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 L'Heritage de l'Espoir

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MessageSujet: L'Heritage de l'Espoir   L'Heritage de l'Espoir Icon_minitimeJeu 19 Jan 2012 - 21:10

Voilou, aujourd'hui j'ai justement recherché ce texte, vu qu'une amie me le demandait... Donc j'en profite tant que je l'ai encore sur mon ordinateur de le mettre ici.

Il a été écris (par moi c'te question Razz) dans le cadre d'un examen de français. Nous devions broder une histoire autour d'une phrase donnée... On joue au jeu "devinez quelle phrase"? x)

Bon, les critiques sont les bienvenues ^^
C'est un de mes textes achevés et non-trop-personnels le plus récent et travaillé... Je viens de le relire, et je suis choquée comme mon style d'écriture à changé depuis ::lol:
Mais bon, les critiques sont toujours bonnes à prendre, même si je suis consciente que ces lignes sont quelque peu puériles dans leur style d'écriture.. ^^'







L’Héritage de l’Espoir



Kaitlyn sortit d’un sac en toile troué et poussiéreux, un livre, encore plus ancien. Il dégageait un parfum d’antiquité, de mystère, et de poussière. La vieille couverture ridée, devait jadis être d’un beau vert émeraude. A présent, seul dans les plis de la couverture, un vert écaillé était visible. La jeune fille caressa d’un doigt léger les quelques lettres d’or, espacées, et écaillés, qui ornaient la couverture de magnifiques arabesques:
«Paroles»

Kait s’adossa contre un vieux mur de la réserve, craquant et gémissant, soulevant des tonnes de poussière sur son passage. Personne n’était entré dans cette pièce depuis des lustres visiblement.
Le plancher se balança quelque peu, comme à chaque trous d’air. Mais ils étaient tous habitués. Ce roulis fréquent, était le lot quotidien des Peuples de l’Air, aussi appelés Bâhtoos.

Elle repoussa quelques-unes de ses mèches dorées, qui lui tombaient sur les yeux, puis ouvrit doucement le journal, avec précautions, comme si elle craignait que le livre ne tomba en poussière. Peut-être était-ce possible, d’ailleurs...
Elle l’avait cherché pendant des heures, avant de l’avoir finalement découvert dans ce vieux grenier abandonné. Elle savait qu’il était là, caché, quelque part, a attendre que de nouvelles mains, qu’un nouveau regard, le découvre. Mais elle ne l’avait encore jamais tenu dans ses doigts avant ce jour-là.
Un frisson d’excitation parcouru lui parcouru l’échine -vous savez, ce frisson que vous et moi avons déjà ressenti, lorsque nous étions en passe de découvrir un secret longtemps gardé.
La jeune fille ouvrit le livre, et se plongea dans les notes des anciens possesseurs de ce Journal.


~~~~~

le 21 Juin 2012:

Aujourd’hui, nous sommes allés pique-niquer dehors. Nous avons trempé nos pieds dans l’eau clair et cristalline d’un ruisseau, en mangent nos sandwiches. Un moment, un papillon s’est même posé sur Mathilde! Mais il s’est vite envolé, quand elle l’a exhibé fièrement, en se la jouant, comme à son habitude... Pffff.... On a ensuite observé les fleurs colorées du champs d’à côté, qui se mouvaient doucement sous la caresse du vent. Il y en avait des bleues, des rouges, des jaunes, comme l’or.! Certaines étaient hautes, d’autres basses, d’autres encore, retombaient vers le sol avec grâce! Il y en avait tant, qu’on ne pouvait toute les voir, et ce n'était pas faute de le souhaiter ardemment!
Et on est allé courir dans ces champs après. Ils étaient tellement vastes, que l’on ne voyait même pas le bout! C’était génial! J’espère qu’on reviendra!
Oh, ma mère m’appelle. On va rendre visite à tante Carlie, qui habite très loin.. Et on va devoir rouler pendant des heures, et ça promet d'être embêtant....

Thomas Okley

~~~~~




Kaitlyn ne comprenait pas tout. Un pique-nique? Un ruisseau? Rouler? Papillon? Quels étaient ces choses merveilleuses, et inatteignable? Ces choses qu’elle n’a jamais vu, et qu’elle ne verra sans doute jamais?
Ces histoires la laissent toujours songeuse, rêveuse. Autrefois, c’était son père qui lui racontait ces fragments de la vie d’avant. Mais depuis qu’il avait chuté par dessus le bastingage, lors d’une tempête particulièrement féroce, il n’était plus là pour les lui réciter, plus là pour la réconforter, et partager ces moments secrets avec elle.
La jeune fille se plaisait à penser, qu’il était à présent sur la Terre, et voyait ces choses merveilleuses. Et que elle aussi, un jour, le rejoindrais là, en bas. Un sourire au lèvres, elle se replongea dans le vieux journal usagé, en sautant quelques pages.

~~~~~

Le 18 Décembre 2189:

Quelle stupide société, celle dans laquelle nous vivions. Les hommes continuent leur usines nucléaires malgré les trois précédents accidents, qui ont presque ravagé la France entière. Des millions de gens sont déjà morts à cause des vapeurs toxiques. La terre s’empoisonne lentement, et nos légumes, et fruits deviennent immangeables. Les animaux meurent les uns après les autres. Hier, Dusty, mon labrador, est mort. Ils nous interdisent de nourrir nos compagnons. Les aliments, l’eau, l’air même, se font rare. Nous devons toujours sortir avec un masque à oxygène. Et malgré tout, les hommes s’éteignent les uns après les autres, comme des chandelles, qu’un vent énorme avait entrepris de souffler, pour punir de leur stupidité sans borne...

Maeva O.

~~~~

Le 4 Août 2203:

Aujourd’hui, il y a eu un sauve-qui-peut chaotique. Les autorités nous ont informés que des plateformes sur la mer, des vrais cités sur-marines, ont été érigées. Malheureusement, elles ne pourront accueillir tout le monde. Il y a eu une vraie course, pour en atteindre une au plus vite. Voir tous ces hommes s’entretuer pour les atteindre, était simplement horrible.
Moi, j’ai eu de la chance. J’ai réussi à m’y installer, en glissant des pots-de-vins à un des passeurs. En prenant le bateau pour rejoindre la Plateforme 596, qui sera dorénavant ma nouvelle ville, j’ai vu les centaines de gens, qui nous hélaient, et nous criaient après, désespérément depuis la côte. Des centaines de gens que nous abandonnions. Mais la vie, sur la mer, était-elle vraiment meilleure, que sur terre? Avions-nous vraiment une chose de fuir ce que nous avons causé?

Avions-nous seulement le droit de nous déroger une énième fois à nos responsabilités?

Mathew T. Okley

~~~~~


La jeune fille admira les mots de ces gens, le coeur tendu d'émotion. Tous ces gens, qui avaient, les uns après les autres, écrit dans ce journal, laissant leur marque. Elle pouvait presque encore entendre la voix douce de son père qui lui lisait ces paroles. Elle ferma les yeux, goûtant à ses souvenirs, qui ne seront jamais plus que de simples souvenirs.
Le Paradis était bâti sur les Paroles que son père récitait, des mêmes lumières brillantes, des mêmes ombres mystérieuses et profondes, de la même féerie, de la même puissance. Le Paradis ne se trouvait pas au Cieux, mais bel et bien sur la Terre. Les Hommes de la Terre, pensaient qu’il se situait au ciel, elle l’avait lu, dans le journal Pensées. Mais en réalité, ils étaient déjà dans l'Eden le plus parfait, mais l’ignoraient. Ou étaient trop stupides pour le voir, peut-être...
Tous ces lieux, qui respiraient la puissance, la beauté de la vie! Tous ces animaux, ces variétés de plantes et paysages, qui demeureront à jamais inaccessible!
Toutes ces beautés, que son peuple avait dû quitter pour... pour quoi? Survivre dans l’immensité bleue du ciel, infinie, et morne? Ce bleu qui nous cassait les yeux, qui semblait insensible à nos malheurs?

Kaitlyn pensa à son peuple. Le Peuple des Airs, n’avaient qu’un souci: que les grandes voiles de leur navire soient toujours tendues, afin de ne pas perdre de l’altitude, et de risque d’inhaler des vapeurs toxiques qui empoissonnent l’air à proximité de la Terre. Des rumeurs courent, sur les premiers Bateaux, qui, s’étant trop approchés du sol, ont contaminé tous les Hommes qui y vivaient...
La jeune fille regarda par la lucarne. Hormis le ciel désespérément bleu, elle apercevait quelques nuages éparses. Peut-être, auraient ils même droit à un peu de pluie? Leur réserves d’eau s’épuisaient à vue d’oeil, ces derniers temps...

Elle replongea son attention dans le journal:

~~~~~~

Le 12 Décembre 2621:

Le vert impur de l’océan. Malsain. Constant. La puanteur qui s’en dégage brûle nos narines. Les jours où cela devient trop fort, il nous faut porter nos masques à oxygène, pour plus de sécurité.
On nous avait dit qu’on en ressortirait. Que dans quelques années, quand tout sera fini, que la radioactivité aura diminué, on regagnera nos terres.
On nous mentait.
Comme toujours.
On ne retrouvera plus jamais notre planète, et doucement, nous tous, qui nous croyions sauvés sur nos plateformes, nous allons mourir. Oh, pas rapidement, et brutalement, comme les autres, qui sont restés à terre, il y a de cela plus de 300 ans! Non, nous nous mourrons lentement. Parce que au fur et à mesure, notre corps s’habitue aux radiations, nous pensons que nous nous en sortiront. Que nous supporterons ces radiations.
En réalité, notre corps ne se prépare qu’a mourir plus lentement, et douloureusement.

Julianne B. Ockley

~~


Kaitlyn était prise dans le récit de ces gens. Son père ne lui avait jamais lu ces parties. Il s’était contenté de lui narrer, à voix haute, les beaux passages. Ceux où les gens étaient heureux, et décrivaient leur journées, qui semblaient si riches, et magnifiques.
La jeune fille regarda les reflets rouges du soleil, teinter la couverture usée jusqu’à la corne, du journal. Là haut, dans les airs, le soleil se couchait souvent avec une telle intensité, qu’il valait mieux rester dans les quartiers. Seul les Blanches restaient parfois dehors, lorsqu’une des voiles avait une faille.
Les Blanches, étaient les femmes du Peuple, qui devaient repriser les voiles déchirées. Une voile déchirée, signifiait la perte d’altitude, donc une possible mort. On appelait ces femmes ainsi, car elles portaient toujours une robe blanche, d’où sortaient des millions de bouts de tissus blanc, et de fils à repriser nacrés.

Aujourd’hui, la voile Est 43 s’était fendue sur le côté. Et Kaitlyn, put apercevoir par la lucarne, ces femmes si importantes, perchées dans les haubans, qui devaient recoudre la voile en question à toute vitesse, en se bandant les yeux avec un morceau de tissus noir, afin qu’ils ne soient brûlés par le soleil incandescent.

La jeune fille, profitant de cette forte intensité de lumière, reporta son attention sur le vieux manuscrit. Son père le cachait toujours dans un endroit qu’elle ne connaissait pas, lorsqu’il avait terminé la lecture. «C’est un livre dangereux, Kait. Je ne voudrais pas qu’il t’arrive malheur, si quelqu’un fait le lien, entre toi et ce livre. Alors je le cache, comme ça si on te demande où il est, tu ne sauras vraiment pas. Tu seras ma petite aventurière, d’accord?»
Elle s’était contentée d’acquiescer, charmée par le rôle et l’importance, que lui donnait son père, à travers ces quelques mots.
Et ce n’était que récemment, qu’elle avait remis la main sur l’ouvrage. Un des Livres Interdit.

En venant s’établir dans les Airs, tous les Anciens, appelés Dirigeants, auparavant, avaient détruit ces livres, lors de l’Incinération. Ces livres, qui retraçaient la beauté du monde d’avant. Pour empêcher les Peuples des Airs de trop en rêver. Pour les empêcher de s’échapper des Bateaux, de la dure réalité. Les Anciens disaient que c’était pour notre bien. Que la Terre, n’était plus qu’une roche grise, informe, totalement toxique, et que quiconque tenterait d’y aller, mourait sur le champ. Autant dissuader les fous illuminés, d'aller y faire un tour...

Mais ces récits faisaient tourner la tête, à Kait. Elle voulait croire que la Terre était redevenu le lieu fertile et luxuriant, qu’il était avant. Cela faisait combien de temps, que personne n’était revenu sur le sol, de la planète? Mille ans? Deux milles? Trois milles, peut-être?
Kaitlyn, l’ignorait. Les Anciens, s’étaient mis d’accords, il y a de cela 1021 ans, de recommencer un système de dates, d’années, saison. Pour repartir du neuf, pour aller vers le neuf, disaient-ils.
Mais ne cherchaient-ils pas, par ce moyen, à brouiller encore plus l’esprit des gens?
Les larmes aux yeux, attristée par tant de malheurs et de mensonges, elle tourna quelques pages, jusqu’à arriver aux notes qui retraçaient le début des Bâhtoos:

~~~~~


Le 30 Mars 3000:

Nous traînons nos pauvres carcasses, abattus.
Notre corps s’est habitué aux radiation. Ceux qui n’ont pas été détruit auparavant, ont survécu. Nous nous sommes bon gré, mal gré, accommodé, au fait d’être irradié constamment. A présent, nos cheveux étaient hirsutes, notre peau desséchée, nos yeux rougis, nos ongles effrités, et nous ne pesions que rarement plus de cinquante kilos.
Des Bateaux. Enormes. Ils ont construit des bateaux. Je les ai vus. Ils sont d’un bois rutilant, quoique grossièrement coupé. Des millions de voiles blanches, tendues de part et d’autres, donnent l’impression que les Bateaux sont entourés de petits ballons gonflables nacrés. Dans les cordages, des hommes crient, font passer nos maigres ressources. Les Bateaux, n’en sont pas exactement. Ils ressemblent plutôt à des navires énormes, où ont poussé des millions d’habitations, comme des champignons. Sur un, il y avait même une fontaine, et des jets d’eau! Les Navires sont magnifiques, et semblent nous attendre, impatient de s’envoler! Il y en a une dizaine, et chacun devrait pouvoir contenir environ trois cent hommes. Sommes-nous si peu aujourd’hui, ou bien n’ont-ils pas pu construire plus de bateaux? Je ne le sais pas, et l’ignorerais toujours... Comme tant d'autres choses, qu'on s'efforce de nous cacher depuis si longtemps.
Nos poumons s’habitueront peu à peu à l’air rarifié, nous dit-on. Mais, d’ici-là, chacun devra encore se trimballer son masque à oxygène.
En montant à bord, on nous a distribué un masque neuf, et nous avons du donner tous nos témoignages de notre vie d’avant. Montres, livres, argent, pendentifs. Afin d’oublier totalement le passé. Mais moi, j’ai caché ce journal. Comment y suis-je parvenu? Moi-même je l’ignore. Peut-être étions-nous tous totalement perdus, les dirigeants eux-même... Mais quoiqu'il en soit, c livre est bien trop précieux pour être incinéré. Peut-être que plus tard, un de mes descendant le trouvera. Et lira les beautés du monde d’avant. Comme je l’ai fais. Comme l’ont fait les dizaines et les dizaines de générations, dans lesquels le Journal est passé. Et ainsi, ces souvenirs persisteront, pour des années et des années encore. Nous nous passerons l’Espoir, à travers cet unique, et dernier héritage!
Maintenant, je vais cacher ce livre dans une toile de jute. Et je ne le ressortirais plus jamais, jusqu’à ce que je quitte ce monde, pour me diriger vers une vie meilleure...
Mais n’oublie pas, toi qui lis ces lignes, que la Terre revivra un jour! Je le sais. Elle se remettra des épreuves, et dans des centaines d’années, ou des millier peut-être, nous, les Hommes, pourront y redescendre! Nous pourront regoûter à ces merveilles d'antan, que nous n'avons su voir, et respecter!
Surtout, n’oublie pas de garder l'Espoir...

Michael L. Ocklay

~~~~~


Kaitlyn essuya la larme qui avait commencé à perler sur sa joue. Il y avait donc des gens, qui avaient pensé, qui avaient tenté, de transmettre les souvenirs de la Terre. Malgré tous les obstacles, ce livre était parvenu à lui. Des générations, et des générations s’étaient passé le livre.
Soudain, quelque chose la percuta. Okley. Ockley. Ocklay. Et elle: Ockllaï.
Tous, étaient ses ancêtres! Michael avait vu juste!
Le livre lui était parvenu! L’Espoir !
La jeune fille laissait désormais couler ses larmes de joie, qui tachèrent légèrement le vieux papier jauni. Elle avait l’impression que l’on venait de lui ouvrir une porte. Elle savait à présent, qu’un monde merveilleux l’attendait, là, en bas. Elle savait qu’elle verrait ces beautés!
Son coeur battant la chamade, elle sortit un stylo racorni de sa poche. Puis, tête penchée sur l’ouvrage si précieux, ses joues dégoulinants de larmes, son âme virevoltant dans des pensées rêveuses, son coeur étreint de milles émotions papillonnantes, elle se mit à écrire doucement...



~~~ Quand le Temps Passe ~~~



Raphaël caressa les lettres dorée du vieux livre. Il venait de le trouver dans la vieille réserve, qu’il n’avait plus été visitée depuis des lustres. Sa voix tremblota, encore mal à l’aise dans la lecture, quand il lu à voix haute, le titre du livre.
-Pa.. Paroles
Excité, il s’adossa contre un vieux mur grinçant et gémissant, de la réserve. Il regarda par la petite lucarne au dessus de sa tête. Le soleil était encore haut dans le ciel, il avait le temps pour lire. Il ouvrit le précieux ouvrage, à la couverture usée. Le livre s’ouvrit de lui-même à la dernière page, comme animé, comme si il tentait de lui livrer un message. Captivé, il commença sa lecture...


Le 38 NõJel 1201:

Je serais bien en peine, de vous décrire avec la même puissance, la même émotion, ce que j’ai ressenti, en lisant cet ouvrage. Je me contenterais donc, de retracer mes espoirs.
Toi, qui est en train de lire ce livre, cache-le, garde-le précieusement. Il renferme l’Espoir. Cet ouvrage ancien, est l’Espoir, à bien y réfléchir.
La Terre va revivre. Elle se remet de ses peines, de ses tristesses, et de ses trahisons. Bientôt, les Bâhtoos pourront fouler de nouveau l’herbe de leur pieds! Ils verront les fleurs, les arbres, les oiseaux, les dromadaires, le bronzage, les magazines, les pyramides, les glaciers, les mouches!
Je serais bien en peine, de te dire ce que sont toutes ces choses. Tout ce que je sais, c’est qu’elles sont merveilleuses.
Il te faudra attendre, pour voir ces beautés. Il faut laisser la Terre se reposer.
Mais moi, je suis déjà partie. Ne tente pas de me suivre. J’étais seulement trop impatiente de retrouver ces merveilles. Mais je t’attendrais, en bas, avec mon père. Et quand les Bâhtoos s’approcheront, sur leur Navires voilés, nous serons là, à vous accueillir!

Demain, je m’en irais. Mais je serais toujours là, éternellement là, pour accueillir notre peuple, chez eux.
Pour avoir le bonheur de vous dire;

Bienvenue à la maison...


Kaitlyn Ockllaï




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MessageSujet: Re: L'Heritage de l'Espoir   L'Heritage de l'Espoir Icon_minitimeVen 20 Jan 2012 - 23:43

"Kaitlyn sortit d’un sac en toile troué et poussiéreux, un livre, encore plus ancien."
Première phrase, un livre encore plus ancien. Le "encore" gène, car on pense que tu parles du sac mais c'est mal amené car tu ne dis pas que le sac est vieux ! Le livre est encore plus ancien que quoi ? Bien sûr, on comprend, mais ça fait tilter.

Dans la reste du paragraphe, tu répétés trop de fois couverture, et poussières/poussiéreux. Varie !

Encore poussière dans le prochain paragraphe, et l'entrée en matière est mal présentée. On croit à une maladresse, et on est tenté de relire plusieurs fois les phrases pour essayer de les comprendre, avant d'arriver à la fin et voir que les trous d'air sont bien dans ce que l'on croit au premier abord et pas des métaphores de trous dans le plancher ! Et le ils étaient habitués. On se demande : "qui c'est ils" et on relit le début du texte avant de continuer.

Et une nouvelle fois poussières un peu plus loin ! Répétition de ouvrit aussi dans ce paragraphe. Tu t'adresses également au lecteur, c'est risqué et c'est un pari à faire sur toute la durée du roman, pas seulement sur un bout pour faire un effet de style.

"Un pique-nique? Un ruisseau? Rouler? Papillon? Quels étaient ces choses merveilleuses, et inatteignable? Ces choses qu’elle n’a jamais vu, et qu’elle ne verra sans doute jamais?"
Comment peut elle savoir que ce sont des choses magnifiques si elle ne les connait pas ? Et rouler... c'est dans sa langue ce mot non ?

"Elle ferma les yeux, goûtant à ses souvenirs, qui ne seront jamais plus que de simples souvenirs."
La répétition est sans doute voulue sur ce coup mais l'effet est mauvais je trouve.

Il y a pas mal de fautes dans les Paroles des différents personnages qui se succèdent dans le Journal, mais on peut penser que c'est fait exprès, ça donne un cachet naturel au livre, car qui ne fait pas de faute surtout en écrivant à la main ?

Sinon franchement... c'était fabuleux ! Au début, on sens que tu as du mal à trouver des mots, tu hésites, ce n'est pas très fluide, il y a des répétitions, mais au fur et à mesure ,tu gagnes en confiance, et ça se voit que tu t'es éclaté à écrire ce texte ! Le sujet est original, l'humanité qui fuit au dessus des nuages, le passage du journal entre les générations, ces navires qui volent depuis des siècles... ça fait rêver ! Et ça n'a rien à envier aux meilleurs Werbert ( un petit côté Papillon des Etoiles )!
Je te tire mon chapeau, c'est prometteur, vraiment. Ca m'a fait rêver. C'était innocent tout en étant puissant avec de belles images, et une narration maitrisée.
Continue surtout. Tu pourrais presque faire un roman de ce court texte ( en entrant dans les détails, en échelonnant les lectures du journal, en montrant la vie de la jeune fille sur le bateau, ses relations avec le gouvernement en place, comment ça se passe, ses moments de recueillements avec l'Espoir, des attaques de bateaux rivaux, de pirates, une véritable aventure... et le grand final !).

Je conseille la lecture à tous les membres, et à toi même de poursuivre dans ce rêve, d'approfondir cette idée ! Tu tiens vraiment une pépite, ce serait dommage de la laisser à l'état de nouvelle !

Le seul truc qui m'a choqué c'est qu'en des millénaires, la langue française n'est pas changée, et que ton héroïne puisse lire les passages de ses ancêtres sans problème !
On peut penser que si tous les humains se sont enfuis à bord des vaisseaux, il a dû aussi y avoir des anglais, des allemands, des chinois... qu'au fur et à mesure des siècles, ils se sont mélangés et que ce n'est logiquement pas le français qui s'est imposé en langue principale !

Et aussi... le nom de ta nouvelle est un peu ridicule !
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MessageSujet: Re: L'Heritage de l'Espoir   L'Heritage de l'Espoir Icon_minitimeSam 21 Jan 2012 - 7:59

Merci pour tes conseils (:

Alors déjà, le nom de la nouvelle, j'en suis bien consciente, parce que au fait, le prof nous avait laissé un réservoir de titres, et on devait obligatoirement choisir (histoire qu'il puisse faire des tas, et corriger les copies triées --')...

Les langues, marrant, je n'y avais jamais pensé... Mais c'est bien vrai! Bon le seul souci, c'est qu'avec le délai imparti, je n'avais pas la possibilité de réfléchir à tout... Mais je l'avoue, c'est qu'une excuse pourrie :👅:
Juste, pour «merveilleuses», c'est fait exprès, vu qu'elle idéalise tout ce qu'elle lit là-dedans... C'était bel et bien voulu Razz

Par contre pour les autres détails (sauf deux-trois reprises... Je les ai vues avec le temps Razz), je n'avais pas remarqué... Quand on écrit, ça semble tellement limpide à nos yeux :👅:


Merci en tout cas ^^
Et pour l'adaptation, mon parrain me l'avait déjà conseillé (dans l'histoire il voulait faire fifty-fifty avec moi, vu qu'il est au chômage...), mais déjà que j'ai de la peine à passer pour une humaine normale avec les gens de mon âge, autant éviter d'écrire un livre ::lol:

Mais j'avais déjà pensé à un scénario, avec des mutations génétiques, où les gens qui ont trop dégénérés se faisaient annihiler, pour garder un semblant d'espèce humaine.... Et où l'héroïne aurait eu des ailes qui lui ont poussé dans le dos (j'es errais arrangée pour y trouver une logique scientifique, bien évidemment :👅Smile... Ce qui lui aurait permis de redescendre sur terre ^^
Mais en jouant avec les pressions des dirigeants, des secrets cachés, en plus de la Nature elle-même en adversaire... =D

Par contre je ne suis pas certaine que je l'utiliserais en base de nouvelle, parce que je peux pas m'empêcher de pas totalement adhérer à la nouvelle... Voui c'est bizarre dit comme ça, mais ça me dérange quelque peu... ^^'

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MessageSujet: Re: L'Heritage de l'Espoir   L'Heritage de l'Espoir Icon_minitimeDim 29 Jan 2012 - 12:25

Wahoua!!

J'adore l'idée.
Bon malgré quelques petites fautes de ci de là et des incohérence à mon goût c'est vraiment bien.
Tu fais des descriptions comme je les aime, très imagées et avec des mots bien choisis, on se sent tout de suite dans le monde du personnage, je me voyais sur le bateau volant en train de lire avec le personnage.

par contre j'ai plein de questions:

Comment ils font pour se nourrir? La nature doit pas être en très bon état si il y a eu des explosions nucléaires, les animaux et les plantes se font rares, que mangent-ils?. Comment font-elles pour produire de l'oxygène? Remarque si la population à bien diminuer y'en a plus autant besoin. Et puis comment ils remplissent leur réserve d'oxygène pour leur masque?
Comment ils font pour boire, l'eau doit être polluée?
Maintenant qu'ils sont dans les airs comment ils font pour trouver la matière première pour vivre? Ils ont du faire de sacrées réserves. Mais pour survivre des siècles j'en doute, ils doivent se réapprovisionner quelque part.

Le fait que je me pose plein de questions est un très bon point c'est que l'histoire est intéressante.

Le fait d'utiliser le journal intime de cette façon est aussi une très bonne idée, et la chute est bien trouvée. Mais j'aurais pensé qu'en 2200 on utiliserait plus de papier mais plutôt des styles de tablettes numériques. Tu n'es pas trop de notre temps, lol.
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MessageSujet: Re: L'Heritage de l'Espoir   L'Heritage de l'Espoir Icon_minitime

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