Alpha

Bonjour,

Je suis sur ce roman depuis peu de temps, et avant de m'investir encore plus je souhaiterai avoir quelques avis constructifs, positif et/ou négatifs. Je tiens aussi à signaler que c'est la toute première fois que j'essaie d'écrire un roman (j'écrivais souvent de petits textes qui se baladaient et n'ayant ni queues ni têtes), donc il y aura peut-être des incohérences, des erreurs de styles... Bref, je ne suis pas une pro.

Assez parlé de moi, voici le résumé et le début du chapitre 1.



Hiver 2212.
Un seul pays peuple la terre. Dans cette nouvelle ère, les gens ne meurent plus, ils disparaissent. Kaliane, jeune fille de dix-sept ans habite un quartier malfamé. Elle voit sa vie basculer le jour où sa mère disparaît à son tour. Elle décide alors de désobéir a l'ordre strict établi par le gouvernement en se mettant à sa recherche. Sauf que tout ne se passe pas comme prévu. Loin de là... Recherchée, elle va découvrir que tout ce qu'on lui fait croire depuis toujours n'est que mensonge : les seuls qui dirigent la nation sont des immortels, les Alphas, et les autres ne sont que des misérables voués à les servir. Kaliane se lance alors dans une histoire qui la dépasse, jonchée d'imprévus et de secrets...


Chapitre Un.


La rue est déserte. Quelques flocons de neige tombent, premiers messagers d'un hiver froid. Les couches de verglas se sont immiscées dans tous les recoins, jusqu'à atteindre le banc sur lequel je suis assise. J'attrape un peu de neige dans le creux de mes mains et la renifle. C'est si pur, si parfait que je pourrai bien rester là toute la journée à contempler le spectacle enivrant de la nature. Cela me permet d'échapper un peu à la triste vie du quartier 511. Je resserre un peu la laine que j'ai en guise d'écharpe, puis je marche. C'est un univers bien trop familier. Je connais chaque rue, chaque maison, chaque recoin. Même les arbres et le chant des oiseaux se répètent, identique à eux-même. Tout est comme d'habitude, rien n'a changé et rien ne changera jamais.

Cependant, ce matin, quelque chose a bouleversé ma vie. Ma mère a disparu. Quand je me suis réveillée, j'étais seule à la maison. Je l'ai cherché. D'abord chez nous, puis aux alentours et ne la trouvant toujours pas, je m'étais mise à arpenter tout le quartier. Seulement, je savais au fond de moi, depuis la toute première minute, depuis ce moment où j'avais constaté que son lit était vide, qu'elle était partie.

Personne ne se soucie plus des Disparitions ici. Cela rythme la vie de chacun, la vie de chaque misérable. Je disparaîtrai moi aussi. Un jour. Si cela semble normal dans le 511, moi je ne comprend pas. Je sais que ma mère ne m'aurait jamais laissé seule. Je n'est qu'elle et elle n'a que moi. A nous deux nous formons la plus complète des familles. Mais elle n'est plus là. Je suis abandonnée à mon sort.
Je voudrai la revoir, une seule fois au moins, qu'elle puisse me sourire et me dire que tout va bien. Je voudrai la toucher une dernière fois, être dans le creux de ses bras et sentir son parfum chaleureux.
Je voudrai que nous soyons de nouveau réunies, comme hier. Tout cela est désormais impossible. Quand quelqu'un disparaît, il ne revient plus jamais. C'est ainsi et se sera toujours comme cela. Curieusement, je n'arrive pas à l'accepter comme tous les autres.
Je continue à marcher en pressant le pas. Je veux retourner sous mon toit. Peut-être que je pourrais pleurer tranquillement, en sentant ses draps où se sont imprégnée son odeur.

- Kaliane ?

Je me retourne vivement, espérant que ce ne soit pas le maître qui m'interpelle. Non, c'est seulement Galia, l'ancêtre du quartier, l'unique survivante à la Disparition. Je me surprends à la détester, moi qui aurait préféré que ce soit ma mère qui reste plutôt qu'elle. Puis je me reprends. Personne, ici n'est la cause de tout cela. C'est la faute de quelqu'un d'autre, quelqu'un de puissant, d'intouchable, d'inhumain.

-Bonjour Galia, lui répondis-je.
-Viens, approche, dépêche toi.

Je regarde autour de moi pour voir ce qui l'effraie, mais il n'y a rien n'y personne à l'horizon, à cette heure matinale. Alors je me précipite vers elle. Elle m'invite à entrer. Galia est plus pauvre que nous : sa masure noircie par la fumée, et les haillons qu'elle portent en témoignent. Je m'installe sur une des chaises et je lui demande :
-Qu'y a-t-il ?
-Je n'ai pas beaucoup de temps. Écoute moi. Ce soir, va à la gare du 500, ne te fais surtout pas remarquer. Prends un mobile. Je te donnerai ton ticket. Surtout ne parle à personne. Il faut aussi que tu te changes, peigne tes cheveux fais toi présentable. Une fois là-bas, débrouille toi. Je ne peux pas t'en dire plus.. Kaliane, ma toute petite fille... Soit forte...Je pense que tu es la seule ici à pouvoir le faire...
Je ne comprenais plus rien. Les informations s'emmêlaient dans ma tête...La gare, Atalia, ne parler à personne... Tout cela n'avait aucun sens.

-Qu'est-ce que tu raconte Galia ? Je crois que tu perds la tête... Je dois y aller, on se voit plus tard...
- Kaliane, j'ai vu ta mère disparaître ce matin. J'ai vu les Chasseurs, ils étaient là devant moi. Je les ai revu Kaliane. Comment crois-tu que j'ai pu leur échapper quand c'était mon tour, petite sotte ! Maintenant, vas, essaye de ne pas te faire prendre...

Bonsoir Kaliane, puis-je suggérer qu'avant toute chose tu ailles te présenter à tout le monde dans >>cette section<< ?

C'est fait. Merci de m'avoir prévenue