Cahiers de Symbiose

Invité

Prologue

D'abord naquirent les melvon et leur fleur Calice. Ensuite vinrent les syllan et la leur. Les uns ne reculaient jamais, et aimaient la discipline et tiraient leur force des silences. Les autres, vifs et expressifs, brûlaient d'un feu de créativité ; des danseuses nées qui ne souffraient aucun joug étranger.

A l'époque où ils se découvraient, où cette planète leur paraissait immense, il choisirent de vivre ensemble pour conjurer l'appréhension de l'inconnu de leur vaste monde. Mais dès qu'ils commencèrent à en maîtriser les lois, leurs divergences d'opinions leur devinrent intolérable et ils se séparèrent. Alors, avec le temps et l'exploration, les frontières avancèrent, et les villes se rencontrèrent.
Nul à ce jour ne se souvient du moment où les rivalités devinrent violentes, mais avec le temps et les caractères, la guerre éclata, et de conflit en conflit, le racisme grandit.
Tandis les melvon tenaient les syllan pour imprévisibles et irrationnelles, celles-ci détestaient la prétention de la caste des guerriers, méprisaient les valeurs basiques de celle des citoyens et haïssaient le stoïcisme des galean.

Le conflit dura dix... Vingt... Cent... et mille ans. Et puis la Fleur Calice syllan s'éteignit.

Privées de son suc, les syllan commencèrent à s'éteindre après quelques siècles. Jamais on ne sut pourquoi ni comment leur source de vie s'était épuisée. La nouvelle éclata en psychose générale. On savait bien que chaque Fleur Calyce ne pouvait jamais abreuver qu'un même peuple ! Juste avant que les choses ne dégénèrent, elles se rassemblèrent pour se concerter. Qui avait jamais entendu pareille chose ? La Fleur se mourait !

C'était la saison de la myrrhe, la nuit était claire et l'air chargé de parfum métallique. L'assemblée bruyante mit du temps à s'installer et trouver le calme. Enfin, une syllan éleva la voix et l'une après l'autre, dans un calme précaire, elles résumèrent les conséquences de la perte de leur éternité.

C'est en bredouillant que l'une d'entre elles rappela une coutume vieille comme le temps, remontant mille ans en arrière en un seul mot: l'Alliance.

La révulsion et la désapprobation s'affichèrent en même temps au milieux de la rumeur soulevée dans l'assemblée.

- Cette coutume est trop désuète !
- Lorsque l'on vient au monde avec une fleur calice, on ne s'encombre pas d'enfanter.
- Ça compliquerait tellement les choses...
- Comment savoir si les bourgeons seront des nôtres ?
- Nous n'avons plus le choix !
- On a toujours le choix, hurla une syllan aux boucles rousses.
Le silence tomba dans l'assistance.
- Le choix de trouver... reprit-elle doucement, une autre fleur ?

Nulle n'osa plus parler après les larmes qui suivirent, et dans les regards incertains, les syllan firent ce soir là le deuil silencieux de leur avenir.
Comprenant qu'il ne restait plus qu'un seul espoir à la survie de leur Civilisation, elles consentirent à ignorer les cicatrices et les larmes anciennes.

Invité

Cependant, les frontières de l'autre ville demeuraient, solides et imprenables. Alors les premières porteuses se déguisèrent pour tromper l'attention des gardiens et trouver en des lieux propice, la réponse à leur besoin.

La caste des citoyens aimait parler et la surprise ne garda pas longtemps les langues closes. De bouche à oreille, en un instant, la nouvelle avait atteint le coeur de la ville ; le Conseil des galean ouvrit une audience en présence des melvon concernés.

"Il y a neuf jours, des syllan sont venues vers nous alors que nous fêtions la découverte des territoires blancs. "Mais," l'explorateur hésitant fut encouragé par le porte parole des galean. Alors il releva la tête, un peu bouleversé. "Elles ont demandé l'alliance et sont reparties."

"Voilà d’étranges procédés," s'exclama le galean. "Cela n'a jamais eu lieu depuis le début de la guerre, il y tant de siècles."

"Que faire si elles reviennent ?"

Le Conseil était connu pour vérifier ses suppositions, mais cette fois il n'en fit rien et un court instant suffit aux galean pour prendre une décision.

"Lorsqu'elles reviendront, nous nous entretiendrons avec elles pour comprendre leur motivation," répondit l'une des silhouettes encapuchonnées de noir. "Les problèmes de leur Fleur ne nous concernent pas, mais il nous sera peut-être utile de comprendre comment la leur est morte."

Bien sur, les syllan ne surent répondre aux questions des melvon, et exprimèrent simplement leur nécessité d'assurer le futur de leur peuple.
Le Conseil règlementa les visites, fit confisquer les armes aux portes de la ville, et afficher partout les lois principales de leur société. Toutes les rencontres n'étaient pas fructueuses et beaucoup de melvon prêtaient ce revirement soudain au caprice. Mais par chance, il n'y pas de blessés, et près de toutes les alliances furent gratifiées d'une naissance.

À l'issue de deux mois, les melvon entreprirent les voyages. Mais entre les castes des guerriers et des citoyens, l'hédonisme différerait. D'un coté la guerre diminuait de force, et de l'autre le jeu de la séduction reprenait de l'intérêt.

Le jour vint ou un citoyen emménagea chez un syllan. Mais il plia bagage au lendemain, sans pouvoir fournir de véritable explication à sa compagne.

Les peuples découvrirent le premier obstacle à la paix. Chaque caractère avaient déteint sur leurs villes, et en mille ans de guerre, un gouffre moral et culturel s'était creusé.

L'empathie avait permis le miracle d'une anarchie stable chez les syllan, tandis que les melvon avaient toujours connu l'individualisme.

Aussi certainement que les deux piliers de la société syllan se nommaient force et gaieté, calme et ordre étaient ceux des melvon, et chaque habitudes risquaient de déstabiliser le pays voisin.

Vint pourtant le jour où les alliés au nombre croissant rechignèrent à se séparer. Et comme le sentiment sembla durable, et le Conseil crut enfin y voir l'issue de la guerre.

Lorsque les melvon apprirent le nombre des naissances, le Conseil fit de nombreux présents à la Civilisation et tout ne fut que réjouissance.

Mais avec le temps les anecdotes, de peintures et de petits mots transportés d'un pays à l'autre ne suffirent plus et ces petites choses si précieuses devenaient chères aux melvon. Lorsqu'ils voulurent les visiter, le refus fut catégorique et il fut interdit d'approcher la maison des porteuses. Bientôt, la caste guerrière s'indigna, les citoyens accusèrent le coup, et le Conseil se fit de fer.

Personne ne fut surprit lorsqu'une troupe de guerriers apparut à la frontière syllan, après des mois de silence et de méfiance.
Mais les syllans se mobilisèrent à temps pour faire face aux intrus. La bataille éclata, et les soldats s'entretuèrent devant les portes de la ville.

Invité

Le texte à été édité.

Invité

Et, pour mener à bien leur dessein," c'est très perso mais les "Et" en début de phrase je n'aime pas du tout. Essaie Afin de mener
Stériles, elles restaient pour simplement profiter de la compagnie de leur allié, ou, comme de plus en plus souvent, rebroussaient chemin, car leur alliés leur répétaient également la requête modulée." rien compris du tout
Je trouve ton texte confus, difficile à lire, voir pénible. Cela m'arrive rarement mais je renonce à le finir.

Invité

Esque tu pourrais augmenter la taille de ta police stp parceque la ça fait mal aux yeux

Invité

Merci de votre aide.
Grosso modo l'idée est déjà vieille, mais peut-elle tout de même être intéressante, et donc, valoir le coup d'être continuée, sachant que ceci n'est qu'un prologue à plus de huit chapitres de high fantasy ?
La trame et l'univers pourraient-ils vous accrocher après être épurée ?
Faut-il carrément changer de style ?
Faut-il remodeler le scénario ?

Invité

Silvara je vois que tu as changé ta police c'est déjà un bon début. Si je peux te donner un premier conseil ne poste pas plusieurs fois de suite mais en suivant. Si ton poste est trop long pour que tu le mette entièrement coupe le et attends des réponses.
Je vais tente de te relire d'ici la fin de la semaine prochaine. L'envie d'écrire est 50% du boulot. Wink

Invité

"l'agressivité des guerriers melvon" tu dit pas avant qu'ils maitrise leurs coeur ? et puis en plus apres tu dit :"
Les syllan détestait la prétention des guerriers [melvon] qui ridiculisaient la Civilisation en épargnant leur vaincues."
puis: "des melvon pacifiques"

"La rapidité des femmes sut mobiliser assez de guerrières pour accueillir les intrus." c'est une personne la rapidité ?

"Ce ne fut qu'au bout de cent vingt ans, qu'une délégation syllan au faciès insondable franchit la frontière melvon."
donc elles ont beau etres mortelle, elles vivent quand meme vachement longmptemp

« Qu'avons-nous à nous dire syllan, » y a pas un probleme ?

J'ai relevé tres peu des maladress presente parcequ'a mon avis, le mieux serait que tu recommence ton texte depuis le debut, en gardant les idées mais en reformulant tout.

Donc pour repondre a ta question : le scenario en soit c'est pas un probleme, le style si

Invité

Je suis d'accord avec Evahé.
C'est très dur de lire ce que tu écris.
Essaie de simplifier, met des mots moin compliqués utilise des tournures de phrase plus direct et surtout n'oublie pas de mettre un verbe conjugué dans chaque phrase.

Sinon ça donne des trucs comme ça:

Citation :: Chacun à sa sauce et à coeur joie de nourrir un conflit vain en soi.

Honêtement on ne comprend rien.

Invité

Le tout reste trés flou et j'ai eu l'impression que c'était la même chose qui revenait à chaque passage. De plus, j'ai trouvé que la résolution est décrite trés vaguemment, là encore, cela prête à confusion.

Comme l'a dit Alfred, essaye de simplifier ton écriture et les images que tu emploies, parce que c'est quand même difficile à comprendre ce prologue.

Invité

Désolée du double, enfin, triple post. Je n'arrive pas a en supprimer.
Je suis allée faire un tour dans les autres rubriques pour me faire à la procédure et à l'ambiance...

Bah. Vous m'avez remis les idées à jour. J'ai un peu une idée de comment retourner tout ça. Merci d'avoir répondu si vite. Smile

Très bien. Le temps d'en finir avec mon chapitre actuel, et je reprends ce prologue en main.
Je résume: style trop ampoulé, phrases à restructurer, synthétiser l'ensemble et développer le dénouement.
Je vais aussi essayer d'éviter les "Et".
(Je devrais peut être faire quelques exercices d'écriture pour assouplir mon style... Peur de ne pas savoir ou donner mes détails, moi. Du coup, je cherche the mot, quitte à en empiler plusieurs maladroitement).

Mais fixez moi encore, s'il vous plaît ; vous pensez qu'en fantasy, si le texte est réécrit le plus simplement possible, toutes les idées essensielles peuvent être conservées ? Je débute dans le genre.

Invité

Désolée, Tekmerak (et les modérateurs). Ceci est une erreur. (Un petit prob de cookies et de connexion).

Invité

Eu... il y a presque aucun changement

et puis :

Tekmerak a écrit:: "l'agressivité des guerriers melvon" tu dit pas avant qu'ils maitrise leurs coeur ? et puis en plus apres tu dit :"
Les syllan détestait la prétention des guerriers [melvon] qui ridiculisaient la Civilisation en épargnant leur vaincues."
puis: "des melvon pacifiques"

Au risque de me repeter : quand tu vois qu'un chapitre (ou un prologue) na pas pris la tournure souhaité : tu efface tout et tu reccomence, sinon tu t'en sort pas (enfin c'est mon avis)

Edit : et j'ai l'impression que tu te sens obliger d'utiliser un style d'ecriture un peu lourd parceque c'est un prologue, mais tu sais un prologue sa peut etre leger
et puis une solution pour eviter de faire trop lourd pourrait aussi etre de ne pas balancer toute ces info comme sa, mais au fur et a mesure de ton histoire

Invité

Privées de son suc, les syllan commencèrent à s'éteindre" tes syllan ce sont des espèces d'insectes?
Prenons une phrase au hasard
Ils repartirent donc sans prisonnières, laissant derrière eux le sanglant avertissement de cinquante combattantes tuées. Et parmi les alliés des défuntes, il y eut grande désolation au retour de la troupe."
sans prisonnières" pas de S puisque sans
laissant derrière eux cinquante combattantes tuées comme avertissement sanglant.
Et parmi" pourquoi diable mets-tu un et en début de phrase alors qu'elle n'a aucun rapport avec la précédente?
Parmi les alliés? les soeurs, les compagnes? pourquoi alliés ils viennent d'un autre groupe que les syllan?
Si c'est des syllan n'est-ce pas au féminin?
Tu vois chaque phrase est à reprendre, c'est un travail qui n'en vaut pas la peine. Utilise ce prologue pour toi, sers-t-en comme base pour créer ton histoire et c'est tout.

Invité

Bon et bien ça y est, j'ai à peu près tout repris. Ne manque qu'un peu de courage et de temps pour reposter ça sous son nouveau titre... Bon c'est pas demain la veille, mais en attendant, je taf sur d'autres textes dont un que j'aimerais vraiment soumettre à votre critique, vu que la communauté semble active, que les critiques sont précises et que leurs auteurs répondent rapidement.