Il a dit

Bonjour,
voici un petit exercice que j'ai fait en atelier d'écriture et qui m'a bien plu (c'est à dire que ce que j'ai écrit ma plu, ce qui est fort rare). Le principe est simple, on part des mots "il a dit" et on complète. Chaque phrase doit commencer par ces mots. Vous pouvez choisir un autre temps, un autre pronom (j'ai dit, tu m'as dit,...) ou même un autre verbe (elle a fait) du moment qu'il est assez neutre.
Mieux que des explications houleuses, mon exemple :

Il a dit qu'il ne voyait plus que des murs se refermant sur lui.

Il a dit que c'était pour ça qu'il avait voulu fuir.

Il a dit que, non, il fallait fuir.

Il a dit que le soleil brillait très fort ce jour-là.

Il a dit que l'herbe était plus verte que dans ses souvenirs et le ciel plus bleu.

Il a dit qu'il avait longé une petite rivière où des canards se battaient pour un bout de pain dans l'eau trouble.

Il a dit qu'il avait longtemps observé un pêcheur qui restait immobile devant sa ligne, même lorsque le flotteur de celle-ci coulait.

Il a dit qu'il avait vu un couple s'échapper en gloussant dans le petit bois.

Il a dit qu'il avait entendu des cris et des rires d'enfants.

Il a dit qu'il avait aperçu une petite fille riant aux éclats et fuiant son grand frère.

Il a dit qu'il avait croisé le regard de la petite fille.

Il a dit qu'elle avait les yeux bleus.

Il a dit qu'il n'avait rien d'autre à dire.


Bon ce n'est pas mon écrit préféré mais c'est un début. Si cet exercice vous a plu, j'en ai d'autres en réserve !

Est-ce qu'il y a un nombre de phrases imposées pour cet exercice, une durée limitée pour écrire, ou c'est selon le choix et l'inspiration ?

En atelier d'écriture, on travaille toujours en temps limité alors je ne m'étais pas posé la question. Je préfère les limites de temps que de lignes alors je dirai une demi-heure (ça peut paraitre long peut-être).

il a dit Oui
il a dit je viendrai
Il a dit on se retrouve à la gare
Il a dit je serais en retard
Il a dit Non
Il a dit j'aurais dû y aller
Il a dit j'irais demain
Il a dit Oui
Il a dit je viendrai
Il a dit on se retrouve à la gare
Il a dit je serais en retard
...

Il a dit que ça ne servait à rien de s’inquiéter, qu’il fallait prendre les choses comme elles viennent.

Elle a dit que ce n’était pas vrai, que les choses s’imposent et que nous les subissons.

Il a dit qu’elle dramatisait inutilement, qu’elle faisait tout un plat de choses qui n’en valait pas la peine.

Elle a dit qu’il fallait dramatiser, que cela donnait de la valeur aux détails, du relief.

Il a dit que les choses n’ont aucun sens, que le temps ne fait que passer et que l’espace est immuable.

Elle a dit qu’il y a eu un commencement, et donc qu’il y aurait une fin ; et que par conséquent il y avait du plein et du vide, du sens et de l’absurde.

Il a dit que la signification était une invention des hommes ; que la signification n’existait pas dans les choses, que les choses n’avaient aucun sens.

Elle a dit, refusant de se répéter, que les hommes avaient un langage et qu’il lui faudrait faire avec.

Il a dit que le langage ne faisait que mentir et varier ; qu’un jour le mot « péché » signifiait telle chose, autre chose le lendemain.

Elle a dit que les mots existent, et que nous n’existons pas sans eux ; que toutes les significations sont contingentes mais n’en sont pas moins des significations.

Il a dit que l’homme, pour vivre, avait besoin d’eau, de nourriture et peut-être un peu d’affection ; mais que la signification, des populations entières aux vies absurdes s’en étaient toujours passées.

Elle a dit que ce qu’il concédait sur l’affection était sa faille ; que l’affection n’est qu’un mot, une belle somme de mots (par exemple, murmurés à l’oreille : « ma chère, ma muse, mon ange »).

Il a dit que l’affection, c’était le doigt qui glissait sur la peau ; que tous les mots doux du monde ne seraient jamais rien sans caresse.

Elle a dit que « je t’aime » était une tendre pénétration ; ça vous rentre dans l’oreille et le cerveau, et ça n’en ressort plus.

Il a dit que c’était faux ; que personne ne serait jamais assez fou pour faire le choix suivant : renoncer aux caresses contre la possibilité des « je t’aime ».

Elle a dit qu’il était trop radical, que son alternative n’avait aucun sens : les caresses existent, certes, mais leur valeur dépend des mots.

Il a dit que s’il se taisait, cela ne changerait rien à la situation : il serait toujours là, dans cette pièce, et elle serait toujours à ses côtés.

Elle a dit que s’il se taisait, cela changerait tout : ils ne seraient plus dans une situation de dialogue, mais chacun à leur solitude intérieure.

Il a dit qu’il allait se taire, pour prouver qu’il avait raison : il allait fermer sa bouche, et rien n’allait changer en eux.

Elle a dit que parfois, il n’était pas uniquement question d’avoir raison ; que parler, c’est prendre le risque de se tromper ; que signifier, c’est prendre le risque de se tromper.

Elle a dit qu’il n’y a pas de vérité là où il ne peut pas y avoir d’erreur ; que chaque mot qui sort de notre bouche peut être ridicule ou pathétique, mais qu’il peut aussi être beau ou simplement musical.

Elle a dit qu’il devait lui parler, qu’il n’avait pas le droit de se taire ; mais elle a admis aussitôt qu’elle ne pouvait pas lui imposer cela.

Elle a dit que le silence aussi est une parole ; que les autres l’interprètent, et qu’ils lui donnent des noms ; ils l’appellent « folie », « entêtement », « étrangeté » ; et c’est ainsi qu’à la fin toutes les choses ont un sens.

Il a dit que tout cela était profondément tyrannique ; que les mots nous jugent, et qu’à la fin nous sommes seuls.

Elle a dit qu’il devait parler, pour enfin dire cela.

Il disait m'épouser un jour.

Il disait ça en souriant.

Il disait qu'il aimait tout ce qu'il voyait autour.

Il disait "mon amour" quand il me regardait.

Il disait que le monde était sien.

Il disait que notre rencontre était bénie des dieux.

Il disait tout les mots que je voulais entendre.

Il disait que les fleurs n'égalaient pas mes yeux.

Il disait que les cieux n'égalaient pas mon rire.

Il disait "mon amour" quand il me regardait.

Il disait ça en souriant.

Il disait cela, je ne le savais pas, en mentant...

Il disait que dans la vie tout est possible
Il disait qu’on luttera même si c’est pénible

Il disait ne désespère pas on y parviendra
Il disait que c’est l’amour qui permet cela

Il disait qu’un jour enfin on n’y penserait plus
Il disait que ça viendrait un jour inattendu

Il dit voilà finalement le fruit de l’espérance
Il dit profitons désormais de cette délivrance

Il dit n’oublie jamais que rien n’est acquis
Il dit que notre victoire peut être anéantie

Je lui dis ne t’inquiète pas on y parviendra
Je lui dis que c’est la vie qui nous a prouvé cela

Il a dit l'amour fait souffrir
Il a dit la vie elle-même fait souffrir
Je lui dis que je l'aime de plus profond de mon coeur.
Je lui dis que c'est mon amour, mon bonheur.
Je lui dit que la vie est un défi
Il me dit que la vie est une épreuve où seule la mort est sa résolution.

Il a dit... je viens
Il a dit je vole
Il a dit je ne suis que brume et le vent me pousse
Il a dit j'ai grandis dans ton ombre
Il a dit je t'aime
Il a dit adieu
Il a dit je me souvient de ta voie
Il a dit le goût de ta peau et la douceur de tes cheveux
Il a dit je reviendrai
Il a dit je reviendrai
Il a dit je ne part que pour rester, rester c'est pire que partir, j'écrirai
Il a dit j'écrirai, je reviendrai, je vien.
Il a dit au revoir
Il a dit ne pleur pas, je suis en âge de courire
Il a dit ne pleur pas, je suis ne veut pas avoir se dernier souvenir de toi
Il a dit que j'était belle, la plus belle et la plus aimante
Il a dit et puis il est partit, n'a pas écris, n'est pas revenu.
Il a dit plein de promesse mais la mort l'attendait sur le petit voilier
Il a dit au revoir, j'aurai du dire adieu
Il a dit je t'aime maman
Il a dit... j'en pleur.

Il a dit je vais courir autour,
Il a dit je sors ce soir,
Il a dit je vais bien, ne t'en fais pas,
Il a dit je vais promener le chien.

Il a dit son nom, dans son sommeil
Il a dit son nom, ou es-ce le mien ?
Il a dit je t'aime bien sur,
Il a dit je vais promener le chien.

Il a dit arrête de pleurer,
Il a dit pas ce soir chérie.
Il a dit arrête de supplier,
Il a dit je vais faire un tour en bas.


Il a dit je reviens, ne t'en fais pas,
Il a dit je vais promener le chien.

Il a dit que les ombres ne s'éteignent pas,
Puisque la lumière n'existe pas.
Il a dit que le Mal grandit,
Plus fort demain qu'aujourd'hui.
Il a dit qu'il ne savait plus,
Dans ce monde de vaincus.
Il a dit que perdre espoir,
Est le chemin de la victoire.

Elle a dit que c'est faux,
Malgré qu'il soit en morceaux.
Elle a dit d'oublier,
Les blessûres de guerrier.
Elle a dit de se relever,
Se permettre de foncer.
Elle a dit que les rêves,
Mènent à cette nouvelle trêve.

Il a dit c'est fini,
Montre-moi celle qui guérie.
Il a dit qu'il vaincrait,
Sa vie sans les regrets.
Il a dit reviens-moi je t'en prie,
Douce lumière de mes nuits.

Elle a dit c'est trop tard,
Ne reste que les cauchemars.
Elle a dit oublie-moi,
Trouve ailleurs ta foi.

Alors il a dit,
Pour la dernière fois de sa vie,
Il a dit que les histoires,
Donnaient un sens à l'espoir...

Une très bonne idée, cet atelier d'écriture, j'avoue être surprise d'avoir trouvé un certain plaisir à l'écrire, malgré les répétitions ...

Il a dit bonsoir en entrant.
Il a dit qu'il passait juste un moment
Il a dit qu'il prenait juste un petit remontant.
Il a fait ce qu'il a dit.

Il a dit qu'avec elle, il aimerait danser
Il a dit que, contre elle, il se sentait exister.
Il a dit que, pour elle, son esprit se libérerait
Il a fait ce qu'il a dit.

Il a dit que, de son corps, il se rendait fou.
Il a dit que, de sa peau, il en croquerait bien un bout.
Il a dit que, s'il le pouvait, il plongerait dans son cou
Il a fait ce qu'il a dit.

Elle a dit qu'elle aime les Hommes qui font ce qu'ils disent...

Il a dit qu'il voulait m'aider.
Il a dit que nous serions libres.
Il m'a dit que je trouverai mon chemin.
Il m'a dit que c'était le meilleur moyen.
Il m'a dit « Ne t'inquiète pas ».
Il me l'a dit, et il a souri.
Il m'a dit que j'étais l'élu.
Il m'a dit que je le sortirai de sa prison.
Il m'a dit que je saurai comment faire.
Il m'a dit d'être patient. D'attendre.
Il m'a dit de tout abandonner.
Il m'a dit de tuer mes regrets.
Il m'a dit d'abandonner ma famille.
Il m'a dit d'oublier mes amis.
Il m'a dit de haïr mes semblables.
Il m'a dit que la vie était vaine.
Il m'a dit que je ne serai jamais libre.
Il m'a dit que c'était trop tard.
Il m'a dit que je ne trouverai pas la libération.
Il m'a dit que ma famille m'avait abandonné.
Il m'a dit que mes amis m'avaient oublié.
Il m'a dit que mes semblables me haïssaient.
Il m'a dit qu'il me haïssait.

Je l'ai libéré.

Il a dit que j'étais sa vie
Il a dit qu'il était prêt à tout
Il a dit qu'il passerait sa vie avec moi
Il a dit qu'il m'embrasserait
Il a dit qu'il m'aimait

Il a dit que le temps passerait
Il a dit que ça serait long
Il a dit qu'on s'en sortirait
Il a dit qu'on finirait ensemble
Il a dit qu'il m'aimait

Il a dit qu'il attendrait
Il a dit que c'était comme ça
Il a dit qu'il fallait lui faire confiance
Il a dit que la vie était comme ça
Il a dit qu'il m'aimait

Il m'a dit que le temps était passé
Il m'a dit que c'était enfin fini
Il m'a dit qu'une nouvelle vie commençait

Il m'a dit que toujours il m'aimerait...

Il a dit que quand quelque chose de bien lui arrivait j'étais la première à qui il voulais le raconter
Il a dit que quand quelque chose de mal lui arrivait j'étais la première à qui il voulais le cacher
Il a dit qu'il avait mal en mon absence
Il a dit qu'il avait mal en ma présence
Il a dit qu'il était heureux de souffrir
Il a dit qu'il pouvait supporter ma présence, seul le corps souffrait alors que mon absence lui arrachait le cœur.
Il a dit qu'il y a des douleurs agréables, qui font se sentir vivant
Il a dit que la brûlure du désir était une exquise souffrance
Il a dit qu'il préférait mille fois subir ma colère que mon indifférence
Il a dit qu'il m'aimait.

Je m'essaie donc à cet exercice d'écriture ...
Qu'en penserez vous ?

petit jeu intermédiaire : Je parle d'un personnage dans ce texte et j'ai édité et modifié celui ci  afin que  vous me disiez à quelle ligne vous avez reconnu ce fameux personnage .
C'est important que je sache quel détail démasque mon individu. Merci.


J'ai enlevé des paragraphes pour pas que ça fasse trop long en gardant tout de même un fil cohérent .

Il aurait pu dire : Je suis un voyou
Il aurait pu dire : et j'ai rendez vous avec vous
Il aurait pu dire qu'il était la mauvaise herbe
Il aurait pu dire qu'on le mettra pas en gerbe
Il aurait pu dire   ce qu'il aurait dû dire en pire
Il aurait pu dire   qu'il savait pas le dire mais l'écrire
Il aurait pu dire qu'il allait à la chasse aux papillons
Il aurait pu dire qu'il n'avait plus la mauvaise réputation
Il aurait pu dire   encore pleins de choses
Il aurait pu dire : Fichtre ! tais-toi quand je cause !
Il aurait pu dire   ce qu'il avait sur le coeur
Il aurait pu dire   toutes ses douleurs
Il aurait pu dire   qu'il nous en voulait pas
Il aurait pu dire   qu'il avait mal ici et là
Il aurait pu dire : vous ,les copains d'abord , vous êtes mes amis
Il aurait pu dire : j'me suis fais tout petit , j'ai une maladie
Il aurait pu dire : le croquemort est là ,je vais vous quitter
Il aurait pu dire : Saperlipopette !il ne faut pas me pleurer
Il aurait pu dire : je suis né , j'ai vécu ,je suis mort
Il aurait pu dire : Cré non de Dieu ! Ce cancer ,quelle coquin de sort !
Il aurait pu dire : je suis venu , j'ai vu , j'ai été vaincu
Il aurait pu dire : Ventres saint-gris ! la Camarde elle m'a bien eu
Il aurait pu dire   qu'il avait ,comme Ulysse,fait un beau voyage
Il aurait pu dire   qu'il était un artiste "polisson de passage"
Il aurait pu dire : Ventrebleu , sapristi , saperlotte et corneguidouilles
Il aurait pu dire : une ronde de jurons qui finissent en "ouille"  
Il aurait pu dire : je veux être enterré sur la plage de Sète
Il aurait pu dire : avec ma guitare ,mes pipes et mes textes
Il aurait pu dire : Morbleu !Souvenez vous que de ma moustache
Il aurait pu dire : mais pas de mes humbles petites chansons
Il aurait pu dire : gare au gorille pour ceux qui me fâchent !
Il aurait pu dire : mes accords ,sacrebleu , les puniront
Il aurait pu dire : Trompettes de la renommée
Il aurait pu dire : Vous êtes bien mal embouchées
Il aurait pu dire : dans 10ans ,on m'aura oublier
Il aurait pu dire : on parle de moi en 2015 , est-ce vrai ?
Il aurait pu dire : Mais où sont les funérailles d' antans ?
Il aurait pu dire : et c'est bien attristant qu'elles eussent fait leur temps !
Il aurait pu dire   qu'il n'était pas un très grand poète
***
On lui aurait dit : Arrêtes ! Arrêtes !Maître tonton ******** , on te regrette ...
(opyrightedriP/alias$lameur38270.30/11/15pourrecueuildhommage@********.auxéditionsY@nnApp@)

Il m'a dit ces mots d'une douce voix.
Il m'a dit que sans moi il n'y croyait pas.

Il m'a dit qu'il occuperait mes pensées,
Il m'a demandé de rester.

Il m'a dit que le destin le courbait avec l'âge,
Il m'a dit que j'étais son bandage.

Il m'a dit, aussi, qu'il aimait la pluie et je lui ai dit : "file la voir"...

Il a dit qu'il suffirait d'un jour pour s'en aller.
Il a dit qu'il suffirait d'une chose pour oublier.
Il a dit le temps ne change pas, les erreurs restent les mêmes.
Il a dit, prend garde à toi.

On nous a dit d'attendre patiemment.
On nous a dit: "Vous verrez, tout vient avec le temps."
On nous a dit: "De toutes façons vous n'avez pas la force." 
On nous a dit: "Mais pour qui vous vous prenez?! Vous pensez réussir là où nous avons échoué?"
On nous a dit que nous ne savions rien, que nous étions trop jeunes
On nous a dit que c'était pour ça que c'était à eux de s'occuper des choses sérieuses
On nous a dit qu'il nous fallait devenir raisonnable maintenant, qu'on n'avait passé l'âge des caprices.
On nous a dit que nous n'impressionnions personne, que nous finirions par nous ranger comme tout le monde
On nous a dit que nous étions risibles
On nous a dit que si nous continuions plus personne ne voudrait de nous
On nous a dit d'arrêter avec nos bêtises, que nous ne leur faisions pas peur
On nous a dit: "Le respect se perd, vous nous faîtes honte"
On nous a dit qu'il était encore temps pour nous de nous arrêter, de renoncer, qu'ils nous pardonneraient
On nous a dit: "Si vous vous obstinez, nous serons obligés de sévir!"
On nous a dit qu'on allait nous mettre en prison et que plus jamais, on entendrai parler de révolution
On nous a dit: "On vous l'avait bien dit, c'est votre faute, vous ne vouliez rien entendre"
On nous a dit que ce n'était pas de gaieté de cœur, qu'il n'était jamais agréable d'en arriver à de telles extrémités
On nous a dit que nous devrions être fier, que nous servirions d'exemple
On nous a dit: "Vos idées sont mortes, vous voyez, plus la peine de lutter"
On nous a dit qu'ils avaient gagné, qu'ils gagnaient toujours.

J'aime, que dis-je, j'adore ton texte !! Super beau et super fluide !

Il fut de ceux qui restèrent là, impassibles, froids devant la mort.
Il fut de ceux qui nous jetèrent la pierre.
Il fut de ceux qui se retournèrent contre nous, brusquement.
Il fut de ceux qui nous attirèrent dans des guet-apens, des pièges.
Il fut de ceux qui nous détruisirent, malheureusement.
Il fut de ceux qui dirent : "Stop, j'en ait assez, je retourne ma veste et je m'en vais."
Mais, par dessus tout, Il fut celui que j'ai aimé.

Il m'a dit qu'il partirais, un jour.
Il m'a dit que ce serais pour toujours.
Il m'a dit que plus jamais je n'entendrais son rire.
Il m'a dit que je devrais continuer à sourire.

Je lui ai dit qu'il me manquerais.
Je lui ai dit qu'à jamais je l'aimerais.
Je lui ai dit que le monde ne serait plus jamais le même.
Je lui ai dit que sans lui ma vie serait vaine.

Il m'a répondu qu'il penserais toujours à moi.
Il m'a répondu qu'il sera toujours là.
Il m'a répondu que le monde m'appartenait.
Il m'a répondu "maintenant vas, vas t'envoler."