Sur l'air d'un musique que je ne saurais décrire
Le sujet : une émotion brute.
"Ce souvenir tenace que tu m’as laissé après ton offense, ce ressenti malveillant qui reste quand je pense à toi. La blessure que tu as marquée comme une trace indélébile en moi. Elle saigne, elle saigne.
La désillusion, la ténacité de nos sentiments nous ont poussés à la haine ; Comme si l’amour ne pouvait pas disparaître mais n’ai pu choisir que le chemin de la transformation en une aversion violente.
Des excès de violence, de rage et de colère, voilà ce qu’il me reste, mais cela ne fait pas mon affaire.
Ma douleur est profonde, c’est la douleur de l’amour, celui qui reste en haine, comme un « je ne t’aimerais plus jamais » qui sonne faux. Celui qui ne fait pas place à l’indifférence.
J’aimerais connaitre l’oubli, l’apathie des sentiments, j’aimerai que mon souvenir n’ai plus de battements cœur ni bon, ni mauvais. J’aimerai respirer encore sans me souvenir de ton parfum.
Je te déteste pour ce geste, ce geste si petit, fait dans le noir, celui durant lequel tu as pensé à toi. Ce minuscule geste dans lequel tu t’es senti seul au monde et tout puissant. Celui qui a pris le risque et qui a fait des dégâts. Celui qui a ruiné notre amour. Celui dont les dommages sont irréparables. Ce moment où tu n’as pas réfléchit, ce moment où tu t’ais dit « on a qu’une vie ».
Mon sang est devenu noir, mon cœur s’est gelé, mes pupilles sont pétrifiées. Je ne bouge plus, mes larmes coulent, la peine découle, je ne sais plus te regarder. Ma vie a basculée. Mon corps tremble, j’ai la tête qui tourne, je ne suis plus moi-même, je ne suis plus personnes, ma vie n’est plus elle-même, ma vie n’est plus la même, mes souvenir sont entachés.
Je déteste l’effet que me fait cette bombe comme un impact qui raisonne, irraisonnée, insensé, disproportionné, Ma peine versus Ton vice. "