♠ A chaque mot son Texte ♠

Je vous propose ce petit exercice d'écriture tout bête...
Je vais donner un mot et la prochaine personne devra écrire un court texte à partir de ce mot puis proposera à son tour un autre mot pour le joueur suivant...

Désolée si ce n'est pas clair pour certains...

Je me souviens parfaitement de cette nuit dans la ruelle.
La lune éclairait faiblement la venelle sombre et il fallait se faire violence pour marcher droit.
Je me souviens de cette dernière soirée en sa compagnie. C'était comme lorsqu'un vent frais nous carresse subrepticement la joue à un moment inattendu.
Avec lui, c'était toujours ainsi.
Il me recouvrait de son ombre protectrice parfois, ou disparaîssait pendant des semaines entières.
Hage ne se préoccupait de rien, si ce n'est de lui. Il obombrait tous ceux qu'ils croisaient tout en les remettant dans le droit chemin sans même qu'ils s'en aperçoivent. Hage, bien qu'il l'ai toujours tu, était le plus grand amant de l'humanité. Il aimait son prochain plus que quiconque.
Cette nuit là, il m'avait tenu la main et m'avait chuchotté à l'oreille :
"Dis, Adèle... Pourquoi tu t'inventes toujours des choses ?"

Il avait alors disparu et j'étais restée là, ébranlée.
Il s'appelait Hage, et son souvenir m'obombrait.

Prochain mot : "Albatros".

Je suis de retour. Je descends du train, la pluie familière est là pour m’accueillir. Je descends du train, et je sens le vent caresser mes cheveux. Je hume, sors la langue, goutte l'eau qui me ruissèle sur le visage. Je suis de retour, et je me sens chez moi, comme un navire qui rentre au port après des mois en mer.
J'entends les mouettes, et parmi elles, un son qui ne trompe pas. L'albatros. Son chant, majestueux, porte au loin. Que je suis content de l'entendre. Que je suis content d'être de retour ici, à Brest.
Il y pleut encore, et chaque gouttelettes et comme une caresse qui réjouit mon âme et me réchauffe le cœur.

Prochain mot: croissant au beurre.

Lorsque je mordi le tendre feuilletage à pleine dent, la pâte à choux pleine de beurre et de crème sortie par le milieu du croissant et s'étala gracieusement sur mon visage.
Je souris.
"Hum ! Que ça fait du bien un croissant au beurre avec de la pâte à choux après deux heures de course à pied !
- Rohh... T'as pas honte ? Vouloir à tout pris reprendre les kilos que tu as perdu, c'est quoi cette idée à la noix ? Et puis pourquoi tu n'arrêtes pas la course alors ? Hein ?
- Mais tu ne peux pas comprendre Emma, ils me manquent... Ça fait un vide... Juste la... Finis-je en caressant mon ventre. Mais j'aime aussi la course. Et d'ailleurs, les croissants au beurre me rappellent pleins de souvenirs d'enfance alors, je ne peux pas arrêter !!!
- Madeleine, tu es désespérante !

Prochain mot : Cocotte.

Que de souvenir regorgent de cette maison !
Je me rappelle toujours de cette vieille horloge qui trône dans le salon.
Je me rappelle aussi de cette petite remise abandonnée au fond du jardin.
D'ailleurs, je croirais encore m'entendre rire, agrippée aux branches du grand pommier.
J'ai encore en tête touts ces soirs que je passait à lire, recroquevillée devant la cheminée crépitante.
Je me rappelle également de cette cuisine. Cette belle et grande cuisine où ma grand-mère aimait y mijoter des petits plats. Et l'enfant que j'étais la regardait, émerveillée, s'activer au fourneau. Si je me concentre, je pense pouvoir sentir à nouveau le poulet qui frémit dans la cocotte.
Ah cette vieille cocotte...je m'en souvient tellement !
Ma grand mère en était si fière ! Elle disait toujours que si ses plats étaient si bons, c'était grâce à cette marmite qu'elle considérait comme son amie. Chaque repas était fait à l'aide de cette cocotte !
Et puis je me souviens aussi que le jour de mes six ans, mamie m'a laissée cuisiner avec elle en me vissant une toque de chef cuisinier sur la tête.
J'étais tellement fière !

Ah, chère et vieille cocotte, que de souvenirs tu m'as offerte...

Oh je pourrais en pleurer!
D'ailleurs mes pensées ne font que courir après mon corps, dans le vain espoir de le rattraper, et les larmes dévalent de fait la pente de mes joues.
J'ai mal comme un nouveau-né qui s'éveille au monde mais c'est si bon! Et tandis que l'oxygène pénètre mes poumons je me promets de ne plus jamais oublier à quel point respirer est précieux.
De ne jamais oublier à quel point la vie dépend de ce petit mouvement de la poitrine.
Je suis trempé, je grelotte, mais il m'est absolument impossible de bouger. Non, pas tant que mon corps n'aura pas reçu tout l'air qu'il réclame. Pas tant que je n'aurai pas aspiré tout l'air du monde.
Autour de moi, des faisceaux lumineux de lampe torche s'agitent. Des cris, des pleurs, des prières. Quelques rires aussi. A côté de moi, un homme baise le sable qu'il pensait ne jamais pouvoir à nouveau fouler. Deux femmes se serrent fort dans les bras l'une de l'autre.
Des sanglots étouffés de parents qui réalisent la chance qu'ils ont de tenir encore la main de leur unique enfant, tandis que le cœur d'autres s'est arrêté depuis qu'ils ont compris que leur petite fille s'est faite engloutir par les flots.
Alors que moi aussi j'assimile l'idée d'être vivant parmi tous ces décès, que j'accepte le fait de pouvoir encore respirer tandis que tant d'enfants en ont été privé, allongé sur cette plage d'un pays qui m'est inconnu, les étoiles scintillant au-dessus de moi, je prends une résolution.
De cet exil forcé je ferais une réussite. Je ne laisserai pas passer ma chance moi qui arbitrairement ait été sauvé. Pour tous les morts que la guerre et la mer ont semés, moi, je deviendrai quelqu'un. Et chaque jour! Chaque jour je me rappellerai que la plus précieuse richesse de l'homme, c'est l'oxygène qu'il ne peut s'empêcher de respirer.

Prochain mot: Paléontologue

Paléontologue, un métier qui faisait rêver à l'époque grâce à la saga Jurassic Park au même titre qu'archéologue et dresseur de Pokémon. Maintenant, les jeunes veulent être Youtuber ou star de la télé réalité pour atteindre leur quart d'heure de gloire. Moi aussi, je veux être connu mais pas dans ce sens-là. Je veux que les gens enrichissent leurs connaissances avec les découvertes que je vais faire. Je veux les voir s'émerveiller comme moi lorsque je déambule dans les sections archéologiques des musées. Je veux que les enfants retrouvent les étoiles dans les yeux comme lorsqu'ils ont vu les raptors sur grand écran. Qu'importe si le monde ne se rappelle pas de mon nom, je les aurais fais rêver.

Le mot suivant est Pomme. \o/

Le soleil tape fort cet après midi.
Je me lève et essuie d'un revers de la main les gouttes de sueurs qui perlent sur mon front. Devant moi se dressent des tentes, des outils de fouilles laissés ici et là, probablement tombés de leurs caisses respective. Des femmes et des hommes s'activent, exhibant des os enterrés dans le sable, armés de leurs pinceaux...Et puis, derrière ce plateau anthropique se dresse un désert. Une immense accumulation de sable fin. Infini, démesuré. Personne n'en a jamais vu la fin...
"Ydan !
Je n'ai pas besoin de me retourner, cette voix, je la reconnaîtrais entre milles.
Ma coéquipière me rejoins et pose une lourde caisse à mes pieds.
-Ydan ?
Je ne répond pas, trop occupé à regarder les dunes, toutes semblables les unes des autres...
Lena se place devant moi, de sorte à me cacher du soleil. Je lève la tête et plante mes yeux pairs dans les siens.
-Un groupe a déterré un dépôt de reliques, il faut qu'on aille les aider...
Je jette un coup d’œil à l'intérieur de la caisse. Elle est remplie de pinceaux de toutes tailles.
-Maintenant ?
-Maintenant.
En soupirant, je jette un dernier regard à ce paysage devenu familier.
Mon amie s’apprête à partir mais se retourne après avoir fait quelques mètres.
-Notre stage de paléontologie se termine demain...essaie d'en profiter un peu, d'accord ?
Je hoche la tête.
Oui, il faut en profiter, ce n'est pas tout les jours que l'on se retrouve en plein désert à déterrer de vieux os !

Oh bah crotte, moi aussi j'avais préparée paléontologue...

La grenouille ninja a été plus rapide

Oh nooon... Pourquoi tant de haine ?
*va se réfugier dans un coin en position fœtale*

Bon, du coup le prochain texte aura pour thème : pomme

Chreeec.
Le jus dégouline, gicle.
Crhoo.
Je mâche, mastique.
Huchu.
J'avale, lentement.
Une pomme.

Le prochain mot : Salsifi !

Oulà !
Je passe mon tour pour ce mot !

Bande de peureux

Une fois sur le terrain, ma motivation ne retombait pas pour autant.
Le champs avait beau être abandonné, enseveli par la verdure, j'avais toujours autant d’enthousiaste.
Grâce à mon envie et mes mains travailleuses, ce terrain ne tarderais pas à devenir un beau potager, j'en était convaincue !
Je sortait mes outils du coffre de ma voiture puis me mettais immédiatement au travail.
En premier, je m'armais de mon casque audio que je posais sur mes oreilles. Puis, je pris mon sécateur et ma faucille pour commencer à raser l'herbe haute. La musique ne tarda pas à emplir tout mon être et je ne fit plus attention à mes muscles endoloris. Déjà, j'arrivais à imaginer ce à quoi ressemblerais mon futur verger une fois finis.
Devant moi se dresserais une rangée de tomates suivies par quatres rangs d'oignons. Juste à mes pieds pousserait un plan de rhubarbe et sur la gauche de la salade, des haricots, quelques salsifis...
Maintenant que cette vision avait pris place dans mon esprit, j'avais encore plus de motivation à terminer tout ça pour enfin pouvoir présenter mon chef d'oeuvre à mes voisins, mes amis, ma famille...

Oui, ce sera un beau jardin pour en faire profiter tout le monde.





Et comme tu m'as offensée en me traitant de peureuse Djeleven, je te punis en te faisant regarder cette vidéo (tu pourra être sûre de la garder bien en mémoire, malgré toi pendant 3 mois)

Severus snape ça reste en tête, crois moi !



Snape, Snape, Severus Snape (Dumbeldore ! )

Oh non...je suis contaminée... :silent:

Comme je suis une tarée, j'ai écouté la vidéo pendant j'écrivais Mwahahahhaha

Aaaaah les salsifis !!!!!! C'est chose dont on sait leur provenance et qui venait polluer les carottes à la cantine. Ces salsifis que certains aiment et d'autres pas. Comme je comprends ces derniers. Même après certains événements, ils ne manquent pas. C'est pour dire à quel point, ils polluent. Je vais me mettre à dos la team salsifis (#TeamSalsifis, toi même tu sais comme disent les jeunes) mais tant pis, au moins je me serais battu vaillamment en donnant mon opinion. Sur ceux, le rideau tombe sur les salsifis et ... les écrasent. The End.


Edit : Comme je viens de voir que j'avais zappé Plumage, je laisse quand même mon texte sur les salsifis pour le plaisir.

Colère ! Ce sentiment que j'aime au plus haut point. Moi ! La reine de cœur. J'aime être en colère, cela me permet d'être plus forte contre mes ennemis. Grâce à elle, je deviens si terrifiante que notre peuple a peur à la simple mention de mon nom. Ooooh oui, ils sont terrifiés. Je me délecte de ça. Même mes alliés qui ont une puissance proche de la mienne ressentent la même chose ! sauf ... elle. Quand je déchaîne ma foudre, elle ne bouge pas d'un cil. L'amitié, que tu me portes, est-elle si forte ? Je ne le saurais le dire. Cela me perturbe beaucoup. J'hésite du sort que je vais te réserver. Dois-je te laisser en vie ou t'abattre sous le coup de la colère car je me sens humiliée ?

Prochain mot : Grenouille

Plumage, oh my god! J'ai l'impression d'avoir les oreilles souillées pour le reste de la journée. Je me met vite une autre musique avant de l'avoir en tête... même si je crois qu'il est un peu tard...

Et oui ! Une fois que tu l'as écoutée, cette chanson reste gravée en toi. Elle s'accroche à ta mémoire et refuse de lâcher prise !

Ça y est, le démon a pris possession de nos âmes innocentes...

Je suis au regret de vous annoncer que ma mémoire de poisson rouge n'a absolument pas mémorisé cette chanson Dommage, une prochaine fois peut être

Mentalius, tu es...inhumaine

Texte avec le mot Grenouille :

La lune est déjà haute dans le ciel.
De sa faible lumière, elle éclaire une petite mare habitée par une dizaine de grenouilles. Des grenouilles qui, dès les premiers rayons lunaires, se mettent à chanter en cœur, leurs thorax se gonflant au rythme de leurs respirations.
Non loin de cette petite mare se dresse une belle maison de campagne. Et, à la fenêtre de cette maison est accoudée une jeune fille. On peut facilement deviner à ses yeux fatigués qu'elle a du mal à dormir. Pas à cause des grenouilles, ça non, le chant des amphibiens lui fait comme une berceuse, mais pour une autre raison dont on ignore la cause.
Lentement, l'adolescente enjambe le rebord de sa fenêtre et saute de celle-ci avant d’atterrir dans l'herbe fraîche. Ses pieds nus frissonnent au contact de la pelouse mais elle n'y prend pas garde. Sans bruit, elle marche jusqu'au bord de la mare et s'assois sur un rocher, admirant le concert que lui offrent les petites rainettes. De longs cheveux noirs tombent de part et d'autre de son visage et contrastent avec la blancheur de sa peau.

Seule au bord de la mare la jeune fille profite, émerveillée, du spectacle qui s'offre à elle.
Et ce, jusqu'à ce que la lune disparaisse pour laisser place au soleil qui apparais derrière les collines, réchauffant de ses rayons les jambes de l'humaine, apportant avec lui le chant des oiseaux, annonçant la fin de la sérénade des grenouilles...

Bien sûr que je suis inhumaine, je suis une grenouille ninja avec une mémoire de poisson rouge

C'est clair que vu de cet angle là...

Quand elles étaient gamines, Nina et Anna allaient souvent se retrouver sous le grand chêne. Là-bas, elles s'amusaient à la poupée, à boire du thé, à se comporter comme des vraies princesses ou des sorcières depuis qu'était sorti Harry Potter et leur dessin animé préféré : Magical Doremi, etc... Cet arbre n'était pas qu'un pauvre végétaux pour elle. Oh non, c'était leur ami ! Elles lui avaient même donné un nom : Yggdrasil. Nina avait entendu ce prénom de la bouche de son père. Selon la mythologie nordique, c'était un grand frêne qui servait à relier les différents univers.

Le nom prit vraiment son importance à partir de l'adolescence : Nina s'était détachée des contes de fées pour les comics, mangas et autre romans portant sur l'héroic fantasy tandis qu'Anna, elle, était partie dans les romans à l'eau de chose, elle faisait tout ce qui était possible pour être appréciée de tous. Malgré ce grand changement, elles n'en oubliaient pas leur vieil ami : Yggdrasil. Elles avaient cessé de jouer autour mais n'en oubliaient pas pour autant de boire le thé avec lui. Les deux filles lui mettaient aussi des écharpes et des bonnets sur les branches qui leurs étaient accessibles.

Le temps passa de nouveau, les deux amies se marièrent chacune avec la personne qu'elles aimaient sous Yggdrasil pour ne pas l'oublier. Le bonheur était là mais ....

Nina vit sa maladie empirée et elle ne pourrait sans doute pas finir l'année. Alors comme unique cadeau, Anna l'emmena une dernière fois, le soir du 24 décembre, sous les branches de leur vieil ami. C'est dans la chaleur des bras de son amie que Nina quitta ce monde. Anna la rejoignit quelques heures après, emporté par la froideur de la nuit. L'histoire aurait pu s’arrêter là mais ...

Le prochain mot est luxure

Je suis dégoûtée, j'avais écrit un super texte sur la luxure (bizarrement le mot m'inspire beaucoup haha) et mon ordi a planté T^T

Oh noon...du coup tu ne pourras pas le récupérer ? :|