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Nombre de messages : 37 Age : 36 Localisation : Dans le grand Nord Loisirs : La marche, le vélo, lire et bien sûr l'écriture :) Date d'inscription : 07/03/2017
| Sujet: Recueil de poésie Jeu 9 Mar 2017 - 14:29 | |
| Recueil de poèmes sur la psyché humaine, mes rêves, la nature et aussi quelques histoires que j'aime raconter à travers ma poésie- Une main dans ses cheveux:
Une main dans ses cheveux
Une main dans ses cheveux Au toucher doux et soyeux Des lèvres au goût de miel Un regard qui étincelle Sur sa peau, subtiles caresses J'explore avec délicatesse Et les mots que je murmure Tendres et qui rassurent Sur ses lèvres, je pose un baiser Moment intense de volupté Telle est celle que j'imagine Celle qu'en rêve je dessine
- La page blanche:
La page blanche
Assis près de la fenêtre A écouter les gouttes battre les vitres Je sens l'ennui parcourir mon être Un cahier sur le pupitre La plume à la main, aucune lettre Les mots que je tente de poser s'effacent Les ai-je écrits ? Suis-je dément ? Ne rien faire me laisse las Mes pensées s'envolent au vent Elles ne sont plus efficaces Le monde alentour flanche Faisant tourner la roue de la mélancolie Plus d'envie, vient le syndrome de la page blanche Un crayon miteux qui jamais n'écrit Quelle sensation étrange
- La nature en automne:
La nature en automne
La nature par le froid se meurt Et les feuilles qui ont vu leurs couleurs Changer, tombent lentement sur le sol Tourbillonnant, en une danse folle Je me prélasse sur un air d'automne Qu'une tourterelle perchée chantonne Je sens la fraîcheur du vent M'envelopper si soudainement
- Les mots:
Les mots
J'écris ces poèmes Mais pour qui, pourquoi Des petites graines Que le vent sème parfois Des mots qui vont et viennent Au gré de mes émois
J'écris ces vers Mais pour qui, pourquoi Une âme solitaire Qui par-là passe des fois Des mots qui volent dans l'air Comme des copeaux de bois
Portés par des vents rageurs Les mots s'envolent dans le lointain Que le temps retient avec gageure Aujourd'hui et jusqu'à demain Ils s'enfuiront avec lenteur Sous le soleil de juin
- Le rêve du peintre:
Le rêve du peintre
Dans mon esprit je peins Je peins des paysages verts De ces étendues d'herbe Où je me repose calme et serein
Et je me sens léger telle une plume Plume qui me rappelle les oiseaux Allant et venant dans les champs d'agrumes
Et le doux et délicat parfum De ces fruits qui caressent mes narines Me berce jusqu'au petit matin Où la réalité ramène la bruine
Mais dès le soir je m'endors Et dans ce monde onirique J'y retourne encore et encore Je me délecte de ces paysages fantastiques
^ - Mur blanc:
Mur blanc
Je pose les yeux sur un mur blanc Et je me rappelle déjà ces nuages Dans le ciel de printemps Que la brise du matin Fait avancer d'une allure sauvage
Je me vois dans l'herbe fraîche Chaque brin dansant entre mes doigts Et le vent qui souffle dans mes mèches Leur donne l'allure d'un valeur maladroit
- Les tambours:
Les tambours
Dans ma tête les tambours résonnent Au rythme de leurs battements Les soldats avancent et chantonnent Un boulet siffle au vent
La bataille annonce la dernière tempête On pleure en haut des larmes de colère Car peu importe où vous êtes Tout se dévaste, tout est enfer
Tentons de raisonner le fou Que son esprit s'aiguise Et que sa vision floue Renaisse claire et précise
Que l'épée s'émousse Que le fusil s'enraye Plus rien à nos trousses Seule la chaleur du soleil
Et si continuent les tambours divins Le monde tremblera, s'écroulera Et le chaos fera son chemin Dans le plus terrible des fracas
Alors calmons les tambours Et qu'advienne le ciel bleu Posons nous, écoutons l'amour Elle murmure à nos oreilles Des mots doux et merveilleux
- Fin de l'été:
Fin de l'été
Par cette belle journée Fraîche et ensoleillée Je profite du soleil De sa chaleur sensuelle
Jusqu'à ce que s'installe Le froid bestial Qui glace le sang Fait grincer les dents
Les feuilles sur le sol Jonchées d'un air frivole Amènent les couleurs d'automne Portées par un vent monotone
Et je regarde ces feuilles Elles meurent, j'en porte le deuil Fin de l'été, grand soupir Demeurent les bons souvenirs
Car l'été toujours revient Et la chaleur du matin Autour d'un café Je me sentirai léger
- Deux lapins:
Deux lapins
Par la fenêtre, je vois Deux petits lapins Gambader dans le jardin Quelle image ils renvoient
La peau brune Douce et belle Sous la lumière d'une lune Donne des reflets rebelles
Je les vois sautiller Dans tous les sens Comme une danse Puis stopper sans sourciller
Je descends les voir Mais trop apeurés Ils regagnent leur terrier Pour moi il est trop tard Les lapins s'en sont allés
- Le chant des cigales:
Le chant des cigales
Dans les arbres du midi J'entends la cigale chanter Sur un air de nostalgie Une ode à l'été
Faisant vibrer l'abdomen Elle entame une mélodie Forte dans son domaine Elle joue jour et nuit
Elle vibre, elle stridule Elle chante au soleil Sous le regard des libellules Et le bourdonnement des abeilles
Et tout l'été on l'entend Porté par le vent Le chant des cigales
Dans les arbres, cette mélodie Une pointe de nostalgie Le chant des cigales
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