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 Homère. L'Iliade.

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MessageSujet: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeVen 9 Oct 2009 - 11:54

" Le seul auteur du monde qui n'ait jamais saoûlé et dégouté les hommes", écrivait Montaigne à propos d'Homère. C'est le Maître. Celui qui a posé les bases de tout. Et pour commencer mon premier vrai message du forum, je ne pouvais que parler de lui et de son oeuvre majeure : L'Iliade.

On ne sait pas qui était Homère, on ne sait même pas s'il s'agit d'une unique personne, mais il reste dans la mémoire collective comme le premier poête. Imaginez donc, créer puis retenir 24 chants, des milliers de vers, jamais écrits sur papier... Impossible ? Et pourtant... de tout temps, les conteurs avaient ce don. Des aedes de l'Antiquité aux conteurs illétrés slaves d'aujourd'hui en passant par les bardes des âges sombres. Homère était le premier. Et l'Iliade aujourd'hui relié en livre, a traversé les millénaires, comme l'épopée de Gilgamesh ou les écrits de Samuel. On lira encore Homère, dans 50, 200 ou 10000 ans et on s'emerveillera devant la fougue d'Achille, on pleurera Hector aux côtés d'Andromaque, on se battra devant les murs d'Ilion ou sur les nefs achéenes. Un monde oublié et disparu reprendra vie.

L'Histoire passe après. Oui, une expédition mycéenne ou une confédération grecque a bien assiége Troie. On en à la preuve archéologique mais il ne faut pas chercher en l'Iliade une description de ce temps. Par des bribes historiques transmises à travers les siècles, un conteur à crée ce récit. Car, ce n'est qu'un récit. Pas un témoignage, encore moins le point de départ d'une religion. Peut être que Diomède, Ulysse, Priam ou Helène ont existés. Personne ne pourra jamais le dire. Néanmoins, sa fonction suprème reste la Beauté. L'Iliade est un poême, rien d'autre et cela me suffit.

Tout le monde connait l'histoire. Le siège de Troie. 10 ans de siège devant les murs imprenables d'Ilion, pour ce qui ne peut sembler aujourd'hui qu'une broutille. Hélène, enlevé par le beau Pâris, l'eloignant de Menelas, son mari légitime. Ce dernier, frère d'Agamemnon, roi de Mycènes, la cité d'or organise une expédition punitive, ramenant à sa cause les rois de Grèce dont les noms sont restés dans la légende. Achille fils de Pélée, Idoménée, Nestor, Ulysse, Diomède fils de Tydée pour n'en citer que quelques uns. C'est la rivalité millénaire entre l'Europe et l'Asie qui reprend forme. Mais le récit ne fait que de brèves allusions à ce qui s'est passé avant. Homère ne conte que les quelques jours qui se sont passés entre la Colère d'Achille et les funérailles d'Hector. A la fin de l'Iliade, Troie n'est pas encore tombé, Achille vit encore et l'auteur ne nous fournit que de brèfs passages où il relate le futur. Mort d'Achille, tué par une flèche de Pâris, mort de Priam, pillage d'Ilion. Je tiens aussi à préciser que la fable de l'Achille invulnérable, avec pour seul point faible son talon n'est que pure invention des Postérieurs. Dans l'Iliade, Achille est simplement protégé des Dieux et ses hauts faits ne sont que le fruit de son courage. Homère n'a fait aucunes allusions au talon d'Achille, au cheval de Troie et autres inventions de ses successeurs.


Chante déesse, la colère d'Achille, le fils de Pélée ; détestable colère, qui aux Achéens valut des souffrances sans nombre et jeta en pâture à Hadès tant d'âmes fières de Héros, tandis que de ces héros mêmes elle faisait la proie des chiens et de tous les oiseaux du ciel- pour l'achèvement du dessein de Zeus. Pars du jour où une querelle tout d'abord divisa le fils d'Atrée, protecteur de son peuple et le divin Achille.

C'est cette colère vis à vis d'Agamemnon, qui lui avait dérobé sa part d'honneur, la belle Briséis, qui exila Achille d'une bonne part des combats et permit aux autres héros de se mettre à l'avant plan. Les Myrmidons au repos (ou en train de bouder) en attendant les excuses du grand roi, d'autres capitaines purent montrer leur vaillance, chose qu'ils n'auraient pu faire si Achille avait été présent. Le dessein de Zeus... rendre hommage à Thétis à la belle robe et à son fils Achille, en acculant les Achéens à leurs nefs pour qu'Agamemnon s'excuse enfin, rende Briséis et fasse se lever Achille aux armes divines !

Ca parait simple... et pourtant tellement de choses se passent. Tellement d'exploits, de combats, de rebondissements, de personnages... Dans l'Iliade, nul, même pas le plus humble soldat ne meurt dans l'anonymat. Nous connaissons les histoires de chaque tué, ses origines, sa filiation, pourquoi il combattait... C'était une époque archaïque, violente où les hommes se toisent, parlent autant avec la bouche qu'avec les armes, où seul le pillage et l'amoncellement de trésors comptent. On n'hésite pas à tuer dans le dos, à se moquer des cadavres des vaincus, à louer dieux et déesses pour les injurier juste après... Mais c'est l'image parfaite de la réalité humaine. Nous ne sommes pas dans le Seigneur des Anneaux où tous les chevaliers et soldats sont fiers et braves. Dans l'Iliade, même le vaillant Hector a pu faire preuve de lacheté.

Tous les combats, duels et coups d'éclat ne sont que la préparation pour le duel final que tous attendent. Achille contre Hector. Duel truqué par Athené et où le fils de Pélée, suivant le dessein de Zeus sortira bien sûr vainqueur.
Achille a évolué tout au long du récit, il a muri et pour moi, le moment le plus grand, le plus émouvant reste la toute fin, quand Priam et Achille pleurent sur le corps sans vie d'Hector, le vainqueur de Patrocle. Bien que le héros reste primitif et violent même après la mort de son rival, on sent qu'Achille a grandi. Il laisse le corps d'Hector à Priam et quelques jours de répit pour préparer les funérailles du protecteur d'Ilion.
Achille est le héros du récit. On le sait presque invincible, favoris des Dieux mais si ce n'était que ça, ses exploits seraient entachés. Achille sait qu'il va mourir. A sa naissance, sa mère déesse le lui a dit. Il perdra la vie sous les murs de Troie. S'il prend part à la campagne d'Agamemnon, il ne reviendra pas. Là est toute sa tragédie. Il pourrait partir, vivre vieux et heureux et être oublié. Ou rester et combattre pour mourir. Mais acquérir une gloire immortelle. Une vie brève mais éclatante ou une longue et sombre existence. Le guerrier a fait son choix.

Pour finir, je vous propose quelques courts extraits de l'oeuvre.


Chant V : Le Brûlant Diomède au combat.

(...) Cependant Diomède au puissant cri de guerre s'élance contre Enée (note de moi, selon la légénde Enée a survécu à la guerre et de ses descendants naîtra Rome). Il sait bien qu'Apollon en personne étend son bras sur lui; mais il n'a pas de respect même pour le dieu puissant : il est toujours avide d'immoler Enée et de le dépouiller de ses armes ilustres. Par trois fois, il s'élance, brûlant de le tuer; par trois fois Apollon repousse avec rudesse son écu éclatant. Une quatrième fois, il bondit, pareil à un dieu; mais Apollon Préservateur, d'une voix terrible le semonce et dit :
"Prend garde à toi, fils de Tydée : arrière! et ne prétend pas égaler tes dessins aux dieux : ce seront toujours deux races distinctes que celle des dieux immortels et celle des humains qui marchent sur la terre." (...)


Chant XVII. Le tournant de l'oeuvre : Achille apprend la mort de Patrocle.

(...) Et cependant qu'en son âme et son coeur, il remue ces pensées, voici que de lui, s'approche le fils de l'illustre Nestor, qui verse des larmes brûlantes et lui dit l'affreuse nouvelle :
" Hélas ! fils du brave Pélée, tu vas apprendre la cruelle nouvelle de ce qui n'eut jamais dû être. Patrocle gît à terre; on se bat autour de son corps - son corps sans armes : ses armes sont aux mains d'Hector au casque étincelant."
Il dit : un noir nuage de douleur aussitôt enveloppe Achile. A deux mains il prend la cendre du foyer, la répand sur sa tête, en souille son gentil visage. Sur sa tunique de nectar maintenant s'étale une cendre noire. Et le voici lui même, son long corps allongé dans la poussière; de ses propres mains il souille, il arrache sa chevelure. Les captives, butin d'Achille et de Patrocle, le coeur affligé, poussent de grands cris et sortent entourer la vaillant Achille. Toutes, de leurs mains, se frappent la poitrine; aucune qui ne sente ses genoux rompus. Antiloque de son côté, se lamente et verse des larmes. Il tient les mains d'Achille, dont le noble coeur terriblement gémit : il craint qu'il ne se tranche la gorge avec le fer. Mais Achille a poussé une plainte terrible, et sa mère auguste l'entend du fond des abîmes marins où elle reste assise auprès de son vieux père. A son tour, elle gémit, et aussitôt des déesses l'entourent, toutes les filles de Nérée qui habitent l'abîme marin. (...)


Chant XXIV : Achille et Priam pleurant sur le corps sans vie du noble Hector.

(..) Il dit, et chez Achille il fait naître un désir de pleurer sur son père. Il prend la main du vieux et doucement l'écarte. Tout les deux se souviennent : l'un pleure longuement sur Hector meutrier, tapi aux pieds d'Achille; Achille cependant pleure sur son père, sur Patrocle aussi par moments; et leurs plaintes d'élèvent à travers la demeure. Mais le moment vient où le divin Achille a satisfait son besoin de sanglots; le désir en quitte son coeur et ses membres à la fois. Brusquement de son siège il se lève, il prend la main du vieillard, il le met debout : il s'apitoie sur ce front blanc, sur cette barbe blanche. Puis prenant la parole, il dit ces mots ailés :
"Malheureux! que de peines aura tu endurées dans ton coeur! Comment donc as-tu osé venir, seul, aux nefs achéenes, pour m'affronter, moi, l'homme qui t'a tué tant de si vaillant fils? vraiment ton coeur est de fer. On ne gagne rien aux plaintes qui glace les coeurs puisque tel est le sort que les dieux ont filés aux pauvres mortels ; vivre dans le chagrin, tandis qu'ils demeurent eux, exempts de tout soucis (...)"


Cela suffira. J'aurai encore voulu tellement mettre les adieux d'Andromaque et Hector, faire parler Ulysse, montrer les rivalités entre les dieux et vous faire partager la tristesse des Troyens lors des funérailles d'Hector, dompteur de cavales mais ce sera pour une prochaine fois. En attendant, lisez vous même cette oeuvre. Vous en sortirez changé.
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeVen 9 Oct 2009 - 19:28

Je n'ai lut que la version simplifier quand j'avais 6/7 ans, mais j'en garde de franchement pas tres bon souvenir... Enfin pas mauvais en fait, mais pas franchement bon... Un truc long, chiant, mais interessant quand meme (un peu comme le sda bien que je prefere ce dernier).

Enfin bon, je suis sur que je suis pas le seul à avoir été rebuté par le style et les quelques longueurs donc...
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeVen 9 Oct 2009 - 20:23

L'Odysée d'Homère est prévu dans mon programme de littérature cette année.
J'espère que c'est à la hauteur de tes descriptions, parce que la narration en vers je suis pas super fan (d'autant plus que je connais à peu près toutes les péripéties à l'avance).
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeVen 9 Oct 2009 - 23:09

Tu verras par toi même mais pour tous écrivain qui se respecte, Homère reste le modèle, celui par qui tout a commencé et malgré les millénaires, ses mots sont toujours aussi beau (et les traductions sont très bien faites dans l'ensemble).
Oui, pour un esprit habitué à la fantasy, c'est difficile lire et à comprendre, mais cela reste de la poésie. C'est une oeuvre de Beauté. Ne cherchez pas un scénario, des idées modernes et époustouflantes. C'est souvent naif, il y a des répétitions mais il ne faut pas oublier que les aedes d'autrefois devaient retenir tous ces mots et ces chants. Honnêtement, dans mon entourage, je ne connais personne qui n'a pas été changé en listant l'iliade. Si la Beauté devait s'incarner sur papier, elle prendrait la forme de cette oeuvre.
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeVen 9 Oct 2009 - 23:46

On ne gagne rien aux plaintes qui glacent les coeurs puisque tel est le sort que les dieux ont filés aux pauvres mortels ; vivre dans le chagrin, tandis qu'ils demeurent eux, exempts de tout soucis (...)"

Rien que cette dernière phrase que tu as pris la peine de nous transmettre en même temps que ton historique de l'Iliade d'Homère, me plaît énormément ; j'aime la Beauté et, admire celle de la poésie : c'est à l'atelier d'écriture que j'ai trouvé de l'intérêt à en lire et, parfois (mais rarement) à en écrire.
Je te remercie d'avoir partagé ce que tu aimes, je suis très sensible à cette idée là, et, je suis ravie de savoir que tu vas continuer à le faire par la suite car ta passion est telle que tu pourrais bien nous donner un peu du bonheur que tu ressens à lire toutes ces belles lignes ...

Ainsi que Tek, je n'avais jusqu'à présent lu que des " contes et légendes " qui m'avaient charmés durant mon enfance, mais, je n'avais pas encore eu sous les yeux ce qui nous est parvenu du célèbre récit d'Homère.
cat ::love:: ⭐
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeSam 10 Oct 2009 - 9:48

Personnellement, je connais surtout l'Odyssée que j'ai étudiée plusierus fois en classe, mais j'ai toujours adoré ce récit.
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeSam 10 Oct 2009 - 11:55

Comme Rainette je connais surtout l'Odyssée que j'ai lu plus d'une fois en cours (extraits) et chez moi (entier). D'ailleurs j'avais galèré à trouver une belle version non tronqué, non réécrite, etc.

Par contre je connais très bien les histoires de l'Illiade vu que je l'ai fait en comédie musicale "Un nom pour dire la mer de xavier ****" qui reprenait l'histoire de l'Odyssée mais faisait certaines références qu'il m'était indispensable de comprendre.
Je m'étais du coup pas mal renseignée sur le sujet (mais il me reste plus grand chose en tête...)
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeJeu 15 Oct 2009 - 17:25

Je l'ai étudié l'année dernière en grec ancien (un passage obligatoire) mais je connaissais déjà avant. J'en ai traduit des passages en cours, et je préfère la tradution littérale (beaucoup moins poétique je l'admets mais nettement plus compréhensible, et surtout plus fidèle). Je vous mets le lien ici si cela intéresse quelqu'un de comparer. Bien entendu la version "originale" est à côté, dans la langue d'origine... avis aux amateurs!
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeJeu 15 Oct 2009 - 17:54

Je crois que l'Illiade est le premier livre que l'on m'ait offert et avec lequel j'ai découvert le fantastique. C'était il y a très longtemps...

*Mesure d'un seul coup le temps qui a passé^^*

::crazy::
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeJeu 15 Oct 2009 - 19:51

Euhhhh fantastique n'est pas tout à fait le mot je crois... sans vouloir me fâcher avec ceux qui ont fait la rubrique fantastique la définition donnée par mes honorables professeur du temps de la seconde était: histoire durant laquelle des choses étranges et inexplicable arrive et dont ne sait jamais si c'est réel ou non. En gros à la fin on hésite encore entre la "réalité" et la folie du personnage... Ce n'est pas la définition mot pour mot mais c'est l'idée générale...
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeVen 16 Oct 2009 - 0:41

Oui, fantastique n'est pas vraiment le terme approprié pour l'Illiade.
Disons plutôt... Historique fantaisiste, puisqu'il s'agit de faits historiques à la base (la guerre de Troie) récupéré par Homère et auxquels il a ajouté des éléments imaginaires pour lui donner une dimension légendaire et spirituelle.

Oui, je crois que ce terme se rapprocherait plus, je crois.

::crazy::
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeVen 16 Oct 2009 - 16:06

Oui je pense! Je ne suis pas une grande spécialiste du genre mais pour moi ce terme convient.

Pour en revenir au texte lui même, je pense que lire les traductions "poétique" n'est pas une bonne idée.(Ce n'est que mon avis alors ne hurlez pas!) La versification grecque est (était) totalement différente de a notre et traduire des vers grecs par des vers français ne rend absolument pas honneur à l'art d'Homère (si c'est lui) et même au texte. Il y a des choses impossibles à traduire car la poésie grecque (pour ce que j'en sais) est comme un dessin. Les mots étant déclinés en cas selon leur fonction dans la phrase, les poètes peuvent les placer où bon leur semble et ainsi former un art quasi visuel mettant en valeur des mots, des idées ou des personnages. Je suis tout à fait d'accord pour dire que l'Iliade est un magnifique poème, oui mais dans sa version originale.
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeLun 26 Oct 2009 - 10:40

J'en ai un très mauvais souvenir de ce livre à vrai dire.

Ma maman voulant que je progresse en Français m'avait acheté ce livre. Bien entendu elle m'a forcé à le lire et j'ai été pendant un long moment dégouté de la lecture. Je devais à peine avoir 10ans et je ne comprenais pas tout, ayant mon esprit aux petites voitures et aux filles :o
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeLun 26 Oct 2009 - 20:54

Tiens, un revenant Smile

De toute manière, on ne peut pas lire l'Illiade à 10 ans, j'ai tenté et c'est pas classe. Faut dire qu'à l'époque, je n'étais pas le lecteur que je suis aujourd'hui.

A 10 ans, on peut se le faire lire, ça passe mieux.

::crazy::
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeMar 27 Oct 2009 - 0:48

Niko a écrit:
Tiens, un revenant Smile

De toute manière, on ne peut pas lire l'Illiade à 10 ans, j'ai tenté et c'est pas classe. Faut dire qu'à l'époque, je n'étais pas le lecteur que je suis aujourd'hui.

A 10 ans, on peut se le faire lire, ça passe mieux.

::crazy::

ouai pas mal de soucis qui font que je ne peux pas apsser aussi souvent que je le veux, mais heureusement les vac's Super

Ouai pas du tout classe ::rolling::
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeMar 27 Oct 2009 - 15:11

Tout le débat n'est pas sur l'âge du lecteur mais de sa personnalité. PErso je l'ai lu à 10 et ça ne m'a pas dérangé tandis que j'étais incapable de lire Harry Potter à la même époque ...
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeMar 27 Oct 2009 - 18:52

Tout dépend de la motivation et la version que l'on a lue je pense... certaines traductions sont un peu ... compliquée à aborder, quel que soit l'âge du lecteur.
J'avais moi aussi voulu lire l'Iliade il y a pas mal de temps mais je n'ai jamais réussit. Et en reprenant le bouquin l'année dernière je me suis rendue compte que je préférais nettement les traductions que l'on avait vu en cour, bien plus lisibles et bien plus agréables...
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeMar 27 Oct 2009 - 21:40

Je suis d'accord avec Kiru : lorsque j'ai reçu mon exemplaire de l'Illiade à 8 ans, il s'agissait du texte original de Homère traduit en français et certaines tournures étaient un peu trop... Grandiloquentes.
Plus tard, vers 15 ans, j'ai repris le livre et j'ai réussi à largement l'entamer sans aide extérieure, surement parce que j'avais grandi et muri... Et que lire Rabelais ou Balzac en français m'avait armé pour cela^^

::crazy::
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeMar 27 Oct 2009 - 21:53

c'est pas une histoire de comprehension, j'avais tout compris à l'époque.
Et si je le relisais je comprend encore (enfin j'espere) et je trouverais toujours le style trop... et l'histoire très moyenne.
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeMar 27 Oct 2009 - 22:31

Tekmerak a écrit:
c'est pas une histoire de comprehension, j'avais tout compris à l'époque.

Tu es mon alter-ego contradicteur, Tek' ? Suspect Razz

Sérieusement, je n'ai pas dit que l'on ne pouvait pas comprendre l'histoire à dix ans (je l'ai moi-même compris à Cool, mais que c'est difficile à lire à cet âge-là.

::crazy::
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitimeMar 27 Oct 2009 - 22:48

je suis l'alter ego contradicteur du plus de monde possible geek

certe, certe, je disais juste ça pour rappeler que l'appreciation de ce livre n'avait pas comme unique variable l'age de son lecteur.

Ce que, je n'en doute point, vous saviez, mais qui ne transparaissait nullement dans vos propos.
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MessageSujet: Re: Homère. L'Iliade.   Homère. L'Iliade. Icon_minitime

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