Nuit bercée
Quand le firmament abandonne son feu,
Nyx, à son éveil, s’assombrissent les cieux,
Formant son domaine d’une voûte illuminée,
Où brille, en son sein, le char de Séléné.
Le sommeil, te touchant, apaise tes sens,
De sa voix chantante il souffle ton essence,
Poussant ton esprit dans un fleuve d’éther,
Coulant du soir au levé de la rosière…
Aube,
Patientes un peu,
Fermes les yeux
Des amoureux…
Aube,
Le rêve épris,
Pour une nuit,
D’elle, ma mie…
Aube,
Retardes Aurore,
Retiens le sort,
D’un sable d’or…
D’un sable… Dors.
Écrit le 18/10/2010
Le texte a été réalisé sur le rythme des premières 2min30 de Small de Portishead