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 Le noyau de l'Humanité

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MessageSujet: Le noyau de l'Humanité   Le noyau de l'Humanité Icon_minitimeMer 11 Avr 2012 - 16:39

(Bon, le titre j'en suis pas vraiment convaincue, sa raison d'être ne va pas forcément vous paraître claire mais en même temps j'ai jamais su nommer mes fics alors ça va pas commencer maintenant)

Voilà ce qu'aurait donné ma participation au concours n° 29 si les contraintes avaient été un poil différentes (on n'est plus dans les 24h mais les 72h après l'apocalypse, et on n'est définitivement pas en 2012, plutôt en 2030 ou 40). C'est un peu brut de décoffrage, je ne l'ai pas écrit en une fois donc les incohérences dans le ton de la narration sont possibles, et j'ignore à ce jour si je vais en faire une fic.

Bonne lecture !


*****

Je n'ai pas réfléchi.

Je les ai vues, elles m'ont vue. Elles se dressaient devant moi. Elles faisaient du surplace à quelques mètres du sol, au-dessus des débris d'une voiture de police. Un ronronnement léger et terrifiant émanait de la carcasse de métal. Il y a eu un instant de flottement, je me suis demandé furtivement qui était le prédateur et qui était la proie – qui devait se mettre à courir. Puis elles ont tiré, alors j'ai couru, et le schéma le plus vieux du monde s'est retourné contre moi.

Satanées machines.

Maintenant me voilà accroupie dans le feuillage d'un buisson d'un parc quelconque, la respiration haletante. Il est vital que je reste silencieuse, même si mes poumons brûlants réclament à cor et à cri un plus grand flux d'air.

Fut un temps pas si lointain – il y a trois jours – où mon espèce dominait la planète, fulminé-je intérieurement. Tout a basculé en quoi, 72h ? Ça m'a paru plus long. C'est un peu vexant de penser que les Mayas avaient raison, avec un peu de retard. Et c'est même pas le réchauffement climatique qui nous a eus.

On ne peut même pas appeler ça un soulèvement des machines. Elles ne cherchent pas à dominer, on n'est pas dans Battlestar Galactica là. Techniquement, elles font même exactement ce qu'on leur a demandé. Tout a simplement commencé à se détraquer, sans but, et sans que nous, pauvre civils, n'en connaissions la raison. Certains systèmes se sont simplement détériorés, et ont déclenché une réaction en chaîne qui a touché toutes ces putain d'installations informatiques sur lesquelles notre société se reposait un peu trop. Les systèmes d'alarme se sont déclenchés alors que plusieurs centrales nucléaires commençaient à montrer des signes de faiblesse. Ce scénario inédit que les grands cerveaux de notre monde n'avaient pas anticipé a chatouillé les Défenses Nationales Automatisées (eh oui, DNA, quelle ironie) qui ont assimilé ça à une attaque. Est-ce que le Système n'était pas assez bien pensé à grande échelle et a eu un bug carabiné ? A-t-il été développé exprès en mode parano, par un comité de gens qui avaient trop extrapolé ? En tout cas, le Système a merdé, son IA a cramé, et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, une armée robotisée s'est abattue sur le pays pour en chasser l'ennemi. Sauf qu'en l'occurrence, l'ennemi, pour eux c'était nous. Aucun test n'avait pris cette ampleur, et tout était censé être parfaitement infaillible. Les Systèmes des autres pays se sont donc détraqués à leur tour, certain ont pris ça pour une déclaration de guerre, d'autres pour des attaques terroristes, et quand les gars en charge se sont pointés pour arrêter l'engrenage infernal, ils se sont pris les doigts dedans.

C'est du moins la conclusion la plus logique. On a perdu le fil des actualités mondiales au moment où on a su que ça réagissait chez les voisins. On avait de toute façon assez de chats à fouetter par chez nous. Les robots se sont mis à patrouiller sur le territoire. Originellement c'était pour protéger la population de l'attaquant, mais depuis qu'ils se sont emmêlés les circuits évidemment, c'est plus pareil. Maintenant c'est nous l'ennemi, et bon courage pour faire comprendre à ces tas de ferraille qu'ils protègent de toute façon un monde dévasté.

La plupart n'arrivent toujours pas à y croire, aveuglés par leur confiance en la Technologie. Le gouvernement qui propose de nous rendre la vie encore plus facile, moins contraignante, évidemment qu'on a foncé. Qui refuserait une solution miracle servie sur un plateau ? Où était notre putain de parano collective à ce moment-là, quand il aurait fallu taper du poing sur la table et descendre dans les rues ? Elle est bien belle l'Humanité, à présent. Aucun de nos alliés n'ayant réagi, on peut supposer, soit qu'ils sont sous l'eau, soit qu'ils nous ont lâchés. Il ne nous reste plus qu'à tenter de régler ça nous-mêmes.

Je cesse de respirer, mon inconscient a compris plus vite que moi. Alors que les poils de mon bras se dressent et que mon échine est parcourue d'un frisson, je perçois le ronronnement nasillard loin au-dessus de ma tête. Elle me survole. Mon poing se resserre sur l'arme à ma ceinture. Tout à l'heure elles étaient trois, mais là c'est différent, j'en entends qu'une seule… Je corrige ma position le plus imperceptiblement possible, prête à bondir, et je calcule mon coup. Elle doit être à quoi, trois mètres à tout casser ? J'ai l'avantage de la surprise. Je tends l'oreille et scrute furtivement les alentours pour tenter de discerner la présence d'une seconde machine infernale. Heureusement qu'aucun scientifique n'a réussi à créer un véritable bouclier magnétique. A la place, elles sont armées jusqu'aux dents – façon de parler – et se déplacent avec une aisance abusive. C'est déjà pas mal.

Mes jambes se détendent, et je lève le bras. Je n'ai pas besoin de viser, et je n'en ai de toute façon pas le temps. Une rafale de trois coups atteint la cible, de la fumée s'échappe presque aussitôt, en plein dans le mille. Je bondis sur le côté juste à temps pour éviter la chute incontrôlée du drone. Ça pèse lourd ces bêtes-là. La machine s'affale sur le buisson qui m'abritait quelques secondes auparavant, et je m'accorde une seconde pour respirer et contempler mon œuvre.

Mes muscles se tendent à l'unisson. J'ai senti venir le danger, mais trop tard. Dans un ultime effort, un des bras articulés se redresse vers moi, et tout mon corps se prépare à anticiper le choc. Un éclair de lumière, et une douleur déchirante me transperce, va savoir où. Je ne parviens pas à réprimer un hurlement de souffrance. Salope ! Je n'ai pas le temps de tirer à nouveau, la machine rend l'âme. Soudain je me mets à courir, mes jambes réfléchissant à ma place alors que mon cerveau se vide complètement. Si elle a eu le temps de donner l'alerte… Si une de ses copines m'a entendue crier… Putain.

J'esquive à l'instinct les branches et les racines, j'aurais probablement fait fuir la faune alentour si elle n'était pas déjà planquée. J'ai plaqué ma main sur mon flanc à un moment indéterminé, tentant d'endiguer le flot visqueux qui m'échappe incontrôlablement. Le refuge est tout droit, je crois. Mes sens sont tous en alerte mais impossible de dire si je suis suivie, la douleur semble faire bouillonner ma tête et impacter partiellement mon ouïe. Mon cerveau est occupé à noter ce détail inquiétant, et à répertorier le nombre de branches qui m'ont fouetté le visage, alors que je devrais être en train d'essayer de me repérer, bordel.

Je ne vois aucune trace des machines infernales. Si j'ai eu du bol, j'ai touché le transmetteur radio en premier et empêché cette saloperie d'appeler du renfort. Si je n'en ai pas eu, je ne vais pas tarder à le savoir. Combien de temps j'ai devant moi ? La trouille me tord les boyaux. Je continue de courir, mes poumons commencent à me brûler et mes jambes à refuser de me porter. Les lever pour éviter les racines devient de plus en plus difficile et…

Un choc dans le ventre me coupe le souffle. Le monde n'est plus dans le même sens. Etourdie par la perte de sang, je mets une seconde de plus que nécessaire à comprendre que je suis tombée. Je me suis pris les pieds dans une racine ? Sérieux ? On dirait un mauvais film d’horreur. Je me tortille pour regarder derrière moi sans me servir de mes abdos mais bien sûr, c'est impossible. Je n'entends ni ne vois rien de suspect, cependant mon corps est décidé à agir comme si et je me relève le plus vite possible en glissant plusieurs fois sur l'herbe. Une sacrément bonne idée en fait, parce qu'il me semble entendre quelque chose. Ami ? Ennemi ? Pas le temps d’y réfléchir, je continue d’avancer en titubant un peu. Je force mes yeux à voir clair, mon cerveau à fonctionner, c’est pas le moment de dormir là. J’ai la vague intuition que le refuge est un peu plus à droite, mais en fait il pourrait tout aussi bien être derrière moi, hors d’atteinte. Si je me trompe, il vaudrait mieux que quelqu’un ait les couilles de mettre le nez dehors et venir me chercher. On n’a pas encore trouvé de moyen de communiquer qui ne soit pas intercepté par la milice de métal. Ça rend nostalgique ceux qui sont nés bien avant l’époque des portables, en attendant c’est pas bien pratique.

Je finis par débouler sur un boulevard. C’est cohérent avec le trajet vers le refuge, j’avance. Je frémis à l’idée d’être là, au milieu d’un fleuve de béton, complètement exposée. Dommage que l’apocalypse ne nous soit pas tombé dessus à l’heure de pointe, au moins il y a aurait eu des voitures derrière lesquelles se planquer. Il y a des immeubles partout autour – Paris n’a jamais été si calme – et dans l’un d’eux, se trouve le repaire que les machines n’ont pas trouvé… Je dois les semer avant de pouvoir entrer, j’ignore si je pourrai. L’idée me fatigue par anticipation. Plutôt crever que de les mener là où les autres sont en sécurité.

Ma cheville se tord douloureusement, je n’ai pas anticipé le trottoir, je bascule sur le côté. A la seconde suivante, alors que mon bras encaisse le choc comme il peut – c’est-à-dire mal –, j’aperçois à la périphérie de ma vision un rai de lumière suivi d’un bruit sourd de bitume qui explose. Je roule sur le côté pour me relever aussi vite que possible et me remettre à courir. J’ai l’impression que ma vision s’est réduite au seul point que je fixe attentivement devant moi, la ruelle qui me mettra à l’abri de leurs yeux électroniques. Dans le même temps, mon cerveau est devenu bouillonnant de pensées qui me semblent hurlées de toute part.

Elles ont tiré PILE au moment où je me suis gaufrée, c’est pas POSSIBLE d’avoir autant de bol, si j’avais vu la marche c’était cuit, où elles sont, je les entends plus…
Me relever de la chaussée m’a pris toutes mes forces, et je commence à le réaliser alors que je trébuche plus que je ne cours, dans l’ombre de la ruelle. Le mur vient à ma rencontre, je m’appuie sur lui dans une secousse douloureuse. Essoufflée, tenant à peine debout, je me contorsionne pour voir la tête de ma plaie. C’est mauvais pour le moral, je sais, j’aurais pas dû mais trop tard, impossible d’ignorer la douleur avec cette image de chaire sanguinolente, maintenant. Mon flanc gauche est couvert de sang, mes vêtements sont poisseux et collent à ma peau. J’ai la tête légère, c’est avec difficulté que je m’écarte du mur pour continuer.

Et non.

A peine ai-je parcouru quelques mètres que des bras puissants m’enveloppent et m’attirent vers la gauche. Je me serais affolée si l’odeur familière ne m’avait pas aussitôt apaisée. L’obscurité nous enveloppe, je suis portée sur quelques mètres jusqu’à entendre le clong reconnaissable d’une poubelle métallique qu’on ouvre à l’arrache. Pas le temps de protester, je me retrouve pliée en quatre dans un contenant plus que malodorant, les genoux ramenés sous le menton. Heureusement qu’il n’y a pas d’ordures en prime. L’autre se cache à son tour et le silence se fait. Il a dû voir quelque chose qui m’a échappé, c’est pas étonnant, mais l’idée n’est pas réjouissante avec mon imagination qui court vite.

Un faible rai de lumière filtre sous le couvercle. Je renverse la tête en arrière tout doucement, en fermant les yeux pour me concentrer sur mon ouïe. Je préfèrerais avoir une vision nette de la situation mais c’est impossible sans être repérée, alors je prends le partie d’attendre. De toute façon, je ne pense pas avoir l’énergie de me redresser en silence. Ma tête tourne de plus en plus vite…
Un ronronnement me parvient et me tire de ma demi-inconscience. Il gronde de plus en plus fort, jusqu’à devenir assourdissant dans le silence de ma cachette improvisée. J’ai fait de mon mieux pour ne pas bouger d’un pouce, j’espère ne pas avoir sursauté bêtement. Les secondes s’écoulent avec lenteur, la saleté volante ne bouge pas. Est-ce que ça signifie qu’elle nous a repérés ? L’idée – fugace – d’écarter le couvercle et lui coller une balle dans son émetteur puis dans un de ses petits propulseurs me traverse l’esprit, mais je lutte contre l’impulsion. Ce ne serait pas raisonnable, j’ignore combien elles sont, s’il n’y en a pas d’autre en chemin en ce moment-même. Et de toute façon, j’ai déjà à peine la force de me maintenir immobile sans trop d’inconfort.

Je prends soudain conscience de ma vulnérabilité, mon sort dépend entièrement de la chance et est déjà scellé. Si elle m’a vue, si elle sait que je suis là, alors c’est déjà trop tard, déjà fini. Y a-t-il quelque chose que je puisse faire si jamais elle et ses copines décident de m’embarquer va savoir où ? Elles sont prudentes, si elles tentent un truc elles le feront en étant sûres d’être en surnombre. Notre meilleure arme est la furtivité, une fois qu’on est repérés il faut courir vite et avoir des renforts bien placés.

La panique infiltre insidieusement les recoins de mon cerveau. Glacée, j’attends.

L’horrible bruit finit par s’éloigner. Je m’autorise à respirer et à me détendre. A côté, j’entends la poubelle qui s’ouvre et quelqu’un qui s’en extirpe le plus discrètement possible. Puis il ouvre la mienne et je lève les yeux vers lui, somnolente. Un pli soucieux barre son front. Il tend les bras vers moi, je tente de faire de même, et je sens une force qui me paraît impressionnante me soulever par la taille. Le moment d’après, il glisse un bras sous mes genoux et je quitte le sol. Il pose ses yeux éternellement rieurs sur moi.

« Bon. On rentre ? »

Son visage me paraît déjà flou, ma tête lourde bascule en arrière… Je me laisse envelopper par l’obscurité.
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MessageSujet: Re: Le noyau de l'Humanité   Le noyau de l'Humanité Icon_minitimeMer 11 Avr 2012 - 20:30

Brrr, ça fait froid dans le dos. Pas vu d'incohérences dans la narration. La seule chose que je ne comprends pas très bien c'est qui est le sauveur, tu parles d'une odeur familière. Ce n'est pas vital si le texte ne devient pas une fic, mais j'aimerais bien la réponse (je suis un gros curieux). Tu as de l'imagination, le fait que tu bosses dans l'info ne rassure pas. Vous nous cachez beaucoup de choses ? lol!
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MessageSujet: Re: Le noyau de l'Humanité   Le noyau de l'Humanité Icon_minitimeMer 11 Avr 2012 - 20:33

Bon style ! Si tu l'avais envoyé pour le concours, tu aurais gagné à l'unanimité.

Franchement ? C'était parfait ! Quelques petites fautes, mais on s'en fout...
Juste un point peut être : tu dis en intro que l'histoire se passe en 2030, et pourtant tu fais citer à ton narrateur "Battlestar Galactica", ce n'est pas une référence que tout le monde comprendrait, et je ne suis pas sûr que cette série traversera les époques comme un... Terminator par exemple pour coller à ton sujet.

Le passage "Ça rend nostalgique ceux qui sont nés bien avant l’époque des portables, en attendant c’est pas bien pratique." aussi : En 2030-40, restera t-il des gens qui n'ont pas connu l'époque des portables ? Réfléchis, nous mêmes, on aura pas loin de 50 ans (noooonnnnnn !!!!!)...

Sinon style, scénario (même si pour l'instant, ça manque un peu d’originalité !), narration ( quelle maitrise du présent ! C'est difficile d'utiliser ce temps à la première personne, bravo !), l'héroine qu'on apprécie déjà, tu n'hésites également pas à utiliser le langage courant ou familier... du tout bon pour moi, et je t'encourage à continuer !
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MessageSujet: Re: Le noyau de l'Humanité   Le noyau de l'Humanité Icon_minitimeMer 11 Avr 2012 - 21:06

Bravo, ton texte est prenant, une fois qu'on a commencé à le lire, difficile de le lâcher.

Pas d'incohérence pour moi non plus, le rythme est haletant, et tu laisses aussi la place à l'imagination de tes lecteurs, notamment sur l'identité du sauveur.

Bon, par contre, moi je me sens concernée par la phrase "Ça rend nostalgique ceux qui sont nés bien avant l’époque des portables" et ça me ficherait presque un coup de vieux, puisque c'est mon cas ! Mais en y repensant, parfois, ça avait du bon la vie sans portable (bon OK, j'arrête la séquence nostalgie et je reviens à notre époque !)
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MessageSujet: Re: Le noyau de l'Humanité   Le noyau de l'Humanité Icon_minitimeMer 11 Avr 2012 - 21:30

C'est le meilleur texte du forum que j'ai lu. Oui, bon, j'en ai lu cinq, et alors ? ^^

Le premier bémol, et peut-être le seul véritable, c'est que je n'ai pas eu l'impression que le personnage ait tellement peur. Même s'il y a plusieurs phases qui l'indiquent, il continue plus ou moins à raconter son histoire avec de longues phrases et de longs paragraphes. Par exemple, je ne suis pas sur que, poursuivis par des machines tueuses, caché derrière un buisson, je me remémore tout ce qui s'est passé lors de ses trois derniers jours comme si de rien n'était.
Sinon, c'est tout. J'aime bien le style, classique et bien choisi pour ce genre de scénario, scénario prenant (même si on l'a déjà tous rencontré au moins une fois, ne serait-ce que Terminator). A suivre avec plaisir, si tu décides de faire une suite. Smile


Dernière édition par Lemli le Jeu 12 Avr 2012 - 9:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le noyau de l'Humanité   Le noyau de l'Humanité Icon_minitimeMer 11 Avr 2012 - 23:27

Non mais ils ont quoi contre BSG les deux là ? Suspect Quoi, moi fanatique ? Nan... Nan, nan vraiment I love you

Bon passons (mais méfiez vous hein ! Twisted Evil ), honnêtement j'ai adoré. Le texte est fluide, on est directement pris par les évènements et on suit ton héroine narratrice avec grand plaisir. S'il s'agissait d'une fic je demanderai la suite sur le champ.
J'aime surtout particulièrement le fait que tes phrases, en plus d'être bien construites et agréables à lire, contiennent souvent une petite pointe d'humour. C'est familier sans être un seul instant vulgaire, du très beau travail, félicitations génial

PS: Mais pour la dernière fois, on touche PAS à Battlestar Galactica !! :death:
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MessageSujet: Re: Le noyau de l'Humanité   Le noyau de l'Humanité Icon_minitimeJeu 12 Avr 2012 - 9:26

Les copains vous me faites tellement plaisir *-*

Merci pour tous ces compliments Smile J'envisage d'en faire une suite, je ne sais juste pas si je pourrai donner à l'histoire l'envergure qu'elle mérite... Pour l'instant je n'ai pensé ce texte qu'à court terme, j'ai des idées sur la suite et la forme qu'il faut construire correctement. L'éventualité d'une suite n'est pas exclue, tant que je suis sûre de ne pas la foirer.

@Ilàan : tu as carrément raison, j'ai fait attention à l'image d'ensemble et j'ai négligé ces détails par rapport à l'année. Il faudra que je fasse attention pour la suite.
@Abigaelle : moi aussi c'est mon cas :]
@Lemli : le personnage n'a pas peur, pas avant la fin du moins. La raison en est l'adrénaline et un background que, bien sûr, vous ne connaissez pas encore.
@Cry Noir : l'humour c'était un peu en dédicace (discrète) à Ilàan qui trouvait qu'on ne me retrouvait pas assez dans mes textes :p Mais surtout parce que j'aime m'amuser quand j'écris (enfin comme tout le monde j'imagine ?).

Bon eh bin... il va falloir pondre la suite maintenant. Merci encore Smile
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MessageSujet: Re: Le noyau de l'Humanité   Le noyau de l'Humanité Icon_minitimeLun 16 Avr 2012 - 0:27

J'aime beaucoup, c'est un très bonne réécriture d'un scénario classique de la SF, avec juste ce qu'il faut d'humour (et non d'humus lol! )
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MessageSujet: Re: Le noyau de l'Humanité   Le noyau de l'Humanité Icon_minitimeLun 16 Avr 2012 - 9:52

hardkey a écrit:
et non d'humus

Roh xD

Merci beaucoup ! Mon homme est au Canada, je vais pouvoir mettre ce temps de répit à profit pour m'atteler à écrire la suite (du moins j'espère).
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MessageSujet: Re: Le noyau de l'Humanité   Le noyau de l'Humanité Icon_minitime

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