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| | La cité des temps figés commentaire | |
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Auteur | Message |
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Djevelen Roi des posts ? Oui, ça me va
Nombre de messages : 1281 Age : 22 Localisation : Dans les vapes... Loisirs : Etre ici, tout simplement. Date d'inscription : 30/08/2016
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Mer 28 Déc 2016 - 18:34 | |
| Oups ! Il faut que je continue à commenter tout ca moi ! | |
| | | Tassa Accro au forum ? Oui, pourquoi ?
Nombre de messages : 441 Age : 32 Localisation : Tout au bout de la terre, en face de la mer! Loisirs : Chevaucher l'imagination vers de nouveaux horizons Date d'inscription : 28/09/2016
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Mer 28 Déc 2016 - 19:59 | |
| - Djevelen a écrit:
- Oups ! Il faut que je continue à commenter tout ca moi !
Oui, il le faut il le faut! En tout cas, tu ferrais un heureux ! Mais plus que les commentaires, ce qui me fait plaisir, c'est que tu me lises! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Ven 30 Déc 2016 - 13:46 | |
| Salut Tassa! Ton titre me faisait de l’œil depuis un moment mais j'avais pas le temps de m'y mettre, vaut mieux tard que jamais dit-on J'ai lu ton chapitre 1, partie 1. C'est un très bon texte que celui-ci et bien écrit! Pas de fautes, en tout cas je ne les ai pas vu, mais je suis miro alors c'est normal. Je trouve ton écriture percutante et ta narration efficace. Tes phrases sont claires et tu possède un bon vocabulaire! Tu réussi en peu de mot à ambiancé ton texte et ça c'est bien. Je me demande encore pourquoi tu n'as pas reçu plus de commentaires même si je vois que Djevelen le suis déjà. Les petites remarques: - Tassa a écrit:
- Bahha avait la peau marron, les cheveux lisses et foncés. Probablement d’origine métisse. De taille moyenne, un peu plus petite que moi.
Tu l'as déjà dis: la femme se retourna et me regarda, elle était un peu plus petite que moi. - Tassa a écrit:
- En cas d’insolation, on doit allonger la victime dans un endroit frais et aéré, et veiller à la refroidir en la mouillant avec de l’eau froide tant que le corps reste chaud. Il faut également la réhydrater en lui faisant boire de l’eau fraîche sans être glacée.
Merci pour le cours de secourisme! [quote="Tassa"Je tirais la grimace. Je dois dire que la perspective de sortir de l’ombre salvatrice de la case ne m’enchantait guère.][/quote] Répétition avec: - Tassa a écrit:
- Bahha m’avait amené dans une sorte de case. La construction était ronde, dans un bois foncé. C’est celle-ci qui me procurait l’ombre salvatrice. Il y faisait chaud, mais moins qu’au dehors.
- Tassa a écrit:
- Mais avant, tu dois reprendre des forces. La distance que nous devrons parcourir est aussi grande que celle que nous avons parcourue pour venir ici.
Petite répétition. J'ai lu également ton prologue mais je l'ai moyennement aimé. Le côté statistique est original (Ca fait un peu spot publicitaire pour la sécurité routière ) Mais je l'ai trouvé trop bref. Ici on en apprend limite plus sur toi que sur ton personnage, ça m'a un peu manqué. J'aurais aimé savoir un peu ce qu'il faisait, ce qu'il aimait dans la vie, et les projets qu'il s'était fixé. Vite fais tu vois, pas faire 3 pages là dessus. Dans sa chanson: un jour au mauvais endroit, Calogero y arrive très bien en deux minutes. Et puis cela peut aider le lecteur à éprouver un peu plus d’empathie envers ton perso et comprendre ce qui va vraiment changer pour lui dans sa "nouvelle vie". Ca à l'aire d'être un projet qui te tient à cœur non? Je vais certainement en lire plus ( faut juste pas être pressé) mais ce texte mérite d'être suivi, ça c'est certain |
| | | Djevelen Roi des posts ? Oui, ça me va
Nombre de messages : 1281 Age : 22 Localisation : Dans les vapes... Loisirs : Etre ici, tout simplement. Date d'inscription : 30/08/2016
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Ven 30 Déc 2016 - 13:56 | |
| Chose promise chose dûe : J'ai lu ton chapitre 4 partie 1 : Alors, pas grand chose à dire dessus, mais c'est bien que tu expliques ce que sont les cleps parce que je m'étais posée la question. Par contre, vu que Nathan ne connaissait pas, tu aurais dû le faire s'étonner je pense... Sinon... ... DONNE-MOI UN DE CES BRACELETS !!! ILS SONT TROP COOL !!! | |
| | | Tassa Accro au forum ? Oui, pourquoi ?
Nombre de messages : 441 Age : 32 Localisation : Tout au bout de la terre, en face de la mer! Loisirs : Chevaucher l'imagination vers de nouveaux horizons Date d'inscription : 28/09/2016
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Ven 30 Déc 2016 - 20:32 | |
| Merci pour ton commentaire Dine, il me va droit au cœur. Car effectivement tu as raison, je tiens beaucoup à ce récit, je caresse le rêve de finir ce roman qui s'annonce quand même comme un petit pavé, et de le voir publié. (Et après, comme je crois en ma bonne étoile et au fait qu'il va marcher au moins un peu, m'acheter un billet d'avion et continuer mon exploration du monde^^) Tes remarques sur les répétitions sont très juste, je vais aller corriger ça. Et si un jour tu dois soigner quelqu'un pris d'insolation, tu penseras peut-être à moi ! Par contre, je ne comprends pas ce que tu veux dire par "on en apprend plus sur toi que sur le narrateur" dans le prologue, vu que je ne dis rien sur moi. Je l'ai voulu très court et percutant, pour vite enchaîner avec le récit. Mais c'est vrai qu'il est dans un style un peu spéciale, et je comprends que ça ne plaise pas à tout le monde (en tout cas, tous ceux qui l'ont lu se sont exprimés dessus, il doit donc être marquant et c'est déjà quelque chose!). @ Djevelen: c'est dommage, tu viens de rater Noël. Tu devras attendre l'année prochaine maintenant pour ton bracelet. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Ven 30 Déc 2016 - 23:00 | |
| Salut Tassa ! J'ai commencé à lire ton manuscrit , je sais que j'arrive bien tard après les autres, et je n'ai pas vraiment envie de lire tous les commentaires, alors j'espère ne pas répéter ce que les autres ont déjà dit ! D'abord j'aime bien le prologue, il ne tombe pas dans le dramatique, c'est même un peu comique comme façon d'entamer le récit, j'adore ! Un petit bémol, ton histoire commence comme ça : - Citation :
- On estime qu’il y a plus d’un million deux victimes sur les routes chaque année dans le monde.
donc il y a 1 000 002 victimes ou un million de victimes ? parce que 1 000 002 victimes, à la limite, tu pourrais arrondir à 1 million Pour le chapitre 1, partie 1, j'ai trouvé que le moment où Bahha se décide à en dire un peu à Nathan est trop lent, hésitant, la femme est pressée, elle devrait lui crier l'essentiel en le pressant - Citation :
- Elle me regarda fixement. Puis elle inclina légèrement la tête sur le côté, semblant réfléchir. Finalement, son visage se dérida.
Je trouve que dans ce passage elle hésite trop pour l'état d'esprit dans lequel elle devrait être Ensuite : - Citation :
- Ma peau avait pris une teinte rouge du plus mauvais augure, et la soif ne me lâchait plus. La chaleur était insupportable, et le sable me brûlait les pieds.
la soif ne me lâchait plus ? je reformulerais à ta place - Citation :
- Tous, nous autre anomalies temporelles,
je reformulerais aussi, c'est boîteux tu pourrais peut-être dire ex. comme je l'appris plus tard, j'étais une anomalie temporelle etc etc - Citation :
- le Namaqualand, normalement aride, se voit momentanément couvert d’un tapis de végétations luxuriantes aux teintes incroyables. Le sol se couvre de mauve, de jaune, de rouge, tout un kaléidoscope de couleurs. Un vrai miracle
j'adore ces petits passages de culture géographique !! ça me fait rêver, tu as fait tes recherches haha !! - Citation :
- Ici, rien ne pousse ni ne croit.
-> croît - Citation :
- la majesté qui s’en dégagent
-> dégage - Citation :
- Mon guide m’avait fait marché
-> marcher - Citation :
- A un moment, je crus ma fin arrivée. Mon guide m’avait fait marché je ne sais combien de temps, et mon corps au supplice était à bout. Je me résignais mentalement, et essayais d’appeler la folle qui m’entraînait à sa suite. Tout ce que ma gorge assoiffée pu produire fut un croassement à peine audible. Mais dans le silence du désert, cela suffit.
En fait il faudrait dire : je refusais de me résigner à mourir, j'essayais d'appeler la folle qui m'entraînait sans pitié , je m'explique : il sent qu'il faiblit, qu'il va mourir, donc l'élan de survie le pousse à appeler à l'aide, ce n'est pas se résoudre, c'est plutôt le contraire !! Sinon J'ADORE le reste du passage, WOW , un croassement à peine audible. Dans le silence du désert, cela suffit. chapeau. - Citation :
- il dut bien avoir lieu, car quand je me réveillais le désert avait disparu.
-> réveillai ? - Citation :
- Elle provoque une forte fièvre, dangereuse et difficile à combattre car s’auto entretenant, et épuise la victime.
la concordance des temps - Citation :
- Et, bientôt, je fus sur pied.
je pense qu'il faut dire, je fus remis sur pied - Citation :
- Pendant que je mangeais, Bahha s’affaira à farfouiller dans les caisses, piochant des provisions ici et là, les enveloppant dans des bandes de tissus. Je remarquais qu’elle m'avait déshabillé, ne me laissant que mon caleçon. Je ne trouvais trace de mes vêtements, mais elle avait déposé auprès de moi une tunique semblable à la sienne, que je m’empressais d’enfiler. Je l’observais de plus prêt alors qu’elle s’affairait.
Il garde son caleçon en dessous ? va-t-il le changer ? va-t-il le laver ? le retourner de bord au moins ! - Citation :
- lèvres bombés
-> bombées - Citation :
- Un beau brin de fille.
HAHAHAHAHHA arrête ça , ça fait full commentaire macho au milieu du texte :') :') :') - Citation :
- – Une cité dans le désert ?
– Oui. moi j'enlèverais le ''oui'' et je mettrais quelque chose de plus mystérieux, excitant, après la question, un doute, une interrogation du narrateur ex. - Une cité dans le désert ? Elle sourit, et je sentais que je n'avais pas fini de découvrir ce monde. En tout cas j'aime bien ce nouvel univers, ta façon de décrire les choses, mais fait attention je trouve que les interactions entre personnages pourraient être un peu plus travaillées, moins cliché Et j'aime bien le petit côté humoristique je t'encourage à l'accentuer J'espère que mon commentaire t'auras aidé je lis les autres chapitres sous peu !! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Dim 1 Jan 2017 - 15:17 | |
| - Tassa a écrit:
- Merci pour ton commentaire Dine, il me va droit au cœur.
J'en suis flattée;) . Wouah! Alors tu comptes le publier, c'est génial! Un vrai projet! Tout ça me donne carrément envie de m'y pencher davantage. Tu l'estimes à combien de pages en tout? J'ai relu ton prologue et c'est vrai que le côté "détaché" de ton personnage face à sa propre mort fait que l'on s'attarde pas sur le l'aspect dramatique et si on rajoute au fait que ton personnage à tourné la page et ne regrette absolument rien, alors ton prologue est bien comme ça^^. - Petite marie a écrit:
- Elle me regarda fixement. Puis elle inclina légèrement la tête sur le côté, semblant réfléchir. Finalement, son visage se dérida.
Je trouve que dans ce passage elle hésite trop pour l'état d'esprit dans lequel elle devrait être
Effectivement, petite marie n'a pas tort. En fait elle devrait accepter de se confier en imposant à Nath de continuer à avancer. Ils parleraient alors en marchant. - Petite marie a écrit:
- Un beau brin de fille. HAHAHAHAHHA arrête ça , ça fait full commentaire macho au milieu du texte
Mais non au contraire! Il est humain ce garçon! Et c'est ce genre d'expressions qui rendent le dialogue vivant et les personnages crédibles! Garde-là. Je n'ai pas non plus trouvé la relation de ces deux-là clichés moi, juste efficace. - Tassa a écrit:
- Par contre, je ne comprends pas ce que tu veux dire par "on en apprend plus sur toi que sur le narrateur" dans le prologue, vu que je ne dis rien sur moi.
Cette façon d'utiliser les statistiques m'a fortement donné l'impression que tu étais soit flic, gendarme ou sapeur pompier. A moins que tu travailles à l'Insee XD. Si tu es encore étudiant, dans ce cas, quelqu'un de "carré" qui aime bien t'assurer de la véracité d'une info par a+b . Alors, verdict? |
| | | Tassa Accro au forum ? Oui, pourquoi ?
Nombre de messages : 441 Age : 32 Localisation : Tout au bout de la terre, en face de la mer! Loisirs : Chevaucher l'imagination vers de nouveaux horizons Date d'inscription : 28/09/2016
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Dim 1 Jan 2017 - 20:54 | |
| Tout d'abord merci d'avoir relevé les fautes Marie, m'étant déjà relu plusieurs fois elles étaient bien parties pour m'échapper encore longtemps. Je corrige sur mon document. - Citation :
- donc il y a 1 000 002 victimes ou un million de victimes ? parce que 1 000 002 victimes, à la limite, tu pourrais arrondir à 1 million Wink
1,2 millions. Je sais, ça se lit comme 1 000 002, c'est perturbant. - Citation :
- Il garde son caleçon en dessous ? Embarassed va-t-il le changer ? va-t-il le laver ? le retourner de bord au moins ! Wink
Haha tu m'as tué ! Il faut toujours avec un caleçon propre sous le coude. Mais en occurrence, je crois que Nathan avait d'autres priorités en tête (ou alors c'est un crassoux). - Citation :
- j'adore ces petits passages de culture géographique !! ça me fait rêver, tu as fait tes recherches haha !!
Tant mieux, il y en aura d'autres. - Citation :
- J'espère que mon commentaire t'auras aidé
C'est sûr. - Citation :
- Wouah! Alors tu comptes le publier, c'est génial! Un vrai projet! Tout ça me donne carrément envie de m'y pencher davantage. Tu l'estimes à combien de pages en tout?
Je pense qu'il ferra un peu près 20 chapitres (200 pages word). - Citation :
- Cette façon d'utiliser les statistiques m'a fortement donné l'impression que tu étais soit flic, gendarme ou sapeur pompier. A moins que tu travailles à l'Insee XD. Si tu es encore étudiant, dans ce cas, quelqu'un de "carré" qui aime bien t'assurer de la véracité d'une info par a+b . Alors, verdict? Very Happy
Euh.... rien de tout ça! Juste quelqu'un qui cherchait une intro originale, et qui, c'est vrai, aime bien les choses carrés (mais moi je ne le suis pas, je suis bordélique au possible^^). | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Ven 13 Jan 2017 - 8:36 | |
| Bon aller c'est parti pour le commentaire du Chapitre 1, partie 2! Il va être très long mais quand on aime on ne compte pas, pas vrai? Détail: - partie 2:
Je la sentis réticente à m’en dire plus. Pourtant, c’était le moment d’obtenir les réponses des questions qui me tiraillaient. Je devais toujours tirer au clair le pourquoi du comment de ce que je faisais ici. Ma présence ici
– Peux-tu m’en dire plus sur cette cité ? – On l’appelle Karnak, la cité des temps figés. C'est elle qui donne son nom au désert. – Drôle de nom ! Pourquoi l’appelle-t-on comme ça ? Moi je connais Carnac dans le Morbihan :ironi: T'es-tu inspiré de Karnak en Egypte?
Elle me sourit tristement. – Ce n’est pas que je ne veux (veuille?) pas te répondre, mais… Tu te rappelles la dernière fois que j’ai répondu à tes questions ? Vu la tête que tu faisais, je doute que tu m'aies cru. Effectivement. Je ne pouvais simplement pas arrêter de penser à ce qu’elle m’avait dit. – D’ailleurs, je parie que tu m’as pris pour une folle. Ne le nie pas ! J’ai réagi exactement pareil quand je suis arrivé ici. Oui, ce qu’elle m’avait dit n’avait aucun sens. Mais je ne pouvais nier que ce qui m’étais arrivé était très étrange, inexplicable. Cette phrase n'est pas très esthétique. Peut-être pourrais-tu faire une phrase avec les deux en évitant la répétition du mot: nier. D’autre part, Bahha n’avait pas l’air si folle que ça. Et elle m’avait sauvé la vie ! Ce genre de chose vous fait radicalement changer d’opinion sur une personne. Peut-être que… je devrais au moins écouter ce qu’elle avait à dire ? Me faire une opinion ? Je comprend l'idée mais pas trop ta phrase. Je devrais écouter ce qu'elle avait a dire avant de la juger.
– Tu sais… Je dois dire que je n’arrive tout simplement pas à m’expliquer comment j’ai atterri ici. Alors… J’imagine que ça ne me coûte rien d’écouter ce que tu as à me dire. Je ne vois pas le rapport entre tes deux phrase là et il se répète ce garçon!
– Il y a beaucoup à dire, et je ne suis certainement pas la mieux placé pour te raconter tout ça. Tu devrais attendre d’être arrivé à Karnak pour poser tes questions. – Tu l’as dit toi-même, je dois me reposer avant de reprendre la route. Autant mettre ce temps à profit ! – Bon, très bien, mais tu dois me promettre de me laisser aller jusqu’au bout sans m’interrompre. Ensuite, que tu me crois ou non, nous irons à Karnak et tu pourras te faire ta propre opinion. Sommes-nous d’accord ? – Très bien. Je t’écoute. Et Bahha commença à parler. – Tu dois déjà avoir entendu des théories sur les boucles du temps. Le temps n’est pas linéaire, mais forme une boucle. Chaque événement s’est déjà produit, et se reproduira dans le futur. J’acquiesçais de la tête. J’étais familier de ce genre de théorie. – Et bien, c’est exactement de cette façon que cela se passe. De la naissance de l’univers jusqu’à son terme, tout n’est qu’une boucle sans fin. Toi et moi, nous sommes déjà nés et sommes morts un nombre incalculable de fois. Chacune de nos incarnations a répétée les mêmes actions que les autres, a fait les mêmes choix, vécue la même vie, l’une se succédant à l’autre. C'est ballot ça, mince^^Je me concentrais exclusivement sur sa voix, essayant de comprendre au mieux ce qu’elle essayait de dire. – Il se trouve que parfois, le temps dévit de son cours, et un individu ne prends pas les décisions qu’il aurait dû prendre, celles qu’il avait prises lors de ses précédentes incarnations. Ah! Tant mieux! Il change l’histoire du monde, légèrement ou en profondeur, et la boucle en est perturbée. On peut dire que cette incarnation fait des ratés, qu’elle bouleverse l’équilibre du monde. Et le monde n’aime pas être bouleversé. Le temps veut suivre inlassablement son cours. Alors, pour restaurer l’équilibre, celui-ci expulse les indésirables du système. Une fois mortes, les personnes qui ne se sont pas comportées comme elles l’auraient dû sont jetées hors du temps, dans une zone qui n’est pas soumise à la boucle temporelle. C'est super ça comme idée!=D C'est tellement énorme que je trouve presque dommage que tu ne nous fait pas plus mariner.
Se pouvait-il qu’elle parle de… Non, c’était impossible ! A quoi pense-t-il là? (juste pour info)
– Cette zone, c’est la zone dans laquelle nous nous trouvons actuellement. Nous pensons que les personnes expulsées par le temps sont envoyées ici afin d’y mourir définitivement, et une nouvelle version d’eux même prend leur place dans l’histoire. Le désert de Karnak est un endroit inhospitalier, il a pris la vie d’innombrables nouveaux arrivants. Donc, ils peuvent mourir après avoir mourus, bizarre cette histoire Tu as prévu quelque chose là-dessus? Mais ils ne sont pas tous morts, non. Quelques-uns ont survécu. Et, petit à petit, ils se sont rassemblés et se sont organisés. Ils ont sauvés une partie des personnes arrivées après eux, et une fois devenus plus nombreux, ils ont commencé à se créer une nouvelle vie ici. Ils ont bâti une cité à l’intérieur du désert. Karnak, la cité des temps figés. A partir de cette cité, ils envoient des expéditions explorer le désert, afin d’en savoir plus sur cet endroit et d’essayer de sauver les personnes envoyées ici. J’ai moi-même été sauvé par une patrouille de ce genre. Je retiens ma respiration, sûr de ce qui allait suivre mais ne pouvant le concevoir. – Et toi aussi, tu es dans ce cas, Nathan. Toi aussi, tu as été éjecté de la boucle du temps et tu t’es retrouvé ici. – C’est impossible! – Réfléchis! Tu m’as dit toi-même que ton dernier souvenir était un accident! A ton avis, qu’a-t-il bien pu se passer ? Comment t’es tu retrouvé ici ? Regarde la vérité en face ! – Je… je l’ignore… – Tu sais que j’ai raison. Tu ne veux pas l’admettre, mais au fond de toi tu le sais ! Et en plus il est borné XD
Non, c’était trop fou… Moi, mort ? Envoyé hors du temps ? Impossible. J’ai toujours été très cartésien. Athée, je pensais qu’il n’y avait rien après la mort. Et pourtant, pourtant… Se pouvait-il que… – Faisons comme si je te croyais. Disons que je te crois, ta théorie sur le temps, le fait que des personnes soient envoyées ici… – Oui. – Donc… Je suis mort, c’est bien ça ? – Essaye simplement de te souvenir. Qu’est ce qui te revient en mémoire ? Le bruit du klaxon du camion vrillant mes tympans, ses phares m’éblouissant… Avais-je pu m’en tirer, sortir vivant de l’accident ? Ensuite, on m’aurait traîné ici et abandonné dans le désert ? Mais dans quel but ? Non, ça ne tenait pas debout. – Pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi aurais-je été envoyé ici ? – Et bien, comme je te l’ai expliqué, ceux qui agissent différemment de ce qu’ils auraient dû faire arrivent ici. Tu dois avoir fait un choix, agit autrement de ce qu’on attendait de toi. Il est dur de savoir exactement pourquoi. Certains, les personnes les plus célèbres, le découvrent en comparant leurs vies avec ce qu’on leur raconte. D’autres ne comprennent jamais exactement pourquoi. – Je… C’est trop ! C’est trop dur à avaler. Je sais bien que quelque chose cloche, je le sens, ce n’est pas logique. C’est au-delà de ma compréhension. Mais là… Comment te croire ? – Je sais que c’est dur. Je suis passé par là. Nous sommes tous passé par là. Mais vois-tu une autre explication à ce qui t’arrive ? – Non, mais… – Quand tu verras Karnak, tu auras la preuve définitive que ce que j’avance est vrai. Tu verras, la cité est incroyable… Je réfléchis. Oui, je pouvais reporter ma décision de la croire ou non. De toute façon, il me fallait du temps pour traiter toutes ces informations, mettre de l’ordre dans mes pensées. Et si Bahha était complètement folle ou qu’elle essayait de m’embobiner, elle finirait bien par se trahir. – Très bien. Je déciderais si je te crois une fois là-bas. Bahha recommença à fouiller dans le barda, sorti un bol et fit chauffer de l’eau, avant de mettre quelque chose à infuser dedans. – Quand partons-nous ? – Nous partirons dès que tu le pourras, mais avant il faut que tu te reposes. – Je ne suis pas sur de pouvoir trouver le sommeil. Comment aurais-je pu dormir, avec ce qui m’arrivait et la bombe que venait de me lâcher Bahha ? – Tiens, bois ça. Elle me tendit le bol. Celui-ci contenait un liquide verdâtre et fumant. Je le reniflais. L’odeur était nauséabonde. – Ça t’aidera à dormir. Nous partirons à ton réveil. Au point où j’en étais… J’avalais d’une traite, sans prêter attention au goût. Je dois dire que le breuvage s’avéra efficace. Rapidement, ma tête se fit lourde, lourde, et le monde se mit à tourner autour de moi, alors que Morphée m’accueillait dans ses bras. A mon réveil, nous partîmes quasiment sans échanger un mot. Les vêtements que m’avait donnés Bahha – la même tenue qu’elle : une tunique ample et uni, un long turban, des chaussures lassées - me couvraient entièrement, rendant le voyage plus supportable. Mais ce ne fut pas une partie de plaisir non plus. Le désert de Karnak était vraiment morbide. Pas un bruit, pas un signe de vie, pas même un souffle de vent. A croire que jamais rien ne se passait ici. Mais il y avait plus inquiétant. Nos pieds s’enfonçaient profondément dans le sable, rendant la progression difficile. Pourtant, lorsque je me retournais, je ne vis nulle trace de pas, comme si nous n’étions jamais passés. J’aurais bien été incapable de savoir d’où nous venions et où nous allions. Je m’informais auprès de mon guide. – Comment fais-tu pour t’y repérer ? Je suis complètement perdu. – Il est presque impossible de se repérer dans le désert. C’est pourquoi nous avons toujours ceci avec nous quand nous sortons de Karnak. Elle sortit un objet d’une de ses poches qu’elle me tendit. Je le retournais dans ma main. C’était une boussole, d’une quinzaine de centimètre de longueur. A l’intérieur, l’aiguille, noire et fine, reposait sur une sorte de pierre verte. L’extérieur était recouvert d’or fin. Un joli instrument. Je jouais à faire tourner l’aiguille. Celle-ci revenait toujours vers la même direction. – Elle pointe vers Karnak. Ainsi, nous savons toujours comment retourner chez nous. – Comment marche-elle ? Bahha eut un sourire. – Tu te rendras compte que de nombreuses choses que tu croyais impossible sont monnaie courante ici. Continuons à avancer, je pense que nous ne sommes plus loin. Je lui rendis sa boussole et lui emboîtais le pas. Pendant que nous marchions, mes pensées tournoyaient en un flot incessant. Se pouvait-il qu’elle me dise la vérité ? Son histoire était incroyable, et m’avait paru tout simplement inconcevable au premier abord. Mais pourtant, plus j’y pensais et plus je me faisais à l’idée. Il y avait quelque chose d’inexplicable dans ce je vivais, dans l’endroit qui m’entourait, qui m’incitait à revoir mes convictions. – Bahha, j’ai quelque chose à te demander. – Oui ? – Tu as dit que les personnes qui se retrouvaient ici avaient été expulsées du cours du temps, c’est bien ça ? – Oui. – Elles peuvent donc venir de n’importe quelle période de l’Histoire ? – Exactement. – Alors… de quand… d’où… d'où viens-tu ? Elle ne répondit pas tout de suite, semblant réfléchir à ce qu'elle allait dire tout en continuant à avancer. – Je n’ai plus beaucoup de souvenirs de ma vie antérieure. A vrai dire, seule la fin me vient spontanément à l’esprit. Mais je suis né et j’ai vécu à Carthage. De quelle période et région du monde viens-tu ? – Je suis français. Et euh… je suis du début du 21ème siècle. – Hum. Je connais mal le pays dont tu me parles, mais je crois que vous désignez la période dans laquelle j’ai vécu sous le nom de d’Antiquité. Stupéfait, je mis quelque secondes à répondre. – Tu… tu viens de la Carthage antique ? – Oui. Ne sachant pas quoi dire, nous continuâmes en silence. Au moment où je m’apprêtais à lui poser davantage de questions, Bahha s’arrêta et tendit le doigt. – Regarde, nous sommes presque arrivés à destination. Je plissais les yeux. Nous étions sur le sommet d’une dune de sable, et au loin, je distinguais quelque chose. Ce n’était pas facile à distinguer, avec la luminosité ambiante, d’autant plus que la ville semblait construite en matériaux de couleur blanche. Alors que nous nous rapprochions, je réalisais que ce que j’avais aperçu au loin était un mur en pierre blanche, qui semblait faire le tour de la cité. Et je me rendis alors compte des ses dimensions proprement ahurissantes. Il s’étalait à perte de vue, aussi bien sur ma droite que sur ma gauche, sur des kilomètres et des kilomètres. Je ne l’avais pas aperçu en raison de sa couleur, qui se confondait aussi bien avec le sable que le ciel, mais il était impossible d’en définir la longueur. – Mais quelle taille peut bien donc faire ce mu… cette muraille ? Pendant un instant, Bahha sembla s’amuser de ma stupéfaction, mais elle se reprit vite. – Karnak est plus grande que la plus grande des cités jamais bâti par l’homme au cours de son histoire. La muraille en fait tout le tour. cela signifie qu'ils peuvent se faire attaquer alors!
Nous arrivâmes suffisamment prêt pour que je remarque les tours rondes dressées sur le mur, à intervalle régulier. Celui-ci s’élevait à même le sable, semblant littéralement en jaillir. Une vision époustouflante. Je me rappelle être allé voir la pyramide de Khéops lors de vacances en Égypte. Plus grande pyramide d’Égypte, elle est considérée comme l’une des sept merveilles du monde Antique. Durant des millénaires, elle fut la construction humaine de tous les records. La plus haute, la plus volumineuse, la plus massive. Je me souviens de m’être émerveiller devant sa grandeur, me demandant comment une civilisation avait pu bâtir pareil merveille avec si peu de moyen. Il existe bon nombre de théories sur la construction de la grande pyramide. Mais aucune d’entre elles ne s’avère particulièrement convaincante. En fait, un certain nombre d’auteurs pensent qu’une telle construction est incompatible avec les connaissances et les moyens rudimentaires de l’Égypte Antique. Cette construction a excité l’imaginaire de générations et de générations de personnes, allant parfois jusqu’à lui attribuer une origine extraordinaire. La vérité est que les éléments ayant permis la construction de la pyramide de Khéops n’ont été que rarement réuni dans l’histoire de l’humanité. Un pouvoir théocratique tout puissant, un pays riche, prospère, une main d’œuvre nombreuse, une administration très développée et un grand savoir empirique, le tout créant un chef d’œuvre devant lequel on s’émerveillerait encore des milliers d’années plus tard. J'adore ce paragraphe *0* et rejoint tout à fait ton point de vue! apparement les egyptiens, en plus de la coudée connaissaient aussi le mètre, ils semblaient aussi parfaitement connaître pi et le nombre d'or, que l'on retrouve un peu partout dans la grande pyramide, mais je pense que je ne t'apprends rien La muraille de Karnak produit le même effet d’émerveillement sur moi que l’avait fait la Grande pyramide d’Égypte. Non, ma stupéfaction était encore plus grande ! Je ne pouvais tout simplement pas imaginer comment on avait pu dresser pareille construction. La muraille faisait plusieurs dizaines de mètre de hauteurs, m’obligeant à relever la tête à mesure que nous nous approchions. Je remarquais les créneaux et les mâchicoulis, achevant de donner au tout une allure moyenâgeuse. oui, donc ça doit vraiment jouer à clash of clans dans le coin Les pierres la composant, énormes et de couleurs blanches, semblaient avoir toutes exactement la même taille. Comment la main de l’homme avait-elle pu les tailler ? Je n’aurais su le dire. Je discernerais du mouvement en haut du mur, me laissant supposer que celui-ci était ceint d’un chemin de ronde. Nous étions maintenant presque au pied du mur. Nous avions marché un long moment pour y arriver, mais je n’avais pas été capable de formuler un mot. Je distinguais une poterne dérobée. Visiblement, on nous avait vus approcher, car elle était ouverte. Bahha se tourna vers moi avant de la franchir. Pourquoi ne sont-ils pas rentrer par la grande porte?
– Prêt ? – Je… Comment… Je ne su quoi dire. Bahha me sourit gentiment, semblant comprendre ma stupéfaction, et me fit signe de la suivre à l’intérieur. Je lui emboîtais le pas.
Eh bien, je peux te dire que tu m'as vraiment fait voyagé sur cette partie, même que j'aurais préféré que tu fasse durer le suspens un peu plus longtemps mais la découverte de la ville n'aurait sans doute pas la même saveur. Du coup, vu que tu as mis la barre très haut en cette fin de chapitre avec cette révélation en or, et je ne vois pas ce qui pourrait me surprendre par la suite. Mais je te fais confiance, tu m'a embarqué jusqu'ici et ta barque, tu la mènes plutôt bien. Je sens que tu en as encore sous ton chapeau, alors je vous tire le mien, monsieur et me laisse glisser au fil de l'eau, verra bien où tu vas me mener |
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Nombre de messages : 441 Age : 32 Localisation : Tout au bout de la terre, en face de la mer! Loisirs : Chevaucher l'imagination vers de nouveaux horizons Date d'inscription : 28/09/2016
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Ven 13 Jan 2017 - 17:29 | |
| Et bien Dine, wouaw! Voilà un commentaire qui fait plaisir à lire! Tu m'as fait rire, tu m'as fait réfléchir, tu m'as motivé à continuer. Bref, du top commentaire ! Pour te répondre: => Karnak, ben je cherchais un nom qui sonnait bien. Effectivement, ça m'a probablement venu de Karnak en Égypte (le désert, toussa toussa). => "Se pouvait-il qu'elle parle de? non?" Ici, Nathan a bien compris qu'elle parle d'eux deux, ce qui lui parait trop grand à avaler! => Oui, mes personnages peuvent mourir. Certains le feront d'ailleurs, et cela aura évidement de l'importance! Mais je n'ai pas prévu d'explications sur "l'après après mort" si c'est ta question. => Tu soulèves un très bon point concernant la muraille! Quand j'ai imaginé mon histoire au début, je pensais faire deux cités, ennemies l'une de l'autre. Puis j'ai changé d'avis, n'en gardant qu'une seule. Reste donc la question de pourquoi une muraille? J'ai deux pistes de réponses en tête que je glisserais plus tard dans le récit (grâce à toi): la deuxième cité peut avoir exister, et a été vaincu il y a longtemps. La muraille sert aussi de protection "psychologique". Le désert autour de la ville est effrayant, étrange, et les habitants sont bien content d'en être séparé! => On ouvre pas ce genre de porte pour seulement deux personnes, les dimensions sont juste démesurées! En tout cas, un grand merci à toi, et j'espère bénéficier de tes conseils sur les autres chapitres! Tu verras, la suite te réserve aussi son lot de surprises! Bon aller, faut que j'aille finir ma nouvelle avant de me remettre sur la cité des temps figés, me voilà regonfler à bloc . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Sam 14 Jan 2017 - 15:03 | |
| Tant mieux! j'aime que mes commentaires soient le plus utiles possible. Le revers c'est qu'ils demandent pas mal de temps à faire, c'est pour quoi je privilégie d'abord les projets qui comptent vraiment pour quelqu'un. Je viendrais volontier commenter la suite ;-) a bientot |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Mar 14 Fév 2017 - 13:32 | |
| Coucou! J'avais d'autres textes à voir mais je n'ai pas résisté à l'envie d'attaquer ton chapitre 2. Et je l'ai dévoré! . Langage simple mais efficace, on se dit que c'est tellement facile l'écriture quand on te lis, bref, compréhensible, bien écrit, le tout est très confortable à lire! Bon aller, détail et après je re-blablaterais - Chapitre 2, partie 1:
Les souvenirs de mon vivant sur terre sont assez flous, mais je me souviens de la première fois que j’ai vu Sydney. Je n’avais jamais voyagé aussi loin, et j’étais parti seul. La ville m’avait fait un effet incroyable. Probablement une des plus belles cités au monde, et très agréable à vivre. Je me souviens de sa baie, de ses gratte-ciels, de l’Opera House, du Royal Botanic Garden, du quartier des Rocks. Je me souviens du temps magnifique qu’il y faisait, du soleil éblouissant et du ciel, si bleu, si radieux. Mais je rappelle également que ma première impression fut différente. Je suis arrivé de nuit, d’un vol en provenance de Hong Kong. Du hublot de l’avion, les lumières de la ville attisaient ma curiosité, promesse d’une ville pleine de vie. Mais elles n’étaient pas différente de celles des autres capitales que j’avais déjà visitées. En sortant de Kingsford-Smith (l’aéroport de Sydney), les bâtiments plongés de l’obscurité me semblèrent sinistres, et les lumières des réverbères blanchâtres. De plus, le taxi qui m’emmena dans le centre ville me déposa au mauvais endroit, et je me retrouvais perdu dans l’inconnu. De la même façon, Karnak ne me fit pas une forte première impression. Le contraste avec la majesté de la muraille fut même frappant. Génial! Décidement, j'adoooore tes descriptions, j'ai l'impression de partir en voyage. Et tes comparaisons avec ton monde, c'est intelligement fait, bravo.
Au milieu du chemin sous le mur nous attendait un groupe de ce qui semblait être des gardes. Il faisait sombre et je ne les distinguais pas bien. Bahha échangea quelques mots avec eux, puis ils nous laissèrent passer. Une fois de l’autre côté du tunnel, j’aperçus ce qui me sembla être des habitations. D’une taille allant de quelques à une bonne dizaine de mètres, ces bâtiments étaient fait de matériaux de couleur sable-orangé. De grands trous dans la pierre faisaient office de fenêtre, et des escaliers directement construits sur les façades permettaient d’accéder aux étages supérieurs. Les portes, quand il y en avait, étaient faites de bois. Bien qu’ayant un certain charme, ces constructions étaient simples, et n’avaient rien en commun avec la majesté de la muraille. Mes pieds foulaient toujours le sable, le sol n’étant ni goudronné ni pavé, et le soleil haut dans le cielMerci pour l'info, c'est con mais le fait que tu racontes Sydney de nuit m'a fait imaginé tout le reste d'un point de vue nocturne. Bonne piqure de rappel donc ne laissait que peu d’ombre, même à proximité de la haute muraille. Toutefois, pour une raison que je n’aurai su expliquer, la température était bien plus supportable. Bahha m’informa qu’elle m’emmenait chez elle et m’entraîna à sa suite dans un dédale de ruelles. La majorité des constructions étaient des habitations, mais je remarquais divers enseignes de consommations courantes, dont la marchandise était bien souvent exposée dehors. Des fruits et des fruits est-ce normal qu'il y ait que des fruits?, principalement. Toutefois, je n’eus pas le loisir d’en voir davantage sous peine de me faire distancer, mon guide marchant d’un pas vif. Nous croisâmes peu de passants, mais certains parmi eux me frappèrent. La majorité portait une tunique semblable à celle que Bahha et moi-même abordions, mais d’autres sortaient du lot. Je restais bouché bée devant un homme d’une quarantaine d’année, vêtu d’une toge à la grecque et arborant fièrement une barbe broussailleuse ainsi que de longs cheveux. Plusieurs individus étaient également vêtus à la façon des indiens d’Amérique, portant plume, peinture, pantalon de cuir ou encore chapeau de cow-boy. Et soudain, ils se mirent en ligne et dansèrent YMCA de village People Hum, pardon (Dine reprenant son sérieux...)Je remarquais également plusieurs bâtiments se détachant du lot. Ceux-ci n’avaient pas la teinte sable-orangé du reste, mais étaient fait en pierre blanche, en brique rouge ou encore en bois et en chaume. Je notais qu’ils étaient généralement plus grands, et que beaucoup parmi eux Parmi eux? donnaient l’impression d’être des maisons particulières. Il y avait un mélange indéniable de culture, telle habitation faisant penser à une villa romaine, alors qu’une autre ressemblait à une maison de ville londonienne. La majorité des constructions restaient toutefois dans le même style, plus modeste. J’en demandais la raison. – Ce quartier est assez pauvre. Mais il est également apprécié par certaines personnes plus aisées, qui font construire ici leurs propres demeures. Le reste de la ville est en effet... déroutant pour certains d'entre nous. Ce fut les seuls mots que j’échangeais avec Bahha du tout le trajet. Visiblement, elle était pressée d’arriver. Et moi, j'étais bien trop stupéfait pour mettre de l'ordre dans mes pensées. Je n'arrivais tout simplement pas à réaliser ce qui se passait, et j'allais de surprise en surprise. Au bout d’un moment, elle s’arrêta devant un bâtiment assez semblable aux autres, mais d’une taille importante. J’observais les multiples ouvertures rondes servant de fenêtres. Probablement un immeuble. Elle me fit signe de la suivre et monta un escalier extérieur donnant sur une porte du premier étage. Elle posa la main sur la porte et celle-ci coulissa doucement. C’est ainsi que j’entrais pour la première fois chez Bahha. L’intérieur était bien plus cossu que l’extérieur ne le laissait présager. Une fois le vestibule passé, on arrivait dans la pièce aux dimensions plus que respectables, probablement la pièce principale. Celle-ci était recouverte d’un carrelage en mosaïque aux couleurs chaudes, alors qu’une petite fontaine se trouvait au centre. Divers niches et alcôves aux formes arrondies agrémentaient les murs. Dans un coin, un canapé couvert de coussins aux teintes roses et mauves. Il n’y avait pas de portes, mais divers alcôves perçaient les murs, permettant de circuler et laissant deviner que l’appartement comportait de nombreuses pièces. La décoration se composait de divers vases, lampes, ainsi que d’un narguilé posé sur une table basse. Le tout était, je dois bien le dire, assez haut en couleurs. – Bienvenu chez moi. Je me tournais vers mon hôte. – Je ne comprends pas bien tout ce qu’il m’arrive, mais merci de m’accueillir. – J’ai pensé que tu voudrais te rafraîchir et te reposer, car tu vas avoir beaucoup à faire. – Que veux-tu dire par là ? – On va bientôt venir te chercher. Tu vas vite devoir trouver tes marques ici, et tu auras peu de temps à toi. Je ne su quoi répondre. A la place, je fis quelques pas dans la pièce, étudiant la décoration, essayant d’en apprendre plus sur Bahha. Mais, hormis son goût pour les objets orientaux, je n’en appris pas beaucoup sur elle. Je décidais donc de demander directement à l’intéressée. – Ça fait longtemps que tu habites ici ? – Un bon moment oui. J’ai habité un certain temps un autre quartier, mais celui-ci me convient mieux. – Tu n’as pas l’air si vielle. Quel âge as-tu ? Bahha marqua un silence. – Je suis morte à l’âge de 23 ans, et je vis à Karnak depuis. – Quand es-tu arrivé ? – Je t’ai expliqué que cet endroit était hors du temps, tu te rappelles ? Est Eh bien, cela signifie qu’il n’a pas cours ici. J’ignore précisément quand je suis arrivé. Ici, il n’y a ni pas de saisons, pas d'années. Le corps ne vieillit pas, de même que les objets ne s’abîment pas. Je suis ici depuis très, très longtemps. – Tu veux dire que… tu es immortelle ? – Non, on peut être blessé ou tué. Mais il n’y a pas de vieillesse, on reste le même que celui que l’on était le jour où nous sommes morts. En ce qui me concerne, j’ai 23 ans depuis que je suis arrivé à Karnak. J’assimilais l’information. Aussi folle que soit les explications de Bahha concernant Karnak et la façon d’arriver ici, j’en étais arrivé à la conclusion qu’elle disait la vérité. J’avais donc décidé de croire ce qu’elle me dirait sur ce nouveau monde où j’avais atterri, ou du moins d’essayer. – Nous avons toutefois mis au point un système pour définir le « depuis combien de temps » chaque habitants de Karnak est ici. Les nouveaux arrivants semblent atterrir ici à intervalle plus ou moins régulier, du moins en moyenne, aussi nous conservons trace de notre ordre d’arrivé. J'ai donc une idée depuis combien de temps je suis là. – Et donc, tu es là depuis ? – Nous avons dépassé les cent vingt millions d'arrivants. Cela doit donc faire grosso modo quarante millions d’arrivants que je suis ici, même si j'ai perdu le chiffre exact. – Tu veux dire que Karnak a cent vingt millions d’habitants ! – Tout de même un peu moins. Il est rare que quelqu’un meure ou quitte la ville, mais cela arrive. – Mais comment est-ce possible ? Comment une ville dans un tel désert peut-elle accueillir autant de personne ? Où trouvez-vous les ressources suffisantes ? Comment Karnak a-t-elle été construite ? Et qu'en est-il de la muraille autour ? – C’est justement un des sujets dont je voulais te parler, Nathan. Bahha sembla réfléchir. – Ce n’est pas quelque chose de facile à expliquer. Voyons, par où commencer… Elle me fit signe de m’asseoir alors qu’elle prenait elle-même place autour d’une table. Je m’exécutais sans même m’en rendre compte, toute mon attention fixée sur ce qu’elle allait dire. – Tu te souviens de ce que je t’ai dit sur les personnes ici ? Comment elles ont modifié la trame du temps et comment elles ont en été éjectées ? – Évidement. – Nous pensons que ces personnes, et donc que toi et moi, avons été capable de modifier le cours des événements grâce à une volonté extraordinaire. Nous avions tellement envie de faire les choses comme nous l’entendions que nous avions dévié le cours du temps de sa course, alors qu’il était programmé pour se répéter, encore et encore. – En quoi cela a-t-il un rapport avec la construction d’une ville dans un désert ? – Tout. Bahha se servit un verre d’eau, et m’en tendit un. Je n’y prêtais pas attention. – Nous avons été capables de bouleverser l’ordre de choses dans un monde entièrement programmé pour rester fidèle à sa version de l’histoire. Elle but une gorgée. – Que penses-tu que nous soyons capable de faire dans un monde n’étant pas soumis au joug du temps ? Je ne su que répondre. – Nous sommes tous, à un plus ou moins grand degré, capable d’influencer le cours des événements. Et certains, parmi nous, sont capables d'influencer la réalité par leur simple volonté. – Je ne comprends pas bien. Bahha prit mon verre dans ses mains. Elle me montra son contenu. De l’eau toute simple. – Tu aimes le vin ? La question me surprit un peu. Quel était le rapport ? L'esprit cartésien poussé au max. Cela donne presque l'impression qu'il n'est pas fute fute le gars^^– Oui, j’aime bien le vin. Elle me retendit le verre. Je jetais un coup d’œil dedans et fut stupéfait. A l’intérieur, un liquide rouge avait pris la place de l’eau. Je le reniflais. Pas de doute, c’était du vin.
- Chapitre 2, partie 2:
Comment as-tu fait cela ? – L’eau est devenue du vin parce que je l’ai voulu. – Tu veux dire… Comme de la magie ? – Pas tout à fait, mais j’imagine qu’on peut appeler ça comme ça. – Non, ce n’est pas possible. Il y a un truc. J’ai toujours été attiré par la prestidigitation. Faire apparaître et disparaître des objets, tromper la gravité, lire les pensées, voir dans le futur, transformer la matière. Cela me fascinait. Mais j’ai toujours su qu’il y avait un truc, une astuce. Le « magicien » était simplement habile, il savait capter l’attention sur ce qu’il voulait pour discrètement exécuter autre chose. La mise en scène était théâtrale, mais rien dans le tour ne défiait les lois de la physique. – Je sais que c’est dur à croire, mais il n’y en a pas. Aucun subterfuge. Je lui retendis le verre, sceptique. – Retransforme-le en eau. – Comme tu veux. A peine ces mots prononcés, elle me rendit le verre. J’inspectais le liquide, sentant à l’avance ce que j’allais trouver mais refusant d’y croire. Je ne m’y trompais pas. Le verre était à nouveau plein d’eau. – Non, non, non ! Il devait y avoir une astuce. Tout ce que j’avais à faire, c’était la trouver. Je devais simplement y réfléchir, et je finirai bien par trouver…. – Tu es prêt à croire que tu es mort et que tu te trouves hors du temps, mais tu ne peux pas accepter le fait que je puisse changer l’eau en vin ? Bonne réplique, qui remet les choses en place. Je me pinçais les lèvres. – Je ne sais que penser. – Tu as vu la taille de la cité. Tu as vu la muraille. Construites en plein désert. Sans eau, sans nourriture, sans matériaux. Penses-tu vraiment qu’il y ai une autre explication ? – Je… je ne sais pas. – Et il y a autre chose. Tu te souviens d’où je t’ai dit venir? – De la Carthage antique. Et là, ça me frappa. Ce que j’aurais du trouver tout de suite, ce petit quelque chose qui ne tournait pas rond. Cette phrase est un peu maladroite avec son: Et là, ça me frappa. Ca fait un peu tâche je trouve.– Je vois que tu as trouvé. Comment se fait-il que nous nous comprenons comprenions (qu'en penses-tu) ? Mes pensées tournoyaient à cent à l’heure. J’essayais de démêler le vrai du faux. Aurait-elle menti, ne venait-elle pas de Carthage ? Et pourtant… Ce que j’avais vu, ce dont j’avais été témoin ! – Tu as appris le français d’une façon ou d’une autre. – Et comment aurais-je su directement dans quelle langue m’adresser à toi ? – Alors quoi ? – Il y a des personnes, ici, dans Karnak, qui se concentrent en permanence pour que les gens dans et autour de la cité se comprennent. On les appelle les Traducteurs. Tu pourras parler avec n’importe qui dans la cité, venant de n’importe quelle époque ou région du monde, tu auras toujours l’impression qu’il s’exprime dans ta langue, et de même pour lui. Mon monde s’effondrait. Je ne savais plus que croire, que penser. J’avais la tête qui tournait. Tout c’en ce en quoi je m’étais toujours raccroché était-il donc faux ? Je devais comprendre. Assimiler ces informations. J’avais besoin de tirer au clair tout cela, où j’étais certain de devenir fou. – Tu es en train de dire que tout ce que tu penses se réalise ? – Pas tout à fait. Ce que je désire vraiment à de fortes chances de se produire, mais il y a des limites à ce que je peux faire. Changer la contenance d’un verre est facile, mais ce serait beaucoup plus difficile avec une piscine. De plus, imposer sa volonté sur la réalité est fatiguant pour le corps. Certains sont plus ou moins doués. – La ville a donc été construite… par la pensée ? – En partie. Elle a beaucoup aidé. Elle est née de la volonté combinée des premiers venus. D’abord hameau, elle est devenu village, puis ville. Nous avons imaginé les matériaux, puis nous les avons utilisés pour construire des bâtiments, ou nous les avons créées directement. La seule muraille a nécessité l’effort combiné de dizaines de milliers de nos meilleurs Créateurs. – Créateur ? – C’est le terme employé pour désigner une personne pouvant soumettre consciemment la réalité à son bon vouloir. Beaucoup de personnes ici ne sont pas capables de le faire sur demande. – Mais toi tu en es capable. – Oui. – Tu peux donc modifier la réalité selon ta fantaisie. – Comme je te l’ai dit, tout ceci à un coût. Modifier en permanence la réalité est extrêmement fatiguant. On peut même en mourir, si on surestime ses capacités. De plus, naturellement, on ne peut pas faire ce que l’on veut. L’utilisation de la Création, c’est comme cela qu’on appelle le don des Créateurs, est surveillé de près. Ce serait le chaos dans le cas contraire. – Comment peut-on surveiller cela ? – Ce n’est pas évident, mais nous nous sommes organisés il y a longtemps. Un ordre spécial a été mis en place, dont le seul but est du surveiller l’utilisation de la Création, et de vérifier qu’il n’y ai pas d’abus. – Un ordre ? – Oui, un ordre. L'Ordre des Veilleurs C’est d’ailleurs d’eux dont je voulais te parler. Ils vont venir pour toi. – Je ne comprends pas. Pourquoi viendraient-ils pour moi ? – Ils tiennent à rencontrer chaque nouvel arrivant, pour ce faire une idée de son niveau de Création. Cela rend leur travail plus facile de savoir qui est capable de quoi. – Mais je n’ai jamais été capable de ce genre de choses ! Rhoo, il m'agace!– Si tu es ici, c’est que tu en es au moins un petit peu capable, du moins inconsciemment. Certains des habitants de Karnak n’ont jamais réussi à utiliser leurs dons de Créateurs volontairement. Toutefois… – Toutefois ? – Je ne crois pas que ce soit ton cas. – Explique-toi. Je croisais son regard. Visiblement, elle était troublée. Elle sembla hésiter à continuer. Mais elle prit finalement la parole. – Tu as été sévèrement brûlé dans le désert. Tu aurais du mourir. Nouvelle pause. Elle devait chercher ces mots. Je l’encourageais. – Mais tu m’as soigné. – Ton état était vraiment grave. J’ai fait de mon mieux, mais ton état était critique. Pourtant, tu t’es très vite rétabli. Cette remarque me surpris. A mon réveil, je n’étais certes pas au mieux de ma forme, mais je n’avais pas non plus eu l’impression d’avoir frôlé la mort. – Ton traitement devait être efficace. Mais il m'énerve l'asticot!Elle secoua la tête. – Il n’est pas normal que tu te sois si rapidement rétabli avec la sévérité de tes brûlures. Je ne vois qu’une explication. La Création. – Tu veux dire que tu as usé la… Création pour me sauver ? Oh non, c'est pas possible, là je craque – Même si je l'avais voulu, je ne suis pas sûr que j'aurais pu. Utiliser la Création pour modifier l'état d'un autre être vivant est ardu, et extrêmement tabou ! En ce qui me concerne, je ne vois pas où est le problème si c'est pour sauver quelqu'un, mais tout le monde ne partage pas mes vues. De toute façon, je n'ai rien fait. Non, je ne vois qu'une seule personne pour avoir fait ça. Elle me regarda, silencieuse. Et je compris son sous-entendu. Ah bah enfin!!!– Non, c’est impossible ! Comment aurais-je pu faire ça ? Tu te trompes! De plus, tu l’as dit toi-même, j’étais inconscient, dans un état critique. – C’est la seule explication. Je restais à méditer ses paroles un moment. – Tu parles comme si le fait que j’ai ce… don, la Création, était certain, mais j’en doute. Es-tu vraiment sûr de toi ? – De cela je n'ai aucun doute. Je n’étais toujours pas convaincu, mais elle semblait si sûre. Autant prendre toute les informations possibles, et voir si elles seraient utiles par la suite. Je m’apprêtais à poser d’avantages de questions quand on frappa à la porte. – Et bien, ils ont été très rapide ! Ne t'inquiètes pas, tout se passera très bien. Bahha se leva et alla ouvrir la porte. Et c’est ainsi que je rencontrais les Veilleurs.
Ah quel bonheur! Et dire qu'il y a encore tout plein de chapitre à lire! *0*. Bon comme tu t'en doutes j'ai bien aimé, je n'ai rien à redire, tout se tient pour moi. Juste, fais attention car le septicisme de Nathan peux vite devenir énervant, comme le coup de la guérison par la création. Je sais que ce trait de caractère est nécessaire parce qu'il justifie que Bahha lâche des infos mais il ne faudrait pas trop en abuser car Nathan passe un peu pour un niais du coup. Sinon tout baigne Je te dis à bientôt pour la suite Tassa (M'est d'avis que je vais assez vite rattraper mon retard) |
| | | Tassa Accro au forum ? Oui, pourquoi ?
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| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Mer 15 Fév 2017 - 21:49 | |
| Welcome back Dine! Je me disais justement ces derniers temps que je n'avançais pas assez sur mon manuscrit, alors je me suis acheté un beau calendrier et je coche les jours en fonction de si j'ai écrit ou pas. Mon chapitre 6 a donc pas mal avancé depuis (certes que) deux jours. Et là qu'est ce que je vois? Un petit commentaire de Dine qui était passé inaperçu. Je te rassure tout de suite, Nathan ne restera pas longtemps ainsi, déjà parce que de un je finirai moi aussi par l'étrangler (je te rejoins complétement sur le petit énervement que sa difficulté a accepté une nouvelle réalité provoque), et de deux parce que je voulais en faire un personnage qui subit une transformation au cours du récit. Mais comme tu l'as remarqué, son attitude me permet de faire des révélations via Bahha, et de plus, je la trouve assez réaliste. Évidement que nous, confortablement installé au coin du feu et lisant ses aventures, on le trouve un peu borné. Mais en vrai, ce doit pas être quelque chose de très facile à accepter. Je veux dire, moi à sa place je me dirais "j'en ai trop pris gros!". Merci pour les petites fautes de frappe, et je te dis à bientôt pour le chapitre 3 alors | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Jeu 16 Fév 2017 - 10:57 | |
| - Tassa a écrit:
- alors je me suis acheté un beau calendrier et je coche les jours en fonction de si j'ai écrit ou pas.
quelle organisation, je suis bluffé Moi ça fait belle lurette que je n'avance plus, freinée par toutes ces corrections qui n'en finissent pas A ouai? Nathan va évoluer, se transformer même? c'est bon ça. Je me rend compte de l'importance de garder le même personnage du début jusqu'à la fin Mais ouai, je conçois que ce ne soit pas facile à vivre ce genre de choses mais ton personnage refuse de voir ce qui crève les yeux, le fait qu'on a un temps d'avance sur lui sur la compréhension, ça, c'est énervant. Ca donne envie de, soit lui donner des baffes ou de changer de personnage principal . Mais je te rassure tout de suite, ton personnage est attachant. Il se pose beaucoup de questions et est malgré tout très curieux et ça, ça donne carrément envie de le suivre. Eh bien oui, à bientôt, car j'ai moi aussi envie de savoir à quoi riment ces mystérieux bracelets dont parle Djevelen |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Jeu 16 Fév 2017 - 22:18 | |
| Hey ! Il commence à se faire tard, alors je suis simplement passée voir le prologue pour l'instant. Au départ je me suis dit : mwais, bof, j'ai l'impression d'assister à une pub de la sécu routière là... Mais à partir du "Je suis bien placé pour vous parler de ces statistiques", tout prend son sens ! Ah, et c'est vraiment cool. Dans la suite, on voit à quel point sa mort a été banale, commune... (en même temps, je savais bien que les cours de droit, c'est nocif). Le plus surprenant est la fin, quand il annonce se réveiller ailleurs. C'est parfait, vraiment ! Ca nous donne de l'espoir, à nous petites créatures mortelles qui avons peur de disparaître sous terre et surtout, ça donne envie de découvrir c'est quoi, cet endroit ! On veut absolument connaître la suite (je la lirai ce WE d'ailleurs). Je trouve que ton prologue est franchement réussi... Chapeau bas ! Il fallait y penser.
Remarques de chipotage :
J’imagine que c’est vrai --> je trouve que le verbe imaginer est trop faible ici. Après tout, il est mort alors il "imagine", seulement ? J'aurais plus vu un truc du genre : "ma mort appuie cette théorie" |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Lun 1 Mai 2017 - 17:16 | |
| Salut Tassa! Au cas où tu daignes revenir nous voir, voici mon commentaire sur ton chapitre 3, partie 1 Alors comme ça il y a un tramway à Karnak? Vraiment surprenante cette ville! Comme d'habitude, j'aime ta façon que tu as d'argumenter sur ce que tu décris (comme le désert du Namaqualand ou ici, les tramways) Et autre chose qui m'a vraiment interpellé: à un moment, ton personnage parle du deuxième siècle, Nathan viendrait du futur?? Hum, intéressant... - Tassa a écrit:
- Un chevalier en armure de plates complète se tenait en face de moi et un prêtre en tenue bouddhiste était assis un peu plus loin.
Le tout était ahurissant. J’avais l’impression de me retrouver sur le tournage d’un film qui aurait été envahi par un défilé de mode et une convention manga. Haha! Excellent! je n'aurait pas dit mieux! - Tassa a écrit:
- Karnak est une ville mélangeant de nombreux styles architecturaux. Toutefois,les constructions les plus modernes sont au centre. De quelle époque viens-tu ?
- Du Vingt-et-unième siècle. Bon ok, Tassa, il faut revoir ton paragraphe sur l'essor du tramway, soit la date cloche, soit je me perd sur la personne qui exprime ses idées à ce moment, c'est pas clair. - Tassa a écrit:
- Oui, un souhait inconscient est si vite arrivé, et cela peut avoir des conséquences désastreuses pour un utilisateur suffisamment puissant. C'est pourquoi, si nous jugeons que votre potentiel de Création comporte un risque pour vous même ou pour les autres, nous prendrons soin de vous former.
Ahh! Ca répond exactement à la question que je voulais te poser, à savoir: "que se passerai-t-il si par inadvertance, un crétin imaginait un bibendum chamallow géant se déplacer dans les rues de la ville? Ce don de création pourrait vite devenir très embêtant". Eh bien voilà, je suis comblée - Passage Jared a écrit:
- C'était un homme vieillissant quoi qu’encore dans la force de l'âge, le crâne dégarni mais au physique impressionnant. Ses biceps faisaient presque la taille de mes cuisses. Il faisait une bonne demi tête de plus que moi et en paraissait beaucoup plus.
Paraissait plus quoi? Première partie vraiment pas mal , j'ai appris plein de choses, beaucoup de descriptions de la ville qui la rendent très visuelle, bravo! En revanche, peut-être qu'un poil plus de sentiments de la part de ton perso serait appréciable, je le sens surpris et septique, comme d'hab, mais assez stoïque au final. J'ai bien aimé le passage ou il dit avoir l'impression de se retrouver en pleine convention manga, ça le rend davantage vivant. N'hésites pas à intégrer plus de trucs de ce genre. |
| | | Tassa Accro au forum ? Oui, pourquoi ?
Nombre de messages : 441 Age : 32 Localisation : Tout au bout de la terre, en face de la mer! Loisirs : Chevaucher l'imagination vers de nouveaux horizons Date d'inscription : 28/09/2016
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Mer 3 Mai 2017 - 0:14 | |
| - Dine a écrit:
- Salut Tassa!
Au cas où tu daignes revenir nous voir, voici mon commentaire sur ton chapitre 3, partie 1
Voyons Dine, tu sais bien que la question n'a jamais été là, mais plutôt de savoir si vous me reprendrez! Quand a l'emploi du mot daigner, il me fend le cœur, suis-je donc si hautain et sec à tes yeux ? - Dine a écrit:
- Alors comme ça il y a un tramway à Karnak? Vraiment surprenante cette ville! Comme d'habitude, j'aime ta façon que tu as d'argumenter sur ce que tu décris (comme le désert du Namaqualand ou ici, les tramways) Et autre chose qui m'a vraiment interpellé: à un moment, ton personnage parle du deuxième siècle, Nathan viendrait du futur?? Hum, intéressant...
Content que ça te plaise! En plus, ton message tombe on ne peut mieux, j'étais en train de me flageller sur place afin de terminer la deuxième partie de mon chapitre 5. Sans effets à mon grand désarroi, je dois avoir la peau dure. Mais tu m'as remonté à bloc! Nathan vient de notre époque, mais il nous raconte cette histoire depuis un point où il a déjà énormément appris à Karnak. Il sait donc ce qui se passe dans notre futur, sans y avoir jamais été! Devrais-je clarifier ce point? - Dine a écrit:
- Passage Jared a écrit:
- C'était un homme vieillissant quoi qu’encore dans la force de l'âge, le crâne dégarni mais au physique impressionnant. Ses biceps faisaient presque la taille de mes cuisses. Il faisait une bonne demi tête de plus que moi et en paraissait beaucoup plus.
Paraissait plus quoi? Plus grand que ça. Il faisait une bonne demi tête de plus que moi, mais en paraissait beaucoup plus? - Dine a écrit:
- Première partie vraiment pas mal , j'ai appris plein de choses, beaucoup de descriptions de la ville qui la rendent très visuelle, bravo! En revanche, peut-être qu'un poil plus de sentiments de la part de ton perso serait appréciable, je le sens surpris et septique, comme d'hab, mais assez stoïque au final. J'ai bien aimé le passage ou il dit avoir l'impression de se retrouver en pleine convention manga, ça le rend davantage vivant. N'hésites pas à intégrer plus de trucs de ce genre.
Merci beaucoup sweetheart, je suis très touché que tu continues à me lire Ps pour nolwel : j'ai vu ton commentaire et il m'a fait très plaisir, si je n'y ai jamais répondu c'est parce que j'attendais ton retour sur la suite afin d'échanger avec toi sur plus de contenu . J'espère qu'il arrivera un jour! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Jeu 11 Mai 2017 - 9:25 | |
| Salut Tassa Alors figures-toi qu'hier, je venais de finir mon commentaire tranquillou, lorsqu'en voulant cliquer sur la touche "envoyer", ma page à beuguer et j'ai tout perdu:wall: . Je peux te dire que si j'avais eu le don de création, j'aurais sans doute fais apparaître une masse pour exploser mon ordinateur! Mais bon...Restons zen. - Tassa a écrit:
- Voyons Dine, tu sais bien que la question n'a jamais été là, mais plutôt de savoir si vous me reprendrez! Quand a l'emploi du mot daigner, il me fend le cœur, suis-je donc si hautain et sec à tes yeux?
Non, pas du tout, c'est juste ma façon de parler mais t'inquiètes, il n'y a pas de méchanceté là-dedans Et pourquoi le terme "reprendre"? Aurais-tu l'impression d'avoir été mis à la porte? - Tassa a écrit:
- Nathan vient de notre époque, mais il nous raconte cette histoire depuis un point où il a déjà énormément appris à Karnak. Il sait donc ce qui se passe dans notre futur, sans y avoir jamais été! Devrais-je clarifier ce point?
Ahhhh...Ouai, d'accord . Dans ce cas, oui, ça mériterait que tu glisses une petite info là-dessus car on a l'impression que tu as fais une faute de frappe en fait lorsque tu mentionnes vingt-deuxième siècle. Juste pour info...Comment Nathan peut-il être au courant de ce qui se passe "sur Terre", les morts peuvent-ils y revenir de temps en temps ou ont-ils un œil constamment rivé sur le monde des vivants? Bref, ont-ils un contact avec l'autre monde? - Tassa a écrit:
Dine a écrit: C'était un homme vieillissant quoi qu’encore dans la force de l'âge, le crâne dégarni mais au physique impressionnant. Ses biceps faisaient presque la taille de mes cuisses. Il faisait une bonne demi tête de plus que moi et en paraissait beaucoup plus. Paraissait plus quoi?
Plus grand que ça. Il faisait une bonne demi tête de plus que moi, mais en paraissait beaucoup plus?
On est d'accord, le "en paraissait" ne peut être raccorder qu'à "grand" et non à "une tête de plus que moi" car ça ne veut pas dire grand chose. Paraissait plus quoi? une demi-tête (mouai). Après, à toi de voir... Alors, ta partie 2: - Spoiler:
Jared m'entraîna un à peu près au milieu de la salle, à quelques mètres des gradins, dans un espace vide de monde – ce qui n'était pas trop dur difficile serait plus joli étant donné les dimensions de l'endroit - tout en m'expliquant en quoi allez consister mon test. - Je suis chargé d'évaluer votre potentiel en de Création. Le don peut se manifester sous de nombreuses formes et je n'ai malheureusement pas le temps de toutes les explorer aujourd'hui, c'est pourquoi nous allons essayer de balayer large. Vous passerez donc plusieurs épreuves génériques. Afin de garantir votre sécurité et celle des autres, une équipe sera prête à intervenir à tout moment et pourra suivre le déroulement du test par retranscription. De la main, il désigna les écrans géants au plafond. - Mon épreuve va être diffusé là-haut ? - Exactement. La majorité des personnes trouvent les examens stressants. L'être humain se construit selon son propre regard, mais aussi celui des autres. L'examen est une source de stress en raison de son enjeu, mais aussi du poids de regard que l'on accorde aux autres. Ce ne serait pas plutôt le regard que posent les autres sur soi? (le regard des autres) Réussir un examen, c'est avoir obtenir serait aussi plus joli la reconnaissance de ses pairs, et l'échec entraîne une peur d'un jugement, particulièrement quand l'examen est vécu comme un test initiatique symbolisant l'entrée dans la vie sociale, universitaire ou autre, auquel tout le monde est soumis. Dans le cas présent, ce n'était pas la peur de l'échec qui me nouait l'estomac, mais bien la peur de l'inconnu. Savoir que j'allais être filmé en direct n'arrangeait en rien mon stress, cela dit. Mentionner une équipe d'intervention non plus. - Qu'entendez-vous par équipe d'intervention, et quels sont les risques que j'encours ? On m'a prévenu d'un éventuel danger, mais sans rentrer dans les détails. Jared se gratta la tête. - Et bien, la Création permet de modifier la réalité en fonction de ses désirs. Un désir incontrôlé peut être à l'origine d'un accident. J'ai vu un examinateur se faire blesser par la personne qu'il testait, probablement sous l'emprise de la colère, et l'on parle même de candidats morts durant leurs tests. Naturellement, avec nos nouvelles dispositions de sécurité, cela n'est pas arrivé depuis une éternité et a très peu de chances de se reproduire. Il y a plusieurs agents dans les gradins qui interviendront immédiatement à l'aide de la Création si vous perdez le contrôle, et je serez moi même là pour vous aider. Bon, puisqu'il fallait en passer par là. J'inclinais la tête, même si ses explications n'avaient guère calmer mon anxiété. Phrase un peu mal tournée je trouve.
- Nous allons commencer. Essayer de vous détendre. Vous pouvez fermer les yeux si cela vous aide à vous concentrer. Plus facile à dire qu'à faire. Comment se détendre dans une telle situation ? J’essayais néanmoins, pris une grande inspiration, fermais les yeux et tentais de me calmer. - Tout d'abord nous allons tester votre capacité à influencer sur le probable autour de vous. Vous allez ressentir une intense chaleur. Quand ce sera le cas, je veux que vous imaginiez un endroit frais, agréable. Vous devez désirer cette fraîcheur, l'imaginez, la vouloir intensément. Ne vous concentrer que là dessus. Vous êtes prêt ? - Oui. J'allais ressentir une intense chaleur ? Que voulait-il dire par là ? A ce moment là, mes doutes m’assaillirent de nouveau. Etais-je entouré de fous ? Où était-il possible que tout cela ne soit qu'un rêve ? Un délire engendré par mon inconscient ? Ou même... serais-je moi même devenu fou ? Alors que je me trouvais, les yeux fermés, à me poser des questions sur ma santé mentale, la vague de chaleur me frappa. Elle m'enveloppa soudainement, sans crier gare. Une température terrible, étouffante, comme si j'étais rentré dans un four. Mes réflexions, ma capacité à penser, tout fut balayer par cette horrible sensation de cuire sur place. J'ouvris les yeux, persuadé d'être entouré de flammes. Mais il n'en était rien. Rien n'avait bougé autour de moi. La chaleur était inexplicable. Jared me lança : - Concentrez-vous ! Modifiez la réalité. - J'ai si chaud ! J'ai trop chaud! ferait plus naturel, on ne s'exprime pas souvent comme ça dans la vraie vie
- Fermez les yeux ! Focalisez-vous sur une sensation de fraîcheur ! Faites disparaître cette chaleur ! En cet instant, c'était mon souhait le plus cher. Je commençais à paniquer. A coup sûr, ma peau allait se retrouver couverte de cloques à cette allure. -Je brûle ! Aidez-moi ! - Fermez les yeux ! Ne voyant pas quoi faire d'autre, j'obéis. Je suffoquais. Cette chaleur devait s'arrêter. Elle DEVAIT s'arrêter. - Imaginez un courant d'air froid. Chassez la chaleur ! Je me concentrais. Je rejetais la fièvre qui parcourait mon corps, combattant l'idée de chaque centimètre carré de ma volonté. Je me projetais dans un endroit imaginaire baigné de vents frais, la brise me balayant le visage et me soulevant les cheveux. Je n'imaginais pas cet endroit, je le vivais. Et un déclic se produisit. Le vent que j'avais appelé de mes vœux n'était plus seulement fictif, je le sentais battre ma peau. La chaleur, bien qu'encore présente, avait diminué. J'ouvris les yeux et elle disparut complètement. A quelques mètres de Jared et moi, un énorme ventilateur, du genre qu'on utilise au cinéma, s'était mis en route, et soufflait dans ma direction. Jared s’esclaffa. - Bien joué mon garçon ! Il semblait ravi. - Si tu savais le nombre de personnes qui n'arrive même pas à passer ce stupide test ! Ils me font perdre un temps fou ! Mais toi, tu as réussi ça relativement vite ! Pas mal, pour une première tentative ! On va pouvoir essayer quelques trucs sérieux ! Je le regardais, les sens encore en ébullition. - Mais qu'est ce qui s'est passé ? - Tu as réussi, mon garçon ! Tu as mis en route le ventilateur. - J'ai mis en route le ventilateur ? - Mais oui ! Tu vois, ce ventilateur était là depuis le début. C'est un ventilateur défaillant, il a un court-circuit et par conséquent, il est très facile, même pour un novice, de l'allumer. Je t'ai stimuler en te mettant sous pression, et ta Création a fait le reste ! - C'est vous qui avez... crée cette chaleur ? - Seulement dans ton esprit. Je t'ai fait croire qu'elle existait, mais elle n'a jamais été réelle. - Je ne comprends pas... - Aucune importance ! Tu as réussi. Maintenant nous allons pouvoir essayer quelque chose de plus intéressant. Je réfléchis. - Si le ventilateur était défaillant, il pouvait donc s'allumer tout seul. Peut-être n'y suis-je pour rien ? - C'est en effet une possibilité, mais très faible. Les chances qu'il s'allume à ce moment là... J'ai fait passer ce test à un nombre incalculables de personne, et je ne crois jamais avoir vu le ventilateur s'allumer sans stimulation du candidat. Mais effectivement, c'est possible. C'est d'ailleurs pourquoi l'on appelle cela influencer sur le probable. Je restais sceptique. Avais-je réellement actionné le ventilateur ? Mes convictions étaient parti en éclats depuis mon réveil dans le désert, mais il était quelque part plus rassurant de se dire que tout ce «test» n'avait été qu'un coup de chance. Je jetais un coup d’œil (je jetais un œil suffirait) aux écrans géants du plafond. L'image qui était affiché m'était familière, et pour cause. C'était la mienne. Mon test était donc bien retranscrit. - Normalement, je devrais te faire passer d'autres tests d'influence sur le probable, comme retrouver une boule d'une certaine coulure parmi d'autres à l'aveugle, mais tu ne m'en voudras pas si l'on passe directement à quelque chose de plus intéressant. Je ne comprenais pas l'enthousiasme de Jared. Un ventilateur s'était mis en marche, et ensuite ? Je notais toutefois son passage au tutoiement. - Tu n'as rien contre le fait de de te dégourdir les jambes j'espère ? - Non. - Parfait. Je vais te demander de courir un peu alors. - De courir ? - Exactement. Allez mon garçon, au trot ! C'est un parfait moyen de mesurer la volonté. Je ne m'étais donc pas trompé sur ma réflexion en enfilant mes vêtements de sport. Le test était en parti physique. Je me demandais toutefois en quoi cela avait un rapport avec la Création. Mais je haussais les épaules. Tout cela dépassait la compréhension, et je pourrais bien demander des explications plus tard. Jetant un regard circulaire au gymnase, je me projetais un parcours mental dans la salle puis me lançait mon pied en avant. J'avais eu l'intention de commencer par de petites foulés pour m'échauffer, mais je remarquais tout de suite un problème. Je n'avançais pas. Mes pieds se mettaient bien l'un devant l'autre, et je balançais mes épaules au rythme de mes foulées, mais je restais à la même place. Comme si je courrais sur un tapis roulant. Sauf qu'il n'y avait pas de tapis. - Allez cours mon garçon ! Tu peux bien faire quelques mètres non ? Jared avait une drôle de façon de m'encourager. A son sourire, je devinais qu'il trouvait la situation très drôle et riait à mes dépends. Et visiblement, ce n'était pas le seul. Autour de nous, les autres occupants du dojo les plus proches s'étaient retournés vers moi et m'observaient. Plus la retransmission sur les écrans.... Ma fierté froissé, je redoublais d'effort. Je ne savais pas vraiment ce qui me retenait, mais peut-être que si j'y mettais assez d'énergie.... Les minutes passèrent les une après les autres, et malgré tout mes efforts, la situation restait la même. Je transpirais à grosse goutte. L'un de mes observateurs me pointaient du doigt et disait quelque chose, hilare, à son compagnon. Je serrai les dents. - Mais que se passe-t-il à la fin ! - Tu ne devines pas ? (Nathan ne cherche jamais à deviner ) Que je devine ? Je réfléchis alors que mon allure faiblissait de plus en plus. Visiblement, Jared voulait que j'arrive à avancer malgré la force obscure qui me maintenait en place. Essayer d'accélérer l'allure ou de mettre plus de puissance dans mes enjambés n'avait rien donné. La solution était donc ailleurs. La Création ? Oui naturellement. Mais comment s'en servir ? Bien que j'en doute, Jared semblait convaincu que je l'avais utilisé pendant la première épreuve. Qu'avais-je fait au juste ? Désirer quelque chose au point de le rendre réel. Pouvais-je vraiment le faire ? Je décidais de tenter le coup. Au point où j'en étais. A ce que j'avais compris, je devais visualiser, penser, vivre même ce que je voulais se voir se réaliser. Je me concentrais. J'allais franchir ses quelques mètres qui me tenaient tête depuis trop longtemps déjà. J'allais effacer leurs airs rieurs (sourires moqueurs), j'allais leur montrer... (Ca y est! Nathan se réveille!)Je me focalisais. Et je sentis quelque chose, la même sensation qui avait précédé l'allumage du ventilateur géant. Mais quelque chose était également différent. Il y avait une résistance. Qu'avais dit Jared ? C'était un parfait moyen de mesurer la volonté. Et soudain je compris. C'est Jared qui me maintenant en place via la Création. Sa volonté m'empêchait de bouger, et je devais la combattre. Comprendre cela attisa ma colère. De la même façon que personne n'aime se faire brutaliser, personne n'aime se savoir contrôlé via la Création. On se sent manipulé. Et la colère vient renforcer ma motivation. Je criais à chaque cellules de mon corps « avance ! ». Et soudain je ressentis un grand choc. Boum. Hébété, je regardais devant moi. Je venais de percuter le mur. Le mur qui se trouvait à plusieurs mètres devant moi alors que j’avais couru sur place. Toutefois, je ne l'avais pas heurté de plein fouet. Un épais tapis de gym bleu était venu s’interposer entre moi et le mur. Autour de moi, on avait arrêté de rire. Sauf Jared. Celui-ci était hilare, et visiblement très content. - Excellent mon garçon ! Excellent ! Voilà une belle réussite ! Il s'avança vers moi et manifesta son approbation par une grande claque dans le dos alors que je relevais à peine, encore sonné par le choc. - Et bien, il semble que j'ai trouvé un nouvel élève ! Vraiment bien ta fin, c'est vraiment la finalité de ton chapitre
Intéressante, cette scène sportive Tassa, malgré sa longueur elle passionne, ne change rien! J'ai seulement corrigé quelques fautes et certaine phrases mériteraient d'être reformulées mais à part ça, roule ma poule! J'ai encore passé un très bon moment et je lierais la suite dés que possible alors à bientôt! (C'est cool, je peux enfin mettre un nom sur ta photo de signature qui m'intriguait!) |
| | | Tassa Accro au forum ? Oui, pourquoi ?
Nombre de messages : 441 Age : 32 Localisation : Tout au bout de la terre, en face de la mer! Loisirs : Chevaucher l'imagination vers de nouveaux horizons Date d'inscription : 28/09/2016
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Jeu 11 Mai 2017 - 11:22 | |
| Salut!
Hé ben, qu'est ce que je ferrai sans toi ma petite Dine (j'allais mettre ma petite dinette et puis je me suis dit que ça faisait bizarre^).
Je corrige tout ça en arrivant chez moi ce soir.
Sinon ça y est, tu as enfin commencé cette délicieuse œuvre qu'est Scrubs? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Jeu 15 Juin 2017 - 16:17 | |
| Heya Tassa Après une éternité, je me suis enfin décidée à commencer ma lecture de ton histoire Je tiens juste à dire que je n'ai pas lu les précédents commentaires, je refuse de me spoiler comme ça :( (ça risque d'être un peu long xD) Prologue : Bon, je ne te le cache pas, c'est un tout petit peu cliché Mais en même temps, je comprends parfaitement pourquoi tu as utilisé un accident de voiture (pour te dire, moi aussi je l'ai déjà fait, donc je ne juge pas du tout xD) : parce que de une, concrètement, on s'en fiche un peu de la vie qu'à pu mener ton personnage, si l'histoire porte sur ce nouveau monde. Et de deux, comme bien expliqué dans ce prologue avec les stats, les morts violentes et les jeunes, c'est pas super :( Personnellement, ça ne me gène pas, de toute façon, qu'il soit mort drogué, d'une surdose d'anesthésiant chez le dentiste, ou en aillant glissé sur une feuille, le but c'était de le faire mourir, donc c'est pas un problème x) Et puis j'aime bien la façon dont ton personnage y réagit, justement avec ses stats, on voit vraiment que t'as pas voulut faire une bête mort toute simple et que tu voulais rendre ça un peu unique, et puis ça introduit la façon de penser du perso mais j'y reviendrai après Chapitre 1 : - Quelques corrections:
- Tassa a écrit:
- Puis le son me parvient, d’abord tenu, puis de plus en plus audible.
→ « ténu » - Tassa a écrit:
- Tu verras bien. Nous devons avancer vite, j'ai fini ma dernière ration d'eau juste avant de te trouver et j'étais sur le chemin du retour quand je t'ai trouvé. Dépêchons !
→ répétition du mot « trouver » - Tassa a écrit:
- Mon guide m’avait fait marché je ne sais combien de temps
→ « marcher » - Tassa a écrit:
- Content de te revoir conscient.
→ « contente » - Tassa a écrit:
- Plusiuers jarres et caissons, de tailles et de formes diverses
→ faute de frappe - Tassa a écrit:
- l’ombre salvatrice
(C'est dit 2 fois en un laps de temps assez court → je mets ça entre parenthèse car ça reste vraiment pour chipoter xD) → Bon en fait, c'est drôle, mais tu répète souvent 2 fois un mot ou une expression ^^ : « ne le nie pas » avec juste en dessous « je ne pouvais pas nier », ou encore « je devrais écouter ce qu'elle a à dire » puis encore en dessous « ça ne me coûte rien d'écouter ce que tu as à dire ». Foncièrement c'est pas vraiment gênant, mais si ça se répète trop ça pourrait déranger ^^ (Edit : un peu pareil avec « me faire une opinion ? » puis un paragraphe en dessous « tu pourras te faire ta propre opinion ») - Tassa a écrit:
- Je plissais les yeux. Nous étions sur le sommet d’une dune de sable, et au loin, je distinguais quelque chose. Ce n’était pas facile à distinguer, avec la luminosité ambiante,
→ Héhé, même remarque ^^
Alors alors alors Déjà, le héros a un certains vocabulaire technique/scientifique (les stats, allusion aux nerfs optiques, soigner l'insolation...) et j'aime bien ce genre de personnage (ça change des jeunes filles émotives ( je tiens à dire que je n'ai rien contre elles, ce sont à ces personnages que je m'identifie le mieux puisque j'en suis une moi même )). J'espère qu'il continuera à être comme ça ! (en plus on apprend des trucs ) J'ai mis un petit moment à comprendre qu'il racontait son expérience bien après l'avoir vécu (surtout le "nous autres anomalies temporelles" qui apparaît comme ça d'un coup, j'ai du relire plusieurs fois mais au moins on comprend dans ce même chapitre à quoi il faisait référence), puisqu'il parle comme s'il connaissait l'endroit alors que c'est impossible au moment de sa première traversée Ooooh, sinon j'aime bien la partie sur les boucles temporelles :3 (mais j'adore en temps normal les théories sur le temps ^^) Puis le principe même d'un monde en dehors du temps, avec des gens et avec une espère de "règle cosmique", fallait le trouver ! Mais dans ce cas, les lois de la physiques sont-elles différentes ? Il n'y a que 3 dimensions dans ce monde du coup ? Comment il font pour vivre s'ils sont hors de temps ? Ou alors est-ce que je suis trop impatiente et ce sera plus expliqué plus tard ? Désolée, mais j'aime trop ce genre de sujet, il FAUT que je sache - Tassa a écrit:
- -Tu te rendras compte que de nombreuses choses que tu croyais impossible sont monnaie courante ici.
J'ai hâte *-* J'ai vraiment envie de voir ce que tu vas faire de ce monde Pour conclure, j'ai vraiment apprécié ce début, comme tu as pu le remarqué, ça touche à un thème que j'aime beaucoup mais du coup, pour l'instant je me pose deux grosses questions : - Quelles sont les conséquences de l'existence d'un tel endroit ? (avec les variantes du style "Comment les gens ont-ils survécus dans un désert au début ?" et "Pourquoi dans ce monde il existe une possibilité de survivre si c'était juste pour tuer des gens ?") - Quelle va être l'intrigue ? Parce que certes, on a une introduction à un nouveau monde, mais du coup je me demande ce qui va bien pouvoir déraper là-dedans, et je suis vraiment impatiente de le découvrir ! (PS : pas grand chose à dire sur le style d'écriture, je le trouve fluide, la seule remarque que j'ai à faire, je l'ai dit dans la partie correction ^^) J'espère t'avoir aidé une petit peu |
| | | Tassa Accro au forum ? Oui, pourquoi ?
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| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Dim 18 Juin 2017 - 20:21 | |
| Salut Rin! C'est cool de voir que j'attire encore des lecteurs, j'espère que tu passeras un bon moment en compagnie de ma plume ! Déjà merci pour les corrections, elles avaient échappés aux yeux acérés des autres membres du forum! Chapeau. Je suis bien content que Nathan te plaise, je n'ai pas eu le temps d'étoffer sa personnalité dans les premiers chapitres, simplement ses réactions face à ce qui lui arrive, et après plusieurs retours je me demandais s'il n'était pas trop "robotique". Ça me rassure qu'il te plaise aussi! Ne t'inquiètes pas, cette histoire de boucle temporelle sera rapidement développée si tu continues ta lecture! Les chapitres suivants sont remplies de révélations et d'explications. Et si tu avances un peu, je discuterais volontiers avec toi de la suite à donner à l'histoire ! A bientôt! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Dim 9 Juil 2017 - 19:51 | |
| Heyheyhey, me revoilà plus tôt que prévu pour le 2è chapitre Chapitre 2- Corrections:
- Tassa a écrit:
- dont la marchandise était bien souvent exposée dehors. Des fruits et des fruits, principalement.
→ c'est une erreur ou c'est bien fait exprès ? x) - Tassa a écrit:
- Ce fut les seuls mots que j’échangeais avec Bahha du tout le trajet
→ « de tout » - Tassa a écrit:
- Un ordre spécial a été mis en place, dont le seul but est du surveiller l’utilisation de la Création
→ « de surveiller » - Tassa a écrit:
- Ils tiennent à rencontrer chaque nouvel arrivant, pour ce faire une idée
→ « se faire » Début chapitre 2 : beaucoup de répétitions du verbe « sembler » (de même fin chapitre 1), mais après ça va beaucoup mieux !
Bon, alors au début, j'ai eu du mal avec les descriptions x) Comme je n'ai pas enchaîné le 2è chapitre juste après le premier, je pense que ça a joué beaucoup, mais j'ai quand même eu un peu de mal à me visualiser la ville en fait ^^ Heureusement, après ça repart un peu sur des dialogues qui m'intéresse, car on a enfin la réponse à pourquoi une ville est apparue au milieu du désert ! Bon par contre il est pas très malin Nathan, il est quand même téléporté dans un désert comme ça où il apprend qu'il est une anomalie temporelle, mais il est incapable d'accepter cette histoire de « volonté » qui permet d'altérer la réalité ^^ - Tassa a écrit:
- – Tu es prêt à croire que tu es mort et que tu te trouves hors du temps, mais tu ne peux pas accepter le fait que je puisse changer l’eau en vin ?
EDIT : 4 secondes après avoir écrit ça, je tombe sur cette phrase xD J'aime beaucoup le principe des traducteurs ! C'est parfois difficile de pouvoir expliquer comment passer la barrière de la langue, et j'aime bien celle là pour le coup ! Sinon, juste deux points que je tenais à développer : - Nathan : j'ai beaucoup plus de mal avec lui dans ce chapitre, car il a du mal à accepter ce qu'il se passe autour de lui (est-ce le déni ? ). Qu'un personnage ait des doutes sur ce qui l'entoure, c'est vraiment bien car ça ajoute du réalisme par rapport à quelqu'un qui arrive là et qui se dit juste "Ok c'est cool pas de problèmes". Mais il faut aussi faire attention à ne pas aller trop loin dans le doute, car ça pourrait ralentir l'histoire par la suite, et peut-être agacer les lecteurs impatients qui veulent juste qu'il accepte tout pour pouvoir en apprendre plus La limite est difficile à atteindre, mais j'espère vraiment que ça ira mieux après, même si je m'inquiète pas trop car s'il se retrouve au milieu des Créateurs, il sera bien obligé d'accepter son sort ! - La Création : J'adore le principe de cette chose ! (et ça me rappelle un peu l'art du Dessin dans les livres de Bottero je t'avoue ^^) Grâce à ça, on a une explication sur la ville, la nourriture, les langues, les bâtiments (mais pourquoi ne pas créer des paravent géants ou des ventilateurs qui marchent à l'énergie solaire ? o/) On sait également que ce pouvoir à des limites et un coût, ce qui est indispensable pour un pouvoir cheaté, rappelons-le J'aime ce pouvoir et j'ai hâte de voir son rôle dans l'histoire ! Bref, avec l'introduction des Créateurs et de l'Ordre des Veilleurs, j'ai vraiment envie de voir où va nous mener l'intrigue et ce qu'il va arriver au héros ^^ Hâte de voir les problèmes et les histoires lui tomber dessus |
| | | Tassa Accro au forum ? Oui, pourquoi ?
Nombre de messages : 441 Age : 32 Localisation : Tout au bout de la terre, en face de la mer! Loisirs : Chevaucher l'imagination vers de nouveaux horizons Date d'inscription : 28/09/2016
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Lun 10 Juil 2017 - 0:17 | |
| Et bien tu es une rapide ! J'ai corrigé les petites fautes et essayez d'enlever quelques "sembler". Comme beaucoup d'autres, tu trouves toi aussi que Nathan met un peu trop de temps à accepter la réalité. J'ai donc supprimé quelques phrases ici et là pour essayer d'adoucir tout cela. Que trouves-tu qu'il manque dans les descriptions? Et que penses-tu de la répartition dialogue/description? J'avoue, la Création et l'Imagination ont pas mal de points communs. Ne serait-ce que le nom . Mais il y a quelques différences, et puis, j'aime suffisamment Bottoro pour ne pas m'en plaindre . Encore une fois, merci pour ton retour, hâte que tu rentres dans le vif de l'histoire pour me donner ton avis <3! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Lun 10 Juil 2017 - 10:58 | |
| - Tassa a écrit:
- Que trouves-tu qu'il manque dans les descriptions? Et que penses-tu de la répartition dialogue/description?
Ce n'est pas la répartition qui dérange, mais je pencherai plus pour un problème dans les descriptions ^^ J'ai relu pour être sûre, mais tu n'utilises que le sens de la vue pour faire décrire à Nathan ce qui l'entoure. La ville, les maisons, les gens sont tous décrit comme ça. En ajoutant des sons, des odeurs, des sensations, je pense que ça aiderait à rendre ta ville plus réelle dans la tête du lecteur |
| | | Tassa Accro au forum ? Oui, pourquoi ?
Nombre de messages : 441 Age : 32 Localisation : Tout au bout de la terre, en face de la mer! Loisirs : Chevaucher l'imagination vers de nouveaux horizons Date d'inscription : 28/09/2016
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Lun 10 Juil 2017 - 19:25 | |
| - Rin a écrit:
- Tassa a écrit:
- Que trouves-tu qu'il manque dans les descriptions? Et que penses-tu de la répartition dialogue/description?
Ce n'est pas la répartition qui dérange, mais je pencherai plus pour un problème dans les descriptions ^^ J'ai relu pour être sûre, mais tu n'utilises que le sens de la vue pour faire décrire à Nathan ce qui l'entoure. La ville, les maisons, les gens sont tous décrit comme ça. En ajoutant des sons, des odeurs, des sensations, je pense que ça aiderait à rendre ta ville plus réelle dans la tête du lecteur Ok, j'essayerais de changer cela. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La cité des temps figés commentaire Mer 12 Juil 2017 - 19:31 | |
| Fiou, me revoilà pour la suite ! Chapitre 3
- Corrections:
- Tassa a écrit:
- Blanc et or, sa façade était richement décoré
→ « décorée » - Tassa a écrit:
- Oui, cela piquait ma curiosité. Ce pouvait-t-il que ?
→ « Se pouvait-il » - Tassa a écrit:
- Au centre et suspendu au plafond, des écrans géants, pour le moment éteint.
→ « éteints » - Tassa a écrit:
- la salle ressemblant à une salle de la NBA croisé à un stade de foot.
→ « croisée » - Tassa a écrit:
- Je vous présenterais ensuite à votre examinateur.
→ « présenterai » - Tassa a écrit:
- Jared m'entraîna un peu près au milieu de la salle,
→ « à peu près » - Tassa a écrit:
- tout en m'expliquant en quoi allez consister mon test.
→ « allait » - Tassa a écrit:
- Mon épreuve va être diffusé là-haut ?
→ « diffusée » - Tassa a écrit:
- Il y a plusieurs agents dans les gradins qui interviendront immédiatement à l'aide de la Création si vous perdez le contrôle, et je serez moi même là pour vous aider.
→ « je serai » - Tassa a écrit:
- J'inclinais la tête, même si ses explications n'avaient guère calmer mon anxiété.
→ « calmé » - Tassa a écrit:
- Nous allons commencer. Essayer de vous détendre
→ « Essayez » - Tassa a écrit:
- Je t'ai stimuler en te mettant sous pression, et ta Création a fait le reste !
→ « stimulé » - Tassa a écrit:
- - C'est vous qui avez... crée cette chaleur ?
→ « créé » - Tassa a écrit:
- J'ai fait passer ce test à un nombre incalculables de personne
→ « incalculable » - Tassa a écrit:
- Mes convictions étaient parti en éclats
→ « parties » (note perso : « mes convictions avaient volé en éclat » est plus joli je trouve ^^) - Tassa a écrit:
- L'image qui était affiché m'était familière
→ « affichée » - Tassa a écrit:
- comme retrouver une boule d'une certaine coulure parmi d'autres à l'aveugle,
→ « couleur » - Tassa a écrit:
- Tu n'as rien contre le fait de de dégourdir les jambes j'espère ?
→ « de te » - Tassa a écrit:
- Le test était en parti physique.
→ « partie » - Tassa a écrit:
- Ma fierté froissé, je redoublais d'effort
→ « froissée » - Tassa a écrit:
- J'allais franchir ses quelques mètres qui me tenaient tête
→ « ces » - Tassa a écrit:
- Qu'avais dit Jared ?
→ « Qu'avait » - Tassa a écrit:
- C'est Jared qui me maintenant en place via la Création
→ « maintenait »
Alors au début, j'ai été un peu surprise par la modernité de la cité, je m'attendais pas à y voir différentes technologies, mais juste une cité un peu vieille. Après coup, je suis contente, car avec la Création, ne pas pouvoir créer des trucs technologiques, c'eut été étrange Par contre, j'ai du mal à comprendre comment les bâtiments les plus modernes peuvent se trouver au centre ? J'aurai pensé que ce serait l'inverse Et pourquoi ils ont gardé le sable ? Ça doit absolument pas être facile de marcher là dedans, surtout avec certaines chaussures xD Comme d'habitude, Nathan est un peu difficile à cause de ses doutes et de ses hésitations, il y aurait peut-être quelques phrases à modifier. - Tassa a écrit:
- Je ne comprenais pas l'enthousiasme de Jared. Un ventilateur s'était mis en marche, et ensuite ? Je notais toutefois son passage au tutoiement.
→ par contre si tu changes des trucs celle-là tu gardes, hein ^^ Je trouve que ça retranscrit bien le fossé entre ce que Nathan sait avoir fait, et ce que Jared en a déduit. Mais le fait qu'il soit long à la détente est parfois un peu pénible pour moi (Sinon chouette, j'avais deviné à l'avance pour le ventilateur o/)J'aime bien aussi le fait qu'on passe d'un moment de son présent (comme s'il racontait l'histoire) à un moment de son passé qui est pour nous le présent (je sais pas si c'est clair xD) Sinon en règle générale, j'aime beaucoup m'aligner avec les sentiments des personnages. Du coup quand les gens se moquent de Nathan car il galère, j'étais comme lui, j'avais un peu la haine x) C'est quelque chose que j'aime bien voir dans les histoires, et comme Nathan est souvent pragmatique, (et j(ai peut-être tort, mais un peu distant de ses émotions) pouvoir m'aligner sur ce qu'il ressent me fait l'aimer un petit peu plus, donc si tu souhaites continuer sur cette lancée, je t'y encourage ! - Tassa a écrit:
- C'est Jared qui me maintenant en place via la Création. Sa volonté m'empêchait de bouger, et je devais la combattre.
Comprendre cela attisa ma colère. De la même façon que personne n'aime se faire brutaliser, personne n'aime se savoir contrôlé via la Création. On se sent manipulé. Par exemple ce passage, je me sens moins impliquée, je ne ressens pas vraiment la colère de Nathan, alors que ça doit être possible en insistant un petit peu sur la sensation de perte de contrôle (ceci est une préférence personnelle ^^) En conclusion, même si j'ai lu ce chapitre en étant un peu interrompue, ça a peut-être un peu joué, mais j'aurai préféré voir plus de choses ! Car on a juste vu un peu plus de la ville et fait faire 2 tests au personnage principal, j'aurai vraiment préféré qu'il y ait plus "d'événements" Pas forcément de l'action, mais quelque chose qui se passe, car je suis restée un tout petit peu sur ma faim ^^ (Même si je suis quand même contente d'avoir pu en apprendre plus sur les tests qu'ils doivent passer et les examinateurs qui n'ont visiblement aucune notion du mot "pédagogie" xD(en plus d'une bonne ville moderne )) |
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