Sommeil

Nuit pâle où se perd chaque soir en silence
Dans des rêves et chimères une âme vagabonde
Qui de ses sourds sanglots nous renvoie ses souffrances
Perdues dans les échos des vagues qui l’inondent.

Sans cesse en quête d’une vaine délivrance
Qui toujours la jette dans un gouffre immonde
Abritant des souvenirs ayant pour seules nuances
Les cris et soupirs d’une solitude profonde :

« Ô doux manteau de soies tu m’enlaces et m’oppresses
Te nourrissant de moi avec l’envie et l’ivresse
D’un assoiffé vampire ! Ô sinistre démon !

Être vil et sournois qui toujours me caresse
Oui je te dis : « Tue-moi ! fait vite le temps presse.
Et laisse moi dormir du sommeil d’Endymion. »

Fini mi août 2004

Magnifique poème !

Au quartième vers qui est perdu ? l'âme ?
qui est "le" au 6ème vers "le jette" ?

" ô doux manteau (pas de guillement)

manteau de soie (je ne mettrais pas de s mais une virgule et je pense qu'il manque un point d'exclamation ô... !

ô sinistre démon ! (c'est une exclamation)

oui, je te le dis (virgule)

laisse-moi.

Voici mes commentaires sous réserve de ne pas avoir dit de bêtises.

Très imagé.
Fais vite.
La ponctuation permet de comprendre ton phrasé mais à toi de voir.