Je suis né/je suis mort + mot répété

Je me lance \O/

Je suis née et elles étaient déjà là. J'ai dû apprendre à vivre avec
jusqu'à mon dernier souffle. Je n'en ai jamais eu peur, il faut dire
qu'elles ne m'ont jamais fait de mal. Les chaînes ont toujours été
là, elles m'emprisonnaient dans une cage dorée dont je n'ai jamais
eu à me plaindre. Jusqu'au jour où j'ai compris que je devais les
brisées. Ce jour là j'ai eu besoin de crier. Au départ ce n'était qu'un
murmurre puis il a enflé, je n'ai pas plus le retenir plus longtemps
et je me suis mise à hurler. Depuis j'ai brisé mes chaînes et avec
elles j'ai brisé ma vie et ma prison dorée, j'ai hurler jusqu'à mon
dernier souffle et maintenant plus rien ne me retient, pas même
mes chaînes ni mon corps...

Le prochain mot est : âme

Très jolie Tadja ! Désolée pour la longueur, mais les phrases sont courtes ....

Je suis morte, seule.
Abandonnée, le cœur brisé.
Pourtant, je peux le voir poser ces glaïeuls
Sur ma tombe, fraichement creusée.

Mon âme ....

C'est le gentil facteur,
Qui chaque matin,
Sur le rebords de ma fenêtre,
Posait des fleurs,
En plus des lettres.

Je le vois,
Planté devant ma tombe,
Douces larmes coulant sur sa joue,
Tel une triste colombe,
Apportant un cadeau d'adieu.

Mon âme ...

Je suis désolée,
Je ne savais pas que tu m'aimais.
Mais mon âme est toujours là,
Et elle veillera sur toi.

Prochain mot : rire.

Voilà, c'est le premier texte que je poste sur ce forum, je suis toute nouvelle, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.. Et pardon si c'est un peu glauque.
Sheeta, j'aime beaucoup ton poème, je ne suis pas douée du tout pour faire des choses dans le genre personnellement.


Je suis morte. Je suis bousillée de l’intérieure. Dans ma tête, y’a cette pauvre gamine à l’agonie, y’a cette gamine qui se meurt. Et je l’entends, elle hurle à s’en briser la voix. Elle me crie toutes mes fautes, toutes mes erreurs passées. Elle est comme ma conscience et cherche à me mettre au pied du mur. Elle tente de se relever, de se battre contre tout ces malheurs qui l’accablent, qui m’accablent. Mais c’est peine perdue. Y’a ces chaines qui la retiennent, qui la lient à tout ces évènements. Elle hurle de plus belle mais manque de s’étouffer. Les mots restent bloqués dans sa gorge. Ils fondent à mesure qu’elle tente de me les cracher. Ils l’étouffent. Elle porte ses mains à sa bouche, s’efforce de tousser, de reprendre sa respiration. Moi, j’la regarde crever, indifférente. Je sais que ça sera bien plus facile sans elle. J’vois le sourire à moitié fou qui étire ses lèvres. Je frissonne en voyant le regard qu’elle me jette mais ne baisse pas les yeux. C’est moi qui la tue. C’est moi qui la mets dans cet état. Et elle s’effondre doucement, sans bruit. Son petit corps est secoué par un spasme. Puis par un autre. Je crois que c’est un rire. Elle sait qu’elle est foutue. Elle sait qu’elle me laisse dans la merde, seule. Mais c’est moi qui l’assassine alors je ne peux pas m’en plaindre. Encore un spasme. Plus rien. Elle est morte. Et moi aussi.


Prochain mot : délire !

Génial ton texte Tic-Tac_Tu-Crak ! Certes, il est (un peu ) glauque, mais je le trouve bien écrit.
Peut-être que tu aurais du insister sur le rire , mais dans l'ensemble c'est super !

Prochain mot: CHIEN

Je suis mort. je n'aurais jamais cru que c'était si dur de mourir au milieu de nulle part comme un chien.
Je ne suis pas morte seul, il y avait autour de moi d'autres hommes, des combattants comme moi.
Une pluie de pierres tomba sur nous, actes meurtriers ou simple éboulement. toujours est-il que je voulais sauver mes hommes. Les moins touchés, ceux encore capables de marcher m'aidèrent... 
Sous les pierres, les râles des hommes et des chevaux se firent de plus en plus rare. On me conseilla d'appeler à l'aide de souffler dans ce fichu cor accroché à ma ceinture.
Je ne pouvais me résigner à laisser ainsi souffrir mes hommes. A mon époque, les chiens on les tuaient lorsqu'ils étaient trop vieux ou malade. On refusait de les laisser à l'agonie.  Je voulais délivrer mes soldats, qui mouraient.  et puis voyant que même les plus valides faiblissaient j'ai détaché mon olifant et j'ai soufflé si fort de désespoir qu'il s'est fendu. J'ai soufflé si fort que mes veines se rompirent et maintenant je meurs, noyé dans mon sang pendant que, je l'espère, nos secours descendent.
C'était un 15 août. des année plus tard on a chanté les louanges du héros que je ne suis pas. Je voulais juste dégager mes hommes mais ce n'était qu'une chose futile puisqu'ils étaient déjà condamnés. 
 Je suis devenu une légende et elle est toujours associée à une biche, j'ignore pourquoi.
Je suis mort ce 15 août 778, parce que je voulais me comporter en héros.

Le mot clé : Biche

Je suis morte, mon cœur se jette contre ma paroi thoracique tentant son va-tout comme si il anticipais : la main aux ongles acérés qui se fraierais un passage dans ma poitrine, écartant mes côtes pour se refermer autour de l'organe encore battant... Tu ne peux pas fuir petit cœur, tu ne peux pas lui échapper, pas plus que ne peux lui échapper...
Je suis morte mais mon corps ne le sais pas encore, mes jambes continuent de courir, ma respiration affolée s'échappe en râles pitoyables, le martèlement de mes pas sur le mucus chante au rythme avec le boum boum lancinant de mon rythme cardiaque tel un tambour tribal, un hymne de guerre, un hymne de vie mais je suis morte.
Je cours comme une volaille sans tête, mon cerveau a pris la tangente cédant la place à l'instinct de survie, cet élan animal qui me pousse à courir alors que c'est fichu, je sais que c'est fichu mais je cours quand même. J'étais morte à l'instant même où j'avais croisé le regard jaune du prédateur dans cette clairière ombragée par les chênes centenaires, mon arc en main, ma flèche encochée, je visais cette biche à l'oeil brun où brillait l'innocence de la victime quand les yeux ambrés du tueur suprême se verrouillèrent sur moi, la chasseuse, tueuse de pacotille. La flèche est partie et mes jambes ont démarré, deux proies se croisant, deux frères, liées par un sentiment : la peur, une terreur sans nom qui prend tout et ne nous réduit qu'à un ensemble de muscles, d'organes, de la viande qui cours et le tueur est derrière nous. Mon frère, moi aussi je suis la biche, je suis le dîner, déjà dépecée sur sa table. Je suis morte mais je cours encore.

Le mot clé : dîner

Je suis né, j'ai existé un instant, même pour m'extirper du ventre de ma mère j'ai dû ramper, ramper sans cesse jusqu'à trouver le fruit de mon existence, l'objectif que l'on m'avait affecté avant même de devenir quelqu'un.
Mais je cherche encore, farfouillant parmi mes songes à la recherche d'une utopie, d'une finalité. Un nouveau-né plus désespéré qu'un mort. Un nouveau-né à la recherche d'un passage, d'un rite transmutatoire pour devenir quelqu'un qui se connait mieux qu'il ne connait les autres.

La finalité, la finalité... dans la nourriture. Ultime échappatoire à notre condition d'incompréhension. Le seul et unique moyen d'empêcher la réflexion, car réfléchir nous ferait sombrer encore et toujours plus loin dans les méandres de notre conscience ; nous sommes fragiles, dénudés, sans défenses comparés à l'omniprésence de nos souvenirs inconscients, gigantesque masse latente si bien dissimulée.

Alors au déclin de mon premier jour, à la suite d'un cycle solaire empli de considérations morbides, je dîne à la table des novices. Toisé par les puissants et les victorieux qui ont relégués ces sombres idées au fin fond de leur mémoire, afin de ne pas avoir à s'y confronter comme je l'ai fait en naissant.

Je suis né ce matin, j'aurais aimé mourir dès ce soir.

tu as oublié le mot clé

En effet, je croyais l'avoir mit.

mémoire donc.

Je suis mort aujourd'hui pour ne pas mourir demain.
Car chaque jour qui passait m'emplissait de crainte. De crainte pour toi. De crainte pour moi.
Je ne veux plus être seul. Même pas un infime instant.
Je préfère donc partir le premier, ne m'en veux pas. Ce n'est pas vraiment égoïste, je sais que tu n'as même pas pleuré. Je ne te le demande pas d'ailleurs. Tout ce que je veux, c'est que tu me gardes une place dans ta mémoire. Une toute petite place suffira, tu vois, je ne t'en demande pas tant.
Et si dans deux, trois jours, alors que toi aussi tu te seras éteinte, tu ne veux pas me retrouver, tant pis, ce n'est pas si grave. Tout ce qui compte, c'est que même perdus chacun de notre côté, dans l'immense masse anonyme qui peuple l'au-delà, tu te souviennes de moi. Moi, crois-moi, je ne t'oublierais pas. Jamais.

mot clé: vanille

Bref ,
Je vais vous révéler une recette
Mais attention !celle-ci est secrète
Une recette de tradition Tuvalu
Une recette de traduction farfelues
Bref ,
Je suis né gousse de vanille
Je mourrais gâteau vanillé
Ecrire c'est comme jouer à la manille
Rimer c'est quand c'est bien cuisiné
Bref ,
Ensuite il faut goûter la préparation
Je ne saurais mieux faire à cette heure-ci
Tel était ma gourmande improvisation
Appréciez maintenant , le dessert est cuit.

C'est pas génial comme texte mais voici mon mot-clé :
Génial

Je suis morte.
Voilà.
C'est une fatalité.
Ouais je sais, c'est pas génial, hein ?
Y a mieux comme fatalité...
Mais voilà, je suis morte et la mort me contemple de ses yeux froids. On dirait des billes. Des billes de verre. C'est laid. Comment peut-on faire pareille ignominie ?
Si je le pouvais, je répandrais mes tripes sur ce sol abjecte qui n'en est même pas un.
Mais voilà, je n'ai plus de tripes.
Je sais même pas où elles se sont tirées ! Dire que je l'ai avaient comblées pendant tant d'années !
Les ingrates...
'Fin bref, j'suis morte.

Prochain mot : Igloo.

Je suis né
Puis la mort m'a emporté
Ma vie a rapidement défilé
Un accident est si vite arrivé

Mon cœur a cessé de battre
Tel un igloo qui fond au soleil
Mon âme s'est élevée dans le ciel
Mais mon esprit demeure encore dans l'âtre

Je suis mort, c'est une fatalité
C'est mon destin, tout était tracé
Je sais que beaucoup vont pleurer
Mais je suis mort, et tout ça n'est plus que passé

"Je suis né ici même, entre deux cafés,
Posé du bout de la plume sur un fin papier.
Un soir d'hiver où la neige nous avait fui
Dans une cabane perdue au plus noir de la nuit

Je suis né d'une main vieille, faible et tremblante
Qui m'a tracé sous la douce lumière ambiante.
D'une encre noire comme la plume d'un corbeau
Et de mots qui s'éparpillent en mille morceaux.

C'est entre deux cafés que je suis né, ici même
Fruit d'un homme qui m'a écrit, son poème."



Prochain mot: Affligé.

Je suis née pour mourir, voilà la vérité.
Je mourrais car je suis née, voilà ce qui devra se passer.
Vivre...
Quelle est cette idée stupide ?
Ce n'est que le long et affligeant couloir menant à la mort. La naissance est la porte d'entrée. Une fois à l'intérieur de ce jeu fastidieux, la seule sortie est la mort.

Désolé, j'ai fait une variante !
Prochain mot : derbich tourneur (bonne chance )

Je veux bien prendre la suite mais j'ignore ce que ton mot signifie...?

C'est un religieux du soufisme, une branche de l'islam, qui utilise la danse pour leurs transes...