Les amours d'Alice.

L’apparition.

Je l’ai croisée certainement plusieurs fois en allant chercher mon journal. Ce matin froid de novembre, chez ma marchande de journaux, j’ai laissé passer devant moi cette jeune femme dont le parapluie ruisselait sur mon épaule. Vêtue d’un imperméable noir luisant sur un jean plutôt délavé, elle était enfouie, jusqu’au nez dans une écharpe multicolore.
Je n’ai vu que le haut de son visage : Une peau blanche, mouchetée, des pommettes parsemées de taches de rousseur ; une jolie frimousse encadrée par une chevelure très frisée, d’un roux étonnant. C’est tout ce que j’ai vu d’elle ce matin-là. Elle a payé son journal, s’est excusée pour son parapluie et en courant, s’est engouffrée dans la bouche de métro à deux pas de là.
J’ai regardé ma montre sans savoir pourquoi, huit heures et demie.
Je suis rentré en remontant mon col et en baissant la tête, chez moi, juste en face, cinquante mètres à peine, qui suffisent à me faire tremper.
Devant mon café je réfléchis à cette apparition, je n’ai presque rien vu d’elle, même pas ses yeux, oui, au fait de quelle couleur sont ses yeux ?
Ce bout de visage m’a marqué. Toute la journée j’ai revu ses taches de rousseurs et sa chevelure rousse, le soir l’image s’était estompée, mais cela me tracassait.
Huit heures trente... demain je serai sur sa route, du moins je l’espère. Trois jours durant, j’étais entre la bouche de métro et le marchand de journaux, le nez en l’air, espérant apercevoir mon apparition, entre huit heures quinze et huit heures quarante-cinq.

A suivre...

Citation :

. Ce matin froid de novembre, devant chez ma marchande de journaux, j’ai laissé passer devant moi cette jeune femme dont le parapluie ruisselait sur mon épaule.

Ce matin froid de novembre, à la devanture de ma marchande de journaux, j’ai laissé passer cette jeune femme dont le parapluie ruisselait sur mon épaule.

Vêtue d’un imperméable noir luisant sur un jean plutôt délavé, elle était enfouie jusqu’au nez dans une écharpe multicolore.

Une peau blanche, mouchetée, des pommettes parsemées de taches de rousseur; son ovale encadré par une chevelure très frisée, d’un roux étonnant.
Il manquait cela ?

Je suis rentré en remontant mon col, et en baissant la tête, chez moi, juste en face, cinquante mètres à peine qui suffisent à me faire tremper.

Merci, Mike pour cette nouvelle histoire qui commence joliment

Joli début oui, même si j'ai du mal à croire qu'on puisse devenir accro à quelqu'un qu'on a juste aperçu une seule fois
J'ai également bien aimé la description que tu as faite de la jeune femme, c'était sincère.

J'attends la suite ::rolling::

Je la retrouve.

Le quatrième jour, il fait moins froid. Quand je l’ai vu apparaître de l’autre côté de la place, c’est son imperméable noir que j’ai vu en premier. Il ne pleut pas, mais il commençe à bruiner. Son visage entier est découvert : je la fixe et la regarde, comme on ne devrait pas le faire, elle est passée juste à côté de moi, sans me voir : ses yeux sont verts, j’en suis sûr. Une rousse aux yeux verts... Elle est élégante, malgré une tenue des plus ordinaire. Elle est jolie avec son visage ovale et un tout petit nez...Elle est souriante malgré le froid du matin. Je rentre rassuré, je l’ai retrouvé et maintenant son image est bien fixée dans ma mémoire.
Je commence mentalement à essayer de lui donner un âge, disons entre vingt-deux et vingt-huit ans, peut-être... Et que fait elle ? Elle va certainement travailler.
Depuis ce jour, tous les matins, je suis sur son trajet ; tous les matins, je lui souris quand elle me croise, mais elle ne me voit pas. Tous les jours je guette sa silhouette que je reconnais de très loin. Je l’attends maintenant de l’autre côté de la place et je la vois qui débouche d’une petite rue à gauche. Le lendemain, au coin de cette rue je l’aperçois sortir d’un petit immeuble, du début du siècle, en pierre de taille.
Je guette sa main gauche, j’aimerais savoir si elle porte une alliance, malheureusement elle a toujours des gants. Je pense que je devrais la suivre dans le métro pour savoir où elle va. Non, cela ne se fait pas, de suivre une femme, et pourtant !
Le lendemain n’y tenant plus je l’attends dans le métro, je la suis et sais maintenant la ligne qu’elle prend. Je deviens fou de cette fille, elle me hante du matin au soir et du soir au matin, j’en rêve la nuit et ne pense plus qu’à elle. Il va falloir, que je me jette à l’eau et que je l’aborde. Comment faire cela ?
Je suis un peu timide et n’ai pas l’habitude d’aborder les femmes dans la rue. Le hasard, oui c’est cela, il faut que ce soit le hasard...

du début du siècle, en pierre de taille.
Non, cela...


J'aime beaucoup, c'est romantique

Très belle description de cette jeune femme et des sentiments de l'homme. Très touchant, aussi.
J'attends la suite, pour savoir s'il va oser l'aborder!

Le premier rendez-vous.

Le hasard, a fini par bien faire les choses ; disons que je l’ai un peu provoqué. Un matin, son journal à la main, son porte-monnaie ouvert dans l’autre, pour payer, je l’ai sans le faire exprès, –hum ! un peu bousculée, pour attraper mon quotidien. Le porte-monnaie est tombé. Je me suis confondu en excuses et me suis baissé pour lui ramasser les pièces qui roulaient par terre. Je lui ai rendu, le tout, en lui disant :
- Excusez-moi encore mademoiselle, j’espère que je n’ai rien oublié, laissez-moi vous offrir votre journal.
- Ce n’est rien Monsieur, merci beaucoup.
Insistant, je lui ai pris son journal et l’ai payé en même temps que le mien, puis la regardant bien droit dans les yeux :
- Voilà mademoiselle, j’espère que je suis pardonné.
- Mais monsieur vous étiez déjà pardonné.
Je l’ai accompagné jusqu’au métro et lui ai lancé :
- Bonne journée mademoiselle, au fait mademoiselle comment ?
- Alice, me dit-elle en descendant les marches, Alice.
Elle a maintenant un prénom : Alice. C’est joli, j’aime beaucoup Alice, je suis fou de joie.

NDA : (Note de l’auteur) : Me voilà bien, mon héros principal tombe amoureux d’une gamine !
Avec ses cinquante-cinq ans, quelle chance a- t-il ? Bon d’accord, il fait jeune pour un retraité.
" De quoi, se mêle-t-il, l’auteur, on lui demande d’écrire, c’est tout. "

Durant l’après-midi, j’ai décidé de la revoir. Le lendemain, vendredi. Je la retrouve dans le métro :
- Bonjour, Mademoiselle.
- Bonjour Monsieur....... ?
- Dimitri, Mademoiselle.
- Bonjour Dimitri.
- Alice, je vous avoue avoir essayé de vous voir, ce matin.
- Pourquoi ?
- J’aimerais vous inviter à déjeuner ou à dîner, cela vous plairait-il ?
- Pourquoi pas !
- A midi ou ce soir ?
- Je préférerais le soir.
– Alors, disons ce soir, place d’Italie ?
- Très bien je serai devant Italie deux, à dix-neuf heures.
- Merci Alice, à ce soir.

Mike a écrit:

NDA : (Note de l’auteur) : Me voilà bien, mon héros principal tombe amoureux d’une gamine !
Avec ses cinquante-cinq ans, quelle chance a- t-il ? Bon d’accord, il fait jeune pour un retraité.
" De quoi, se mêle-t-il, l’auteur, on lui demande d’écrire, c’est tout. "

J'ai bien ri en lisant cette Note!
Vivement leur rendez-vous!

parterre( un parterre de fleur... )
Et, par terre, au sol.

Très très mimi-rigolo
A bientôt

Toujours cette ambiance bucolique et plaisante. Je continue à trouver que le rendez-vous s'obtient facilement, mais si il y a de la magie dans l'air ::rolling::

La suite avec plaisir

La première rencontre.

A dix-huit heures trente, j’étais déjà devant Italie deux, j’ai tellement peur d’être en retard !
Elle sort de la bouche du métro, quelques minutes avant l’heure et m’adresse un signe de la main. En ciré noir luisant elle porte un jean et pull blanc moulant. Elle est magnifique ses yeux verts me transpercent de part en part.

NDA : N’exagérons rien, elle n’est pas mal, c’est vrai, de là à être magnifique, il y a de la marge.
" Qu’est ce qu’il en sait celui-là, il ne connaît que son clavier d’ordinateur ! "

Elle me tend la main, que je serre amicalement. Si, elle est magnifique et elle a accepté de dîner avec moi. Je sens un discret parfum qui m’est inconnu et ses yeux pétillent.
- J’ai réservé chez Mart... (un restaurant plutôt chic en bas des Gobelins).
- Très bien me dit elle, allons-y.
Je suis fou de bonheur et l’accompagne, comme une conquête déjà faite. Dans un coin assez intime du restaurant la conversation est simple. On apprend à se connaître. Je sais maintenant qu’elle travaille dans une agence de publicité ; Elle est chargée de l’affectation des emplacements des encarts publicitaires, d’une quarantaine d’annonceurs, dans une dizaine de publications hebdomadaires ou mensuelles. Elle côtoie dans son travail une cinquantaine de cadres ou cadres supérieurs, responsables ou patrons de grandes firmes ou de maisons d’édition.
Elle vit seule chez elle, mais a beaucoup d’amis et parfois côtoie la jet-set parisienne. Elle ne m’a pas confié son âge et rien dit qui me permette de le découvrir. Je lui ai raconté une partie de ma vie et pourquoi j’étais si tôt en retraite.

NDA : C’est vrai : il devrait être encore au travail.
" Décidément l’auteur, vous allez faire des commentaires, sans raison, en permanence ? "

Nous, nous sommes quittés ce soir-là, comme deux copains, je n’ai pas osé lui faire une bise. Peut- être attendait-elle mieux que cela ? Elle est tellement belle que je n’ai pas osé, je n’ai pas voulu prendre le risque de me voir repoussé, je sais que je ne suis pas irrésistible.

NDA : Loin, s’en faut.
" Tu ne t’es pas regardé toi, le scribouillard ? "

Très marrant le petit plus de l'auteur ^^
ça fait du bien, une ballade
par chez toi

tout à fait d'accord avec Hélène!

J’ai envie d’elle.

Après ce déjeuner je rentre chez moi comme un somnambule, je ne pense qu’a-elle, Alice, mon Alice, ma déesse, je me trompe même de porte tellement je suis dans la lune.

NDA : Sa Déesse, qu’est ce qu’il ne faut pas entendre.
" Oui ma déesse, parce que pour l’homme, le rang de déesse est ultime pour une femme, on a défini Dieu comme un homme ! "

Pelotonné dans mon lit je ne trouve pas le sommeil, les images de " mon Alice " se bousculent dans ma tête. Des images de rêves, des images en couleurs, rousse aux yeux verts, comme c’est beau.

NDA : Ca aurait été blonde aux yeux bleus, ca aurait été pareil.
" Non ce n’est pas pareil, je préfère rousse aux yeux verts, ça me regarde non ? "

Je plonge envoûté dans un profond sommeil, peuplé toute la nuit par des rêves de mon égérie.
Le lendemain matin devant mon café je pense à Alice, j’ai encore son parfum présent autour de moi, je sais que les rousses utilisent des parfums particuliers, je me dit qu’à la prochaine rencontre il serai bien que je lui offre son parfum, les femmes aiment les hommes attentionnés. Y aura-t-il une prochaine fois ?
Je n’ai pas pensé à lui demander son téléphone ; qu’elle erreur ! Je pense que cette fille a vingt-huit ans, au maximum et que j’en ai cinquante-cinq... Et pourquoi cet amour serait-il impossible ?

NDA : Je ne dis rien...tu vas encore râler.
" Oui je vais râler, je n’ai pas besoin de tes allusions. "

Tout me fait envie chez elle : la femme, son allure, son physique, sa façon de se comporter, son parfum, ses yeux, ses dents, ses petites taches de rousseur, tout, enfin tout.
Cela devient pour moi un challenge de la séduire, rien ne m’arrêtera, non rien et je resterai moi-même.

il a 55 et elle 28? et alors? en effet pourquoi cet amour serait-il impossible?

Citation :

Je n’ai pas pensé à lui demander son téléphone, qu’elle erreur.

Je n'ai pas pensé à lui demander son téléphone; quelle erreur !

Cela devient pétillant

Le deuxième rendez-vous.

Je l’ai vue toute la semaine, ou plutôt aperçue, je me suis caché comme un gosse qui a fait une bêtise, j’en suis même arrivé à me trouver idiot, mais le ridicule ne tue pas,je ne voulais pas avoir l’air de l’assaillir et enfin, le vendredi je l’ai rejoins sur le quai du métro.
Elle m’a vu arriver, j’en suis sûr et n’a pas tenté d’esquiver mon bonjour.
- Bonjour Dimitri, tu as disparu ?
- Bonjour Alice, non j’étais occupé, peut-on dîner ensemble ce soir ?
- Bien sûr, mais tu sais ça peut être plus simple que vendredi dernier.
Même heure, même endroit, je l’emmène au restaurant mexicain, au premier étage d’Italie deux.
Le repas terminé, elle me propose de boire un verre chez elle :
- Si tu es sage, me dit-elle.
- En tout bien tout honneur
- Il ne manquerait plus que tu n’aies pas d’honneur !

NDA : Et toc, ça t’apprendra de parler d’honneur.
" Je ne lui réponds même pas. "

C’est de ma faute, pourquoi utiliser des formules de ce type, vieillottes et désuètes. Il faut que je sois plus naturel. Je deviens un peu rouge. Alice me prend par le bras et m’emmène de l’autre coté de la place, dans la petite rue : Un code, des escaliers et nous arrivons chez elle. Je suis un peu tremblant mais essaye de ne pas le faire voir. Elle est très décontractée et me fait visiter son loft.
Surprise ? J’avais imaginé son appartement cosy, très "jeune fille", alors que tout est blanc, laqué, les structures brillantes de l’aluminium, et d’un design plus que contemporain.

NDA : Tu vois Dimitri que tu es un peu vieillot.
" Je ne suis pas vieillot, je me suis trompé c’est tout. "

Nous avons pris un verre, elle m’a confié son numéro de téléphone, et nous nous sommes séparés.
– Bonsoir, Dimitri.
Là, pendant quelques secondes j’ai eu envie de l’embrasser, je n’ai pas eu assez de courage, mais je lui ai juste "volé" un baiser, sur ses lèvres rouge brique
- Bonsoir Alice.
Elle a été surprise, sans plus.

Citation :

mais le ridicule ne tue pas, mais je ne voulais pas

Citation :

Même heure, même endroit, je l’emmène au restaurant mexicain, au premier étage d’Italie deux.

Citation :

Le repas terminé, elle me propose de boire un verre chez elle :

Citation :

Si tu es sage, me dit-elle.

Citation :

J’avais imaginé son appartement cosy, très "jeune fille",[alors que] tout est blanc, laqué, les structures brillante de l’aluminium, et d’un design plus que contemporain.

Citation :

Là, pendant quelques secondes j’ai eu envie de l’embrasser,

Quel plaisir de lire ta nouvelle du matin, à nouveau !

Toujours aussi bien!
;-)

je me suis cacher --> caché
je l’ai rejoins --> rejoint
que tu n’ai pas d’honneur ! --> n'aies
du bout des lèvres, sur ses lèvres rouge brique --> répétition de "lèvre"

la suite, please! ^^

Oh la la, impardonnable tout ça

Sauf pour rejoint==> je rejoins, enfin je crois.

Je vois la paille dans l'oeil de mon voisin....et ne vois pas la poutre dans le mien.

Merci à toutes les deux.

L’impatience.

Je me suis retrouvé chez moi, avec encore en moi le parfum de miel et de mûre de ses lèvres. J’ai regardé la télévision sans la voir, en réalité seule Alice, occupe mon esprit. Les images sont de plus en plus précises, je l’imagine dans son loft. Comme j’ai son téléphone, je l’appellerai bien maintenant pour lui dire que je l’aime. Non c’est quelque chose que l’on ne dit que les yeux dans les yeux, le mot magique "aimer" ne souffre pas de désinvolture ; Au moment ou je vais le lui dire, ses prunelles refléteront sa réponse. Décision prise, je lui téléphonerai mardi soir, chez elle, après vingt heures. Je me trouve idiot et pas naturel du tout.

NDA : Tu peux le dire.

Je ne réponds pas à l’auteur parce qu’il a raison ; mon manque de naturel est certainement dû à mon éducation, j’ai surtout peur de la brusquer, donc de la perdre. Ce n’est pas quelque chose de passager cet amour. Je suis amoureux. Elle, que pense-t-elle ? Jamais elle ne m’a repoussé, elle est plutôt avenante.

NDA : Alors fonce, bon sang, fonce !
" C’est facile à dire l’auteur ! "

Le mardi soir, enfin je l’appelle ; elle me répond avec du sourire dans la voix :
- Peux-tu être libre jeudi soir Dimitri ?
- Bien sur.
- Ma meilleure copine fait un apéro dînatoire chez elle, avec quelques amis, j’aimerai te présenter.
- Avec plaisir, où dois-je te retrouver ?
- Devant le jardin du Luxembourg, la porte principale, à dix-neuf heures, c’est possible ?
- J’y serai Alice, compte sur moi.
Attendre jeudi soir, va être long et je me rends compte que c’est elle qui invite, elle doit tenir un peu à moi.

Maintenant j’ai son téléphone, je l’appellerai bien maintenant --> deux fois maintenant.
Sinon rien à redire!
J'aime toujours autant! C'est frais, c'est gai! bref ça fait du bien de lire ce genre de chose, pour bien commencer la journée!
;-)

Jessica

Jeudi soir, comme prévu, je là rejoins devant les grilles du jardin du Luxembourg.
- bonsoir Dimitri
- bonsoir Alice dis-je en tendant mes lèvres vers les siennes.
Elle s’est laissée embrasser, cela a été très court, mais tellement bon ! Une petite victoire ; c’est vrai que je progresse un peu, mais c’est comme cela dans la vie, pour certains d’entre-nous. Pour chaque chose gagnée, on ne veut pas de retour en arrière, cela implique, douceur, envie et calme. Jamais de précipitation.
Nous allons chez sa copine qui habite très près d’ici.
- Mon amie s’appelle Jessica, son ami Alain, tu vas voir, ils sont sympathiques.
- Qui y aura-t-il d’autres ?
- Je ne sais pas, sûrement George et sa femme, peut être Claude aussi.
Chez le fleuriste, nous achetons un petit bouquet pour Jessica. Elle nous accueille chaleureusement à la porte de son appartement et je lui offre les fleurs.
- Merci dit-elle, ravie
- Je te présente, mon amie Jessica, Dimitri.
- Je vous embrasse me dit-elle.
- Avec plaisir.
Deux bisous sur les joues, puis elle me présente Alain, un nounours barbu, copain de Jessica. Alice me présente à tout le monde, George directeur des publications chez Paris Ma..... et sa femme Nathalie, chic, très chic, une brune aux yeux noirs, puis Claude et Mado un couple transparent, très réservé.
Paul et Anne, sa femme, arrivent plus tard, il travaille dans un cabinet ministériel, elle s’occupe d’une galerie d’art dans le premier arrondissement.

NDA : Je t’ai dit sa compagne, pas sa femme !
" Bon si tu veux : sa compagne ".

Je ne parle pas beaucoup, je suis un peu loin de tout ce monde, il faut dire que les conversations sont futiles et que la plupart d’entre eux se regardent le nombril. Je ne me sens pas bien dans ce monde.
Alice virevolte des uns aux autres, elle est complètement à son aise. Je trouve que Paul tourne tout le temps autour d’Alice. Monte en moi alors, un sentiment que tout le monde connaît : la jalousie. Je suis déjà jaloux, ce n’est pas croyable, Paul m’énerve, Alice par-ci, Alice par-là, du reste cela énerve sa compagne Anne, elle le regarde, un peu agacée.

NDA : C’est bien Dimitri, tu as de la concurrence, tu fais moins le malin hein !
" Je me moque de la concurrence, c’est moi, qu’elle aime. "

Je n’en suis pas si sûr.

qui habite très prêt d’ici. --> près (me suis fait tirer l'oreille en CE1 à cause de ça... ^^)
chez Paris Ma.....--> ^^ j'ai bien rit!

La suite la suite!!!

Je n’en suis pas sur" sûr.

Merci toutes ls deux