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 [Nouvelle] C'etait donc un 2 Septembre 2010...

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MessageSujet: [Nouvelle] C'etait donc un 2 Septembre 2010...    [Nouvelle] C'etait donc un 2 Septembre 2010...  Icon_minitimeLun 30 Mai 2016 - 18:02

Ce n'est pas mon premier texte mais c'est l'un de mes textes les plus personnels. A savoir je l'ai écrit il y a très très très longtemps donc il est pas parfait parfait, il me tient juste très a cœur de vous le faire découvrir.

Bonne lecture Smile


C'était donc un 2 septembre 2010...
Où ma vie à commencée...

Je déambulai encore dehors à une heure tardive du soir, ou trop tôt pour une journée ordinaire.
Je crois bien qu’il était 6h00 du matin, le soleil se lève à peine… Talon haut, bas en résille, jupe et haut moulant, je rentre de ma soirée.
Ma bouteille de vodka/pomme à la main et une cigarette au bec, je me dirigeais avec mal jusqu'à mon petit appartement. Je pris une bouffée de nicotine, puis je bue ma bouteille d'un trait. J’aurais bien voulu un petit joint pour faire passer le tout, mais je n’avais plus rien, malheureusement.

Avec ma meilleure amie désormais dans la main droite, je dansais, pleurais, tournoyais aussi vite que je pouvais le supporter.
Les passants de cette heure me regardaient méduser.

« - Mais qu’elle âge a – t- elle ?
Que font ses parents ?
Si jeune, c’est bête de mettre sa vie en danger comme ça ! […] »

C’était ce qu’ils disaient généralement quand ils me voyait. Je riais quand je les entendais.
Qu'est-ce qu'ils en connaissaient de la souffrance, c’est gens-là ? Ils ne savent rien, strictement rien !
Moi, je sais comment ça fait mal, la douleur à mon pauvre cœur, il se crispe, il se tourne, et ce, re tourne dans tous les sens, puis il lâche subitement ; sans prévenir et ce brise en mille morceaux entrainants dans sa chute tous mes organes vers le fond où ils se fracassent dans un silence sourd que personne n'étend, ce pauvre cœur meurtrit et triste. Je vomis.
Au début, je n'y croyais pas, on ne peut pas y croire. J'aurais aimé pleurer, mais aucune larme ne pouvait sortir de mes yeux.
J'aurais aimé crier mon désespoir, ma détresse, mon SOS. Je ne pouvais même pas décrire la panique dans son cerveau, alors dans son cœur… C'est impossible.
Je reste assise de longues heures à fixer le sol, en espérant un miracle. Je finis par éclater en sanglots avec ma bouteille à la main.
On peut critiquer, dire tout et n’importe quoi, mais c’était mon échappatoire à ma vie merdique et ennuyeuse, a la perte de ma meilleure amie, ma sœur, mon amour.
Alors c’est gens-là, je m’en foutais pas mal !
Je suis malheureuse, triste et en pleine déprime. Personne ne peut m’aider, je le savais, sauf peut être moi. Je le sais, je suis égoïste, mais je ne veux pas me sauver, ce n’était pas mon "droit" d’après moi.
Un jour peut –être , en me levant, je trouverais la force de lever la tête hors de l’eau de cet océan de tristesse. Un jour peu – être aussi, je me retrouverais assise a coter de mon amie. Mais au moins on sera ensemble et pour toujours.
Assise, la tête vers le ciel, les yeux et les joues rouge remplis de larmes, je lança aux cieux (sans m'occuper des personnes présentes) :

« - TU M’AVAIS PROMIS QU’ONT SERAIT TOUJOURS ENSEMBLE, JE TE DÉTESTE ! Tu me vois d' l’haut ? C’est beau ? Tu es contente, j’espère ! Rigole bien Oli, rigole. »

Je m’effondrai sur le sol de tout mon long et de mon poids, les passants ne me remarquèrent même pas, ils m’évitèrent comme on fuit la peste.
C’est ça la nature humaine, c’est chacun pour soit !

Et tout doucement, je glissai dans mon monde, jusqu'à le confondre avec la réalité. C’est mon monde parallèle. Je dévissais le bouchon de la bouteille, et glissa mes lèvres sur le goulot. Elle me brûla tout mon œsophage, mais j’adorais ça.
Affaiblie et mentalement déprimée, je me relevai et partie retrouver mon appartement pour me coucher, en me disant :

« - Demain tout ira mieux ! ».

Mais je le savais que je mentais à moi-même... Ce sombre passage de ma vie recommencera encore demain soir et après demain soir, pour me persuader que sa mort n'est pas vrai.

Je voudrais crier ma douleur, m'enfuir, j’ai toujours cru de toute façon que le paradis n’existais pas, que de toute manière, le bon dieu m’avais abandonnée depuis longtemps et ne voulais pas de moi dans son paradis. Alors je me le suis créé, un monde parfait ou tout va bien. Chacun pourrait croire en ce qu’ils veulent. Chacun aurait sa propre petite maison et son carré de terre, là ou il planterait des fleurs, des légumes des fruits... Et qu'à tous moment, il retournerait sur terre, pour voir les personnes qu’ils aiment.

Mais tout cela n'était qu'un rêve malheureusement et Oli ne reviendra pas. Il faut en être conscient et voir la réalité en face, mais ce n'était pas mon cas, je ne peux pas ... Du moins pas encore... C'était donc un 2 septembre où ma vie a commencé péniblement dans la douleur et la souffrance.
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