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 Les Ouvrages du Temps

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MessageSujet: Les Ouvrages du Temps   Les Ouvrages du Temps Icon_minitimeJeu 25 Déc 2008 - 17:39

Pour ceux qui s'y sont déjà intéressés ou qui s'y intéresseront, voici le nouveau (et énième) premier chapitre de ma saga Fantasy, en travail depuis 4 ans. Autrefois intitulé "Wyl'Ambre", il est bon de savoir que ce nom n'est plus à l'ordire du jour. Le monde où se déroule le récit se nomme "SABAH".
A découvrir... ^^
Commentaires et critiques sont bien sûr les bienvenus, à votre convenance. Bonne lecture à ceux qui liront.

L’Héritage
Livre 1 des Ouvrages du Temps

Chapitre 1
Le Thaumaturge

Les Terres Brunes,
Royaume de Daëlfyr…


L’eau était si froide... Une funèbre prison qui s’était cruellement refermée sur le corps martyrisé de la petite fille aux cheveux blancs. Alors qu’elle sombrait au fond du lac Tweet, elle avait l’impression que des milliers de lames la transperçaient de part en part. A moins que ce ne fut simplement le souvenir récurrent de l’épée qui lui avait traversé le ventre, un instant plus tôt. Un silence implacable l’enveloppa, tel un amant protecteur. Tout comme les eaux du lac l’avaient emprisonnée, les mâchoires obscures de la mort tendaient à se resserrer autour d’elle. Un étau asphyxiant, trop solide pour être brisé, trop inévitable pour être déjoué. Le sang qui échappait de sa blessure formait une curieuse écharpe pourpre, laquelle s’estompait progressivement à mesure de sa descente.
Licyann.
L’enfant trouvée sur la plage de Blanc-Galet.
L’enfant livrée par Scipios, la mer dont l’écume scintillante semblait murmurer le secret de son histoire : comment les étoiles avaient inondé d’une poussière d’argent sa surface houleuse.
A l’aube d’un hiver impitoyable, cette même enfant s’enfonçait dans les ténèbres prématurées de la fatalité. Alors que le village où elle avait grandi se consumait lentement sous l’appétit féroce des flammes jetées par les cavaliers Symorgh et les guerriers de l’ombre – ceux que l’Histoire avait baptisés les Morcyals – l’âme de Scipios semblait chavirer avec la mort imminente de Licyann.
Gelée jusqu’aux os, incapable d’esquisser le moindre mouvement, la fillette se laissa balloter par les flots de l’inconscience qui menaçaient de l’emporter à chaque seconde. Dans la pénombre du lac Tweet, une lumière flottait encore au-dessus d’elle, semblable à celle du soleil. Ses rayons, si ardents malgré la saison peu clémente, arrivaient-ils donc encore jusqu’à elle ?
Sous l’eau, Licyann cligna des yeux, encore émerveillée de ce qu’elle pouvait percevoir malgré son état critique. Soudain, la lumière se brouilla. L’eau fut agitée de remous et une ombre grandissante plongea vers l’enfant. Un bruit sourd troubla le silence alors qu’une silhouette se découpait à contrejour, nageant à puissantes brassées vers Licyann. Elle n’était plus très loin du fond lorsqu’un bras la saisit par la taille et entreprit de la ramener vers la surface. L’obscurité se fissura. Le silence s’effaça. Mais le froid se fit plus mordant lorsque le vent accueillit la fillette et son sauveteur inespéré.
Licyann garda les yeux rivés au ciel d’un blanc neigeux. Ses lèvres, bleuies par la température glaciale de l’eau, remuèrent sans qu’aucun son ne les franchisse. Combien de temps avait-elle passé sous la surface du lac Tweet ? Pourquoi ne s’était-elle pas noyée ? La douleur qui lui brûlait les entrailles se raviva lorsqu’elle fut allongée sur l’herbe enneigée. Pourtant, elle ne réagit pas. Elle n’avait même pas la force de grelotter. Telle une statue, elle demeura immobile, le regard braqué vers les cieux qu’elle avait cru atteindre au-delà de la terrible épreuve du lac. La peau blême, les muscles raidis, la fillette n’aspirait qu’à un repos bien mérité, même si cela devait être son dernier. Bien sûr, l’idée de s’endormir pour l’éternité l’effrayait un peu : elle aimait tant rire, jouer et courir. Hélas, il était difficile de ne pas céder à l’appel séduisant de ce sommeil qui lui tendait les bras.
Au moment où ses paupières retombaient, un visage se pencha au-dessus d’elle. Licyann lutta pour garder conscience et tenter d’identifier l’homme. Peu à peu, sa vue s’accommoda et elle eut l’impression étrange que l’inconscience, au lieu de l’étouffer, s’éloignait. Elle réussit à déglutir et ouvrit une nouvelle fois la bouche. Cette fois-ci, les mots s’échappèrent :
— J’ai… mal.
— Je sais.
La voix était douce et chaude. Si chaude que Licyann se sentit curieusement apaisée, comme si l’étranger avait eu le pouvoir de la guérir par de simples mots, ce qui était naturellement absurde.
— Il fait si froid… murmura encore la fillette avec un frisson éphémère.
— Je sais, acquiesça de nouveau l’homme.
Il jetait sans arrêt un coup d’œil au-dessus d’eux, comme s’il craignait de voir le ciel s’effondrer sur eux. Que pouvait-il bien regarder ? Licyann se posa la question quatre fois, sans y trouver de réponse. Elle ne voyait que les blancs nuages de l’hiver mais l’homme, lui, semblait voir autre chose. De temps en temps, il grommelait à voix basse, trahissant une irritation perceptible. Il examina la blessure dont souffrait l’enfant. Ce n’était pas beau à voir. Le sang coulait à flot et la plaie était profonde, laissant entrapercevoir ses viscères. L’homme repensa à l’impossible phénomène dont il avait été le témoin : la fillette était en effet restée sous l’eau bien trop longtemps pour que quiconque puisse survivre à une baignade gelée aussi prolongée. Or, Licyann ne s’était pas noyée, pas plus qu’elle n’était morte de froid. Il y avait là anguille sous roche et l’inconnu ne fut pas long à prendre sa décision. Il fouilla dans sa besace en jurant, puis sortit un minuscule flacon d’un bleu cristallin. Il en retira le bouchon et laissa tomber sur le ventre de Licyann une goutte transparente. L’effet produit fut instantané. Un scintillement perla à la surface des chairs martyrisées et l’entaille commença à se refermer. Le sang cessa d’affluer et quelques secondes suffirent pour constater qu’il n’y avait plus aucune trace de blessure. En revanche, l’enfant grelottait encore de froid et la pâleur de son visage n’était pas bon signe. L’homme entreprit d’allumer un feu, bien que ce ne fût pas tout à fait la saison idéale pour y parvenir sans une difficulté certaine.
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MessageSujet: Re: Les Ouvrages du Temps   Les Ouvrages du Temps Icon_minitimeSam 27 Déc 2008 - 21:32

Un silence implacable l’enveloppa, tel un amant protecteur. ---> l'image peut, à mon avis, être mieux choisie. Un amant, c'est quelqu'un avec qui l'on a des échanges affectueux, voire amoureux, et "protecteur" a une conotation positive. Or ici, il est question de noyade, et c'est plus ou moins tragique. Les comparaisons doivent être du même acabit selon moi... Donc peut-être devrais-tu en trouver une autre, ici, plus "sombre", ou en tout cas, plus en harmonie avec la situation.

Un étau asphyxiant, trop solide pour être brisé, trop inévitable pour être déjoué. ---> l'adjectif "inévitable" est maladroit, je trouve ; un étau n'est pas inévitable. La mort qu'il représente, oui, mais pas l'étau lui-même. Donc je propose de supprimer ce bout... ou de le reformuler.

Licyann.
L’enfant trouvée sur la plage de Blanc-Galet.
L’enfant livrée par Scipios
---> Ce passage m'a surpris. La transition est trop brusque. On est avec une petite fille qui se noie, puis pouf ! Un nom, une enfant... Est-ce la même ? La réponse est oui, vu que le passage vient juste après la fille qui se noie, et vu que j'ai lu ton post en entier, mais on n'en est pas sûr à ce moment où l'on lit... et ça m'a gêné. Il faudrait peut-être ici encore reformuler pour préciser que l'on parle toujours de la fillette.

L’enfant livrée par Scipios, la mer dont l’écume scintillante semblait murmurer le secret de son histoire : comment les étoiles avaient inondé d’une poussière d’argent sa surface houleuse. ---> Je n'ai tout simplement pas compris ce passage. De quelle histoire parle-t-on ? Celle de la fillette, ou celle de la mer ? Et l'histoire, c'est juste les étoiles qui recouvrent la surface de la mer ? Quelle incidence sur le récit ? Quel lien, surtout ?

Tout ce passage, avec la mer, le village, etc., sorte de "flash back" casse un peu l'action ; il demande au lecteur de l'effort, car il y a de nombreux noms que tu lui lances, car il faut distinguer quand commence ce retour dans le passé et quand il s'arrête. Pour un début, c'est un peu "dangereux" dans le sens où tu risques de perdre des lecteurs impatients (qui a dit "comme Hakkrat" ? *Fusille l'assemblée au hasard*).

Dans la pénombre du lac Tweet, une lumière flottait encore au-dessus d’elle, semblable à celle du soleil. Ses rayons, si ardents malgré la saison peu clémente, arrivaient-ils donc encore jusqu’à elle ? ---> La question est bizarre, car on dirait qu'elle porte sur le soleil, ce qui n'est pas, car la lumière est dit être semblable au soleil, ce n'est donc pas le soleil...

Au moment où ses paupières retombaient, un visage se pencha au-dessus d’elle. Licyann lutta pour garder conscience et tenter d’identifier l’homme. ---> Le "l" de "l'homme" m'a gêné, car on ne sait pas du tout que c'est un homme avant que tu nous le dises ici... donc il n'y a pas de raison d'employer un article défini. Je propose quelque chose comme : "un visage se pencha au-dessus d'elle. Elle reconnut les traits d'un homme."

Si chaude que Licyann se sentit curieusement apaisée, comme si l’étranger avait eu le pouvoir de la guérir par de simples mots, ce qui était naturellement absurde. ---> un peu too much selon moi.

— Il fait si froid… murmura encore la fillette avec un frisson éphémère. ---> j'enlèverais le "encore" qui fait écho avec le "de nouveau" qui vient ensuite.

Licyann se posa la question quatre fois, sans y trouver de réponse. ---> le chiffre "quatre" est inutile et m'a fait tiquer, car je me suis demandé s'il avait une importance, alors qu'à mon avis, non. Je propose "plusieurs fois".





Bon, après toutes ces corrections /suggestions (que tu n'es pas obligée de suivre, bien entendu), le style est indéniablement bon, voire très bon. Très peu de fautes, pas de répétitions, du vocabulaire, chaque nom est presque toujours accompagné d'un adjectif, chaque action ponctuée d'un adverbe, chaque phrase imagée. On sent que tu as beaucoup écrit auparavant, que tu as la plume aisée, ça glisse.
Mais parfois, tu en fais un peu trop. A toujours vouloir chercher des images, ou des ajectifs, ou des comparaisons, tu perds parfois en justesse ou en précision.
Je crois que je ne pourrais jamais t'enlever le plaisir de balancer tout plein de noms ^^ mais bon, je réitère quand même la remarque concernant le flash-back : c'est dangereux et demande de l'effort. Peut-être après avoir acquis la confiance du lecteur, tu peux te permettre ce genre d'effet.

Voilà. C'est très difficile de te corriger, car tu écris tellement bien que les défauts n'en sont que mieux camouflés, c'est dur de les trouver et de les expliquer bien, dans l'amas de bonnes choses qui les entourent.

Bonne continuation, en tous les cas, et j'attends la suite, car je n'ai jamais réussi à suivre (faute de temps, d'étude ou je ne sais quoi) Wyl'Ambre dans son intégralité quand tu la postais.

En espérant t'avoir aidée et encouragée suffisamment Wink


PS : je n'ai pas trop critiqué le fond, mais c'est assez intriguant pour un début, une noyade, un sauvetage, et le fait que la fillette devrait mourir de froid et ne le soit pas. Donc de ce côté-là, pas de souci, c'est pourquoi je ne m'y attarde pas, mais il est important que je dise que j'ai trouvé ça bon ! ::rolling::
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MessageSujet: Re: Les Ouvrages du Temps   Les Ouvrages du Temps Icon_minitimeLun 29 Déc 2008 - 14:19

Citation :
Un silence implacable l’enveloppa, tel un amant protecteur.
Je trouve ta comparaison un peu difficile, puisque tu parles d’une petite fille, et que l’eau dans une description d’une noyade est un agent destructeur, alors qu’un amant protecteur est tout le contraire.
Citation :
L’enfant trouvée sur la plage de Blanc-Galet.
J’avoue me perdre un peu, car tu parles d’un lac et maintenant tu décris une mer ?
Citation :
Un bruit sourd troubla le silence.
Bien que je comprenne que tu veuilles décrire le plongeon de l’homme. Je ne vois pas comment la petite fille peut l’entendre, puisque l’eau est le monde du silence.
Citation :
Sous l’eau, Licyann cligna des yeux, encore émerveillée de ce qu’elle pouvait percevoir malgré son état critique.
Du fait que Lycyan est entrain de se noyer et que de plus, elle est grièvement blessée, je vois pas ce qu’il y a de merveilleux dans tout cela. A moins que tu veuilles décrire une expérience mystique ? Mais dans ce cas je pense que tu n’insistes pas assez pour faire passer cette idée. Cligner des yeux sous l'eau?
Citation :
Telle une statue, elle demeura immobile, le regard braqué vers les cieux qu’elle avait cru atteindre au-delà de la terrible épreuve du lac.
Ici la scène ne me paraît pas réaliste, vu qu’elle ne recrache pas l’eau dans ses poumons, et que son sauveur ne lui applique pas le bouche à bouche pour l’aider à retrouver son souffle. Même constat en ce qui concerne ses pensées et ses premiers mots.
Citation :
L’homme repensa à l’impossible phénomène dont il avait été le témoin : la fillette était en effet restée sous l’eau bien trop longtemps pour que quiconque puisse survivre à une baignade gelée aussi prolongée.
Depuis combien de temps l’homme l’observait-il ?

Sinon à part ce manque de réalisme, l’écriture est riche et le début de l’histoire intéressant.
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MessageSujet: Re: Les Ouvrages du Temps   Les Ouvrages du Temps Icon_minitimeLun 29 Déc 2008 - 15:26

Olivier a écrit:
Bien que je comprenne que tu veuilles décrire le plongeon de l’homme. Je ne vois pas comment la petite fille peut l’entendre, puisque l’eau est le monde du silence.

Je me permets de dire que sous l'eau, on peut tout à fait entendre des sons. Pour preuve, tu peux mettre ta tête sous l'eau, Olivier, et demander à quelqu'un de te dire quelque chose sous l'eau ; tu entendras les sons. Les baleines, les dauphins et autres animaux marins communiquent avec le son sous l'eau. Pour l'information, lorsqu'une baleine "chante", elle peut être entendue par une autre baleine qui se situe à 14 000 km d'elle.

Le son est formé d'ondes qui compressent et dilatent le milieu dans lequel elles se propagent. Quand on parle ou quand on fait du bruit, c'est l'air qui est déformé et notre oreille détecte cette déformation, pour traduire en flux électriques l'information à notre cerveau.

Un film pas du tout réaliste à ce sujet est Star Wars : dans l'espace, il n'y a principalement que du vide, donc pas de milieu ; donc le son ne peut pas se propager. Pour être conforme à la réalité, Georges Lucas aurait dû exiger que toutes les scènes de bataille se déroulent dans un silence religieux.

Bien entendu, ç'aurait été beaucoup moins spectaculaire...

Comment ça, je divague ? OK, je stoppe. Wink
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MessageSujet: Re: Les Ouvrages du Temps   Les Ouvrages du Temps Icon_minitimeLun 29 Déc 2008 - 15:34

Je trouve que vu l'état de la petite fille, je ne vois pas comment elle fait pour entendre le plongeon. Je parle ici pour une oreille humaine et non
d'ultrason.
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MessageSujet: Re: Les Ouvrages du Temps   Les Ouvrages du Temps Icon_minitimeLun 29 Déc 2008 - 16:31

Avant toute chose, merci à tous les deux d'avoir lu et surtout, commenté. J'interviens de suite pour vous éclairer sur certains points ou remarques, car il me semble qu'en tant que critique, vous vous posez bien trop de questions quant à ce début. Bon nombre de vos interrogations trouveront réponse dans la suite. (

HAKKRAT

"Licyann.
L’enfant trouvée sur la plage de Blanc-Galet.
L’enfant livrée par Scipios" => Ici, c'était un effet tout à fait voulu que je conserverai (a priori). J'estime que le lecteur doit être surpris, même si cela lui semble parfois dérangeant, considérant que tout finit par s'éclairer ou s'expliquer, tôt ou tard. Idem en ce qui concerne les noms que je donne, qui ne sont pourtant pas très nombreux : même si je sais que certains ont du mal, ça reste de la Fantasy et je suis OBLIGEE de donner des noms. Sans cela, l'intrigue va cruellement manquer d'intérêt. ^^ Au lecteur de fournir un minimum d'efforts de mémorisation, si l'histoire l'intéresse, pour se laisser immerger dans cet univers inconnu et s'imprégner petit à petit des différents noms qui vont venir et revenir. S'il plonge dans le livre, tôt ou tard, il retiendra les noms. ^^

"L’enfant livrée par Scipios, la mer dont l’écume scintillante semblait murmurer le secret de son histoire : comment les étoiles avaient inondé d’une poussière d’argent sa surface houleuse" => Bien évidemment que tu n'as pas compris, puisque je n'ai pas expliqué de quoi je parlais et c'était également voulu. ^^ Dans la suite du livre, cette phrase sera claire comme de l'eau de roche, si le lecteur réfléchit un minimum au fur et à mesure que je délivrerai les éléments de l'intrigue. Pour l'heure, cela suffit juste à attiser son attention.

"Dans la pénombre du lac Tweet, une lumière flottait encore au-dessus d’elle, semblable à celle du soleil. Ses rayons, si ardents malgré la saison peu clémente, arrivaient-ils donc encore jusqu’à elle ?" => Discours indirect libre. Autrement dit, je parle à travers Licyann en tant que narrateur omniscient. Licyann perçoit cette lumière qui lui paraît semblable au soleil (normal vu que C'EST le soleil) et qui la pousse à s'interroger.

"Au moment où ses paupières retombaient, un visage se pencha au-dessus d’elle. Licyann lutta pour garder conscience et tenter d’identifier l’homme." => L'histoire du " l' " sera conservée car il s'agit d'un effet de style pour caractériser de suite l'individu. Je suis étonnée que tu n'aies jamais rencontré cette technique dans des romans.

Pour toutes tes autres remarques, elles sont pertinentes et je les prendrai en considération lors de la future correction du récit. En tout cas, merci beaucoup d'avoir de nouveau consacré du temps à mon livre et d'avoir, en toute objectivité, livré tous tes commentaires. L'oeuvre est loin d'être achevée, faute de temps, mais ça viendra. ^^

OLIVIER.L

"L’enfant trouvée sur la plage de Blanc-Galet.
J’avoue me perdre un peu, car tu parles d’un lac et maintenant tu décris une mer ?" => Je parle du lac dans laquelle elle se noie mais je ne vois pas bien pourquoi cette confusion à propos de la plage. J'apporte juste une information sur le passé de cette enfant "inconnue", comme quoi elle fut "L'Enfant trouvée sur la plage de Blanc-Galet". Ca n'a absolument pas le moindre lien avec l'action présente.

A propos des bruits sous l'eau, je n'y reviens pas puisque Hakkrat a parlé à ma place. ^^ Mais personnellement, je te garantis que tu entends quand quelqu'un plonge dans l'eau alors que tu es sous l'eau. J'ai déjà testé en piscine l'été dernier. Même si Licyann ne réalise pas bien de quoi il s'agit, elle entend.

"Telle une statue, elle demeura immobile, le regard braqué vers les cieux qu’elle avait cru atteindre au-delà de la terrible épreuve du lac.
Ici la scène ne me paraît pas réaliste, vu qu’elle ne recrache pas l’eau dans ses poumons, et que son sauveur ne lui applique pas le bouche à bouche pour l’aider à retrouver son souffle. Même constat en ce qui concerne ses pensées et ses premiers mots."
=> Tu penses bien qu'ici, il ne s'agit pas d'un manque de réalisme mais bien d'un mystère qui sera résolu en temps utile. Elle ne recrache pas d'eau, ne nécessite pas de bouche à bouche, ni ne risque de se noyer, tout simplement. Vous comprendrez pourquoi dans la suite du livre.

"L’homme repensa à l’impossible phénomène dont il avait été le témoin : la fillette était en effet restée sous l’eau bien trop longtemps pour que quiconque puisse survivre à une baignade gelée aussi prolongée.
Depuis combien de temps l’homme l’observait-il ?"
=> Je n'ai pas précisé depuis combien de temps précisément car je ne juge pas ça utile, l'important étant de savoir qu'il est resté suffisamment longtemps pour être certain que n'importe qui d'autre se serait noyé à la place de Licyann. Ce sera dit plus loin. ^^

Naturellement, comme pour Hakkrat, tes autres remarques seront prises en compte lors de la correction. Je te remercie également d'avoir lu ce début et d'avoir laissé commentaires et opinion. Sache que j'ai commencé à lire Hypnos mais j'ai tellement de choses à faire que je suis un peu obligée de jongler et de laisser un temps limité à chaque activité que je fais. ^^
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MessageSujet: Re: Les Ouvrages du Temps   Les Ouvrages du Temps Icon_minitimeLun 29 Déc 2008 - 16:57

ton texte me va, dans sa grande majorité, sauf sur un point :
Licyann.
L’enfant trouvée sur la plage de Blanc-Galet.
L’enfant livrée par Scipios, la mer dont l’écume scintillante semblait murmurer le secret de son histoire : comment les étoiles avaient inondé d’une poussière d’argent sa surface houleuse.


Fais nous mieux sentir que tu parles ici d'un évènement passé et non pas de la noyade actuelle, car au stade où j'en suis, les deux situations sont quasiment semblables et se mélangent très facilement ; la confusion n'est pas loin Wink
intrigue moi, mais ne m'embrouille pas Wink

Une petite suite ?
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MessageSujet: Re: Les Ouvrages du Temps   Les Ouvrages du Temps Icon_minitimeLun 29 Déc 2008 - 17:01

Mes remarques, bien que j'essaie d'être assez objectif, n'engagent que moi. (Je ne suis pas blessé par ce que tu as répondu.)

Donc oui, tu as le droit de donner des noms, et beaucoup si tu le veux ; c'est juste que personnellement, ce genre de début me rebute et en ouvrant ton livre, je serais tenté de le remettre en rayon après avoir lu ces lignes, étant quelque peu perdu par la multitude d'informations. Cela dit, tu es loin d'être la seule à user de nombreux noms dès le début, histoire de donner de la profondeur à ton monde, et je suis loin d'être représentatif du public fantasy, certainement bien plus patient que moi. Mais il serait dommage de perdre d'emblée du lectorat... Es-tu réellement obligée de donner tous ces noms ? Ne peux-tu pas attendre au moins le chapitre d'après ? ::rolling::

D'accord, c'était donc le soleil que Licyann voit dans l'eau ; toutefois, je persiste à dire que tu es un peu confuse, car tu sembles donner l'impression que ce pourrait être autre chose que le soleil... :o

Je connaissais évidemment l'effet de style concernant le fameux "l'homme" ; mais il ne m'était pas apparu très clair ici... Peut-être est-ce dû au fait que tu restes évasive longtemps concernant le sexe du sauveteur, avant de finalement le révéler, ce que j'ai trouvé sans doute trop brusque.

Tu restes maîtresse de ton livre ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Les Ouvrages du Temps   Les Ouvrages du Temps Icon_minitimeLun 29 Déc 2008 - 19:25

Bon, je vais reconsidérer tes remarques. ^^
Merci de ton implication, je vais tâcher de réfléchir et de voir ce que je peux faire, ou plutôt, "comment" je peux faire. Tellement dur d'écrire un livre... ^^
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