Ecrit et chanté par François Béranger(1977)
MONUMENT AUX OISEAUX (inspiré de la toile de Max Ernst)
Tiens , v'là le soleil ,on ne l'attendait plus celui-là
qui fait fumer le vieux goudron mouillé
à moins que ce soient les phares d'une balayeuse
qui racle dans la nuit toutes les saloperies
ça y est! Je l'ai enfin trouvé mais je ne sais pas où aller
je marche dans la forêt des rues , je sonne aux portes,
on croit que j'ai bu
Si jamais vous l'apercevez,dites-lui que je l'attends là où elle sait
elle ne pourra pas se tromper,ça fait mille ans qu'on est à se chercher...
Sous le monument aux oiseaux
suspendus entre deux eaux
DANS LE CIEL
Tiens v' là le bonheur on ne l'attendait plus celui-là
qui me transforme en gros ballon de joie
à moins que ce soit un air que m'joue mon pote le pote
qui prend mes nerfs pour des cordes à violon
ça y est ! Je l'ai enfin trouvé mais je ne sais pas où elle est
j'ai arpenté tous les quartiers sauf l'échangeur et le grand marché
Où es-tu ?Amour que fais-tu ? Par quel inconnu es-tu retenue?
Ta mémoire s'est-elle envolée que tu ne te souviennes déjà plus?
Du monument aux oiseaux
suspendu entre deux eaux
DANS LE CIEL
Tiens v'là le printemps,on ne l'attendait plus celui-là
qui fait vibrer la ville qui dormait
à moins que ce soit les gaz délétères qui se répandent
en pourrissant la Terre
ça y est! Je l' ai enfin trouvé mais je ne sais pas où aller
le mieux c'est de ne plus marcher par crainte de m'en éloigner
je m'assieds dans le terrain vague ,là où la Lune fait pousser des forêts
Peut-être en y croyant encore,vais-je m'envoler très loin de mon corps....
jusqu'au monument aux oiseaux
suspendu entre deux eaux
DANS LE CIEL
jusqu'au monument aux oiseaux
suspendu entre deux eaux
DANS LE CIEL