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 Mirage

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MessageSujet: Mirage   Mirage Icon_minitimeJeu 28 Mai 2009 - 14:20

Une petite nouvelle courte de S-F dans l'attente de pouvoir écrire quelque chose de plus conséquent.

J'ai ici fait un exercice de mise en abîme.

Dites-moi ce que vous en pensez.

Mirage.

Le 14 mars 2051. Entre la terre et Mars.

Je m’appelle Williams Forbes, commandant du vaisseau intergalactique Altéor VI, je suis en mission pour Mars. Mon équipage, dix-sept personnes, est accrédité par l’Agence Mondiale Spatiale, pour réaliser l’implantation d’une plate-forme technique sur cette planète.
Assis confortablement dans mon fauteuil en cuir noir, bercé par le chuintement régulier des machines intérieures, j’ai tendance à m’assoupir. Le pilotage automatique en place, je décide pour ne pas m’endormir, de me passer une ancienne superproduction. Après avoir choisi un titre dans notre vidéothèque, j’introduis la puce dans la fente du lecteur interactif. Apparaissent sur mon écran les options à rentrer. J’affectionne la façon de s’approprier une histoire en nommant personnages et en leur donnant l’aspect de mon choix. Je saisis pour chaque acteur le nom d’un de mes collaborateurs et la figure 3D lui correspondant. Je me suis réservé le rôle de commandant. J’aime bien revoir ces vieux films, je trouve que les écrivains de l'époque avaient beaucoup d’imagination et leurs fictions étaient assez proche des réalités du futur.

Le film " 2029, odyssée sur Mars " commence :

Pilote d’une fusée d’exploration, parti pour Mars, un mauvais calcul des ingénieurs ou une inattention de pilotage et nous nous abîmons à près de cinq cents kilomètres de la mer polaire où nous devions atterrir. Seul survivant, ma fureur dissipée, le noir chagrin ressenti pour mes amis se changea en une douleur sourde.
Après avoir réuni dans mon sac le nécessaire pour une longue marche dans le désert, je débute ma progression vers le nord. Des jours et des nuits s’écoulèrent, aussi innombrables dans mon esprit que les grains du sable rouge et brûlant qui me cuisaient la peau à travers les lambeaux de mes vêtements. Comme un épouvantail d’homme, je continue d avancer au milieu de cette immensité aride. Je n’abandonnerais pas !
Lorsque j’atteins la colline, mes réserves de vivres sont épuisées depuis longtemps. Il ne me reste plus qu’une de mes quatre gourdes d’eau et j’humecte parcimonieusement mes lèvres craquelées et ma langue gonflée lorsque la soif devient vraiment intolérable.
Je grimpe assez, pour m’apercevoir que ce qui me barre la route, n’est pas simplement une dune. En levant les yeux vers le haut, j’ai peur et j’ai l’impression que cette marche sans but et désespérée ne se termine jamais. Après d’indescriptibles efforts, je parviens, harassé au sommet. Je scrute vers le nord et aperçois des collines et des montagnes plus hautes les unes que les autres à l’infini. Je suis affligé. Une barrière pratiquement infranchissable pour un homme dans mon état. Reposé et en y regardant de plus près, entre deux sommets j’aperçois une dépression. Oui, en bas, très loin, une vallée dans laquelle je distingue des points brillants. Face au soleil, je me protège la figure du mieux que je peux, pour éviter de brûler et commence ma lente descente vers les lumières scintillantes. Pour gagner un peu de temps et de forces, je me laisse glisser sur la pente de sable rougeâtre. A mi-chemin je me concentre sur le fond de la cluse, et là, niché au milieu du val, un village. D’abord je sursaute puis l’espoir revient, je scrute de plus près, ma main en visière, cette découverte. Un hameau qui semble coupé en deux par une déchirure noire. A droite quelques maisons blanches qui reflètent le soleil, a gauche un îlot de verdure et des bâtiments gris. Après plusieurs heures de descente, sous les rayons brûlants du soleil, je distingue de mieux en mieux la cité. Sur ma droite une dizaine de bâtisses basses se serrent autour de ce qui semble être une place centrale. Au fond une tour en marbre qui part gracieusement à l’assaut du ciel et qui brille sous le soleil.. Sur ma gauche au-delà de la coupure, les maisons grises, basses elles aussi, sont entourées d’un magnifique jardin avec beaucoup d’arbres et de plantes colorées.
Je décide de me diriger vers les espaces verts, cette partie de village me paraît plus accueillante.
Après une demi-journée de marche, rien n’avait changé, le village était plus proche, mais je me situais toujours sur la droite de la fissure. Je commence à me demander s’il ne s’agit pas d’un mirage. Vu de plus près, les maisons en face de moi, paraissent neuves et luisantes, les autres plus chargées de vies.
J’approche doucement, en guettant le moindre mouvement. J’ai voulu désespérément arriver dans le village verdoyant, mais je suis à l’entrée des maisons étincelantes sous le soleil. Tout à l’air de stuc blanc : Les bâtiments, la place, la fontaine. Sur ma gauche, toujours cette coupure noire. Aucune présence ; sur la place, se balançant légèrement, des petits bosquets d’arbres verdâtres, sont chargés de fruits pourpres. Avec avidité, comme rien ne bouge, je me précipite vers l’arbre le plus proche. Il paraît sec et cassant, j’arrache de la branche la plus basse un fruit qui me semble juteux.
En le portant à ma bouche je me rappelle que l’on nous a bien recommandé de ne rien manger sur Mars, sans analyse préalable. N’ayant aucun laboratoire à disposition je décide de mordre délicatement dans la baie. Je recrache immédiatement, tellement c’est amer. Une goutte me brûle les lèvres, j’ai la nausée et je sens mes jambes se dérober sous moi. Je ne sais pas combien de temps je suis resté là par terre. Après quelques heures, je me suis réveillé, tremblant, la lumière est maintenant faible comme la luminosité d’un soleil couchant. Ma bouche me fait souffrir et je l’humecte avec le peu d’eau restant dans ma gourde. Je me lève et regarde l’arbre avec mépris. Un léger vent s’est levé et me rafraîchi un peu. Une caresse comparée aux bourrasques du désert..
Je vais jusqu’à la fontaine, rien ne coule, j’espérais tellement trouver de l’eau. Déçu, je continue d’explorer la place et me risque dans une maison. Je rentre, en avançant prudemment sous un porche sans porte, je me retrouve dans une pièce sans meubles, les murs blancs sont aussi en stuc. J’ai une impression de neuf, jamais personne n’a habité ici. La seconde salle, identique à la première, dispose d’un plan incliné montant à une sorte de petite estrade. Il fait frais dans cette chambre et l’estrade pourrait bien servir de lit. Je monte et m’y allonge quelques minutes, une réelle impression de bien-être m’encourage un peu.
Après ce petit repos, je décide pendant que la chaleur est moins forte de visiter l’ensemble des maisons et la tour. Je suis seul et je n’ai fait aucune découverte me laissant entrevoir un quelconque moyen de me désaltérer ou de me nourrir. Mes visites terminées, au milieu de la place j’examine l’autre côté de la déchirure noire. Je vois pour la première fois derrière les maisons un ruisseau gargouillant et une petite cascade qui tombe dans une fontaine. Mes lèvres gercées me faisant tellement souffrir, une envie de boire m’envahit. Je me dirige vers l’abîme, le village est très net maintenant, je regarde le sol en cherchant un passage, j’ai l’impression d’être au bord d’une crevasse sans fond.
Encore un pas et je me heurte le front dans ce qui pourrait être une vitre. Je recule et à tâtons je suis ce mur invisible. Quelques mètres à gauche, puis revenant sur mes pas, je pars sur ma droite, partout je suis arrêté par ce carreau invisible.
Ne tenant plus debout je décide d’aller dormir. Je vais m’allonger sur l’estrade dans la maison, pour profiter de la fraîcheur. J’ai dormi plus de quinze heures à ma montre, mes jambes ont du mal à me porter et tous mes muscles me font souffrir. Je secoue une dernière fois ma gourde, dans la paume de la main et je récupère les précieuses gouttes, que je lèche en prenant garde de ne pas en perdre. Très affaiblis, marchant à petits pas je retourne au mur invisible. Je décide de descendre cinq cents mètres au sud de ce mur, puis en sens inverse, vers le nord sur la même distance. Aucune brèche, rien ne me permettant d’aller vers la cascade, je suis prisonnier d’un village en marbre qui ne m’est d’aucune utilité.
Epuisé, à bout de forces, je décide de ne pas poursuivre mon voyage ; Je vais m’allonger dans la maison et me laisser doucement mourir. Dans un ultime effort j’essaye avec mon couteau de couper une branche des arbres verdâtres, peut-être contient-il de la sève ou quelque chose de ce genre. La tige casse facilement, un liquide jaunâtre tombe sur le sol qui se met à grésiller. Du doigt, je touche ce liquide : L’acide me brûle, je hurle de douleur.
Je rejoins avec beaucoup de difficultés mon abri et m’allonge sur l’estrade. Je commence à délirer, je revois mes camarades d’expédition, ma famille, mes enfants, je me suis endormi la peur au ventre, puis de nouveau, je divague : Des créatures de toutes sortes, hideuses et malfaisantes ont peuplé ma lente et terrible agonie.
- Commandant ! Commandant Forbes ! Vous m’entendez ?
J’ai cru, juste avant de mourir, voir un homme en blouse blanche, m’appelant et me tapotant la main.
- Commandant ! Ouvrez les yeux, je suis le docteur Ernts.
- Où suis-je, docteur ?
- Dans la fusée Vénus dix-sept, nous retournons vers la terre.
- J’étais responsable du vaisseau Altéor VI en route pour Mars. Mon vaisseau ? Mon équipage ? Que sont-ils devenus ?
- Vous, vous êtes écrasés à cinq cents kilomètres de votre objectif, tout votre équipage est mort.
- Arrêtez ! Vous me raconter le film que j’étais entrain de regarder.
- Non, mon commandant, c’est la réalité, nous nous sommes détournés de notre mission pour vous porter secours, votre vaisseau, Altéor VI, émet toujours un signal de détresse.
- Comment m’a-t-on retrouvé ?
- Votre montre G.P.S. nous a indiqué votre position. Reposez-vous, je reviens vous voir tout à l’heure.
- Attendez, docteur ! Vous m’avez retrouvé à quel endroit ?
- Nous vous avons repéré dans un village, monsieur Forbes, à huit jours de marche de votre vaisseau.
- Vous avez visité ce village ?
- Oui, entièrement, nous n’y avons trouvé personne à part vous.
- Dans l’autre village, celui avec une cascade, il y avait quelqu’un ?
- Quelle cascade ?
- Je l’ai remarqué, docteur, derrière la déchirure noire, je l’ai aperçu dans le film.
- Reposez-vous mon ami.
- Je vous assure, je l’ai vu, de mes yeux, vu.
- Allez, dormez commandant, on en reparlera demain.
Le lendemain le docteur Ernts, psychologue, m’explique que la déchirure noire était dans mon cerveau. La fatigue commandant, le manque d’eau vous ont fait délirer ; la vision de votre cerveau s’est coupée en deux, d’un côté vous avez vu la réalité, de l’autre vous avez perçu ce que vous auriez aimé voir. C’est ce que l’on appelle l’effet mirage.
- Je comprends docteur, dites-moi : quel jour sommes-nous ?
- Nous sommes le 19 mars, commandant…
- De quelle année ?
- 2029, voyons.
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeJeu 28 Mai 2009 - 17:14

Cela m'a fait bien plaisir de lire ta nouvelle, surtout de la SF rondement menée !
Citation :
Après une demi-journée de marche, rien n’avait changé, le village était plus proche, mais je me situais toujours sur la droite de la fissure. Je commence à me demander s’il ne s’agit pas d’un mirage.

Là, peut-être devrais-tu essayé de rester au présent ?

Citation :
En levant les yeux vers le haut, j’ai peur et j’ai l’impression que cette marche sans but et désespérée ne se terminera jamais.

Citation :
A mi-chemin, je me concentre sur le fond de la cluse, et là, niché au milieu du val, un village.
Citation :
A droite, quelques maisons blanches qui reflètent le soleil, à gauche un îlot de verdure et des bâtiments gris.
Citation :
En le portant à ma bouche, je me rappelle que l’on nous a bien recommandé de ne rien manger sur Mars, sans analyse préalable.
Citation :
Epuisé, à bout de forces, je décide de ne pas poursuivre mon voyage ; je vais m’allonger dans la maison et me laisser doucement mourir.
Citation :
...je me suis endormi, la peur au ventre, puis de nouveau, je divague
Citation :
Je recule et, à tâtons je suis[longe] ce mur invisible. Quelques mètres à gauche, puis revenant sur mes pas, je pars sur ma droite, partout je suis arrêté par ce carreau invisible.

Comme tu le vois, des tas de bricoles que j'aime à corriger; enfin, pour le plaisir, tu sais bien ...
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeJeu 28 Mai 2009 - 19:06

PARTIE I

(Une majuscule à Terre)

Me passer une ancienne superproduction : regarder, visionner, projeter.

En nommant les personnages
La figure 3D (en trois dimensions)
Alors ! Commandant pour le grade et commandant pour la fonction.
Et que leurs fictions
Des réalités de leur futur.

Le vocabulaire est assez juste. En lecture, les phrases se succèdent sans avoir assez de lien ce qui génère un sentiment d’énumération qui résume une situation décrite. Pour le fond, l’entrée en matière est intéressante et situe bien l’action et des personnages en dehors du narrateur nous ne savons rien. Dix-sept personnes pourrait être développé : scientifiques pilotes astronautes, etc.

PARTIE II
Se change en une douleur sourde.
Des jours et des nuits s’écoulent… qui me cuisent…je n’abandonnerai pas (futur)

Je grimpe assez pour m’apercevoir que ce qui me barre la route n’est pas simplement une dune. (je ne mettrais pas de virgule)

Ne se terminera jamais (futur)

je parviens, harassé au sommet. (harassé, je parviens au sommet)

et j’aperçois à l’infini…

Une barrière pratiquement infranchissable pour un homme dans mon état. (Il n’y a pas de verbe)

J’aperçois une colline
J’aperçois une dépression

La figure (le visage)

Et je commence

maisons blanches qui reflètent le soleil (éclairées par le soleil)

à gauche (accent)

trop de fois soleil

rien n’a changé, le village est plus proche, mais je me situe

je veux désespérément…

tellement elle est amère

je me réveille…

un léger vent se lève et me rafraichit (t)

Une caresse comparée aux bourrasques du désert.
(Pas de verbe)

Je ne fais aucune découverte.

Ruisseau gargouillant (veut dire vomissant, dégorgeant) gazouillant, frissonnant

Un emploi excessif du participe présent.

je suis ce mur invisible (je longe pour éviter la confusion avec être)

je dors plus de quinze heures lues sur ma montre.

en prenant garde de ne pas en perdre (à ne pas en perdre)

mur invisible… au sud de ce mur…

Je vais m’allonger dans la maison (je m’allonge) et je me laisse mourir…

Couteau et couper (sectionner)

Contient-elle (la branche) ou contiennent-ils (les arbres)

Ou quelque chose (ou un liquide)

Liquide jaunâtre…
Ce liquide…

Je m’endors la peur au ventre.

Peuplent ma lente agonie

M’entendez-vous ?

Je crois, juste avant de mourir…

La fusée (le vaisseau)

La Terre (majuscule)

Je suis responsable…

Une montre GPS (votre balise de détresse)

– Avez-vous visité ce village ?

Y avait-il quelqu’un ?

De quelle cascade me parlez-vous ?

Je l’ai aperçue dans le film (e)

– Allez, dormez Commandant ! Nous en reparlerons demain.

Reparlerons demain..
Le lendemain…

La fatigue commandant, le manque d’eau vous ont fait délirer

La fatigue, Commandant, le manque…

Auriez aimer voir (er)

Sur le fond, la transposition temporelle est intéressante, cependant je note quelques incohérences : le soleil qui brûle sur Mars, la relation distance / durée du déplacement et l’improbable existence d’un village sur Mars. En contre partie, le mirage mental me plait assez – mais quelle torture ! – Je trouve aussi que les descriptions sont trop comparables à celles que l’on ferait sur Terre. L’histoire laisse croire que l’on respire sur Mars sans problème. Pour le reste, c’est un fiction à cheval entre le rêve et la réalité qui est originale : des plans en décalage qui ressemble à une peinture en trompe l’œil.

Merci pour cette histoire.
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeJeu 28 Mai 2009 - 19:39

Merci Gerard pour cette longue et minutieuse analyse.

Faut-il qu'il n'y ai aucune incohérence entre nos connaissances sur terre et d'hypotétiques suppositions sur une autre planète ? Peut-être apprendrons-nous en 2051 que l'homme peut respirer sur mars comme sur la terre (je ne serais plus là pour le savoir) il disposera peut-être de fonctions additionnelles lui permettant de vivre avec très peu d'air ou avec toute autre substance. (qui sait ?)

J'ai remarqué que des grands auteurs de SF comme Farmer ou Merritt créent volontairement des incohérences pour amener l'esprit du lecteur à se sortir de l'environnement terrestre disent-ils.

Merci encore pour ton analyse.
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeVen 29 Mai 2009 - 8:14

Il n'est pas de reproches de ma part sur ce que nous pourrions à première vue dire incohérent. Au contraire, l'imaginaire, l'irrationnel, l'utopie même sont créateurs de récits riches et originaux.

Nous ne savons rien du futur, c'est à mon avis un espace de liberté si grand que nous aurions tort de ne pas y exprimer tous nos fantasmes.

Citation :
(je ne serais plus là pour le savoir)
Qui sait ?

Je regrette seulement que tes descritions soient trop terrestres et que ton imagination aurait pu nous inventer autre chose, mais peut-être ai-je tort.


Dernière édition par Gérard de l'Extrême le Ven 29 Mai 2009 - 10:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeVen 29 Mai 2009 - 9:25

Merci pour le "qui sait" ça me donne une belle espérance de vie !!!!!

L'imagination : c'est là le grand problème de la fiction, décrire des éléments qui soient seulement imaginés.... dur dur.
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Morrigan
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeVen 29 Mai 2009 - 21:54

très sympa à lire Smile
l'histoire est agréable également, mais je ne suis pas sûre de bien comprendre la fin ... je vois la référence mais c'est confus ^^ je présume que c'est voulu, cela dit mais finalement, ça oblige à revenir sur le reste du texte.

bref,un bon dépaysement. merci pour ce texte Wink
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeSam 30 Mai 2009 - 18:11

Morrigan a écrit:
très sympa à lire Smile
l'histoire est agréable également, mais je ne suis pas sûre de bien comprendre la fin ... je vois la référence mais c'est confus ^^ je présume que c'est voulu, cela dit mais finalement, ça oblige à revenir sur le reste du texte.

bref,un bon dépaysement. merci pour ce texte Wink

C'est ce que l'on appelle une mise en abîme. (J'ai appris cela il n'y a pas longtemps) Une histoire dans une histoire avec une confusion volontaire du personnage qui ne sait plus ou il en est (dans l'histoire de 2051 ou dans le film en 2029.)

C'est utilisé frequemment au théatre parait-il.
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeSam 30 Mai 2009 - 19:49

Coucou Mike,

Belle histoire j'ai beaucoups aimé. Ca ressemble beaucoup aux chroniques Martiennes de Ray Bradbury.

J'ai juste une petite remarque obtuse comme d'habitude.
Citation :
Le 14 mars 2051. Entre la terre et Mars.

Je m’appelle Williams Forbes, commandant du vaisseau intergalactique Altéor VI, je suis en mission pour Mars. Mon équipage, dix-sept personnes, est accrédité par l’Agence Mondiale Spatiale, pour réaliser l’implantation d’une plate-forme technique sur cette planète.

Bon ici on est en 2051 et on a une mission qui semblerait il consiste à aller de la terre sur mars pour la première fois. Je dirais donc que ton vaisseau n’est pas vraiment intergalactique mais plutôt interplanétaire. Intergalactique ça fait un peu prétentieux pour les capacités réelles du vaisseau.
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeLun 22 Juin 2009 - 16:49

Histoire intéressante et déroutante, avec la dernière phrase géniale. Une très bonne histoire de SF.
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeLun 22 Juin 2009 - 17:17

Bon ici on est en 2051 et on a une mission qui semblerait il consiste à aller de la terre sur mars pour la première fois. Je dirais donc que ton vaisseau n’est pas vraiment intergalactique mais plutôt interplanétaire. Intergalactique ça fait un peu prétentieux pour les capacités réelles du vaisseau." ::lol:
Je reconnais bien là notre Alfred national...
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeMer 24 Juin 2009 - 12:05

Histoire déstabilisante et bien exposée : belle mise en abîme ! génial
La folie et l'étrange sont des bonnes sources d'inspiration... lorsqu'on sait les manier : belle manipulation, bravo !
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeMer 24 Juin 2009 - 12:39

Merci à vous
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeMer 24 Juin 2009 - 14:03

ça me fait penser au fantastique autrichien du début du siècle dernier. Les auteurs de cette époque aimait les récits où on passait du réel au fantastique sans qu'on s'en rende compte. Lorsque le lecteur se demandait à quel moment le héro de l'histoire avait franchi la frontière, l'auteur était content. J'ai lu quelques récit dans un recueil très bien fait. Et j'ai pu également constater que rares étaient les auteurs qui donnaient une explication aux évènement dont on avait été le témoin. Je me souvient notamment d'une nouvelle où l'auteur nous racontait que X avait vu, entendu, vécu des choses... et qu'il en était devenu fou... point. Quel était l'origine de ces choses, l'auteur ne le dit jamais. Etait-ce seulement la réalité ou des visions/hallucination? C'est à peine s'il nous donne des indices pour qu'on se fasse ne serait-ce qu'une théorie. C'est très destabilisant et brillant à la fois.
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeMer 24 Juin 2009 - 14:11

Je suis flatté que tu compares ce texte aux auteurs de fantastiques Autrichiens.
J'ai en fait écrit celui-ci pour un concours (dont je n'ai pas encore le résultat) le thème à respecter était : Mise en abîme.
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeMer 24 Juin 2009 - 16:46

Moi j'ai bien aimé. La chute est vraiment bien amenée. Bravo Mike.
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeSam 27 Juin 2009 - 11:14

Cette nouvelle ayant participé à un concours je me suis classé 17 ème sur 20 avec une note de 7,80 (moyenne générale 9,73)

Voici les appreciations des correcteurs :

En 17ème place :
Nouvelle 6 : Mirage de Mike

Nouvelle qui a respecté à la lettre l’exercice de style, celle qu’il faut lire pour comprendre ce qu’est une mise en abyme sans attraper une méningite à force de relectures…
( Cheli)

Enormément de clichés, orthographe pas toujours heureuse, ponctuation à revoir, dialogue téléphonés, fin intéressante mais très (très) mal développée.
Grosse déception. (Faro)

On pourrait presque dire que c'est un cas d'école de la mise en abysme. C'est un avantage et un inconvénient : ce texte n'a pas vraiment d'autre intérêt que cette mise en abysme un peu stéréotypée, finalement. Cette histoire de coupure noire n'est pas assez décrite. D'ailleurs, il y a un grand manque de descriptions dans cette nouvelle, mis à part de choses en lien direct avec le récit.
Il mériterait d'être plus long. L'histoire elle-même dure plusieurs jours, or ceux ci semblent passer à toute vitesse pour le lecteur. Finalement on s'étonnerait presque que le héros en vienne à manquer de vivre et d'eau.
Plus "rapport au thème" que ça, tu meurt ! Du moins, pour la forme.
(par contre cette histoire de village coupé en deux me rappelle vaguement quelque chose...)
(Fat)

Aube : Histoire alambiquée et pour le moins prévisible, cependant un peu d’originalité. Le tout donne un truc moyen qui ne casse pas des briques.
Le traitement du sujet est un peu facile, et le tout ennuyeux. Mais le style se tient, bien que passe-partout. (Auf der Suche)

Beaucoup, beaucoup de virgules. Le résultat s'en retrouve très haché, surtout au début. Ensuite, le tout devient beaucoup plus fluide, intriguant même. On se laisse prendre, jusqu'à la fin où malheureusement, le dialogue reste trop solitaire. Il aurait fallut donner un peu de description : l'expression du médecin, comment se sent le capitaine... bref, quelque chose pour qu'on ai pas que du dialogue. [Kal]

Je m’appelle Thomas Hobbes, capitaine du canot intersidéral Tigrouzor trente-deux virgule six fois pi, et je suis en mission pour le concours de nouvelles. Mon équipage, composé de moi seul, est accrédité par la ligue des animaux en peluche littératurophiles, pour trouver un semblant d’intérêt à votre nouvelle. Mais peine perdue : le paysage est désert et la mise en abîme grosse comme un astéroïde vénusien. Aucun survivant n’a été retrouvé, et pas de mirage à l’horizon pour consoler les survivants. (Hobbes)

Certaines phrases très longue et une mauvaise ponctuation. Quand à l'histoire, elle est flou. C'est fait exprès, je pense, mais je n'aime pas le rendu. Mais l'imagination est là.(ecra)

OK vu le double thème, pesanteur et mise en abime. La façon dont le thème mise en abime a été traité, « ou est le film ou est le réel », aurait pu être intéressant mais est peut être amené de façon un peu brouillonne. Le style est pas trop mal mais un peu linéaire…description des lieux et des actions j’ai fait ci j’ai fait ça mais pas assez d’immersion dans ce que ressent le narrateur, je trouve. Il manque une âme à la nouvelle, et elle a parfois des relents de SF série B…Puis les temps, des fois…présent, passé composé, présent, je sais pas parfois ça me chagrine un peu. Ca reste pas trop mal, mais c’est « sans plus ». (XIII)

« pour ne pas m’endormir, de me passer une »
Pas de virgule
« nommant personnages »
nommant les personnages
« commence : »
tout sauf ce genre de tournure, ça fait « attention les petits camez-vous je commence ».
« Comme un épouvantail d’homme »
La tournure « épouvantail de qqch » me choque. Un épouvantail humain, je dirai.
« Je n’abandonnerais pas »
abandonnerai
« Je grimpe assez, pour m’apercevoir que ce qui me barre la route, n’est pas simplement une dune. »
Pas de virgule
« je parviens, harassé au sommet »
Idem
« je scrute de plus près »
Plus attentivement, pas de plus près, surtout quand le personnage marche.
« Vu de plus près, les maisons en face de moi, paraissent neuves et luisantes, les autres plus chargées de vies. »
Vues, la phrase n’est pas nette.
« Je ne sais pas combien de temps je suis resté là par terre. Après quelques heures »
Incohérent
« me rafraîchi »
rafraîchit
Bilan : De la semoule avec la ponctuation, des fautes de conjugaison, de syntaxe, des incohérences, et une histoire qui ne tient pas debout. Ce serait presque du second degré si ça avait été volontaire. Mise en abîme un peu courte. (Volte)

Heu. Nan, moche moche moche. (Ma)

Et ben, ça n’a pas dû coûter cher à produire. C’est...vraiment très, très cheap. J’avoue que cheap est un anglicisme, vade retro anglicisme, et que quelqu’un appelle le tovarich pour asperger ce monstre d’eau bénite. Sus à l’anglicisme ! (mais que fait Jeanne d’Arc ?) N’empêche, c’est vrai que c’est cheap. C’est de la SF cheap, avec une narration cheap et une exploitation du thème cheap. Quoique, je retire, pour l’exploitation du thème, il y a l’effort de création d’un cercle vicieux, c’est à saluer.
Mushroom

La mise en abîme était intéressante. Mais j'ai décroché dés le deuxième paragraphe.
la réflexion sur les vieux films est aussi banale que vilaine.
« Reposé et en y regardant de plus près, entre deux sommets j’aperçois une dépression. » Il y a plus tôt une autre phrase construite dans le même genre. Ça sonne plutôt faux et il n'y a aucun lien entre la condition du personnage et ce qu'il voit. Du coup, c'est plutôt moche à lire.
Trop de phrases nominales (ou faussement nominales) qui rompent totalement le rythme.
Parfois trop de virgules sur certaines phrases.

L'utilisation du thème est réduite à son plus simple appareil ; malheureusement pour moi, ce n'est pas une petite culotte de soie. Dommage ! Finalement, on s'ennuie un peu tout le long dans l'attente d'une conclusion tout aussi ennuyeuse. (Pandémonium)

Une très bonne nouvelle qui s'enchaine bien, et qui finit tellement bien ! j'ai adoré la chute ... Par contre un peu bancale parfois ! et le début ... le début ! quel horreur (relativement bien sur)... la présentation du héros ! Grand dieu ! Quel dommage (Tibékamer)


Dernière édition par Mike le Sam 27 Juin 2009 - 15:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeSam 27 Juin 2009 - 11:30

Et bah dis donc, y'en a qui n'y vont pas de main morte Shocked
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeSam 27 Juin 2009 - 11:43

Pas grave, nous on aime, c'est l'essentiel.
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeSam 27 Juin 2009 - 11:55

Oui, c'est pour ça que je suis d'autant plus surpris par tant de commentaires peu élogieux car j'avais bien aimé la mise en abîme et j'avais trouvé la fin tout simplement géniale (la dernière réplique, que du bonheur :o )

J'aimerai bien voir la tête des autres nouvelles si elles ont été publiées...

Mike, as-tu un lien vers le site où il y avait ce concours ?
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeSam 27 Juin 2009 - 13:32

Ce sont les commentaires que donnent la plupart des éditeurs quand ils prennent le temps de répondre. Essayez de lire 100 nouvelles à la suite et dites moi si à la fin vous n'êtes pas un tantinet tatillons... Et oui l'ortho, la synthaxe, la grammaire, les répétitions les bêtes noires de tout un chacun. On a beau le dire mille fois sur le forum, on est jamais assez attentifs. Et je me mets dans le lot. Le plus idiot c'est que de bonnes histoires ne sont pas lu à cause de la forme qui est bancale.
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeSam 27 Juin 2009 - 14:54

J'ai obtenu avec ce concours un peu de réalisme concernant les correcteurs. (Se regarder le nombril est très bien mais vraiment insuffisant). Bien que mon objectif ne soit pas de publier un jour, il est bon de temps à autres de voir réellement ce que pensent les autres.

Je suis plutôt satisfait de ma prestation (il en a quand même 3 derrière moi) et la note est potable pour moi. (6 mois de travail en partant de zéro).

Je vous édite le lien ici même plus tard.

Les nouvelles du concours.

http://jeunesecrivains.superforum.fr/concours-de-nouvelles-f31/concours-24-les-nouvelles-t13636.htm

Les commentaires des nouvelles et le classement

http://jeunesecrivains.superforum.fr/concours-de-nouvelles-f31/concours-24-les-rsultats-t13938.htm


Dernière édition par Mike le Sam 27 Juin 2009 - 15:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeSam 27 Juin 2009 - 15:00

Tu as raison Mike, les retours peuvent être blessants. Mais une fois qu'on les a digéré, ils aident parfois à progresser, pour que, la fois précédente, les critiques soient enthousiastes!
Quoiqu'il en soit, finir un texte est déja un succès en soit, alors bravo
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeSam 27 Juin 2009 - 15:11

Ce qui est assez amusant c'est que lorsqu'on regarde les critiques de la nouvelle ayant finit premiere, ba elles sont loins d'etre dithyrambique

moi j'ai bien aimé ta nouvelle, meme si je ne suis pas sur d'avoir compris la fin
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeSam 27 Juin 2009 - 15:19

"Nouvelle qui a respecté à la lettre l’exercice de style, celle qu’il faut lire pour comprendre ce qu’est une mise en abyme sans attraper une méningite à force de relectures…
( Cheli)"

"On pourrait presque dire que c'est un cas d'école de la mise en abysme. C'est un avantage et un inconvénient"

"Une très bonne nouvelle qui s'enchaine bien, et qui finit tellement bien ! j'ai adoré la chute ... "

Ces 3 commentaires m'ont aidé à gardé le moral.
Et puis 7,8/20 alors que la moyenne générale est de 9,73/20, moi qui avait tablé sur 5 ou 6 ça me va.(je savais que la notation était très dure)


Dernière édition par Mike le Sam 27 Juin 2009 - 15:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mirage   Mirage Icon_minitimeSam 27 Juin 2009 - 15:20

on ne peut pas plaire à tout le monde
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