Bonsoir,
voici un de mes texte (presque terminé au brouillon et que j'ai commencé au propre) que je me décide à poster pour avoir une critique
Voici le 1er chapitre :
Chapitre 1 : Réunion
-Avance ! ordonna le contremaitre.
Bien décidé à e pas obéir Matuis ne bougea pas.
-Espèce d’esclave insolent ! s’écria-t-il en abattant son fouet sur le dos de l’adolescent.
Le jeune homme finit par avancer.
-Ton nouveau maitre t’attend.
-Je n’suis pas encore vendu. fit remarquer Matuis.
L’homme lui fit un sourire mesquin et le poussa jusque dans une salle rectangulaire ou une dizaine d’esclaves, qui avaient à peu près le même âge que lui, attendaient debout et enchainés. Parmi eux il reconnut Mana, une jeune fille à peine plus jeune que lui. Près d’elle se tenait son petit frère Juliam, celui-ci vouait une grande admiration à Matuis pour son courage. A ses yeux il ne faiblissait jamais même face aux mauvais traitements des contremaitres et au maintes punition qu’il recevait à cause de son insolence.
Deux hommes entrèrent. L’un, connus de tous, était leur maître Lourik, quant à l’autre il semblait être venu pour faire des affaires…
-Combien en voulez vous Majesté ? demanda le premier.
Matuis se demanda ce qu’un souverain pouvait bien faire ici, ceux-ci avaient leur propre réserve d’esclaves.
-De deux, et cessez de m’appeler Majesté, je ne suis pas roi, je suis Duc et je ne veux pas de ce titre !
-Vous devriez pourtant y réfléchir Sir, sinon votre Duché ne restera pas éternellement indépendant.
-Je ne suis pas ici pour discuter politique messire mais affaire.
-Je vous en prie Sir choisissez vos futurs biens. murmura Lourik d’un ton mielleux.
Le nouvel arrivant longea la ligne d’adolescent et s’arrêta devant Matuis, lui saisit le menton pour plonger son regard dans le siens. Matuis fut surpris de voir que cet homme avait les yeux vairons. Tout comme lui, son œil gauche était bleu et le droit était vert. Le jeune homme frissonna.
-Otez-lui sa tunique, je voudrais vérifier une chose.
Lourik fit signe au contremaitre d’obéir et Matuis enleva sa tunique. Le duc examina le dos de l’esclave et remarqua une lettre maquée au fer rouge, un « f ».
-C’est lui que je cherche. murmura-t-il.
Il se retourna et remarqua Mana, la seule fille.
-Je prends la fille, il me faut une cuisinière.
-Je n’pars pas sans mon frère. cria-t-elle en montrant le garçon près d’elle.
Un contremaitre vint la frapper puis le Duc hocha la tête.
-Je le prends aussi alors. Emmenez-les mais faites attention au plus âgé, mes esclaves personnels sauront quoi faire de lui.
Arrivé à l’extérieur Matuis fut séparé de Mana et installé dans une cage. Il faisait frai dehors, l’hiver approchait même si dans cette région il faisait plutôt doux en hivers comparé à là où il allait. On ne lui avait pas rendu sa tunique et durant tout le voyage il eut froid car plus on descendait vers le sud plus il faisait froid et la ville de Châteauroux où ils se rendaient se trouvait au sud-est de là où Matuis avait grandit. En arrivant au palais du Duc, Matuis tremblait de froid, il était pâle et ses lèvre bleue. Les gardes le firent sortir et l’emmenèrent près du Duc qui, pour échapper au froid, était rentré dans le château et s’était installé dans la grande salle.
-Que lui est-il arrivé ? demanda le propriétaire du jeune homme. Je vous avais pourtant dit de faire attention à lui, où est sa tunique ?
-Lourik l’a gardée. répondit un garde.
-Lavez-le dans de l’eau chaude et couchez-le dans la chambre que j’ai faite préparée pour lui et n’oubliez pas d’y allumer un feu.
Les hommes obéirent et emmenèrent le pauvre garçon à moitié inconscient et qui s’endormit une fois installé dans son lit. Le jeune homme dormit toute la fin de journée et toute la nuit. Il se réveilla le lendemain matin et il avait chaud. Sensation qu’il n’avait plus éprouvé depuis deux semaines. La porte s’ouvrit peu après son réveil, l’homme qui l’avait acheté entra.
-Bonjour Matuis, comment te sens-tu ? demanda-t-il.
-Mieux.
Il osa un coup d’œil vers ce nouveaux maître et fut étonné de constater qu’ils se ressemblaient tous les deux. Ils avaient les mêmes cheveux bruns, les mêmes yeux vairons, le même nez fin et le même sourire en coin.
-Mais qui êtes vous ? demanda-t-il effrayé.
-Mon nom est Guillaume, Duc de la Région Indépendante. Je suis aussi ton père.
-Pardon ?
-Tu as très bien compris Matuis je suis ton père.
-C’est pas possible, je ne suis qu’un esclave.
Guillaume soupira.
-J’ai connus ta mère, Sarah, il y a 15 ans nous avons passé une nuit ensemble, j’étais marié et je n’arrivais pas à avoir d’enfant. En quelque sorte je voulais prouver ma virilité mais j’aimais ta mère. Elle est tombée enceinte peu après. Lorsque mon père l’a appris il est entré dans une colère folle mais tu étais déjà né. Un garçon, quelle fierté d’avoir conçus un héritier. Mais mon père ne voulait pas du sang d’esclave régner sur son Duché. Il vous a donc vendu toi et ta mère. Mais avant j’ai eu e temps de vous voir une dernière fois et pour que je puisse te reconnaitre je t’ai marqué au fer rouge d’un « f » comme fils. Quand mon père et ma femme sont mort je suis parti à ta recherche et je t’ai trouvé un an plus tard.
-Ma mère a été vendue à un noble de l’Empire et je veux aller la retrouver !
-Quand on vient de notre Duché mieux vaut éviter d’aller dans l’Empire, il y fait plus froid qu’ici en hiver et beaucoup plus chaud en été. Tu te ferais vite revendre comme esclave et crois moi que si tu n’obéis pas là-bas tu peux te faire exécuter facilement.
-Je veux la retrouver, c’est ma mère.
-Tu iras mais d’abord je veux t’enseigner la lecture, l’écriture, l’escrime, l’équitation et la magie.
L’adolescent fronça les sourcils.
-La magie ça n’existe pas. fit-il.
-Eh bien je vais te prouver le contraire.
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