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 Casus Belli

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MessageSujet: Casus Belli   Casus Belli Icon_minitimeSam 21 Jan 2012 - 15:23

Voici un extrait du premier chapitre de mon livre de science-fiction, Casus Belli (titre provisoire). J'espère ne pas en avoir mit un trop long pour ne pas décourager les lecteurs potentiels ^^ et je pourrais poster d'autres extraits par la suite.
L'histoire parle de plusieurs meurtres et attentats qui sont commis sur Terre et sur Mars alors que les deux planètes s'apprêtent à signer un important traité de défense commune.




La décoration était minimaliste pour ne pas dire inexistante. Les parois du vaisseau avaient juste été peintes en noir, tout comme le sol. Le couloir était simplement éclairé grâce aux rayons du soleil qui filtraient à travers les nombreux hublots. Seul la lumière filtrait, mais pas la chaleur. Snake avait froid. Pour lui c’était l’un des problèmes que rencontraient les humains lorsqu’ils se trouvaient sur des vaisseaux extraterrestres. Les autres peuples n’avaient pas les mêmes standards de confort. Et il semblerait bien que les nunaméens n’avaient que faire de la température à bord de leur vaisseau.
L’essentiel c’est que grâce à lui, je passe inaperçu aux points de contrôle de l’Alliance, lui avait répondu Zéphir Kyle la seule fois où il lui en avait fait la remarque.

Le nunaméen qui l’escortait était vêtu de blanc. Snake croyait savoir que cette couleur voulait signifier quelque chose sur sa fonction mais il avait oublié de quoi il s’agissait. Le guide s’arrêta devant une porte où il entra un code sur le boîtier de contrôle. Elle s’ouvrit et il l’invita à entrer. La nouvelle pièce était toujours aussi spartiate en termes de confort ou de décoration. Pas de fenêtre, ni de hublot ou encore la moindre décoration. Seule une ampoule était suspendu au-dessus de la table, l’éclairant faiblement mais laissant toutes les personnes autour dans la pénombre. Kyle n’était pas le genre à se soucier des apparences, seule l’efficacité comptait à ses yeux. Et dans son domaine, Kyle était le meilleur.

Snake entra. Il sourit légèrement en constatant que la pièce semblait chauffée puisqu’il y faisait sensiblement plus chaud que dans le couloir. Zéphir Kyle était debout à l’autre bout, lui tournant le dos. Sa queue de chat se balançait de gauche à droite, faisant onduler son long manteau noir le long de ses jambes. Il se retourna. Les nunaméens étaient un croisement entre les humains et les chats. Ils avaient le corps d’un humain mais avec une queue, un pelage et une tête de chat bleus. Ses pupilles étaient dilatées pour capter le maximum du peu de lumière présent dans la pièce afin de bien voir tout ce qui s’y passait. Kyle lui sourit, révélant ses crocs et lui désigna l’une des deux chaises encore inoccupée autour de la table. Le nunaméen prit la dernière place de libre.

Snake remarqua alors les deux autres personnes présentes. La première, bien que dans la pénombre émettait une légère lueur rouge orangeâtes. Ku’, le Maître du feu, du peuple zythien. Snake comprit alors cette sensation de chaleur. Les cheveux du zythien était enflammé tout comme une partie de son corps, surtout au niveau des épaules. Snake avait entendu que lorsqu’il s’énervait ou le souhaitait tout simplement, le Maître du feu pouvait commander les flammes. Cela devait être vrai puisque ni la chaise ni la table ne prenaient feu bien que toutes les deux furent en contact avec une partie enflammée de son corps.

La quatrième personne assise autour de la table restait volontairement dans l’ombre. C’était normal. Snake n’avait pas à connaître son identité. Tout comme lui, l’inconnu était au service de Ku’. A sa connaissance, seul Kyle avait un statut particulier, plus proche de celui d’associé que de serviteur.
« Nous voici enfin au complet. Nous pouvons commencer. Où en est la situation sur Terre ? »
Ku’ parlait d’une voie calme mais pleine d’autorité sans pour autant mettre ses interlocuteurs mal à l’aise.
« Le traité de défense est sur le point d’être signé, en début de la semaine prochaine annonçaient les journaux télévisés. Répondit Snake.
— Bien. Nous serons passés à l’attaque d’ici la fin de la semaine. Néanmoins, nous ne pouvons courir le moindre risque. Vous devrez donc prendre le contrôle des défenses spatiales terrestres.
— Cela risque d’être difficile Maître, la chancellerie de la défense est l’un des endroits les mieux protégés.
— Zéphir vous aidera dans cette tâche. »
Bien que dans la pénombre, Snake aurait juré avoir vu Kyle lui sourire de nouveau. Depuis le début, il avait son regard braqué sur lui.
« Et du côté des cibles à éliminer ? Reprit Ku’.
— Nous avons déjà éliminé une cible et une autre sera éliminée d’ici ce soir. Par contre, nous avons du mal à localiser les trois autres, mais l’une d’elle se trouve sur Mars.
— Dans ce cas, je m’en chargerai, intervint la quatrième personne. Transmettez-moi son signalement. Mais j’aurais quelque chose à vous demander en échange.
— Parfait, enchaîna Ku’. Les régulateurs suspectent-ils quelque chose ?
— Pas pour le moment, mais le premier assassinat à fait beaucoup parlé de lui, aussi peut-être que l’un deux prendra en charge l’enquête, expliqua Snake.
— Et du côté des ylidiriens ? Demanda Ku’ en ce tournant vers l’inconnu. »
Ainsi donc la personne dans l’ombre était un ylidirien. Snake n’aimait pas ce peuple qui était apparut il y a un an et avait décidé de s’installer sur Mars après quelques négociations avec les terriens. A présent, les deux peuples étaient sur le point de conclure un traité de défense spatiale commun, renforçant sensiblement la protection entre les deux planètes. Cela avait eu pour conséquence d’accélérer leur opération de conquête de la Terre.
« Il semblerait que Mars soit parfait et réponde aux attentes de mon peuple. Ylidir est sur le point d’être totalement détruite, les experts estiment que la planète implosera dans un an environ. Aussi l’émigration vers Mars s’accélère.
— Ce ne sont pas les habitants d’Ylidir qui m’intéressent, mais les colons qui peuplent déjà Mars. Si l’entente avec les humains pouvait se dégrader, cela serait parfait. Si les terriens ont les yeux tournés vers Mars, ils ne nous verrons pas venir et Mars sera aussi moins enclin à venir les aider contre nous.
— Il en sera ainsi alors.
— Parfait. Assurez-vous que tout soit en place pour vendredi, conclut Ku’ en se levant. »
Tout sera finit vendredi alors, pensa Snake en souriant. Sa tache serait difficile mais il avait un plan.

Kyle avait voyagé au quatre coin de l’univers et exploré plusieurs galaxies avec Ku’ mais jamais il n’avait rencontré un peuple aussi fascinant que les humains, ni quelqu’un d’aussi intéressant que Snake. Il en avait rencontré des traitres qui avaient comploté avec ou sans réussite au final pour faire tomber leur planète aux mains de l’empire zythien, mais ils avaient toujours hésités et se sentaient mal à l’aise plus la date de l’invasion approchait.
Snake était différent. Pour lui, c’était un jeu comme un autre. A l’entendre, la guerre elle-même n’était rien d’autre qu’un jeu. Kyle écouta l’humain lui exposer son plan.
« J’ai quelque chose qui devrait vous intéresser, avait annoncé Kyle.
— Peu importe ce que c’est, mais après la livraison, il faudra vous débarrasser de vos assistants. »
Il sourit. Un jeu oui, et Snake avait de grande chance de gagner la partie.
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MessageSujet: Re: Casus Belli   Casus Belli Icon_minitimeDim 22 Jan 2012 - 22:03

"tout comme le sol. Le couloir était simplement éclairé grâce aux rayons du soleil qui filtraient à travers les nombreux hublots. Seul la lumière filtrait, mais pas la chaleur."
>> répétition de filtrer.

"L’essentiel c’est que grâce à lui, je passe inaperçu aux points de contrôle de l’Alliance, lui avait répondu Zéphir Kyle la seule fois où il lui en avait fait la remarque."
>> On croit que c'est la narration, alors que c'est un souvenir de parole, met un tiret au début pour le montrer, comme si tu commençais un dialogue.

Ensuite le point du vue est donc celui de Snake, le nunaméen. Quand tu présentes sa race, je pense donc qu'il faudrait le faire comme s'il la présentait lui-même. Ne pas dire que ce peuple est un croisement entre les humains et les chats, mais : les humains pensent que les nunaméens ont quelque ressemblance avec un animal terrien appelé chat... Enfin, tu comprends le principe. Là, tu passes du point du vue du narrateur à quelque chose de plus omniscient, ça m'a fait tiquer.

"lueur rouge orangeâtes"
>> orangeâtes ? Bizarre comme mot, ça fait moche je trouve sortie comme ça.

De nouveau un changement de point de vue. On change de narrateur et ça passe du côté de Kyle pour un court instant, avant de retourner sur Snake. Fais attention à ça, essaye de rester fixé sur un personnage. Tu as commencé avec une technique de narration, poursuit ainsi, et si tu changes, fais en sortes que le changement soit marqué et que le lecteur ne soit pas pris au dépourvu ( une ligne de sautée en plus, nouveau chapitre...).

C'est de la hard-sf alors ? Des peuples issus de l'autre bout de l'univers sont entré en contact avec des humains, et on même commencé à s'établir dans notre système solaire ? C'est original, ça a rarement été fait en littérature ! D'habitude, c'est les humains qui explorent...
J'ai juste eu un peu de mal avec Ku. Il me paraissait plus tiré d'un méchant des X-Men qu'un membre d'une race alien !
En tout cas, ton style est propre. Quelques petites fautes mais rien de grave. C'est bien écrit, c'est fluide, ça coule facilement, on ne se force pas. Je lirai la suite avec plaisir !



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MessageSujet: Re: Casus Belli   Casus Belli Icon_minitimeMer 25 Jan 2012 - 12:40

Voici la suite du premier chapitre :

***


Un bruit.
Toujours le même bruit.
Il se répétait sans cesse et força Paul Wills à sortir de son sommeil. Au bout d’un temps plus ou moins long, il comprit que le bruit en question était la sonnerie de son téléphone. D’une voix encore toute ensommeillée il dit à son appareil posé sur sa table de chevet qu’il acceptait l’appel. Aussitôt, les rayons projetant l’hologramme de son interlocuteur illuminèrent la pièce jusqu’à présent plongée dans le noir, forçant Wills à fermer ses yeux pendant quelques secondes.

L’hologramme montrait une jeune femme translucide par instant à cause de la mauvaise qualité du réseau, ses longs cheveux blonds virevoltant autour de son visage, au grès du vent. En effet, à bien y regarder, elle se trouvait dans un jardin, devant une magnifique maison d’un étage d’un style architecturale ancien. Elle enlevait constamment une mèche de cheveux qui venait se coller devant ses yeux, patientant plus ou moins tranquillement, le temps que Wills émerge définitivement de son sommeil. Elle avait des yeux d’un bleu profond mais, tout comme lui, ils étaient quelque peu perdus dans le vague. Jennifer Paola devait avoir elle aussi été réveillée il n’y avait pas plus d’une demi-heure et s’était rendue sur place immédiatement pour lui donner quelques minutes de sommeil en plus.

Il regarda l’heure. Il était à peine six heures du matin. Beaucoup trop tôt pour lui, surtout pour un lundi matin. Wills s’assit au bord de son lit et chercha à tâtons son habilleur. Il finit par trouver la machine, posée elle aussi sur son chevet. Il se passa une main dans ses cheveux noirs en bataille, tentant d’aplatir ses épis.
« Tu ferais bien de te dépêcher, commença Paola sans préambule. Il y a eu un nouveau meurtre dans le secteur six. »

Wills alluma le petit appareil, un simple carré avec un unique bouton sur l’une de ses faces. L’habilleur matérialisa alors un petit écran tactile, proposant plusieurs options. Wills cliqua sur l’option travail et aussitôt plusieurs choix de vêtements lui furent proposer.
« Un nouveau meurtre ? Répéta-t-il, réalisant seulement maintenant que Paola lui avait parlé.
— Oui. Même mode opératoire apparemment mais il nous faudra attendre la confirmation de l’autopsieur et du médecin légiste. Je t’envoie tout ce que l’on sait sur la nouvelle victime et je t’attends sur place. C’est de la folie ici. Il y a plein de journalistes, sans parler du commissaire Ulien qui vient tout juste d’arriver. Tu ferais vraiment bien de te dépêcher. »

La pièce, principalement éclairée par l’hologramme de Paola, replongea presque dans le noir. Seule la faible lumière de l’écran de l’habilleur illuminait ses environs immédiats. Wills cliqua sur le premier choix de vêtement proposé par sa petite machine. Aussitôt son pyjama disparut et les vêtements qu’il avait sélectionnés se matérialisèrent sur lui à la place. Un simple costard bas de gamme et une cravate assortit. Il vérifia tout de même que ses papiers et son bâton paralyseur étaient bien rangés dans ses poches intérieures et il se leva enfin de son lit.

Il se dirigea vers sa cuisine, simplement située à l’autre bout de la pièce. Les détecteurs de mouvements, ayant réalisés qu’il avait quitté son lit, comprirent qu’ils pouvaient dès lors allumer les lumières de la pièce. Sa cafetière s’était également mise en route et l’odeur du café commença à le réveiller.

Sans perdre de temps, il prit sa tasse de café et sortit de son appartement qui se verrouilla tout seul. Il prit l’ascenseur, sélectionnant le sous-sol. Il fut aussitôt transporté du quatre-vingt septième étage au niveau moins un en un peu plus de dix secondes. Il se dirigea vers le parking et s’arrêta auprès de la première borne. A six heures du matin, il n’y avait personne. Il entra sur l’écran l’immatriculation de sa voiture et son code puis se dirigea devant la porte de sortie. Quelques instants plus tard, le sol devant lui s’ouvrit et sa voiture s’éleva jusqu’à sa hauteur. Il monta dedans.
Son empreinte digitale reconnue, elle démarra. Il consulta son ordinateur de bord, affichant le trafic routier sur les dix niveaux de circulations. Les niveaux cinq et dix étant réserver aux véhicules prioritaires, il concentra son attention sur les huit autres. Les niveaux trois et quatre commençaient à être saturés. Pas étonnant, c’était généralement les niveaux les plus encombrés. Le niveau sept était par contre encore assez fluide. Il ne perdit pas plus de temps et sortit, suivant les voies d’accès jusqu’au niveau sept.

Wills demanda que l’ordinateur affiche sur pare-brise le dossier de la victime que lui avait transmis Paola. La victime était Marc Duclé, le PDG de D Informatique, la troisième entreprise dans le secteur de l’informatique. Son cœur commença à battre fort dans sa poitrine, il ne sut si c’était à cause de sa peur ou de son excitation. C’était la même sensation qu’il y avait trois jours de cela, quand il s’était rendu sur sa première scène de crime.
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MessageSujet: Re: Casus Belli   Casus Belli Icon_minitimeLun 13 Fév 2012 - 22:23

Pas mal. Une enquête de police dans un univers futuriste ! T'as l'air de t'être bien amusé sur ce texte !
On imagine très bien la scène, et l'accumulation des descriptions des objets technologiques qui pourrait être lassante ne l'est étrangement pas trop. Ça apporte une petite touche de comique à ta narration, et ça donne un petit effet tout à fait sympathique.

J'ai bien aimé franchement, le polar que tu vas nous amener m'attire beaucoup plus que la première partie de ton texte avec les aliens X-mens !
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MessageSujet: Re: Casus Belli   Casus Belli Icon_minitimeDim 29 Juil 2012 - 15:49

Salutation !

Ça fait un bout de temps que ce texte à été posté, mais bon, j'ai aimé, alors je commente. Et ça fait plaise de tomber sur un bon texte du premier coup !

J'pense que tu devrais éclaircir un peu la situation de la Terre, à l'époque où se déroule ton histoire, ce qui permettrait de mieux apprécier le dialogue qui suit. Sinon, la présentation des différents aliens est bien ficelée, simple et concise.

Pour la suite, la description de toutes les technologies, je trouve par ça forcément cocasse, mais ça permet de rentrer dans l'univers de ton histoire, c'est un bon point ! (Ça m'a fait penser au Cinquième élément, avec Bruce Willis, aha..)

Ecriture fluide, sans quasiment d'acro, ça se lit vite et bien, ce qui donne envie de connaitre la suite.
Bah, en gros, bien joué et continue à taffer ça !
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MessageSujet: Re: Casus Belli   Casus Belli Icon_minitime

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