Viens, entre et écoute. Il est l’heure pour moi de confier ma vie à des lettrines, des courbes et des arabesques, qui me sont certes inconnues mais qui franchiront les âges.
Je suis roi et je me dois de compter avant de partir vers un ailleurs mes péripéties tels que je les entends encore.
Ma vie est celle de deux hommes et il me faut les compter. Nombreux sont ceux qui m’ont suivi, cependant aujourd’hui il en reste peu qui peuvent mettre un mot sur chacun de mes âges.
Deux vies d’hommes pour un royaume, deux vies d’hommes pour poursuivre le rêve de mon père et porter mon peuple vers la grandeur des âges. Je ne suis pas héros et ne peux me vanter d’avoir achevé un empire à l’aube de ma mort. Je ne suis pas sorti de rien pour devenir un tout, mais je ne rougi pas devant les dieux de ma vie. Mon récit ne te fera pas l’énumération des intrigues et trahison
trahisons d’une cour royale. Les tromperies de mes ennemies
si tu as que des ennemies féminines sinon c'est ennemis ;-) et les crocs-en-jambe des intrigantes ne seront pas la litanie que je te servirai pour ce récit. Je n’ai cure de ceux qui ont tentés
pas de "s" je crois après le verbe avoir de me faire tomber, les annoncer est déjà leur faire honneur.
Mon récit est un rêve d’enfant porté par un homme, mon récit se compose de chant de gloire et d’idylle, d’ivresse et de festin
pourquoi ne pas mettre tout ça au pluriel?. Je ne veux pas partir en trahissant
ma fouge ce ne serait pas plutôt "ma fougue"? et ma volonté de mordre ce qui se porte à moi, aller chercher ce qui n’est pas accessible au pleutre.
Certes
virgule je ne suis pas né fermier dans le fond d’un bouge
(tu es sûr que c'est vraiment le mot bouge que tu voulais utiliser? j'aurai plus vu bourg à cet endroit, un bourg perdu…) perdu. Fils de roi, roi déchu et
repris ??, mais fils de roi quand même. Fils d’un roi peu reconnu et d’un petit royaume, je suis né sur une terre froide et venteuse. Des plaines à pertes de vue, des prairies et des forets
forêts sauvages comme horizon, la mer et de puissants peuples primitifs comme bornes. Né dans un peuple coincé et désorienté par les turpitudes d’un roi fantasque et amoral. Arrivé dans un royaume de terres fertiles mais incultes, je suis né avec cette envie. Mon peuple avait tout, il leurs
ne leur manquait de la finesse, de l’élégance dans les choix, la fougue et la ruse d’un félin.
J’ai tout tenté sans jamais penser à regretter et encore aujourd’hui je conserve cette doctrine. Tous mes choix seront pensés, repensés, disséqués mais il faudra ce récit pour qu’apparaisse la nature profonde des arbitrages qu’il m’ait été commandé de faire.
Jeune, rien ne me prédestiner
prédestinait? à cela.
Jeune
virgule la vie et le désir faisait battre mon cœur et mes tempes. L’amoralité de mon père m’a toujours poursuivit et bien que les divins de ma sphère me condamnait
condamnaient, j’ai toujours conservé ces accents de séducteur, d’enjôleur.
Ma première vie se résume à querelle, séduction et rigueur. Ces trois termes
(c'est plus trois traits de caractère) ne m’ont pas abandonnées par la suite.
Rigueur de la leçon, de l’entraînement, du commandement. Notre peuple, certes faible allié de l’empire suzerain, avait l’honneur de pouvoir compter sur les meilleurs percepteurs de la région pour l’éducation des enfants royaux. Je reçu donc la rigueur de l’enseignement militaire de l’empire ainsi que la langue et l’histoire. Notre cours
cour n’était pas des plus fournie mais en tant qu’alliés
virgule les pontes
(les pontes, c'est quoi?) qui passaient dans la région faisaient halte chez nous. J’appris donc avec leur présence les us et coutumes des chefs.
Les querelles, je les alimentais, je les conjuguais à la force de l’esprit pour conduire une cours de champs. Les querelles n’étaient que les prémisses
prémices des affrontements de cours
cour (on dit une cour royale et un cours...de math que j’allais rencontrer. Je suppose que c’était dans cet esprit que mon entourage
virgule porté par mon père, n’a jamais tenté de me dissuader de les utiliser. Je construisais des histoires pour que d’autres se battent pour un objet que je lorgnais. Je compris rapidement qu’il me fallait des complices pour que ces histoires ne se retournent contre moi. Bien que certains percepteurs de mon père jouaient le jeu, je me mis à utiliser presque instinctivement la duperie et la manipulation pour ces histoires. Si bien que les complices l’étaient malgré eux.
Certains passages comme celui-là sont un peu durs à comprendre Si je ne suis pas comme mon père, détrousseur de dote ou semeur de bâtards, je n’en ai pas moins garder un penchant pour les jupons et les donzelles. Et j’ai parcouru toutes ces terres pour elles, poursuivit mes illusions, conçu un monde où je pourrai être en quête de leur suaves et exquis atouts.
Il me faut préciser à cette heure que les mots de roi qualifiant mon père
père sont trompeurs et bien qu’il régna sur plusieurs clans
virgule il ne fut roi que d’un misérable lopins
lopin de terre,
un point serait mieux ici plus misérable fut sa gouvernance. Notre maison n’était fait de haut murs et de belles demeures, la boue et le terre battue ont chaussées mes pas depuis ma jeunesse. Roi, il ne l’était que d’apparence,
pareil, je verrais mieux un point ici maudits
maudit des autres clans, il ne régnait que par défaut d’autres intellects bourgeois
(il ne manquerai pas un mot par là?). Sa fougue et son amoralité l’on conduit à maintenir ce pauvre royaume en l’état. Sa déchéance fut à l’image des bougres de sa génération. Mort sans honneur, sans combats, sans gloire, il vécu comme un badeau habillé de soie. Le peu de rustres qui lorgnaient son pouvoir
n’ont peu n'ont pu? réussir à l’en défaire complètement. Écoute comme je te parle, le peuple de mes ancêtres est un peuple de brigands, de lourdeaux
lourdauds et de pleutres. Faiseur d’embrouille et destructeur de bon présage
( le tout au pluriel), ils auraient eu l’opportunité de faire qu’ils auraient détruit.
je ne comprend pas cette dernière phraseJe vois bien que les quelques mots glisser
glissaient, glissant, glissent? sur mon bourbier et mon paternel t’interpelle. Tu sembles considérer ma vie sur des mensonges. Tu as bien noté mon lignage, mais il te semble bien
bas tu peux trouver mieux au vue des mots avec lequel je l’habille. C’est qu’il me faut te préciser l’état de ma demeure aux heures de mes jeunes années.
Nous étions certes une maison souveraine sur les clans environnants. Cependant le général qui nous donna ce titre, car à l’heure de la défaite des tribus ancestrale devant l’empire, celui ci désigna un roi vassal pour le représenter au niveau des chef tribun.
Suggestion: Cependant, le général qui nous donna ce titre à l'heure de la défaite des tribus ancestrales devant l'empire, désigna (également) un roi vassal pour le représenter devant les chefs tribuns. Il ne fit pas un choix de sagesse. L’honneur échoua à mon père, je ne connais pas les détails qui amenèrent le général à choisir mon père
(alors moi je comprend que le général désigna son père roi mais désigna aussi un roi vassal, je crois que je me trompe mais la formulation de ta phrase le laisse présager ) . Mais le récit de ma maison, je pense, finira par te donner quelques clés quand à la ruse qu’utilisa ma famille pour être devenue
devenir serait plus harmonieux je pense aussi peu recommandable auprès des tribus et des clans voisins.
Jusqu’à mon rite d’initiation à mon quatorzième printemps, je n’ai pas ressenti de gène à me déclarer le fils de
(manque t-il un mot ou fils de est volontaire?) , cependant il m’en aura coûter par la suite d’être le seul rejeton reconnu de cette
cet homme.
Nombres de chef
chefs de clans ont essayé de m’arracher à ce trône que mon père a déprécié. Comme je te l’ai expliqué nous étions la maison de passage des chefs de l’empire qui résider
résidaient, mais des chefs de l'empire résidants dans la région ne serait-il pas plus fluide? dans la région. Disons plus à propos
que nous avons construit notre village autour de la garnison centrale de la région. Cette position, héritage de la lâcheté paternelle, nous offrait les avantages et quelques fois le déshonneur de connaître les us et coutumes de l’envahisseur
tu l'as déjà dis . Mon père semble
semblait (tout ton texte est à l'imparfait) avoir plutôt flatter le dernier aspect. Ces gens qui n’ont pas de morale dans leur mœurs, avaient reconnu dans le caractère de mon paternel les mêmes penchants. Celui-ci était donc devenu le fournisseur de leur soulagement libidinal. Nous vivions dans un bordel, notre cours n’était que femmes lascives et corps dénudés. Lorsqu’un haut gradé passait, les orgies et les libations de vins et de nectars divins s’enchaînaient.
Mon père se chargeait avec quelques hommes de faire la tournée des campagnes pour récupérer quelques jeunettes et ramené
ramener les usées
(hum, ce terme n'est pas à la hauteur de ce j'ai lu jusque là, tu peux trouver mieux) à leur famille. L’échange était simple et pour ceux qui acceptaient les impôts était
étaient beaucoup plus souple.
Sugg: l'échange était simple et ceux qui acceptaient se voyaient accorder une baisse d'impôts sympathique.
Le peuple aurait pu le chasser, certes, et il l’a fait, bien qu’à l’époque
virgule les hommes de ce peuple n’étaient pas capable de maintenir une tribu,
comprend pas, cette phrase est mal formulée et se répète un peu. Voilà pourquoi il est toujours revenu, reprenant le pouvoir
revenu au pouvoir ne serait pas plus fluide?. Jamais avec l’aide des hommes de l’empire.
C’est d’ailleurs pendant un exil qu’il rencontra ma mère, soit disant enlevée à son agresseur de père. C’est bien plus tard que
je connu j'appris la vérité de la bouche de ce père
de ce dernier (ça évite les répétitions)Ma mère, une maquerelle,
supprimes cette virgule chargé de dompter les filles, rattraper
rattrapait les coups foireux avec les
soldures (c'est quoi?).
Ma mère une formatrice des vices, une femme de peu de principe
(s), comptant mieux le bruit des pièces dans une bourse que le nombre de ses enfants. La mère toi!
Voici mon royaume, certes,
dont les dignitaires ne sont pas très reluisant
(en effet oui ). Cependant
virgule être au centre du pouvoir régional impériale
impérial nous a
également permis
aussi d’avoir des richesses. Les troupes de l’empire n’ont pas choisi
choisis ce coin pour rien. Riche de terres fertiles, ils ont su mettre à profit le peu de terres disponible
disponibles pour nourrir au service? des mineurs. Car notre terre est
était aussi riche de roche de feu et de minerai. Ils ont construit des mines et des forges, cette industrie amenant avec elle le commerce des étoffes et des jarres. Nous avions ainsi un commerce fleurissant
florissant passant par notre contrée
mal formulé: un commerce florissant animait notre contrée. Tout cela
virgule mon père ne le voyait pas et laissait les seigneurs de l'empire s’en charger."