait pas tort! En 1973, ils créèrent leur propre groupe: AC/DC, qui représentait l'alliance de leurs dons: le son et l'électricité. Et dire que les humains croivent encore qu'ils ont trouvés leur nom de groupe sur le dos d'un aspirateur! Ha ha! Quel bande d'idiots! s'exclama Rudy.
- AC/DC est un groupe de vampire?? suffoqua Hajime le souffle coupé.
- Bien sûr qu'est-ce que tu crois! Et Mickael Jackson! Penses-tu franchement qu'il soit humain?
-...!!! Hajime en restant pantois, la bouche ouverte. Cependant, plus il songeait à cette hypothèse et plus elle lui semblait en fait logique. C'est complètement dingue! finit-il par prononcer encore sous le choc.
Gaby tourna la clé dans la serrure et ils entrèrent dans la maison. une odeur de renfermé vint aussitôt aux narines du jeune homme. L'intérieur était plongé dans le noir. Rudy ouvrit un petit panneau et enclencha le compteur électrique. Les lumières s'allumèrent sur de larges espaces et une déco contemporaine, néanmoins recouverte d'un centimètre de poussière. George était un collectionneur. Accroché au mur, un panneau de signalisation certainement volé en pleine rue attira l'attention d'Hajime. Représentant un instrument barré, il pouvait être interprété comme "interdit aux accordéons". A ce moment, Rudy le rejoint.
- Tout un symbole! Soupira-t-il mélancolique.
Hajime ne comprit pas ce que cela voulait dire mais Rudy enchaina tout en l'entrainant vers les escaliers menant à l'étage.
- Sébastian s'installa ici, chez George, qui avait déjà des idées bizarres à l'époque. Ils disaient travailler ensemble. Sauf qu'au bout d'un moment, ils devinrent un peu louches. Ils vivaient cloitrés chez eux et ne sortaient que rarement. Les voisins commençaient à se poser de drôles de questions à leur sujet. Ils se plaignaient du laisser-aller des espaces verts et disaient entendre taper jour et nuit dans la maison. Malcolm et Angus venaient de temps à autre leur apporter du matériel étrange. Moi-même ai commencé à m'inquiéter pour eux, alors George me mit dans la confidence et me montra ceci:
Rudy tourna une clé dans la serrure d'une des chambre de l'étage et poussa la lourde porte blindée. Hajime écarquilla les yeux. La pièce dépareillait totalement avec le reste de la maison, il s'agissait d'une sorte de poste de commande avec de grandes vitres donnant sur le jardin. Juste en dessous se trouvait une énorme console séparée en trois partie et bardée de multiples boutons et voyants multicolores. Celle-ci était surplombée d'un écran d'ordinateur. Du matériel désuet mais de qualité.
- Voici la régie, annonça Rudy d'un ton désabusé. George et Sébastien étaient persuadés qu'un jour ou l'autre, les Plagiats se soulèveraient. Ils avaient tout prévu. Tout sauf leurs propre mort! C'est en 2007 qu'ils furent assassinés. Pas par les Plagiats, non! C'était l'œuvre des "costumes noirs". On ne conspire pas impunément dans le dos du gouverneur! Bizarrement, la maison ne fut pas rasée, Malcolm en hérita mais il n'avait pas le temps de s'en occuper alors il m'en confia la garde. Depuis, les frères Young ne sont jamais revenus. leur œuvre est notre héritage et notre fardeau, pff! Ils auraient au moins pu laisser une notice!
- C'est dingue! répéta Hajime. Et que comptez-vous faire avec ça? Questionna Hajime en désignant la console.
- La question serait plutôt: Que vas-tu faire, mon garçon! Rectifia Rudy un sourire aux lèvres. Je l'ai tout de suite vu quand tu m'a tendu la boite. Tu es la clé! La notice est là, dit-il en posant son index sur le front d'Hajime. C'est toi!
- Partie 6:
Hajime senti un frisson lui parcourir le dos. Rudy lui avait soudain mit la pression, il avait le sentiment d'être pris en otage. - Non mais, vous faites erreur! Bredouilla-t-il. Je ne suis pas...la clé, je suis juste lycéen moi! - Alors, tu nous abandonnes toi aussi! susurra Rudy dont le visage se décomposait. Dans ses yeux le jeune homme devina néanmoins une forme de colère latente et vive, il ne se sentait pas d’irriter un vampire. Soudain, il se surprit à regretter la présence d'Oliver, qui avait le mérite de lui offrir, en plus de son toit, sa protection. - Non, non, ce n'est pas ça! déglutit Hajime, c'est juste que... Bon d'accord! Devant l'insistance générale, il n'avait d'autre choix. Il jeta alors un coup d'œil à la console. - 3 panneaux électriques permet de faire fonctionner l'ensemble, expliqua Rudy apaisé. L'ordinateur à l'air de contrôler tout ce fourbi mais il déconne! Sans lui, la machine est inutilisable. Curieux, Hajime parti regarder les panneaux dissimulés au fond de la petite pièce. Sur les deux premiers, le chiffre 1 et 2 avaient été gravés à la main. Sur le troisième, le plus gros de tous, un éclair avait été gribouillé au marqueur noir. Bon...ben quand faut y aller...songea Hajime. Il actionna le levier du compteur n°1. La partie centrale de la console s'illumina. Il sautilla vers elle et contempla tous les boutons. Le moniteur affichait un tiret blanc clignotant sur un fond noir monotone. Il appuya sur quelques boutons et des lumières s'allumèrent à l'extérieur, transformant bientôt l'immense esplanade du jardin en discothèque à ciel ouvert. Perplexe, Hajime scruta Rudy d'un air dubitatif et ce dernier le lui rendit bien. Il se hâta alors vers le fond de la pièce et coupa le compteur. Dans sa lancée, il actionna le n°2 et, cette fois, la console n°1 prit vie, ainsi que le moniteur! Une pluie d'informations numérique défila sous les yeux ébahi de Rudy. - Eh la gazelle! viens voir çà! pria-t-il à Hajime. Celui-ci bondit avec assurance jusqu'à lui. Tu as réussi fiston! Regarde... - Les chiffres des panneaux ont tout simplement étés intervertis expliqua Hajime. Le n°2 initialise la console et l'ordinateur, mais, les compteurs électriques ne doivent apparemment pas être actionnés tous à la fois! Je pense que là était votre erreur. - Ce petit est un génie! s'exclama-t-il à l'encontre de Gaby. La vampire acquiesça d'un sourire, Hajime rougit. Puis un message apparut sur l'écran d'accueil du moniteur: Il est au plagiats ce qu'il n'est pas à nos oreilles... login_
c'est une énigme lança Hajime. Son cerveau bouillonnait. Cela me fais penser à ce que vous disiez sur le gars qui chantait comme un pied. - Ah! Soupira Rudy, exact. Le mot de passe doit être son nom. Il s'appelait Samuel Soul. Hajime tapota aussitôt sur le clavier. - Non ce n'est pas ça, répliqua-t-il, C'est trop long comme mot de passe! - Heu...oui, tout le monde l'appelait Sam en fait. Hajime rectifia et entra l'abréviation Sam Soul tout en tentant de garder son sérieux. Celui-ci concordait et un bouton de la console se mit à clignoter. En dessous un petit clapet s'ouvrit, permettant d'y insérer un objet. - Gaby! Amènes-moi la boite s'il te plait! clama Rudy. Il retira la chaîne qu'il portait autour du cou et la lui tendit. La vampirette se saisit du pendentif en forme de clé et l'inséra soigneusement dans la serrure du petit coffre. A l'intérieur se trouvait un objet de valeur qu'elle tendit précautionneusement à son tour au vampire rital. C'était une cassette audio. Rudy la saisit avec délicatesse et l'inséra dans le lecteur qu'il referma avec soin. Il essuya ensuite son front humide de sueur. - Il s'agit là de l'unique exemplaire de la chanson encore en notre possession se justifia le vampire. Il ne vaudrait mieux pas que la bande s'enraille! Le moniteur ordonna la mise en route du compteur n° 1 et la cassette diffusa alors les notes d'une horrible musique à l’extérieur. - Arrg! Mais c'est monstrueux!! grinça Hajime. -Je vous avait prévenu! ricana Rudy. Le jeune homme imita Gaby qui, par anticipation, s'était déjà bouché les oreilles depuis longtemps. - Des hauts parleurs vont diffuser ça dans toute la ville et même plus loin! Ils ne vont pas tarder à tous rappliquer ici! Rudy n'avait pas tort! Hajime vit bientôt une myriades d'yeux rouges se masser dans le jardin. La chanson passait en boucle et ils furent des centaines puis des milliers à répondre à l'appel. Le jeune homme serra les dents. Tout cela était une très mauvaise idée.
- final:
- Ne t'inquiète pas fiston! Les vitres sont blindées, on ne risque rien ici! Hajime se sentait idiot à flipper sans cesse. Il en avait assez d'avoir peur! Il retourna à l'ordinateur et appliqua la procédure en surbrillance pour, peu après, retrouver un bouton de commande qu'il connaissait pour l'avoir déjà utilisé. Il l'enfonça et, sous ses yeux hallucinés, le jardin retrouva ses allures de "dance floor". La programmation musicale avait elle aussi changée pour un style plus...seventies. Rudy sentit que quelques explications s'imposaient. - Le Disco! C'est ce qui à motivé les plagiats à rester chez nous. Il les a convertis à notre mode de vie. vous connaissez l'expression "la musique adoucit les mœurs"? Eh bien eux, elle les a littéralement pacifiés! Saviez-vous que tous les hippies de Kibou sont des plagiats? Rudy éclata de rire. Cela vous en bouche un coin hein?! Après d'interminables heures d'attente, passées à écouter la musique disco et les anecdotes farfelues de Rudy, le moniteur s'anima enfin. Il ordonna la vérification visuelle de tout le système de verrouillage du jardin. Dehors, les plagiats hypnotisés remuaient en cadence, telle une vague géante, leurs yeux rouges fixés sur la régie. Toutes les issus semblaient verrouillées mais cela était-ce vraiment utile? A ce moment, l'ordinateur demanda la mise en route du troisième et inquiétant compteur. Hajime quitta la console suivit de Gaby. - Tout cela ne me rassure pas, confia-t-elle au lycéen. Ils sont si nombreux! Si l'installation des frères youngs venait à mal fonctionner...elle ne voulu pas en dire plus, de peur de lui contaminer son angoisse, mais cela était déjà le cas. - Moi non plus, je ne le sent pas avoua Hajime en baissant les yeux...Mais je ferais tout pour que cela n'arrive pas! On va s'en sortir, ensemble! Sans s'en rendre compte, il l'avait prise dans ses bras, sans réfléchir, il ne contrôlait rien. C'était comme un réflexe de survie, un besoin pressant d'aimer et d'être aimé, avant que les choses ne tournent mal, avant la fin de tout. Il ne chercha pas à savoir si cela était correcte, c'était juste ce qu'il souhaitait. La voix du producteur les ramena sur terre. - Eh! Roméo! Tu le branches ce compteur? Nom d'une cornemuse! Hajime retrouva illico son sens professionnel. La main sur l'imposant levier, il hésita un instant puis l'enclencha avec peine. Un bruit grave se fit alors entendre. Un bruit de mise sous tension, un peu comme les enceintes d'une énorme chaine hifi. Les lumières du jardin et de la chambre vacillèrent mais l'ensemble tint bon malgré tout. Hajime revint à son ordinateur afin de poursuivre la partition enregistrée. Soudain, il y eut un bruit d'outre tombe, tandis que dans le jardin, des structures sortaient de terre, entourant l'esplanade. Elle s'illuminèrent d'une lumière violettes. Concentré, Hajime continuait à pianoter Quand un bruit les firent tous sursauter. Les notes d'une musique à un tel niveau sonore qu'elle en était presque inaudible. Hajime reconnu néanmoins la chanson: Highway to hell des frères Young mais il se recroquevilla de nouveau vivement. Les décibels avaient littéralement fait exploser les vitres de toute la maison. Elles volèrent en éclat. celles de la chambres se fissurèrent à leur tour. Le jeune homme se releva pour contempler l'étendue des dégâts. Ce qu'il vit le figea. Dehors, c'était la débandade! Les plagiats se débattaient pour sortir du jardin mais toutes les issus étaient à présent électrifiées. Leur corps commençaient à se consumer sous l'effet des ultra-violets et à se décomposer par le pouvoir du rock'n roll! Ouai, C'était l'enfer sur terre! Un barouf à réveiller les morts traversait les murs de la chambre, pourtant insonorisés. Poussée à fond, l'installation des Young était en train de succomber dans un feu d'artifice de lumières et d'étincelles. Le spectacle était tel que le diable lui-même aurait payé pour venir y assister. Les plagiats se désintégrèrent dans un nuage de poussière. Quand tout fut finit, Hajime, cheveux en bataille, se releva, suivit des deux vampires. La fête était finie. Une brume opaque entourait maintenant la maison et le jardin. Les plombs avaient sautés, les vitres avaient cédées, la maison n'était que ruines, mais les monstres étaient partis. Au loin, comme pour célébrer leur victoire, le soleil se levait. - Bravo fiston, Tu as réussi! Haleta Rudy. Ce jour restera dans l'histoire comme celui où un humain a sauvé Kibou! Hahaha! Enfin, on verra, peut-être qu'on dira simplement que tu étais vampire. Ils sortirent de la maison fumante côte à côte, sauf pour Hajime qui prit tendrement sa vampirette par la taille. - Dis, ça te dirais qu'on revoie ensemble l'évolution des espèces? Gaby éclata de rire, elle aimait son sens de l'humour.
Dernière édition par Dine le Sam 10 Sep 2016 - 21:41, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Mar 6 Sep 2016 - 18:39 | |
| On repart avec Chance de Dine. Texte un peu spécial puisqu'il va jouer avec les nerfs et la patience =D - Partie 1:
La rencontre avec le caféteaman avait laissé des séquelles à Chance. Elle se sentait observée en permanence surtout quand elle était proche d’un miroir. C’était pire quand elle était dans le noir. Ses nuits, d’ordinaire si calme, avaient été envahis par les cauchemars. Elle n’arrivait jamais à s’en souvenir mais elle savait qu’elle en faisait. Quand elle se réveillait, elle était dégoulinante de sueur et elle tremblait. Elle avait même commencé à appréhender d’aller au lit. Le sommeil était si fort ! Malheureusement ce fut le cas encore maintenant.
Dans son rêve, elle était entrain de tomber dans un trou sans fond. Des parois surgissaient des hommes, des femmes et même des enfants. Ils étaient tous figés avec pour seule émotion : la peur ! Leur visage était marqué par ce sentiment. La grande majorité d’entre eux s’enfonçait et se tirait leur peau avec leurs ongles. Chance commençait exactement à faire pareil sans qu’elle ne puisse se contrôler. Puis vinrent des hurlements qui ne cessaient de résonner dans sa tête. Elle cru comprendre que les voix provenaient des murs. Lorsqu’elle réussissait enfin à les accepter, une main énorme vient se refermer sur elle. Il n’y avait que le haut de son corps qui en ressortait.
_ Et bien, et bien. Tu es comme tous les autres, … Faible !
Chance cligna des yeux, en l’espace d’un instant, un homme venait d’apparaitre devant elle. Il était géant ! Son visage respirait la jeunesse. Il la fixait de ses grands yeux bleus tout en abordant un grand sourire malicieux.
_ Bonjour à vous Chance ! _ Qui êtes vous ? _ Les Grecs m’appellent Hadès tandis que pour les romains, c’est Pluton. J’ai aussi d’autres patronymes. _ Vous êtes le dieu des enfers ? _ Je suis le level du dessus, je suis la divinité des ténèbres. Malheureusement pour vous, je suis la plus cruelle. Mes prédécesseurs faisaient des efforts envers vous, humain ! Ils vous envoyaient soit dans la plaine des asphodèles ou aux Champs Elysées. Pour moi, rien de tout ça ! Vous allez tous dans le Tartare. _ Vous n’avez pas le droit. Des milliers de gens sont bons alors pourquoi les punir ? _ Tu penses vraiment qu’une grande partie des humains n’a rien à se reprocher ? Pathétique. Il y a toujours à un moment donné où un Homme accomplit une mauvaise action. Même si elle est infime, pour moi, c’est du pareil au même qu’un tueur ! _ Pour les mort-nés ? Ils n’ont rien accomplis eux. _ Pourtant si, leur décès provoque de la tristesse chez quelqu’un qui compte beaucoup pour moi. Tâche d’être moins impertinente à l’avenir ! Sache qu’avec une minuscule pression de mon doigt sur ta cage thoracique, je peux te casser en mille morceaux. Tu parles à quelqu’un qui t’es supérieur sur tous les points. _ Que comptez-vous faire de moi ? _ Jouez avec toi, encore et encore ! _ Jouez ? _ Et oui ! Voies-tu, je m’ennuie terriblement. Je ne peux point rentrer chez moi à cause des nombreuses bêtises dont je suis l’auteur. Alors j’ai décidé de porter mon attention sur les humains. Tu devrais être heureuse, enfin, je dis ça mais tu auras tout oublié jusqu’à la prochaine nuit. Je devrais te laisser tes souvenirs pour que lors de notre prochaine rencontre, tu ne te poses pas trop de question.
Chance n’eut point le temps de riposter. Elle venait de se réveiller. Elle eut du mal à reconnaitre sa chambre. Tout était si différent. Des espèces d’engrenages d’horloge sortaient des murs et du plafond. Ils étaient accompagnés de vis qui tournaient sur elles-mêmes. Sur le mur en face d’elle, tombaient des gouttes de sang qui formaient les mots : Rejoins-moi !
La jeune fille se passa les mains sur son visage. Elle était tombée dans le piège d’un monstre la tête la première. Malgré tout, elle ne perdit pas espoir. Elle allait battre ce type et tout rentrerait dans l’ordre. Pour se donner du courage, elle tapa sur ses joues. Elle sortit de la chambre avec une telle rage de vaincre qu’elle aurait pu en faire trembler les murs.
Elle put sortir sans encombre du bâtiment. Il n’y a plus personne à l’intérieur. La seule bizarre qu’elle avait constaté, c’était les murs qui se brisaient derrière son passage. Si elle rebroussait chemin, ils se reformaient comme si de rien n’était.
Tout en mettant ses mains sur ses hanches, Chance donna un rapide coup d’œil à la ville qui s’offrait à elle. Tous les habitants, qu’elle voyait, avaient été changés en statue. Une image lui vient en tête. Elle associait ses personnes à celles présentes dans son cauchemar.
Soudain quelque chose la sortit de ses songes, un animal venait de passer devant elle. C’était un petit lapin brun. Ce dernier s’arrêta pour la regarder. Il balança sa tête vers la gauche comme s’il lui indiquait de la suivre. C’est ce qu’elle fit tout en restant sur ses gardes.
_ Normalement, Alice doit suivre un lapin blanc et non brun lâcha Chance sans s’en rendre compte _ Malheureusement le blanc a été interdit pour les cheveux et les pelages, mademoiselle. Je n’ose même pas imaginer la tête de mes ancêtres s’ils découvraient ma couleur. Je ne respecte en rien notre histoire. _ Un lapin qui parle ? _ Je ne suis pas vraiment un lapin. Je suis un vampire qui a hérité d’un sort acheté par ses nobles ancêtres aux sorcières. _ Vous n’avez pas peur que je sois une chasseuse de monstre demanda Chance pour le déstabiliser
Le lapin s’arrêta un moment avant de recontinuer sa route.
_ Il me reste encore plusieurs vies et puis … (il déglutit), le Chapelier me protège.
- Partie 2:
Chance n’y fit guère attention. La seule chose qu’elle avait en tête, c’était de régler son compte à la personne responsable de tout ça. Mais malheureusement pour elle, elle n’avait aucune arme à sa disposition. Si le type s’avérait vraiment être la divinité des ténèbres, elle pouvait dire adieu à la vie dans l’état actuel des choses.
Ils marchèrent encore pendant un long moment dans les rues désertes de la ville. Le brouillard avait commencé à se lever au fur et à mesure qu’ils avançaient. L’ambiance devenait de plus en plus morbide et bien que l’air soit presque irrespirable, Chance ne le montra pas. Elle s’en voulait. Elle s’était montrée faible face à Hadès. Rien qu’à cette pensée, elle se serra les poings jusqu’au sang.
Le lapin s’arrêta tout tremblotant.
_ Bien, mademoiselle. Nos chemins se séparent ici. J’espère … que vous réussirez à sortir du jeu dans lequel vous êtes enfermé. _ Jeu ? _ Au moment où vous êtes entré dans cette ville, vous avez été condamné à jouer. Vous êtes la dernière participante en lice. _ Alors toutes ses statues sont les pauvres malheureux qui ont perdu. _ O…oui. Ils n’avaient aucune chance de s’en sortir. Celui qui tire les ficelles est trop fort pour de simples humains. _ Puis-je le tuer ? _ Oh non, surtout pas. Si vous le faites, le monde sera détruit. Il ne restera plus rien. _ Comment ça ? _ Je ne peux rien dire de plus. J’en ai déjà trop dit. Je … je …je… vais être punit. Non, non, non, ne faites pas de mal à ce pauvre Logan. Il n’a rien fait. Oh, nooooon.
Chance comprit qu’elle n’obtiendrait plus aucune information venant du lapin. Celui-ci venait d’entrer dans une sorte de transe paranoïaque. Il tremblait, se tapait la tête contre le sol et regardait autour de lui avec un air terrifié. La jeune fille décida alors de faire route, seule. Lors de sa marche, elle tomba nez à nez sur une porte sans rien autour. Elle en fit le tour et découvrit que celle-ci était différente des deux côtés. La première était immaculée de blanc et était lisse tandis que l’autre était noire et abimée. Après un moment d’hésitation, elle décida de prendre la porte blanche. Elle s’engouffra dedans dès qu’elle ouvrit. Elle quitta la ville désolée pour un jardin luxuriant. La porte disparut dès qu’elle s’avança.
_ Allons bon où suis-je tombée encore ?
Devant elle se dressait une grande table recouverte de gâteaux, de tasses et d’autres objets dont elle n’arrivait pas à déterminer l’existence et l’utilisation. Des personnes étaient, elles aussi, présentes. Chance s’avança prudemment. Les individus ne bougeaient pas d’un cil. Ils étaient immobiles. Le plus dérangeant, c’est qu’ils la fixaient. Enfin c’est ce qu’elle pensait jusqu’à ce qu’elle soit devant eux. Chacun regardait droit devant lui. Il n’y avait que la jeune fille en face d’elle qui dédaignait à la voir. Contre toute attente, un sourire se dessina sur son visage inerte. Ce n’était point agressif, loin de là. Oh non ! C’était apaisant mais Chance ne se laissa point berner. Tout chez cette fille …. Elle ne pouvait le décrire. Elle avait la ferme impression de l’avoir déjà vu quelque part. Ses cheveux, cette peau, tout était si blanc chez elle et si … familier.
_ Qui êtes-vous demanda Chance
Personne en face d’elle ne lui répondit. Soudain, l’adolescente eut comme une sorte de flash. Les individus, devant elles, ressemblaient tous aux personnages du conte Alice au Pays des Merveilles. On avait la reine de cœur, la reine blanche et contre tout attente le lièvre de Mars et le Chat de Cheshire n’étaient pas sous forme animale mais humaine. Elle les reconnut grâce à leurs oreilles.
_ Et si, nous commencions vraiment. Je m’ennuie là ! Alors ma petite Chance, comme je suis quelqu’un d’extrêmement gentil, je vais te lancer choisir le monde dans lequel tu iras. S’éleva une voix que la jeune fille reconnut aussitôt _ Pas besoin d’autant de manière mon cher Hadès, envoie-moi où tu veux. _ Vraiment ? Bien ! Tu iras dans le passé mais pas n’importe quel passé. Non, non, non sinon il changera ta façon de lire l’histoire ? _ Quelle histoire ? _ Elle a commencé avec la mort d’une connaissance. J’étais présent à son enterrement, tapis dans l’ombre mais personne n’a fait attention à moi. Enfin je crois, je sais plus. J’avoue avoir la tête un peu vide parfois. Puis, il y a _ Passons aux choses intéressantes, Hadès. Coupa Chance Je veux en finir avec toi au plus vite ! _ Très bien !
Un claquement de doigts se fit entendre. Le sol se fissura sous les pieds de Chance avant qu’elle ne tombe de nouveau dans le vide.
Elle arriva miraculeusement en vie et entière dans un endroit complètement différent de celui qu’elle venait de quitter. Elle avait atterri dans une salle ronde au mur de pierres. Tout autour d’elle, étaient posées des bougies allumées. Certaines étaient à la veille de s’éteindre tandis que d’autres venaient tout juste de commencer à se consumer. L’ensemble formait un petit chemin menant vers l’extérieur de la salle et continuant même après. Chance le prit tout en faisant attention à ce qui pouvait lui tomber dessus.
La jeune fille traversait un long couloir qu’elle pensa interminable jusqu’à ce qu’elle tombe sur une grande salle vide. Elle était seule dans cette immensité. L’architecture et la décoration, lui, rappelaient fortement l’intérieur d’une église. On avait le toit qui s’élevait vers le ciel, les bancs en bois les uns derrière les autres, des chandeliers, … Chance remarqua qu’il n’y avait point de tableaux montrant des saints ou autres. Les murs étaient vides. L’adolescente s’avança dans l’allée centrale. Elle devait normalement tombée sur le chœur, hors celui-ci était, là-aussi, différent de ce qu’elle connaissait. Au lieu d’avoir un autel, on avait une grande tête de loup incrusté au sol entouré de ronces. Sur le mur en face, trônait un immense tableau. Le travail qu’avait réalisé l’artiste était titanesque. Tout en haut, avait été peint la voute céleste composée de milliers d’étoiles qui constituaient la galaxie. Parmi elles, étaient présentes douze femmes qui regardaient toutes vers le centre du tableau. Elles se ressemblaient plus ou moins. Peut-être appartenaient à la même famille. A l’arrière plan se trouvait une grande tour d’horloge. Elle possédait quelque chose de mystique comme si elle renfermait un profond secret ou un trésor. Enfin devant elle, le point où convergeaient tous les regards, une jeune fille. Chance la reconnut, malgré les changements, c’était la reine blanche. Celle qui lui semblait si familière. Pourtant ici, il n’y avait rien qui concordait avec la personne qu’elle avait vu quelques minutes avant. Ses cheveux étaient devenues noirs ébènes, sa peau avait légèrement foncé pour devenir pâle, on pouvait voir quelques égratignures de ci de là mais elles n’entachaient en rien sa beauté et sa robe avait grisé et avait été raccourci jusqu’à la moitié des jambes, laissant apercevoir des bottes noirs de style victorienne.
_ Qui est-ce ? questionna Chance _ C’est moi répondit une voix douce derrière elle
Chance se retourna prestement et vit la fille du tableau, hors elle en était sûr ! Il n’y avait personne quand elle est arrivée et même si quelqu’un était entré, elle aurait forcément entendu ses bruits de pas mais ce n’était pas le cas.
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| | | Salut modératrice
Nombre de messages : 967 Localisation : Au pied des montagnes Loisirs : Crise existentielle perpétuelle Date d'inscription : 10/11/2015
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Ven 16 Déc 2016 - 22:17 | |
| Quelqu'un peut-il me confier son personnage??? J'ai envie de me changer les idées et d'oublier un peu les miens! x) | |
| | | Ametis Admin
Nombre de messages : 869 Localisation : Caché sous ton lit Loisirs : Dessin, écriture, théâtre, musique, cocktails... Date d'inscription : 05/10/2016
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Lun 19 Déc 2016 - 0:26 | |
| Aller, je te prête Lawrence mais tu me le ramènes intact, hein ? D:
Physique: Grand, mince, des cheveux ébouriffés longs jusqu'aux oreilles, des grandes billes stupéfaites à la place des yeux, la peau faite de porcelaine et de tissu (c'est un pantin vivant), un veston noir sur une chemise blanche un peu trop grande, et un pantalon qui moule ses jambes trop fines Caractère: Lawrence est un garçon plein de sagesse, extrêmement intelligent et réfléchit, il a passé plusieurs années à lire des centaines de livres encore et encore. Mais il a gardé une âme d'enfant, ce qui fait qu'il peut être très sérieux et la seconde d'après faire le pitre et amuser la gallerie. Il n'a aucun instinct de survie, fait le malin dans les situations les plus périlleuses, et son maitre mot et Courage. Il peut être la plus adorables des peluches, mais gare à ceux qui feraient du mal aux personnes auxquelles il tient: il peut devenir la plus dangereuse des armes. Particularité: C'est un pantin ! On lui a mystérieusement insufflé la vie, et depuis il découvre le monde des humains et s'émerveille devant la moindre chose. Il est immortel, il doit d'ailleurs avoir une petite centaine d'année. Immortel, mais pas indestructible ! Il doit faire attention à ne pas se faire déchirer, briser, ou brûler ! De plus, Lawrence n'a pas besoin de boire, manger, dormir, ou même respirer ! Ce qui peut s'avérer très utile dans certains cas... Passé: Il a passé toute sa vie enfermé dans une grande cabane en bois, au milieu d'une forêt. Il avait une stricte interdiction de sortir donc il a passé ses journées et ses années à lire et en apprendre plus sur le monde en dehors de la cabane de son père. Maintenant qu'il en est sorti, et il a décidé d'explorer le monde et d'aider les gens qu'il croiserait. | |
| | | Plumage Chébérienne
Nombre de messages : 795 Age : 20 Localisation : en Astral Loisirs : Méditer, méditer et encore méditer Date d'inscription : 21/09/2016
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Jeu 29 Déc 2016 - 11:06 | |
| Je peux tester un petit texte avec Lawrence, Ametis ? | |
| | | Salut modératrice
Nombre de messages : 967 Localisation : Au pied des montagnes Loisirs : Crise existentielle perpétuelle Date d'inscription : 10/11/2015
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Jeu 29 Déc 2016 - 21:27 | |
| - Plumage a écrit:
- Je peux tester un petit texte avec Lawrence, Ametis ?
Mais enfin Plumage! Pas besoin d'autorisation!! Une fois qu'elle a donné les caractéristiques de son personnage, c'est trop tard, elle ne peut plus revenir en arrière et il est à la merci de tout le monde Voici mon interprétation de Lawrence! :yees: - Où la cigogne fait son nid...:
Lawrence en était à sa troisième promenade dans le village de la matinée, soit à la moitié de son quota journalier. Il observait maintenant deux bébés qui ne marchaient pas encore sur deux pattes se chamailler pour un jouet en bois, assis qu'ils étaient dans un carré d'herbe sauvage. En s'attendrissant sur leur visage poupin et leurs petites mains potelées, il se posa une question qu'il ne s'était jamais posé auparavant. Et cette question était si cruciale, si importante, qu'il ne comprit pas qu'il n'ait pas pu y songer plus tôt. Il se rua vers la cabane la plus proche, ne pouvant vivre une seconde de plus sans connaître la réponse à cette formidable interrogation. Julia épluchait les légumes pour le potage du soir et elle poussa un petit cri surpris quand Lawrence fit irruption dans sa cuisine. Phil, son mari, alerté par le cri, abandonna la peau de chèvre qu'il était en train de tanner pour venir voir ce qu'il se passait. -J'ai une question, j'ai une question ! s'écriait Lawrence dans tous ses états. Amusés par ce grand gaillard qui squattait leur village depuis plusieurs mois déjà et qui les faisait souvent rire par sa simplicité et son étonnement d'enfant, ils ne s'offusquèrent pas de son intrusion, et compréhensifs lui demandèrent ce qu'il voulait savoir. -D'où viennent les bébés ? Le sourire du couple se figea sur leur visage, et soudainement, ils parurent très gênés. -Les... les bébés ? répéta Julia, mal à l'aise. Vraiment, tu ne sais pas ça Lawrence ? Elle lança un regard SOS à son mari qui rit nerveusement. -Oh, tu sais ce qu'on raconte hein, les filles naissent dans les roses, et les garçons dans les choux, ha ha…
Chamboulé par cette explication qu'il trouvait pour le moins surprenante, Lawrence se dirigea droit vers le potager. Et c'est allongé par terre, la joue dans la terre, l’œil fixé sur un gros chou vert que Melvil le trouva quand vint l'heure du repas. -Qu'est-ce que tu fais Lawrence ? Avec maman on t'a cherché partout ! -J'essaie de faire accoucher ce chou Melvil, c'est un moment d'une grande importance tu sais. -Quoi ? rigola l'enfant. Mais qu'est-ce que tu racontes ? -Le chou, lui expliqua Lawrence, tu sais bien, tu es né dedans ! -Mais tu dis n'importe quoi, fronça-t-il les sourcils, je suis sorti du ventre de ma maman moi ! -QUOI ? se redressa violemment Lawrence. Comment donc est-ce possible ? Et que vient faire le chou dans cette histoire ? Melvil haussa les épaules. -Les bébés sortent du ventre de leur maman, c'est comme ça. Allez viens, le repas va être froid. En se dirigeant vers la maison de Melvil, Lawrence le harcela de questions concernant sa naissance. Que le garçon vienne du ventre d'une autre personne lui semblait encore plus fou que l'histoire des choux ! -Comment as-tu fais pour te retrouver là-dedans ? s'étonnait-il en observant son propre ventre. C'est incroyablement étroit, tu devais être tout serré ! Melvil haussa une nouvelle fois les épaules. -Tout ce que je sais c'est que c'est grâce à une cigogne si maman est tombée enceinte de moi. -Une cigogne ?
Pendant tout le repas, Lawrence jetait des regards impressionnés et perplexes à la maman de Melvil et encore plus à son ventre. Il fit si bien que cette dernière s'en aperçut et lui demanda frontalement ce qui le tracassait. Tout ce que le pantin réussit à articuler tant il était bouleversé est : -Tu es vraiment vraiment très maigre… Elle rougit aussitôt et détourna les yeux. -Je sais Lawrence, et je souffre déjà assez des moqueries des autres villageoises sans que j'ai besoin que tu me le fasses remarquer ! Lawrence, inconscient de la peine qu'il venait de causer, continuait de fixer le bedon de la maman en imaginant le fiston coincé à l'intérieur. Et la cigogne dans tout ça ? se demandait-il. Quel mystérieux rôle avait-elle donc joué ? Il fallait qu'il en apprenne davantage, c'était obligé !
C'est ainsi que le lendemain, au petit matin, l'aurore le trouva en train de pousser des cris d'oiseau au milieu d'un champ non loin du village, dans l'espoir d'attirer une cigogne et de la questionner au sujet de sa merveilleuse mission. Et pourquoi pas, se disait-il, lui demander de me mettre un bébé dans le ventre à moi aussi ! Il aimerait bien s'occuper d'un petit humain, ça promettait beaucoup de fous rire en perspective. Mais il eut beau s’époumoner, de cigogne il ne put voir un bout de bec, et c'est plutôt un chasseur qu'il finit par attirer à lui. -Mais qu'est-ce que tu fais ? lui demanda celui-ci en se grattant la tête. -J'attends une cigogne, répondit-il immédiatement, j'ai envie d'avoir un enfant. Le chasseur le fixa un instant, interdit, puis partit d'un énorme rire gras qui fit s'envoler une escouade d'oiseaux des arbres derrière eux. Vif comme l'éclair, l'homme braqua son arme dans leur direction et les descendit méthodiquement. -Allez viens, lui tapa-t-il dans le dos une fois le chien de son arme abaissé. Toi tu as besoin de parler avec un vrai bonhomme.
Cette matinée-là, quand Lawrence ressortit du bois, il n'était plus le pantin innocent qu'il avait été quelques heures plus tôt. Il se sentait d'ailleurs différent. Un grand secret de l'humanité venait de lui être révélé. Et si c'était possible, il était à la fois émerveillé et déçu. L'explication de la cigogne lui plaisait bien. Et puis il commençait à comprendre qu'avoir un enfant n'était point une affaire pour lui. Mais l'idée que les enfants naissent de l'amour de leurs parents l'emplissait d'une étrange sensation de bien-être. Comme si c'était ce qui devait être fait. Comme si c'était là l'ordre naturel des choses, et ainsi, beau et parfait. Serein, Lawrence rentra au village pour entamer sa première promenade de la journée sur les six traditionnelles qu'il se promettait.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Sam 31 Déc 2016 - 8:58 | |
| Je tiens à dire que je n'ai toujours pas oublié le texte avec Chance, il avance tellement bien qu'il en recule mais il avance ! Juste qu'avec les révisions et les idées qui viennent en masse, c'est pas le top :( |
| | | Salut modératrice
Nombre de messages : 967 Localisation : Au pied des montagnes Loisirs : Crise existentielle perpétuelle Date d'inscription : 10/11/2015
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Sam 31 Déc 2016 - 16:34 | |
| Tu veux dire que tu es presque plus inspirée par le personnage de Dine que par les tiens Mentalius?? Mais c'est grave!!! C'est du vol! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Sam 31 Déc 2016 - 20:26 | |
| Mais non non non, avec les miens je suis toujours inspirée. C'est juste qu'en ce moment, je peux écrire mes histories car trop occupé à cause de mes partiels :(. Promis quand ils seront finis, je reviendrais mwahahhahahahaha |
| | | Ametis Admin
Nombre de messages : 869 Localisation : Caché sous ton lit Loisirs : Dessin, écriture, théâtre, musique, cocktails... Date d'inscription : 05/10/2016
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Lun 2 Jan 2017 - 23:36 | |
| IIIIIHHHH Salut, ton histoire est GENIALE xDD J'en ai pleuré de rire, tu as encore mieux compris le personnage que moi ! Sérieusement, j'ai faillit tomber de ma chaise tellement je riais x'D MERCI BEAUCOUP pour ce texte, c'était magique !!! | |
| | | Salut modératrice
Nombre de messages : 967 Localisation : Au pied des montagnes Loisirs : Crise existentielle perpétuelle Date d'inscription : 10/11/2015
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Mar 3 Jan 2017 - 21:39 | |
| XD Si tu le dis, mais je pense que tu abuses! Tant mieux si ça t'a plu, tu diras à Lawrence que j'ai été ravie de faire sa connaissance | |
| | | Ametis Admin
Nombre de messages : 869 Localisation : Caché sous ton lit Loisirs : Dessin, écriture, théâtre, musique, cocktails... Date d'inscription : 05/10/2016
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< Jeu 5 Jan 2017 - 0:04 | |
| Il a été ravi de faire ta connaissance aussi ! Il m'a même dit que tu étais une marionnettiste extraordinaire | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< | |
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| | | | Oh non!! Qu'est-ce que vous avez fait à mon personnage? >< | |
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