♠ A chaque mot son Texte ♠

Pourquoi les sept péchés capitaux ? Sommes nous dans nanatsu no taizai ?

Je pensais plus à Full Metal Alchemist mais Seven Deadly Sins (Nanatsu no tazai en VO)peut marcher aussi

Une envie de tuer Mentalius ?
Mmmm...pourquoi pas ?


Pour tuer Mentalius, envoyez envie de meurtre au 666 666 666









Prochain mot : Symphonie

Euh Plumage, tu as pas trop peiné pour le texte 😂?

Non ça va...Je dois t'avouer que j'ai eu quelques petits blocages vers la 1,45589 ligne mais sinon nickel 

Mentalius, je viens d'avoir un énorme fou-rire devant ton texte ! Faut prévenir quand tu écris des trucs comme ça, j'ai recraché tout mon verre de lait par les narines !!
Et ça fait mal !!

Plus que désolé Amétis XD, tu comprends maintenant pourquoi je voulais absolument faire ce mot. J'étais plus qu'obligée.

Alors, c'est quoi le mot et qui le fait à la fin ?!

Le mot de Plumage, c'est symphonie !

Merci !

Elle coulait.
Sans se débattre, sans chercher à rester en vie.
Elle coulait.
Autour d'elle, le silence planait, tandis qu'elle s'enfonçait dans les profondeurs de la mer.
Elle coulait.
Ses cheveux de feu ondulaient, tournoyaient derrière elle, comme la flamme au bout d'une bougie.
Elle coulait.
Mais cette flamme ne tarderai pas à s'éteindre.
Elle coulait.
Sans sentir le froid de l'eau sur sa peau nue.
Elle coulait.
Tout ce qui comptait, c'était ce silence.
Elle coulait.

Et tout à coup, alors que ses poumons lui brûlaient et que des bulles émanaient de sa bouche, elle l'entendit. La symphonie des abysses.



Prochain mot : Froid

On m'en avait parlé, mais je n'y avais jamais cru. C'était tellement éloigné de mon univers, de mon quotidien...
Cette brûlure vive qui met votre chair à vif. Cet air raréfié et vaporeux qui semble sortir de vos poumons, péniblement. Vos lèvres blessées et douloureuses qui ne saignent même plus malgré les cicatrices ouvertes. Votre peau qui se tend, prête elle aussi à craquer. Vos yeux qui se brouillent, les larmes incapables de couler, déjà figées éternellement dans un étau de glace. Et cette difficulté à se mouvoir, comme si des millions d'aiguilles venaient se planter inlassablement dans votre corps, comme des millions de morsures insatiables...
On m'en avait parlé et j'en avais ri. Qui aurait pu imaginer que la vie m'emmènerait aussi loin de mon Nigéria natal, de son soleil et des ses couleurs ?

Aujourd'hui, tout est blanc autour de moi. Aujourd'hui, la chaleur de mon coeur et de mes souvenirs ne suffira pas contre ce mal qui s'étend et me paralyse. Le froid aura eu raison de moi.

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Mon dieu, mes derniers textes sont particulièrement déprimant... Pas d'inquiétude, je n'ai pas de pensées suicidaires

Prochain mot : Inhibition

Je viens d'ici et là.
J'ai grandi.
Je me suis débattue, j'ai couru à en perdre haleine, je me suis écorchée sur les obstacles qu'elle place sur notre route...
J'ai hurlé à en avoir le souffle coupé.
J'ai ri à m'en briser les côtes.
J'ai pleuré à m'en déshydrater.
J'ai fait des rencontres et je les ai perdu.
Je suis tombée.
Je me suis relevée.

Parce qu'après tout, la vie...
Ce n'est rien de plus qu'un immense traquenard contre lequel il faut se battre.


Prochain mot : Hululement

(Bon allez, je me lance !)

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Une larme roula sur ma joue gelée. Je ne savais plus depuis combien de temps je me tenais recroquevillée sur mon flan, reposant sur le plancher humide de ce qui était le vestige d'une petite maison en bois. Je ne ressentais plus que le froid, qui attaquait chaque parcelle de mon corps en y plantant ses crocs tranchants. Dans la nuit silencieuse, je ne voyais rien, et je n'entendais rien. Et ces trois petits murs à peine surmontés d'un toit étaient le seul refuge que j'avais trouvé dans la noirceur de cette forêt. La fatigue m'envahissait, mais je ne devais pas m'endormir. Si mes paupières s'abaissaient, c'était la fin. Les nuages m'empêchaient de voir les étoiles et la solitude m'écrasa un peu plus. D'autres larmes suivirent la première et je serrai les dents pour ne pas éclater en sanglot. Dans cette nuit hivernale, je refusais d'être moi-même la dernière chose que j'entendrai avant de succomber. Mon esprit désirait tellement vivre. Malheureusement, mon corps était à peine capable de faire un mouvement. Dans un moment de faiblesse, je fermais les yeux, rien qu'un instant...
Hou-hou
Le bruit me fit sursauter. Alerte, je retins ma respiration. Peut-être que mon esprit exténué l'avait inventé ?
Hou-hou
Non, c'était réel. C'était un hululement, et c'était réel. Je n'étais pas totalement seule dans ses bois.
Soudain, un vent plus fort se leva, m'arrachant de nouveaux frissons. Et je pus enfin voir devant moi. Je levais difficilement la tête, pour apercevoir la lune, qui m'éclairait maintenant toute entière. Cette fois-ci, je ne retins pas mes larmes et mon sourire se dessina sur mon visage sans que je m'en rende compte tout de suite. Je me surpris à espérer. A espérer que l'oiseau nocturne puisse, encore un peu, me tenir compagnie. A espérer que la lueur de la lune s'étende, encore un peu, sur moi. A espérer que mon corps puisse, encore un peu, bouger ne serait-ce qu'un bras ou une jambe.
Ce moment irréel ne semblait pas vouloir se terminer.
Alors, le sourire aux lèvres, je fermais les yeux, rien qu'un instant...

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Prochain mot : Danseuse

Ouah magnifique texte Rin ! Vraiment très beau !

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Lucie regarda avec dépit ses pieds. Le sang commençait à percer, et se propageait sur ses chaussons comme une rose s'épanouirait au soleil. Elle aurait hurlé de rage si l'idée de se montrer ainsi en spectacle ne l'horrifiait pas.
Elle tenta de se relever, mais la douleur était tellement intense qu'elle retomba rapidement. Elle en eut le souffle coupé et les larmes commencèrent à lui monter aux yeux. Tout à son désespoir, elle avait perdu conscience de son environnement quand son maître de ballet se précipita vers elle.
"Lucie ça va ?" s'enquit-il immédiatement. "Bon surtout ne bouge pas, on appelle Julien. Il va s'occuper de toi. Fanny, tu prends sa place en position 5, et pour la scène du Chœur des Willis, on part sur une formation en étoile. Allez on se dépêche !" Malgré son inquiétude manifeste, il avait un spectacle à achever et ne pouvait pas l'ignorer.

La jeune ballerine était effondrée. Intégrer la formation de Peter Stepanov était l'objectif de toute une vie, le résultat d'années de privations et de sacrifices. Ses efforts avaient finalement été récompensés après une audition et une compétition acharnée, et elle avait rejoint son corps de ballet sur la préparation de "Giselle". Son rêve d'enfant devenait enfin réalité et elle le voyait s'évanouir à peine réalisé. Elle ne pouvait simplement s'y résoudre.

"Peter, non..." commença-t-elle la voix tremblante. Sentant qu'elle allait craquer, elle respira un grand coup et essaya d'asseoir une assurance dont elle manquait cruellement. "J'ai une attelle dans les loges, dites à Julien de venir avec le spray refroidissant. Je peux le faire. Je peux tenir. S'il-vous-plaît..." Sa voix se brisa.
Peter Stepanova n'était pas du genre à se laisser facilement attendrir. Ce chorégraphe réputé qui ne jurait que par la discipline, avait pour principe de ne jamais mettre ses danseuses en danger. Au moindre doute de blessure ou sous-performance, c'était le repos obligé, la retraite imposée. Il était inflexible.
Lucie inspira profondément et se releva. La douleur se répandit instantanément dans tout son corps. La jeune fille n'en laissa rien paraître et se força à se ternir droite. Sa détermination était telle qu'elle ne laissait pas de place au doute. Elle se battrait jusqu'au bout pour ne pas être évincée.
Peter Stepanova considéra avec attention sa jeune danseuse, et vit dans son regard une intransigeance qui ne lui était pas étrangère. Il soupira et s'éloigna. "Soit. Va changer tes chaussons, ils sont rouge de sang. Fanny, tu reprends ta place initiale. En place maintenant !"

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Prochain mot : tableau

"Le manoir des Rothenger était une grande bâtisse vieille de plusieurs siècles qui s'élevait dans une clairière sombre aux accents maléfiques. L'immense porte grinçait dès qu'on la poussait et c'est en tremblant que Guther l'eut un jour franchi. Des effluves lui eurent immédiatement saisies la gorge et le pauvre jeune homme en fut tout retourné. La voix chevrotante, il avait tenté de balbutier quelques mots d'usages, mais rien n'était venu. C'est ainsi qu'il était entré dans ce manoir si froid et si sombre, mais n'en était jamais ressorti. Le baron de Rothenger l'avait accueilli froidement. Comme d'habitude, me direz-vous...
-Mais, pourquoi nous conter cette histoire, maître ? Nous voulions juste connaître la raison de sa mort, rien de plus.
-Voulez-vous donc directement le fin mot de l'histoire ?
-Si vous le voulez bien...
-D'accord... Notre cher Guther, donc, avec sa belle crinière de cheveux roux et ses longues jambes d'antilope, figurait désormais sur le table de chasse du baron de Rothenger, un homme aux multiples facettes."

C'est un peu bizarre, mais je n'avais pas d'idée...

Prochain mot : Orchidoclaste (définition : Casse-couilles)

Je le prend! ;-)

Je le sais...je l'ai toujours su. Mais je résiste et résisterais encore.

Mon ami n'est pas banal. Dites-lui blanc, il dira noir. Dites que vous avez dit noir et il changera d'avis.
Il n'aime pas les fruits et déteste la banane. Une envie de banane mesdames? Mangez-la donc dehors. Mangez une orange et vous ne rentrerez dans le lit conjugale qu'après désinfection complète des bras. Et vous savez à quel point l'odeur d'agrume est tenace. Il n'aime pas les pommes mais les mange très bien en tarte.

Monsieur est le genre d'homme qui s'endore immédiatement quand votre super film commence, se réveille à la pub pour la pause pipi et se rendors quand celui-ci reprend. Il ne se réveillera qu'une fois la fiction finie pour, bien sur, avoir le toupet de vous dire que vous fermez l'oeil sur le générique.

Vous passez une heure sur votre ordi? Il se meurt et crit à l'abandon, appelle s.o.s homme battu en prétextant qu'il ne vous voit pas de la journée (genre).
Il vous fera alors la leçon pendant deux heures en radotant indéfiniment si bien que la seule façon de vous en sortir, c'est de fuir la maison avec une folle envie de vous prendre pour William Wallace et crier: Libertéééeeee!
Etes-vous convaincu? Non bien sûr. Alors je conclurais sur cette remarque innocente que tout le monde connait:
- "Chérie, il est temps que tu coupes le cordon avec tes parents."
Et finalement me dit:
- " je veux que l'on déménage, ma famille me manque"

Je le sais, je l'ai toujours su, mon mec est un orchidoclaste mais je résiste et résisterais encore, parce que c'est MON "casse-couille" et que je l'aime.

Pour info ceci est vraiment son surnom ;-)

Prochain mot: probabilité

Non... Attends... Tout ce que tu as écrit est vrai ? Tu l'appelles aussi Orchidoclaste ? Mon dieu, mais c'est impossible !

Sinon, tu as vraiment du talent, tu sais ?

Ah? , il faut absolument que je continue d'écrire à l'arrache alors! XD Merci Djev   Mais oui, tout est vrai, mais je l'appelle plus casse-couilles qu'orchidoclaste car je ne connaissais même pas ce mot à dire vrai =D . Sinon je te rassures, il a aussi tout plein de qualités, heureusement! Je ne voudrais tout de même pas vous dégoutez de la vie en couple
Sympa aussi ton nouvel avatar  

Prochain mot: probabilité

Merci merci !!! Je me suis dit au cet avatar impressionnerait plus les petits nouveaux !

Je le prends !

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Je regarde autour de moi, et je ne peux m'empêcher d'être émerveillé. Ces années insouciantes à traîner mes pieds nus dans la poussière de mon village me semblent bien loin. Je repense à mama, à ses yeux doux mais fatigués, et à ses mains qui se tordaient dès que je partais faire paître les hene, les chèvres du village. Je me demande encore s'ils trahissaient une inquiétude à mon égard, ou pour notre pauvre bétail, notre unique moyen de subsistance ici.
"Adisa, icyitonderwa!" me répétait-elle en me serrant fort dans les bras. Ses injonctions à faire attention n'avaient que peu de prises sur le jeune casse-cou que j'étais alors. Avec les autres enfants du village, nous trompions notre ennui dans des courses folles et des cascades dangereuses, pendant que nos bêtes profitaient du grand air. Nous ne rêvions que d'une chose : rejoindre les bancs de l'école, et devenir des messieurs et dames importants, comme ceux que nous voyions parfois défiler dans notre village.

Je me demande ce que sont devenus Adofo et Alika. Nous étions un trio inséparable. Alika -qui portait bien son nom, nous liait de sa beauté exceptionnelle et de l'amour inconditionnel que nous lui portions tous les deux. La guerre nous a séparés, nos jeux insouciants se sont transformés en maux d'enfants qui ont grandis trop vite, à l'heure où nous devions rejoindre un camp. J'étais Tutsi, ils étaient Hutu.

Je regarde autour de moi. Emerveillé et un peu amer. Quand nous jouions ensemble, quelle était alors la probabilité pour que le froid devienne mon quotidien et que je troque mes pieds nus pour des bottes de neige ?

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Mi-convaincue par mon propre texte, faudrait que je bosse davantage la fin.

Bref prochain mot : salamandre

Hum...la mama c'est italien; mais je ne reconnais pas la langue... Où se passe cette petite histoire qui sonne si vrai en plus?

C'est du kinyarwanda, une des langues officielles du Rwanda (les 2 autres étant le français et l'anglais ). Et "Mama" signifie maman dans beaucoup de langues, le kinyarwanda compris
Les "Tutsis" et les "Hutus" auraient pu te mettre la puce à l'oreille pour le lieu géographique (référence au génocide des Tutsis au Rwanda qui s'est déroulé dans les années 90).
L'histoire est purement inventée, mais basée sur un événement réel. Il est plutôt probable, malheureusement, que beaucoup d'enfants aient vécus ça.
Voilà voilà

Prochain mot : salamandre

(Bon, c'est peut-être un peu long, mais j'étais inspirée x) )

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« Enfin ! » pensa le jeune garçon.
Après des semaines de recherche dans les bois humides derrière le verger familial, des semaines de pièges en tout genre et de techniques étranges, il en avait enfin capturé une.
Aenor souleva à sa hauteur le bocal contenant la petite salamandre qu'il avait attrapée. Sa peau jaune et noir luisait légèrement, et son regard vide fixait droit devant elle. L'animal ne bougeait pas, comme s'il savait qu'il était prit au piège.
Tout heureux, le garçon retourna chez lui, un peu fatigué. Comme à son habitude, il posa ses affaires et monta avec son bocal dans la chambre de sa sœur, après avoir évidemment pris le soin de frapper. Et comme souvent, il n'eut pas de réponse. Aenor entra alors, sans vraiment se soucier de faire du bruit ou non, car sa grande sœur dormait toujours très profondément. Après avoir posé son trésor sur la petite table en bois à côté du lit, il s'assit à côté de la jeune femme qui dormait là. Elle était d'une pâleur extrême, et dormait de plus en plus ces derniers temps. La maladie la consumait. Les médecins n'arrivaient pas à la soigner, et les parents du jeune garçon ne comptaient plus les heures de travail pour payer les différents traitements. Le petit amphibien capturé était son dernier espoir.
Il avait entendu dire que sacrifier une chauve-souris chez soi - symbole de bonne fortune - attirait la chance. Alors peut-être que tuer une salamandre apporterait la renaissance à sa sœur ?
Aenor était désespéré. Sa sœur était si faible... il n'avait pas les moyens de l'aider, et la seule idée qu'il avait eu était celle-là. Il avait misé toutes ses espérances là dessus. Mais à présent qu'il observait le petit animal, il commençait à douter. Après avoir cherché de toutes ses forces, la chance lui avait enfin sourit, et il avait atteint son objectif. Cependant, il avait du mal à s'imaginer tuer cet être vivant. Et il refusait de laisser cette tâche à quelqu'un d'autre. À vrai dire, plus il s'imaginait prendre la vie de l'animal, plus il se sentait nauséeux. Il poussa un soupir de rage. Après tout ce travail, il pouvait au moins faire un effort, non ? Il jeta un regard à sa sœur, qui respirait difficilement, puis à la salamandre. Il soupira de nouveau.
« C'était stupide, comme idée... » se dit le garçon. Comment avait-il pu imaginer une seule seconde que ce genre de chose pouvait marcher ? Sérieusement, tuer une bestiole pour soigner quelqu'un ? Il avait tellement souffert de voir un membre de sa famille dans un tel état, qu'il s'était mis un objectif idiot en tête, uniquement pour se distraire et oublier le chagrin.
Dépité, Aenor reprit le bocal, fit un au revoir à sa sœur, et retourna dans les bois. C'est avec un pincement au cœur qu'il rendit sa liberté à la salamandre. Une fois au sol, elle disparût aussitôt dans les restes de feuilles mortes et de mousse.
Une fois rentré, il prépara un peu de nourriture et l'apporta à sa sœur, qui dormait toujours. Il ne s'en préoccupa pas, il allait simplement attendre qu'elle se réveille. Tandis qu'il dévorait son propre repas, il se mit à observer sa sœur. Son sommeil paraissait plus paisible, et son souffle moins saccadé. Même la tension sur son visage avait disparue, ce qui n'arrivait pas souvent. Il la dévisagea un peu plus, intrigué. Elle avait l'air apaisée, comme si la maladie elle-même lui accordait une petite pause. Il se pencha un peu sur elle, déconcerté. Pour la première fois depuis des semaines, il lui sembla que le teint de sa sœur était plus coloré qu'à l'ordinaire.

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D'accord, c'est carrément trop long xD (Désolée )

Prochain mot : Printemps

C'est JAMAIS trop long, ne t'inquiète pas ;D

A moi alors !


Le printemps venait embaumer l'air de ses délicieux parfums de fleurs et de fruits. Je me surprenais à vagabonder parmi les parcs et les forêts pour profiter de leurs douces odeurs ambrées. J'aimais profondément cette saison. Je prenais plaisir à guetter l'éclosion des fleurs et la résurrection des arbres tout près de chez moi. Mon jardin paraissait trop petit pour apprécier tout ces charmes. J'aimais le soleil qui caressait ma peau de sa lumière, et la brise chaude qui chatouillait ma nuque. Fini les écharpes, finit les bonnets, je pouvais enfin profiter du dehors et prendre un bouffée d'oxygène quand bon me semblait. Même la pluie n'avait plus cette même allure maussade et triste comme en hiver. Tout semblait beau. Tout n'était que chaleur et joie.


Prochain mot: Hypothèse. (oui, vous avez le droit de me frapper.)