♠ A chaque mot son Texte ♠

Parcourant les pages du livre pour la dixième, la vingtième voir la centième fois, je ne les comptais plus à force, je cherchais le moindre indice pour voir si mes hypothèses s'avéraient justes. Depuis quelques temps, la toile s'était affolée. Une personne avait découvert que toutes les oeuvre de l'écrivain ou écrivaine (nul ne connaissait son genre) Noctis étaient reliées alors qu'elles étaient écrites dans des registres et des univers différents. Les hypothèses ont commencé à pleuvoir sur le pourquoi du comment. Les ventes de livre avait quintuplé en un temps record, explosant tous les records. Tout le monde voulait trouver le fin mot de cette histoire en sachant que d'autres livres allaient paraître. 
Plus que n'importe qui, je voulais découvrir la vérité derrière les ouvrages de cet auteur dont on ne connaissait rien ni son sexe, son âge, son physique. Oui, ce serait moi et personne d'autre !

Prochain Mot : Valkyrie

La bataille faisait rage.
Dans cette plaine assombrie par le mauvais temps, les deux armées ennemies s'affrontaient au combat, entremêlant leurs lances et leur épées dans une gracieuse dance mortelle.
Au milieu des corps, deux ennemis s'entre-aperçurent et se jetèrent l'un sur l'autre sans aucune pitié.
Lorsque leurs boucliers se percutèrent, il sembla que la terre avait tremblée, encourageant les deux guerriers dans leur lutte. Tandis que le plus grand enchaînait les coups et frappait son assaillant avec force, le plus frêle, lui, s'amusait à l'épuiser, filant aussi vite que l'air dès que son ennemi envoyait valser son arme vers lui. Ils étaient opposés. Force et ruse, rage et intelligence.
Le combat dura longtemps. Une éternité.
Finalement, ils tombèrent à terre, ensemble, épuisés. Alors que les survivants se battaient encore, les deux ennemis rendirent leur dernier souffle, épuisés après tant d'effort.
Un instant après leur mort, les trois Valkyries descendirent sur le champs de bataille pour récupérer leurs âmes. Puis, elles les emportèrent haut dans les cieux, aux côtés d'Odin, qui leurs offrira une vie éternelle pour les récompenser de leur courage...

Prochain mot : Ailes

"Ce qu'on donne à un enfant, ce sont des racines et des ailes"
Cette phrase m'a longtemps poursuivie, sans que je ne la comprenne. Plus jeune, je n'aspirais qu'à m'envoler loin de mes racines, sans regard en arrière, sans remord. Les étoiles étaient les seules limites à mes rêves, et je m'élevais vers eux avec toute la naïveté et la candeur qui caractérisent la jeunesse.
Ma famille, mon histoire, étaient à l'image de ces énormes forêts qui emplissent les terres de France : grandes, belles, mais étouffantes et parfois sinistres. Je m'en éloignais avec d'autant plus de bonheur que le sentiment d'asphyxie m'avait habité une grande partie de mon enfance. Ils m'apparaissaient dès lors de façon éloignée, lointaine cimes des arbres dont je ne souhaitais plus me rapprocher.

Mais la vie est un chasseur, en quête de nouvelles proies, aimant plomber les ailes des faibles volatiles épris de libertés qui apparaissent dans son viseur. Et je n'avais pas échapper à la traque. Malgré mes efforts, mes écarts, mes subterfuges, la vie m'avait rattrapé et plombé mes ailes. J'étais alors retombée avec lourdeur dans mes failles du passé, ma chute ralentie par les bras et les coeurs de ces personnes que j'avais tenté d'éloigner avec tant de force. Leurs branches se sont révélées salvatrices, mes racines indispensables.
Ce dont nous avons besoin pour avancer, ce sont des racines et des ailes.


Prochain mot : Pirate

-C'est quoi un pirate ?
L'enfant fixait Trys, les yeux grands ouverts et remplis de curiosité. Et il n'était pas le seul, tous les autres la regardaient aussi avec une soif de savoir qu'elle n'avait jusqu'alors jamais vu dans les yeux d'un gamin lambda. 
La jeune femme dut chercher au plus profond d'elle même la bonne manière de leurs expliquer l'origine de ce mot. Dans ce village qui commençait à se teinter de mauve sous les rayons du Sklovakk (un astre qui pourrait être comparé au soleil sur Terre), les enfants atroupés autour d'elle commençaient à attirer également l'attention des adultes, apparemment intéréssés, eux aussi, par la description du monde de Trys.
Les oreilles grandes ouvertes pour ne pas en perdre une miette, tous sans exception, attendaient la réponse de la Terrienne. Une petite fille à la peau pâle, presque translucide vint s'assoir en tailleur devant elle. À la place de ses cheveux se trouvaient des centaines de paires d'yeux qui bougèrent en tout sens lorsque sa bouche réprima un rictus qui devait certainement être pris pour un sourire.
-Sur ma planète, les pirates sont des hommes qui pillent quiconque croise leur route. Ils sont sanguinaires et naviguent sur des bâteaux. Dans les histoires, ils sont souvent à la recherche d'un trésor caché, car il faut savoir que ce sont aussi des personnages avides d'or et de pierres précieuses. Ils se battent à l'épée et aiment beaucoup boire dans les tavernes !
Son explication terminée, enfants et adultes la regardaient d'un air perplexe. Visiblement, ils n'avaient rien compris à son charabiat !
La fillette aux multiples yeux posa une main douce et translucide sur la jambe de Trys et lui fit un tendre bisou sur la joue.
-Tu es bizarre, mais je t'aime quand même ! Déclara-t-elle.



Prochain mot : Boulangerie

Je réserve le mot Boulangerie. \o/

Une idée de texte pour Boulangerie, Mentalius ?

Ahahah...Mentalius bloque tout pour la seconde fois sur ce sujet 

J'aime bien bloquée les sujets moi XD.


Marco et Mizore, deux jeunes vampires entrain de réviser pour les examens finaux du semestre, décidèrent de se trouver une petit boutique pour s'acheter une petite douceur. Armé de leurs blousons, ils s'en allèrent affronter le temps maussade qui sévissait dehors. En tout bon gentleman qu'il était, le jeune homme tenta de protéger son amie. Celle-ci le remerciait chaleureusement.  Après plusieurs minutes de marches qui leurs parurent des heures, ils tombèrent nez à nez sur une petite boulangerie à l'écart des bâtiments du campus. Ils décidèrent d'y entrer non sans appréhension car ils n'avaient alors jamais vue cet endroit.
L'intérieur était très calme et même la musique qui émanait d'enceinte semblait hésitante comme si elle osait déranger. 
Mizore secoua sa tête dans tous les sens pour chasser l'eau présente dans ses cheveux. Une fois "sèche", elle se dirigea vers les différents comptoirs. Marco fit de même. Il trouva de suite ce qu'il allait prendre.
Une femme fit son apparition derrière un rideau. Elle approcha de ce qu'elle pensait être un jeune couple et leur demanda ce qu'ils allaient prendre. 
_ Tu veux quoi Mizore questionna Marco
_ Commence, je ne suis pas encore décidée.
_ Et bien, je vais vous prendre un Baba au RhumKipo ainsi qu'une canette de sang-sucré.
_ Très bien dit la boulangère et vous mademoiselle
_ Alors, une canette de sang au pomme bien glacé si vous avez ainsi que 3 pains au chocolat, deux muffins dont 1 poire/chocolat et l'autre banane ainsi qu'une tranche de pain perdu, un chocolat chaud avec un soupçon de chantilly, un pot de glace pillée vanille et un Kakigori au Kipo

Marco et la boulangère la regardèrent avec une expression faciale typiquement vampirienne : yeux écartés, sourcils froncés et lèvres serrées et rentrées permettant aux joues d'êtres rentrées

_ Et bah quoi répondit Mizore, j'ai juste un peu faim

Je vous donne le mot : Jugulaire.

Jugulaire ? Oh, quelle adorable attention, non franchement, il ne fallait pas ! x'D

VLAM ! Les portes s'ouvrent avec violence, alors que les injonctions fusent de partout. Les voix s'entrechoquent, dans un mélange incompréhensible, et la panique semble ranimer le service moribond. Les infirmières se jettent, un peu perdues, sur les chariots qui passent la porte, dans un long cortège macabre sans fin.
"0,3 mg d'epinephrine !"
"Des bandages bordel !"
"Appelez le Dr Hurard !"
"J'arrive pas à arrêter le sang !"
"Mais bon sang, où sont les internes ???"

Le ballet médical impeccable qui se joue devant les yeux des autres patients médusés s'oppose avec le son qui en ressort : les cris se mêlant dans un brouhaha paniqué transmettent maladroitement la discipline incroyable de l'ensemble du corps médical.

Justine, effarée, se trouve emportée par ce tourbillon. Venue rendre visite à ses collègues pendant son congé, la voilà bloquant le flot de sang d'une jugulaire tranchée, bandant une tête ensanglantée, recousant . "Ecarte-toi ! Tu es complètement folle de faire ça dans ton état ! Avec ton bébé tu ne dois PAS prendre ce risque." Julienne, sa chef, la pousse rudement loin du chambardement qui vient de s'abattre sur ce petit hôpital de province. "On t'envoie à la maternité ! File ! Ne nous rajoute pas du travail s'il-te-plaît !".

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Prochain mot : Jubilatoire

La fille marchait à reculons, signe qu'elle souhaitait (ô combien!) s'enfuir mais qu'elle n'osait pas. Elle craignait ce qu'il se passerait dès qu'elle aurait le dos tourné. Empêtrée dans ses excuses, ses mots ne voulaient plus rien dire, et sa voix tremblante trahissait la panique qui lui secouait la poitrine. 

Alors que Lili se demandait si elle était d'humeur assez clémente pour la laisser filer sans plus d'humiliation, la fille trébucha et s'étala par terre. Toute seule comme une grande. 

Autour d'elles, des obus de rire explosèrent. Au lieu de se relever, la fille préféra se recroqueviller en attendant que le bombardement passe, priant pour qu'encore une fois, elle s'en sorte indemne.

Lili laissa rire, mais n'y prit pas personnellement part. Elle n'aimait pas rire des gens. Elle trouvait cela trop facile. Presque pathétique pour les moqueurs.

Elle se contenta de fixer la fille à terre, de toute sa hauteur, son visage impassible. Elle savait que dans cet instant de disgrâce, la créature se cherchait une bouée de sauvetage à laquelle se cramponner, un dernier repère qui lui rendrait courage, une main tendue.
Elle ne rencontrait que le regard froid de Lili qui la jaugeait.

C'est là que cela devenait intéressant. 

Lili était la seule à ne pas rire. Et après tout, elle ne paraissait même pas méchante. Comble du comble, harcelée de toute part, c'est à elle que la fille choisissait de s'accrocher. A elle! Son bourreau! 
Et ses yeux se faisaient implorant, ses espoirs se tendaient vers elle, son cœur s'ouvrait, s'offrait, vulnérable.

Lili sentait le sien grossir dans sa poitrine, un indicible sentiment de puissance lui envahir le ventre, un irrépressible rictus déformer ses lèvres.
La fille était en son pouvoir. 
Lili ne connaissait pas de tableau plus jubilatoire.

=> Prochain mot: Opérette

Salut, j'adore ton texte
Je sais pas pourquoi, ça m'a fait penser à une scène d'Hana Yori Dango (un manga, aussi réalisé en série japonaise dont je suis fan), mais le bourreau est un mâle dans cette scène.

En tout cas, je trouve que tu arrives vachement bien à décrire cette indifférence méprisante et ce sentiment de pouvoir vécu par Lili. On aime détester ton personnage

Euh, je suis d'accord avec Dryanide. Salut, ton texte est trop bien et je ne peux pas m'empêcher de vouloir la suite. LA SUITE. Maintenant. La. Suite. PLEAAAAAASE?


S'il te plait.

Merci les filles ça me touche!!  

C'est un personnage récurrent de mon projet alors peut-être qu'elle ressortira au détour d'un exercice

Personne pour le mot Opérette ?

"Jacques Offenbach, né le 20 juin 1819 à Cologne et mort le 5 octobre 1880 à Paris. Il est le créateur de l'opéra bouffe français, que l'on confondra par la suite avec l'opérette, genre dans lequel il excelle également mais dont on doit la paternité à son rival – et néanmoins ami – le compositeur-interprète Hervé."
Ah ah ! S'ils savaient !
Louis-Michel ferma sa fenêtre Internet en riant. Comme chaque matin, il aimait commencer la journée avec une grosse dose de rire, et lire la page Wikipédia dédiée à la personne qu'il incarnait fut un temps, le mettait toujours de belle humeur.
Il avala en vitesse son café, enfila sa veste et se rua en-dehors de son appartement. Une journée chargée l'attendait. Il avait travaillé dur, mais il tenait enfin sa revanche, convoitée de si nombreuses années : il avait finalement retrouvé son role de directeur du Théâtre de la Gaîté. Tout le chemin parcouru pour en arriver là...

Jacques, ou Louis-Michel comme il se faisait appeler désormais, n'avait jamais abandonné son amour de l'opérette. Ce genre avait toujours rassemblé ce qu'il avait toujours aimé : la musique, les belles voix et l'humour. En plus de lui rappeler avec douceur les beaux moments passés avec Hervé. C'est d'ailleurs pour pouvoir prolonger le temps passé à ses côtés qu'il avait fini par signer ce contrat avec Méphistophélès. La maladie l'avait rongé et il avait souffert plus qu'il ne pensait cela imaginable. Alors quand le Dr Faust était venu lui administrer les derniers soins sur son lit de mort... Louis-Michel sourit en repensant à la scène. Il aurait dû se douter dès le premier jour où il avait été introduit auprès du médecin : avec un tel nom, il aurait pu deviner.
Il secoua la tête et chassa bien vite ces pensées : cela ne servait à rien de remuer tous ces souvenirs. Il était là, et maintenant qu'Hervé n'était plus, il pouvait se consacrer pleinement à ses autres amours : l'écriture, la musique, l'humour et le spectacle. Les opérettes.

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Voilà, un petit texte un brin fantastique pour débloquer l'exercice
Par contre Salut, ton mot n'a pas eu beaucoup de succès ! Et j'avoue avoir un peu galéré, mais c'est fait.
Pour les références :
- Jacques Offenbach, bah c'est dans le texte ;
- Il a en effet été en charge de la direction du Théâtre de la Gaîté, mais très mauvais gestionnaire, il a fini mis à la porte et ruiné, il a fallu payer ses dettes ;
- Louis-Michel Colla est l'actuel directeur de la Gaîté ;
- Et je ne vous présente plus l'histoire de Faust

Voilà !
Nouveau mot : Musique

Nouveau mot : Bibliothèque

La pièce était plongée dans l'obscurité et le silence. On aurait entendu une mouche voler tellement il n'y avait aucun bruit. La bibliothèque était une pièce spacieuse au haut plafond. Deux lourdes portes dorées lui servait d'entrée et elle contenait plusieurs longues étagères remplis de somptueux volumes. Plusieurs fauteuils confortables, ainsi que de petites tables rondes entourées de chaises étaient disposées ça et là dans la pièce. Une jeune rouquine, un cahier de note et un étui à crayons à la main entra dans la bibliothèque. Elle se dirigea vers une étagère à pas feutrés et commença à chercher dans les livres qui y étaient disposés. Quelques temps plus tard, elle en sortit un gros bouquin et alla s'assoir à une table non loin de là. La jeune femme feuilletait le livre tout en prenant des notes. Soudainement, elle se leva et alla ranger le livre où elle l'avait pris. Elle sortit ensuite de la bibliothèque le sourire aux lèvres. La première partie de sa mission était terminée.
Prochain mot: jardin

C'était un beau spécimen, il avait fière allure dans sa blancheur, il s'appelait Dhin.
Son territoire, un petit bout de jardin où régnait en maître.
Le temps est passé, les mois les années.
Il a fini par s'en aller, de l'autre côté.
Son ultime voyage, dernier cacardage.
Il était mon soir, mon matin.
Une histoire, mon jars Dhin !

Prochain mot : câlin