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 Orana

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MessageSujet: Orana   Orana Icon_minitimeMar 1 Jan 2013 - 12:23

Bonjour tout le monde, comme je n'écrit plus de narration pour le moment, je vous poste un texte qui me tient à coeur même si je ne lui ai pas apporté de changement depuis 6 mois.
j'espère que vos commentaire m'aideront à rendre ce texte moins... enfantin.

bien que le premier chapitre ne ressemblera pas à un texte de fantasy, s'en ai un.
Bonne lecture! Very Happy

Chapitre 1 : Ouverture

Alan était, comme à son habitude, assis à l’arrière du bus. Il n’avait jamais beaucoup aimé la compagnie et était très réservé. Il ne montrait presque jamais ses émotions. Il n’aimait pas les fêtes c’est pourquoi il n’y avait eu, la semaine passée, que les quatre personnes qu’il appréciait le plus à son anniversaire. Ils l’avaient fêté très sobrement en passant la journée en ville et en dînant chez Elea.
Le garçon n’était pas particulièrement grand et n’était pas très musclé malgré les quelques sports qu’il pratiquait. Ses cheveux courts et noirs faisaient nettement contraste avec ses yeux bleu gris. Il portait un t-shirt bleu noir et un jean de la même couleur.
Alan observait les autres ados assis en petits groupes dans le véhicule. Ils essayaient de comprendre leur logique et leurs émotions. Il voyait bien qu’ils n’étaient pas comme lui, ils étaient joyeux, eux, lui ne souriait presque jamais. Il y avait beaucoup trop de bruit, selon lui, dans le bus. Alors il ferma les yeux et se perdit dans ses pensées. Il n’était nulle part et partout à la fois, tantôt dans un bois sombre, tantôt dans une verdoyante prairie. Une seule chose ne changeait pas, entre chaque flash il revoyait le même visage.
Soudain, un crissement de pneu le fit sursauter. Le chauffeur hurla et injuria un chat trop imprudent tout en essayant de ne pas renverser sa boisson sur son débardeur déjà taché à plusieurs endroits. Alan trouvait ça bizarre, cette façon de vivre. Ses parents n’avaient pas beaucoup d’argent mais le jeune homme portait toujours des habits impeccables. Il remarqua alors qu’il était plus proche de chez lui qu’il ne l’avait cru. Il se leva, mit son sac sur son dos, prit sa veste, appuya sur le stop et se dirigea vers la sortie.
Le chauffeur le dévisagea longuement en essuyant le soda qui collait à une moustache mal entretenue.

- Tu descends ici ?
- Oui, répondit Alan, pourquoi ? Ça te pose un problème ?
- Nan, c’est juste qu’on est à une station essence dans un quartier rongé par la vermine.
- Et alors ? Je te demande où tu habites ?

Il poussa alors un grognement et ouvrit les portes. Alan descendit tranquillement puis marcha vers le coin de la rue. Il se trouvait dans la périphérie de la ville et, comme le chauffeur le lui avait rappelé, il se trouvait dans un quartier miteux. Alors que le bus s’éloignait il se rendit compte qu’aucun de ses amis n’était venu chez lui et ne savait où il habitait.
Sa maison se situait dans une ruelle jouxtant la station service. Il contourna un tas de déchets qui puait l’essence et le cambouis, puis évita un rat qui devait faire une quinzaine de centimètres. L’habitation était construite en briques d’un brun sale tirant, par endroits, sur le vert. Le jardin, déjà petit, était rempli de tôles froissées. Le garçon sauta au-dessus d’une flaque aux reflets peu avenants avant de s’approcher de la clôture.
Un joyeux aboiement se fit entendre quand la clochette accrochée à la porte de la barrière tinta. Il sourit intérieurement en ouvrant la porte. Puis une boule de poils bruns se jeta sur lui. C’était Syhra, sa petite yorkshire. Elle sauta de joie puis mordilla la jambe de son jean avant de le regarder de ses grand yeux bruns. Il jeta sa veste sur le portemanteau. Il prit ensuite l’animal dans ses bras et l’amena à la cuisine où il versa quelques croquettes dans son bol.
Pendant que la chienne mangeait, il retourna au salon et déposa ses affaires sur la table.

- Je suis là, cria-t-il à la cantonade.
- T’aurais pu t’dépêcher ! hurla sa mère depuis l’étage.
- J’ai fait ce que je pouvais.
- On ne dirait pas ! Qu’ai-je fait pour avoir un fils pareil ? fit-elle un ton plus bas.
- De toutes façons, ce n’est jamais bon, alors…
- J’m’en balance de tes excuses, tu dois faire la vaisselle !
- Je la ferai plus tard, ce n’est pas urgent.

Alan en avait marre de ses parents, ils étaient toujours à lui crier dessus. Il se dirigea alors dans sa chambre et s’assit sur le lit. C’était son seul havre de paix dans cette maison. La pièce était très peu meublée. Le jeune homme avait une play-station dans un des coins de sa chambre et une petite bibliothèque qui croulait sous les livres. Il n’y avait, à part cela, que la commode où il rangeait ses vêtements. Tous les murs étaient blancs et vides, sans poster ni photo.
Il entendit encore sa mère crier. Il savait que, s’il n’y allait pas, elle n’allait jamais se taire. Il se leva et retourna à la cuisine où il du enlever des morceaux de pizza avec un couteau. Par malchance l’ustensile dérapa et entailla le doigt d’Alan. Il jura et enroula vite fait un essuie autour avant de continuer. Quand il eut fini, il passa dans la salle de bains pour mettre un bandage sur la blessure.
Le garçon s’assit alors à table pour commencer ses devoirs et ses leçons. Il fit une prépa de math avant de s’attaquer à une correction. Il entendit peu après la porte s’ouvrir et claquer. Alan pesta quand son père entra dans le salon. L’homme était petit et large et portait une salopette de travail. Dès qu’il vit son fils, son expression changea et il cria :

- Je t’avais demandé de sortir les poubelles ! Ce n’est pas compliqué de faire ce qu’on te demande, des fois !
- Je n’ai pas eu le temps, dit Alan tranquillement comme si son père avait parlé normalement.

Son père leva alors sa main et le frappa les traits déformés par la colère. Alan la supporta sans broncher.

- Ne me répons pas, hurla l’homme.
- Tu peux me frapper autant que tu veux, ça ne changera rien, dit-il sans émotion.

L’homme donna un coup de poing dans la mâchoire du jeune homme dont la lèvre explosa. Il regarda Alan se masser la lèvre puis, chose étonnante, vit de la haine dans les yeux de son fils ce qu’il n’étaient jamais arrivé au paravent. Le jeune homme gardait la tête basse d’habitude. Alan se leva, fit face à son père et lui frappa dans le ventre. Pendant que son père reprenait son souffle, il le frappa à la tempe et l’homme s’écroula. Il le regarda un instant. Son regard plein de morve pour cet humain qui ne l’avait jamais aimé.

- Tu l’as mérité, dit-il calmement.

Il prit un mouchoir, frotta sa lèvre puis s’éloigna vers la porte. Il l’ouvrit et regarda une dernière fois l’intérieur du salon, il savait qu’il ne pourrait plus revenir dans cette maison, qu’il devrait trouver une solution mais il s’en foutait. Syhra vint près de lui et il se dit qu’il ne pouvait pas la laisser là. Il la prit dans ses bras et sortit de la maison d’un pas décidé.



Alice crut que son monde allait s’effondrer quand son prof de math, monsieur Van Michele, lui tendit un cinq sur dix. C’était complètement impossible, elle n’avait jamais eu moins de deux tiers des points et encore moins d’échecs. Elle vérifia et revérifia sa feuille : comment avait-elle pu être aussi nulle ? Les fautes se voyaient comme le nez au milieu du visage. Elle savait qu’elle avait été distraite et qu’elle avait été top vite. Elle regarda sur la feuille de sa voisine et perçut un bien étrange soulagement. Camille n’avait eu que deux et elle s’en réjouissait. L’adolescente frissonna, elle se sentait nulle de trouver du réconfort dans le malheur des autres.
La cloche retentit alors soudainement et fut suivis de près par un grand vacarme de chaises tirées, de tirettes de sacs refermées et de cris de joie. Monsieur Van Michele donna inutilement quelques derniers conseils pour les devoirs puis se rassit en voyant que cela n’intéressait personne. Une cohue se forma près de la porte et Alice dut jouer des coudes pour sortir de la classe. Elle déposa alors son sac sur le sol et attendit James et Kate.
Pendant ce temps elle se surprit à regarder son reflet dans la vitre. Plus petite que ses camarades qui faisaient tous dix voire quinze centimètres de plus qu’elle, elle était aussi plus jeune que ces derniers. En effet elle avait sauté sa deuxième mais était tout de même toujours première de classe. Elle remit en place ses longs cheveux châtain clair et bouclés qui lui arrivaient au niveau des omoplates et s’observa attentivement. Elle était plutôt mignonne avec ses yeux verts et son petit nez légèrement retroussé. Menue, elle était cependant musclée car elle consacrait tout son temps libre aux sports. Elle avait déjà essayé le tennis ou le badminton mais préférait tout de même le tir à l’arc, l’escrime et l’équitation.
La jeune fille se retourna brusquement quand Eric, un garçon d’une autre classe, la siffla. Elle poussa un soupir d’exaspération. Eric lui tournait autour depuis environ deux semaines. Elle l’avait déjà envoyé balader au moins cinq fois mais il ne désespérait pas.

- La ferme, Eric, fit-elle menaçante.
- On pourrait au moins parler un peu.
- Ah oui et de quoi on parlera ? De l’interro que tu a ratée ou de la taille de mon soutien-gorge ?
- J’avoue que la deuxième proposition m’intéresse beaucoup, mais…
- Alors tu peux dégager ? Ce serait gentil !
- Houlala ! La lionne se fâche, dit James en sortant enfin de la classe avec sa sœur.

Eric en profita pour partir discrètement en direction de ses amis qui se moquaient de lui à cause de son énième tentative infructueuse.
Il n’a même pas le courage de me parler devant James, se dit elle. Quelle andouille !

- Pourquoi vous avez mis autant de temps ? demanda-t-elle.
- On demandait au prof de reporter le devoir sur les inéquations à mercredi car on n’est pas là ce week-end.
- Et alors, il a dit quoi ?
- Que ce n’était pas son problème et qu’on devrait le rendre en même temps que les autres. Enfin, tu sais, le train train habituel quoi.
- Dommage… Et pour l’interro, ça a été ? Vous avez combien ?
- Non, ce n’était pas vraiment ce à quoi je m’attendais, dit-il. J’ai eu quatre et elle, fit-il en montrant sa sœur, elle a eu six.
- Eh oui que veux-tu, on a toujours su que les filles étaient plus intelligentes, fit l’intéressée.
- Ouah, tu as plus que moi. Je n’ai eu que cinq. J’ai raté trop d’exercices et ce sont toutes des fautes de distraction en plus.
- Ce sont des choses qui arrive tu sais, il suffit d’un moment d’inattention et paf tu te retrouve avec un échec, dit James d’un ton compatissant.
- Je sais, mais je n’ai jamais eu de cote aussi basse, fit-elle déçue. Et en plus tu as plus que moi, ça fait doublement bizarre.
- Tu te rattraperas, ne t’inquiète pas, continua Kate pour aider son frère et puis ce n’est pas la première fois que j’ai plus que toi.
- Je laisse tomber, vous avez raison. De toute façon c’est déjà du passé et on ne peut plus rien y faire.
- Tant mieux, firent-ils ensemble.

Alice sourit malgré elle. Ils parlait souvent au même moment en disant exactement la même chose. Elle oubliait parfois qu’ils étaient jumeaux. A part leurs mêmes yeux bruns, ils étaient différents et dans certain cas étaient exactement opposé. James avait un visage anguleux et des cheveux châtains bouclés. Il était grand, fort et avait une large carrure. Kate quant à elle était légèrement ronde, avait un visage de forme ovale et des cheveux bruns presque noirs et lisses.
Pendant qu’elle se faisait cette réflexion, ils avaient commencés à discuter tranquillement des différentes activités qu’ils pourraient faire le soir même. Elle entendit plusieurs propositions dont une de James qui parlait de jouer au ping-pong chez eux.
Kate fit non de la tête et dit qu’elle préférait encore aller au cinéma. Alice se permit alors de l’interrompre :

- Il n’y a aucun film intéressant pour le moment au cinéma. Et puis ce serait con d’aller s’enfermer dans une salle alors qu’il fait plein soleil à l’extérieur. On ferait mieux d’aller faire un tour dans le parc.
- Encore marcher ?! Mais on a déjà eu deux heures de gym ce matin, se plaignit Kate. J’ai déjà les jambes raides.
- Justement, les heures de gym c’était ce matin, on ne fera que marcher et de toute façon c’est parce que tu est restée assise que tu as mal, fit son frère en se dirigeant vers l’escalier. Quand tu marcheras, tu n’auras plus mal.
- Et que voudrais-tu voir au cinéma de toutes façon ? enrichit Alice.
- Il y a « Deux semaines pour une vie » qui a l’air pas mal, fit Kate en dévalant l’escalier.
- Encore une histoire à l’eau de rose, super !

Ils continuèrent de discuter des bienfaits et des inconvénients du cinéma et de la promenade tout en allant vers la sortie. James glissa rapidement un mot à une fille, qui sourit, avant de trancher :

- On a qu’à envoyer un message à Alan et à Eléa en leur proposant les deux solutions. Ils choisiront pour nous.
- Je suis d’accord, dit Alice. Tu t’en charges ?
- D’accord, répondit-il avant de se retourner en cliquant sur son clavier.
- Vous voulez bien attendre mon père avec moi ? Il m’avait dit qu’il serait là mais il n’est pas encore arrivé.
- Aucun problème on habite pas très loin d’ici tu sais.
- Merci c’est sympa, il y eut un moment de silence puis elle ajouta : Ils ont quand même du bol de terminer tous les vendredi à deux heures trente-cinq.
- Pardon, qui a du bol ? demanda alors Kate.
- Ben Alan et Eléa tiens. Ils ont un super horaire comparé à nous. Et ils sont en 4ème.
- Ah oui, désolé je pensais à autre chose. C’est vrai, nous on termine toujours à quatre heures quart sauf le lundi où l’on termine une heure plus tôt.
- Eléa a répondu et elle préfère le parc, annonça James en revenant vers eux. Pas de bol Kate.
- Alan doit encore donner son avis je te rappelle.
- De toutes façons la majorité l’emporte, fit la troisième.
- Ok, va pour le parc alors.

James les regardait bizarrement avec une drôle de lueur dans les yeux. Elle se sentit mal à l’aise et ne put s’empêcher de demander ce qui se passait. Il répondit qu’il avait reçu un message d’Elea sur, soi-disant, une nouvelle importante qu’il ne pouvait pas révéler.
Les questions se tarirent quand un coupé sport s’arrêta sur le parking et que le père d’Alice en descendit. Il était comme à son habitude habillé d’un costume cravate et de ses éternelles lunettes de soleil. C’était un homme affable et souriant qui, contrairement à beaucoup d’autres riches, ne se prenait pas au sérieux.

- Bonjour vous deux, fit-il en parlant aux jumeaux. Vous allez bien ?
- Salut, fit James. Ça va, ça va, on est contents que ce soit le week-end surtout. Et vous, vous allez bien ?
- Tu peux me tutoyer ou m’appeler par mon prénom s’il te plait ? Je préfère.

James tendit la main puis se ravisa. Encore une des choses que n’aimait pas John. Ils s’embrassèrent comme de vieux copains qui se retrouvent après de longues vacances.

- Vous venez samedi, dit l’homme en souriant, on organise une soirée barbeque.
- Non, désolé, on va chez notre tante, on ne serra de retour que Dimanche après-midi.
- Bah, ce n’est pas grave. Tu es prête ? demanda-t-il à Alice.
- Oui… enfin non, je reviens j’ai un dernier truc à régler.
- Fais vite, fit son père alors qu’elle s’éloignait. Il s’adressa ensuite à Kate : Tu sais où elle va ?
-Non, je n’en n’ai pas la moindre idée.

Ils discutèrent alors d’anecdotes qu’ils avaient vécues chez les parents de la jeune fille et des diverses choses qu’ils pourraient faire à l’avenir. Alice revenue toute souriante un sac à la main.

- Il y a quoi là dedans, demanda James.
- Je vous le montrerai tout à l’heure, quand nous serons au parc. Au fait souhaitez-moi bonne chance pour le concours.
- Bonne chance, même si tu n’en n’as pas besoin !
- Arrête, tu vas me faire rougir ! S’esclaffa Alice.
- Dépêche toi, j’ai une réunion de travail dans vingt minutes et le tant de faire la route…
- Ok, je me grouille. Salut, à tout à l’heure, dit-elle à ses amis.
- A tantôt, répondirent-ils.

Elle monta dans la voiture qui émit une odeur de vapeur d’essence avant de s’en aller. Elle souleva un léger nuage de poussière dû à la chaleur de ces derniers jours d’automne.

- Allons-y, on a encore pas mal de trucs à faire, dit Kate.
- Oui. Il devrait nettoyer son pot d’échappement en tout cas.



Alan marchait silencieusement dans la rue sous le chaud soleil d’automne. Il n’avait ni sac, ni bagage et savait qu’il serait bientôt l’objet de recherches de la part de ses « pauvres parent ». Sans réfléchir, il s’était dirigé tout naturellement vers la maison d’Eléa. Syhra gémit dans ses bras, elle avait perçu que quelque chose n’allait pas.

- Ne t’en fais pas, je trouverai une solution, dit-il autant pour lui que pour l’animal. Je trouverai une solution…

Brusquement Alan entendit ou plutôt ressentit quelque chose. Une espèce de fourmillement dans le sol et dans l’air. Il avait même l’impression que ce fourmillement provenait de la trame même de l’univers. La petite chienne avait dû aussi le ressentir car elle essaya de disparaître dans les bras du jeune homme.

- Toi tu a l’air de mieux comprendre que moi ce phénomène.

Le fourmillement s’interrompit pour laisser place à un bruit de course, un petit garçon sortit précipitamment d’une ruelle et bouscula Alan.

- Bruno, fais attention ! Où vas-tu comme ça ?
- Fous le camp, il y a un monstre ! cria le garçon. Son air paniqué inquiéta Alan mais il n’eu pas le loisir de poser plus de question, ledit Bruno était déjà parti tout aussi précipitamment.

Mais le cerveau d’Alan bouillonnait déjà. Est-ce que le « fourmillement » avait avoir avec le fait que Bruno avait ou avait cru voir un monstre ? D’autres choses bizarres pourraient-elles se produire ?

- Arrête, tu te joues encore des tours. Il se peut très bien que Bruno a eu peur d’une ombre.

Il réfléchit encore un moment sur le sujet puis se remit en marche. Quelques centaines de mètre plus loin il arriva enfin devant la porte de son amie. Il sonna et attendit que les sons de pas se rapproche et que la mère d’Eléa apparut sous le porche.

- Houlà, que t’est-il arrivé ? Demanda-t-elle en voyant la lèvre du garçon.
- Je suis tombé dans l’escalier.
- Ça ne te fait pas mal ?
- Non, je l’avais déjà oublié.
- Tu l’as désinfecté au moins ? Oh, désolé tu n’est pas là pour ça. Je ne suis pas ta mère.
- Non je viens pour, attendez…, il lut le SMS qu’il venait de recevoir, … l’accompagner au parc. On va se retrouver avec les autres là-bas.
- Ah, fit-elle avec un petit sourire, je vais la prévenir.

Avant qu’Alan n’ait put l’empêcher, elle cria pour que sa fille l’entende deux étages plus hauts. La réponse ne se laissa pas attendre.

- Il n’a qu’à monter !
- D’accord j’arrive, cria alors Alan. Autre chose Jeanne, vous pourriez la garder pendant qu’on est au parc ?
- Pas de problème, je veillerai sur elle, fit elle en prenant la chienne.
- Merci !

Et il disparut dans l’escalier.


Une dernière chose, dites ce que vous pensez. soyez franc. Wink
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MessageSujet: Re: Orana   Orana Icon_minitimeMer 2 Jan 2013 - 23:06

la suite:
Chapitre 2 : Passage

Quand son père la déposa devant le parc, Alice savait déjà qu’elle était la première à être arrivée. Elle dit au revoir à John et marcha en direction des anciennes balançoires. C’était là qu’elle et son petit groupe avaient l’habitude de se retrouver. Elle s’assit sur le seul petit banc vert, qui ne pourrissait pas encore et observa les petits enfants qui jouaient entre les arbres fruitiers. A trois, ils s’amusaient à se poursuivre tout en riant.
Alice était heureuse. En effet, elle venait de remporter le concours en interne de son club d’escrime. Cela avait été assez simple et rapide car elle avait battu chacun de ses adversaires en moins d’une minute.
Elle sourit puis reporta son attention sur ce qui se passait autour d’elle. Les enfants avaient fini de jouer et se dirigeaient vers leurs mères qui discutaient un peu plus loin. Les oiseaux chantaient et… en parlant d’oiseaux, il y en avait un. Un petit oiseau brun et bleu qui s’était posé sur un pommier. Il aurait pu passer pour un geai s’il n’avait pas eu une paire d’ailes de plus derrière celles habituelles et s’il n’avait pas une longue queue de rat terminée par un bouquet de plumes bleu.
« Quel étrange oiseau », se dit-elle en se levant. « D’où est ce qu’il vient ? » Elle allait s’avancer quand une voix féminine l’interpella :

- Hé, Alice ! Ça va ?

Elle détourna les yeux de l’animal pour se concentrer sur les nouveaux arrivant.

- Salut Eléa. Ça va, et toi comment ça se passe ?
- Ça pourrait aller si…
- Alors, ton concours ? Demanda le deuxième. James m’a prévenu par texto.
- Alan ! Je l’ai gagné, merci de demander.
- Quoi ? Tes adversaires étaient encore shootés ? la taquina la jeune fille blonde après avoir fait un clin d’oeil à Alan. Ils le font exprès ou quoi ?
- Vous n’avez pas vu ? fit Alice pour changer la conversation. Il y a un étrange oiseau sur le pommier.
- Il n’y a rien sur le pommier.

Effectivement l’animal anormal avait disparu quand Alice reporta son attention sur l’arbre.

- C’est la victoire qui te monte à la tête ? plaisanta Alan.

Alice l’observa attentivement, son ton de voix lui avait donné l’impression qu’il savait quelque chose mais qu’il retissait à le dire.

- Pourquoi tu dis cela comme ça ?
- Comment ?
- Tu l’as dis étrangement.
- Tu es vr…

Alan n’eu pas le loisir de continuer car un chien lui sauta dans les bras. C’était un chien noir et blanc de taille moyenne qui, devenu tout fou par la présence des ados, ne tenait plus en place.

- Jack, aux pieds ! ordonna James. Arrête de leur sauter dessus, tu les connais depuis assez longtemps maintenant.
- C’est bien, rappelle ta bête l’anglais ! le railla Eléa.
- Qu’est ce qu’elle peut être insupportable aujourd’hui ! lança Alice joyeusement.
- Où est Kate ? continua Alan.
- Elle avait oublié son portable dans la voiture. Elle est allée le chercher.

Effectivement quelques instants plus tard Kate était auprès de ses amis à discutez de choses et d’autres. Jack s’étant calmé était allongé sur le sol attendant le bon vouloir de ses maîtres pour commencer sa promenade.

- On y va ? proposa Eléa.

Ils approuvèrent tous en cœur et rejoignirent le chemin qui serpentait dans la forêt voisine du parc, précédés de Jack qui gambadait joyeusement.



Quelques minutes plus tard, deux groupe s’étaient formés : Eléa se trouvait avec les jumeaux tandis qu’Alan discutait, à l’arrière du groupe, avec Alice.

- Tu transportes quoi dans ton sac ? demanda-t-il.

Alan n’avait pas fait attention au grand sac que tenait son amie et il ne l’avait remarqué que quand sa cuisse l’avait cogné.

- Ça ? fit-elle en levant l’objet pour le mettre en évidence. Elle lui fit un sourire narquois puis répondit. Ça c’est une surprise.

Elle accéléra ensuite le pas pour rejoindre les autres filles.

- Ne t’en fais pas, personne ne sait ce qui il y a dedans, dit James, l’ayant attendu, d’un ton jovial.

Alan aimait bien James. Toujours sympathique, c’était un de ses rares amis qui ne vous laisse jamais tomber. Il était toujours prêt à aider les autres, même quand ce n’était pas dans son intérêt. Loin d’être débile cependant, il arrivait toujours à s’en sortir.
Alan sourit puis dit :

- Ce sont des cachottières quand même ces filles. Elles ont toujours des choses à cacher, plaisanta-t-il.
- Je ne sais pas mais je préfère ne pas savoir. On ne sait jamais ce qu’elles peuvent nous faire subir, continua l’autre.

Alan acquiesça en silence mais James ne fut pas dupe. Alan détestait ne pas être au courant et même s’il ne le montrait pas, il n’aimait pas ces secrets. James avait compris que même en restant impassible, Alan n’en ressentait pas moins. Même si personne ne pouvait vraiment savoir ce qu’il pensait.
Il allait rajouter quelque chose quand le chien, étant partit devant, émit un jappement puis revint à toute allure vers ses maîtres.

- Qu’est ce que tu as ? fit Kate à son animal de compagnie.

Alan resta un moment bouche bée. Jack avait eu presque exactement la même réaction qu’avait eu Syhra, quelques heures auparavant.
Dès que le chien fut remis, le petit groupe repartit. Quand ils arrivèrent à l’endroit où Jack avait eu peur, Kate ressentit un très léger picotement au bout des doigts mais dès qu’elle avança encore un peu, la sensation disparut. A part le chien, personne ne semblait avoir ressentit la même chose. Elle mit la sensation sur le compte du petit vent frais qui avait commencé à souffler.
Eléa s’était penchée pour réconforter une fois de plus le chien.

- Tu vois, il n’y a rien ni personne mis a part nous ici, tu n’as aucune raison d’avoir peur.
- Laisse-le Eléa, se permit de l’interrompre James. Ce chien aurait même peur de son ombre.

Eléa sourit puis rejoignit Alan et Alice qui discutait plus loin.
Kate remarqua alors une chose, qui pourrait être anodine mais que Kate jugea importante sur le moment. Jack qui était toujours si sûr de lui n’arrêtait pas de renifler, de s’arrêter et de tourner en rond.
Elle allait en faire part au groupe quand elle aperçut un rocher à l’autre bout du chemin. Croyant qu’elle et ses amis s’étaient trompés de chemin, elle les informa.

- Je crois qu’on s’est perdu les gars.
- Qu’est ce qu’il te faire dire ça ? demanda Alice.
- Regarde ce rocher, je ne l’avais jamais vu auparavant.
- On a pourtant pris le même chemin que d’habitude, continua Alice.
- Chut, taisez-vous, fit James, vous n’entendez rien ?
- Non. Qu’y a-t-il à entendre cher ami, se moqua Eléa.
- On dirait un bruit de vague, continua-t-il. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de mer ici.
- Ah, tiens, oui, se ravisa la jeune fille. Ouah ! C’est quoi le trip ? Moi je vais voir, les mecs, je veux savoir ce que c’est.

Ils dépassèrent le rocher, mais il y en avait encore beaucoup qui les empêchaient de voir la provenance du bruit qu’ils entendaient maintenant parfaitement et ils pouvaient même en sentir les embruns.

- Je n’ai jamais vu cet endroit, fit remarquer Kate.

Tout le monde accueillit la réflexion en silence. Soudain, après avoir dépassé un énième roc, ils se retrouvèrent au dessus d’une falaise d’une vingtaine de mètres qui plongeait dans une mer agitée.
Ne s’y étant attendant pas, Eléa glissa et chuta dans un cri. Elle ne dut sa survie qu’à un réflexe très rapide d’Alan qui l’agrippa par le bras.

- Venez m’aider ! cria celui-ci.



le chien, jack ne sera plus là dans la nouvelle version.
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MessageSujet: Re: Orana   Orana Icon_minitimeJeu 3 Jan 2013 - 13:30

bon, je poste la suite. je sais qu'il y en a qui suive cette histoire donc bonne lecture.


James réagit le premier et grâce a sa force, ils purent la hisser jusqu’à l’herbe humide et tendre qui poussait là.

- Ouf, j’ai eu chaud, fit-elle en reprenant son souffle. Merci les gars, sans vous je me cassais le cou, c’est sûr.
- Remercie Alan, dit James, je n’ai fait que l’aider moi.
- C’était juste un réflexe, rien d’exceptionnel, marmonna le jeune homme.
- Un réflexe qui lui a quand même sauvé la vie, ce n’est pas rien je t’assure, continua Alice.

Kate se permit alors de les interrompre :

- Vous avez vu le paysage ? On dirait qu’on est revenu au Moyen âge.

En effet le panorama, bien que très beau, était assez étrange, exceptée la mer qui y prenait une grande place, on y voyait aussi une avancée rocheuse où s’étendait une vieille ville en pierre grise. Au-dessus d’un château à l’aspect nordique, flottaient des étendards bleus où s’apercevait un dragon blanc. Au port, se trouvait une trentaine de navires de toutes tailles. Mais le plus étrange c’était qu’ils étaient en bois et qu’il n’y avait aucune trace de voiture ou d’électronique.
Alice fut alors prise d’une étrange idée. Elle essaya d’allumer son GSM mais n’y arriva pas. De même pour sa montre qui s’était arrêtée.

- Mon GSM ne fonctionne plus, fit elle remarquer.

Les autres vérifièrent les leurs mais durent faire le même constat, ils ne fonctionnaient plus. Il n’y avait que la montre d’Eléa, qui était une de ces montres suisses qui était « mécanique » qu’un parent lui avait offert pour son dernier anniversaire, qui marchait encore.

- Mais que se passe-t-il ? demanda Alan.
- Je crois que personne ne le sait à mon avis, dit Eléa.

Tout le monde acquiesça et ils reportèrent leur attention sur le paysage.

- Hé, il y a quelqu’un qui vient vers nous, les informa Kate.

En effet, un homme enroulé dans une grande cape grise approchait. Nullement gêné par les puissantes rafales de vent, il se dirigeait à pas lent dans leur direction.

- Tu as des yeux de lynx soeurette.
- Il nous veut du mal, vous croyez ? demanda Alice.
- Je ne crois pas, il n’a pas l’air menaçant mais il faudrait rester sur ses gardes si j’ai tort, dit Eléa. Quelqu’un a une idée ?
- Moi j’en ai une, fit Alice d’une petite voix, on rentre chez nous. Je vous signale que les pédophiles n’ont jamais l’air méchants.

Alan la regarda avec compréhension, son amie n’avait que 14 ans après tout. La jeune fille malgré tous ses efforts n’arrivait pas à arrêter ses tremblements. Alan fit comprendre par un regard à James qu’elle avait besoin de réconfort. Il acquiesça puis prit Alice dans ses bras tel un grand frère.

- Tu ne crains rien, dit-il doucement. Tu es avec nous.

Alan rejoignit alors Eléa qui observait l’homme encapuchonner tandis que les jumeaux restait en arrière avec Alice.

- Comment elle va ? demanda Eléa.
- Ça va, elle a juste eu un moment de stress.
- Ok, on va voir ce qu’il nous veut ? fit-elle pas trop assurée.

Alan remarqua que, même si elle portait un masque de confiance, elle n’en menait pas large. Mais elle devait tenir pour que le reste du groupe reste calme et solidaire.

- Oui allons-y, dit-il confiant.

L’homme regarda la jeune fille avancer et se permit de l’observer plus attentivement. Elle était de taille moyenne, même assez grande et élancée. Elle avait nouée ses longs cheveux blonds et ondulés en queue de cheval. Ils devaient lui arrivés au moins à la mis dos en étant lâchés. Elle avait de grands yeux de couleur bleu océan et portait un collier doré.
Elle devait être la meneuse mais le jeune homme qui se tenait derrière elle la soutenait. Il y en avait encore trois autres, deux filles et un garçon, un peu plus en retrait.
Ce qui interpellait le plus l’homme, c’était les vêtements des jeunes gens. Ils portaient des pantalons faits d’un tissu étrange et portaient des tenues de toutes les couleurs.
La jeune fille se retourna encore une fois vers son ami puis demanda d’une voix qu’elle voulait ferme :

- Qui êtes vous ? Qu’est ce que vous nous voulez ?

L’homme les regarda étrangement. Il ne semblait pas avoir compris les paroles d’Eléa. Elle se répéta encore une fois mais il ne comprit toujours pas. Elle chercha de l’aide auprès de ses amis quand il s’exprima dans une langue étrangère.

- Tu comprend ce qu’il dit ? demanda la fille blonde.
- Je suis nul en langue, tu devrais le savoir.
- Il y a des mots qui ressemblent un petit peu à de l’anglais coupé avec une autre langue.
- Tu le comprends ? fit James étonné.
- Je n’ai pas dit ça, il y a des mots qui ressemblent à ce que je connais. C’est tout.

L’homme semblait s’être résigné et leurs faisait à présent des signes. Comprenant qu’il voulait que le groupe le suive les jeunes gens se concertèrent.
Alan voulait absolument savoir où et comment ils étaient arrivés là. Eléa et James, bien que plus modérés, partageaient son avis alors que Kate était neutre et que Alice aurait préféré rentrer. Il fut décidé qu’ils iraient voir où l’homme les conduirait puis ils essayeraient de rentrer chez eux.

- Allons-y ! lança Alan qui était le seul à ne pas vouloir rentrer.



Quelques minutes plus tard, ils entamèrent donc lentement la descente vers la ville. Ils durent se courber face aux rafales et faire attention où ils mirent les pieds car la pente était couverte de cailloux qui était instables et se dérobaient sous eux.
Seul leur mystérieux guide ne semblait avoir aucune difficulté. Eléa imagina combien de fois l’homme avait dû emprunter ce chemin, se demanda comment cela se faisait qu’il soit tout de suite venu à leur rencontre et pourquoi. Malheureusement, la barrière de la langue l’empêchait d’avoir des réponses à ces questions et à toutes les autres. Son attention fut alors captée par autre chose : des animaux à l’aspect de voile se jouaient du vent et progressaient rapidement à la hauteur de la lisière de la forêt. Celle-ci était séparée du groupe par une cinquantaine de mètres.

- Avance Eléa ! cria Kate.
- Oh désolé, fit la concernée qui s’était arrêtée pendant ses observations.

Elle se remit à descendre après avoir jeté un dernier coup d’œil en direction des étranges créatures. Au bout de quelques mètres la pente s’adoucit et ils purent progresser plus rapidement et plus sûrement. Ils ne prirent cependant pas la route en direction de ville, mais continuèrent de marcher vers une sorte de palais de pierre et de bois qui était, jusqu’à présent, caché par une avancée de la forêt.
Leur guide se retourna alors et leur parla. Ils ne comprirent qu’un mot distinctement qui devait être le nom du lieu : Roknir.



je vais faire une pose pour vous laissez le temps de lire.
N'hésitez pas à poster vos commentaire car pour le moment j'ai l'impression de faire un monologue. Wink
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MessageSujet: Re: Orana   Orana Icon_minitimeJeu 3 Jan 2013 - 22:40

Tu as un peu raison, tu monologues pour le moment, même si je suis.
L'une des principales raisons, c'est que tes extraits sont trop longs, je comprends bien que tu aies envie de partager et de poster une bonne partie à la fois pour avancer mais dans ce cas, il est bien ardu de faire un commentaire détaillé.
Comme je suis un peu fou complètement taré, je vais le faire.
Je ne suis, en revanche, pas sûr du tout de suivre sur le long terme, parce qu'avec les cours qui recommencent dans quelques jours, je vais être assez... pris.
En attendant...

Spoiler:

Les dialogues manquent parfois un peu de justesse, mais c'est pas mal.
Tu campes les personnages, une bande d'adolescents (Belges manifestement ^^) la quinzaine je dirais à première vue... qui se retrouve dans un parc.
Et c'est parti pour de folles aventures ! ^^


La suite, maintenant...
Spoiler:

Déjà deux heures de passées. ^^
Ce qui est bizarre ici, c'est que les indices montrant qu'il y a eu quelques... changements dans leur monde, ne les alarment absolument pas. Alice voit un oiseau-libellule-rat-paon et elle... s'en fout. Quand l'animal disparaît, elle l'oublie aussitôt.
C'était un peu pareil avec Alan et le "monstre" et l'attitude de son chien, tout à l'heure, il se dit "oh tiens, bizarre" mais c'est à peu près tout...


Héhé, dernière partie...
Spoiler:

Bon... Au final, j'ai passé plus de deux heures trente ici ^^. Je ne garantie pas d'avoir repéré toutes les fautes, d'abord parce que je ne suis pas infaillible et en plus, parce qu'un moment, on commence à ne plus trop rien voir...
Sinon, le changement de point de vue lorsque tu passes des gamins à l'homme est plutôt brutal, m'est avis...
Et j'ai aussi remarqué une tendance à accumuler les verbes, ça alourdit l'écriture. Essaie de te demander à chaque fois quand tu es face à plusieurs verbes les uns à la suite des autres, s'il n'y a pas un seul verbe pour en désigner plusieurs autres ou s'il est indispensable de les mettre tous.
Voilà, voilà... Ca te fait du boulot de ré-écriture et corrections mais c'est déjà pas mal...
J'espère que tu vas nous surprendre par la suite car pour le moment le récit est assez banal quand même... M'enfin... On en sait pas encore tellement...

Allez, haut les coeurs !
Et au boulot !
Courage...

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MessageSujet: Re: Orana   Orana Icon_minitimeVen 4 Jan 2013 - 11:22

Merci pour ton commentaire Elaan et merci d'avoir passé 2h30 sur mon texte, c'est génial.
je prend note des remarques et je corrigerais mon texte bientôt.
encore merci d'avoir passé du temps sur mon texte en espérant que tu auras le temps de lire la suite. j'ai déjà écrit trois fois plus. Wink
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MessageSujet: Re: Orana   Orana Icon_minitimeDim 13 Jan 2013 - 9:56

Bon, la suite:

Chapitre 3 : Roknir

Les grandes portes de bois et d’acier s’ouvrirent dans un petit grincement sur la cour de la demeure. L’espace devait faire un carré de dix mètres sur dix. La cour était totalement vide hormis un arbre qui poussait dans un coin et d’une autre porte, gravée celle-là, gardée par un homme qui ressemblait au guide avec sa grande cape à capuchon.
Ils parlèrent à voix basse puis le garde se rangea sur le côté. L’autre se retourna vers les adolescents et leur fit signe de le suivre.

- Vous croyez que c’est cet homme qui garde le palais ? demanda James. Il ne m’a pas l’air très robuste.
- Peut-être qu’ils n’ont pas d’ennemis, proposa Alice qui s’était remise de ses émotions et qui prêtait maintenant une grande attention à ce qui ce passait autour d’elle.

Comme pour leur répondre, leur guide se tourna alors vers la porte et leva les bras. Il prononça trois mots encore plus étranges que les précédents et la porte s’ouvrit silencieuse-ment cette fois-ci. Elle dévoila alors un grand hall sombre éclairé par des bougies et des torches.
Les jeunes gens, qui avaient été surpris par les pouvoirs insoupçonnés de l’homme, avancèrent dans le couloir où, malgré les diverses flammes, il faisait assez sombre. Le temps que leurs yeux s’habituent au changement du soleil à l’ombre, leur guide les attendait déjà devant une autre porte. Sur les murs de part et d’autre du couloir et au plafond, s’étendaient gravure et tapisserie en tout genre retraçant sans doute l’histoire de ces hommes et où on y voyait des guerriers en combattre d’autres ou se défendant contre des monstres. Alan et Alice s’arrêtèrent particulièrement devant l’un des tableaux mettant en scène, d’une part, des centaines de guerriers en armures et portant des étendards de divers pays, et, d’une autre part, des créatures volantes qui furent aisément reconnaissables : des dragons.

- Ouah, fit James d’un ton qu’il voulait bas mais qui résonna dans le silence du hall, c’est magnifique.
- Je me demande ce qui appartient à la légende et ce qui tient de la vérité dans cette toile, dit alors Alan.
- Et moi, je crois que notre hôte s’impatiente, fit remarquer Kate.

Ils le rejoignirent et après avoir passé la porte, ils se retrouvèrent dans une petite pièce d’où s’entendaient des rumeurs de voix. Leur guide ne s’arrêta pas et la porte s’ouvrit toute seule devant lui. Ils entrèrent dans une autre salle, plus grande et plus sombre, où résonnait des incantations. L’homme s’arrêta près de l’entrée et leur fit signe de s’arrêter au centre d’un cercle légèrement surélevé au milieu de la pièce.
Les paroles reprirent de plus belle : "Tor dergraïs oz dermark oz derones oz dervor..." Le cercle s’embrassa alors en un coup, des runes apparurent autour et les jeunes gens se regroupèrent dans la précipitation. "Lojir onrile koderz hoile hoch ire igtirse brektas hoile..." Ils eurent brusquement mal au crâne et vacillèrent.

- Qu’est ce qu’il nous font ? fit Eléa dans un murmure.

"Gteza hoile r’igtise opplir onrir gtyrreï. R’igtise opplir onrir klakt. Hytr or oz hytr ar…" Ils s’écroulèrent alors dans le cercle qui brûlait de plus en plus fort. "Ornoïnaï oz brek naï oïla yir brek. Tor dergraïs oz dermark oz derones oz dervor". Après ces dernières incantations, le feu s’éteignit aussi brutalement qu’il était apparut. Puis dans la pénombre, des silhouettes s’approchèrent des corps inanimés.

Pour ceux qui me lise, vous verrez que j'ai mis moins que d'habitude, je prend (enfin) compte de vos conseil.^^

je crois que je vais coupé mes chapitres en 3 ou 4 partie à chaque fois séparée par 2 ou 3 jours.

Bonne Lecture!
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MessageSujet: Re: Orana   Orana Icon_minitimeDim 13 Jan 2013 - 14:09

Tiyan a écrit:
Pour ceux qui me lisent, vous verrez que j'ai mis moins que d'habitude, je prends (enfin) compte de vos conseil.^^
Et c'est mieux ainsi Very Happy .

Spoiler:

On commence sérieusement à rentrer dans la Fantasy, là.
Ça reste assez cliché mais c'n'est pas pour autant que tu ne peux pas écrire quelque chose de bien.
Continue Very Happy .

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MessageSujet: Re: Orana   Orana Icon_minitimeMar 15 Jan 2013 - 21:12

la suite:

Quand Alan se réveilla enfin, sa vue était tellement floue qu’il ne vit rien pendant deux premières minutes qui lui parurent une éternité. Il avait mal au crâne, comme après une cuite à la tequila. Quand il put enfin apercevoir où il se trouvait, il se rendit compte qu’il était assis sur un des deux lits d’une grande chambre, l’autre étant occupé par James qui y dormait encore. Elle comprenait, en plus des sommiers et des petites tables qui y étaient accolées, une grande armoire attenante à une porte et faisant face à deux larges fenêtres.
Il essaya de se relever mais sentant sa tête tourner de plus belle, il fut forcé de se rasseoir. Il but alors le verre d’eau posé à ses côtés et ferma les yeux. Des éléments de ce qu’il avait vécu hier, il supposa que c’était hier car le jour venait seulement de se lever, lui revenaient en tête : le cercle de feu, les incantations chargées de pouvoir, la sensation qu’on lui perçait la tête avec des centaines de clous… Que s’était-il donc passés dans cette grande pièce sombre et qui était ces gens ?
Il voulut réessayer de se lever pour trouver des réponses mais il n’eu pas besoin de le faire quand la porte s’ouvrit sur leur guide et que ce dernier entra dans la chambre. Ce fut la première fois que le garçon put observer le visage cet homme qui, d’ordinaire, restait caché dans l’ombre de son capuchon. Celui-ci était plus jeune qu’Alan l’avait imaginé, il devait avoir dans la trentaine alors qu’il avait imaginé quelqu’un d’une soixantaine d’années, et il avait des yeux bruns et de cours cheveux noir en bataille. Il portait toujours une longue cape grise comme celle de la veille.
Après être resté un instant face à Alan, l’inconnu prit la parole :

- Enfin donc vous vous réveillez. N’ayez crainte, tous vos amis sont sain et sauf, dit-il d’une voie rassurante.
- Comment ça enfin ? Qui êtes vous ? Où sommes nous ? demanda Alan après sa surprise. Comment ce fait-il que je vous comprenne ?
- Vous avez dormi pendant toute la journée d’hier et vous vous trouvez dans l’aile gauche de Roknir, notre sanctuaire, au dernier étage si on veut être précis. Je m’appelle Almar et ma « secte », comme le peuple dit, les Orristal, et moi-même vous ont accueillit dans notre demeure.
- Vous n’avez pas répondu à toutes mes questions, lui fit signaler le garçon.
- Je ne peux y répondre mais mon maître se fera une joie de le faire quand vous serez en forme et que vous aurez mangé.

Almar allait s’en retourner quand le garçon lui posa une dernière question :

- Où sont les filles ?
- Elles se trouvent juste dans la chambre de l’autre côté du couloir, répondit-il. Elles dorment encore.

Il sortit de la pièce et ferma la porte derrière lui. Alan parvint alors à se lever tant bien que mal et se rendit en chancelant vers l’une des fenêtres qui était ouverte. Dès qu’il put respirer l’air frais extérieur, il se sentit un peut mieux. Comme son ami ne se réveillait pas et qu’il voulait absolument des réponses, il se décida à le faire pour lui. Comme il ne réagissait pas assez vite à ses yeux, le jeune homme le secoua énergiquement et James ouvrit enfin les yeux en grommelant.

- Qu’y a-t-il ? fit il endormi. Oh merde ! Que m’arrive-t-il ? demanda il ensuite quand il se fut rendu compte qu’il voyait flou.
- Ne t’en fais pas, cela va passer, le rassura l’autre.
- J’ai fait un drôle de rêve. On était arrivés dans une sorte d’autre monde au moyen âge. Il y avait Alice, Kate, Eléa, toi et moi et on avait été victime d’une sorte de sort dans une grande pièce presque totalement noire.
- Je crois bien que tu n’as pas rêvé. On est encore dans le même grand bâtiment qu’avant-hier.

James sembla alors interpréter les informations que son ami lui avait révélées car il ne dit mot et resta silencieux. Soit il y réfléchissait, soit son mal de tête avait empêchée les données d’atteindre le cerveau.

- Tu sais comment on est arrivé ici ? demanda celui-ci.
- Non, je n’en ai aucune idée, je viens de me réveiller.

Alan prit alors le verre d’eau posé sur la table de nuit de James et, quand ce dernier retrouva enfin l’usage de ses yeux, il le lui tendit.

- Merci mec. Putain, j’ai un de ses mal de crâne ! dit-il en s’asseyant.

Ils s’observèrent mutuellement et furent tout deux surpris de voir le zombie qui leur tenait lieu d’ami. Ils avaient, Alan comme James, besoin d’une bonne douche, si ils en trouvaient une dans ce vieux palais.
Ils demandèrent donc à un domestique qui passait justement dans le couloir devant leur porte, si c’était possible de se laver. Leur interlocuteur leur répondit qu’il allait les conduire jusqu’aux salles de bains et qu’ils seraient prêts à leur arrivée.
Les deux jeunes gens allèrent mettrent leurs chaussures, seule chose qu’on leur avait enlevé pour dormir, et, ensuite, fermèrent la porte de leur chambre à clés. Le domestique les mena lentement les garçons, toujours à moitié endormis, à travers un tel dédale de salles, couloirs et autres escaliers, si bien que même en pleine possession de leurs moyens, ils ne auraient pas su s’y retrouver.
Quand, enfin, ils arrivèrent aux bains, quelques dernières personnes finissaient de remplir les baignoires de marbre blanc de deux salles d’eau chaude. Les deux jeunes hommes, toujours un peu dans les vapes, les remercièrent et le personnel s’en alla tout comme leur guide. Ensuite, Alan et James se séparèrent et se préparèrent pour ce bain bien mérité.

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MessageSujet: Re: Orana   Orana Icon_minitimeJeu 24 Jan 2013 - 21:23

J'ai du r'tard un peu partout ma foi... Voyons voir cette suite !

Spoiler:
J'ai l'impression qu'il y a moins de fautes que d'hab, c'est cool ça !

Je dois avouer que je trouve ce passage "étrange". On dirait que ces deux garçons ont l'habitude de ce genre de choses. Le fait d'avoir changé de monde, de n'être pas sûrs de pouvoir revenir, de ne peut-être plus jamais voir leurs parents/autres amis/famille, de s'être évanouis dans un cercle de feux avec des gens qui parlent chelou, de se réveiller dans des lits, et de se faire servir par des domestiques ne leur fait... absolument rien. Tout paraît trop simple. Ils sont posés, calmes, tout va bien dans le meilleur des mondes...
Et puis tout le monde est sympa avec eux, ils savent presque exactement comment réagir, bref, on ne peut pas vraiment s'identifier à eux. Il faudrait qu'ils aient peur, se posent des questions, soient méfiants, renfermés... Je n'sais pas moi, que ça ait l'air de leur faire quelque chose à part avoir mal au crâne.
Voilà mon avis sur la question.

Smile

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MessageSujet: Re: Orana   Orana Icon_minitimeDim 27 Jan 2013 - 11:54

merci de ton commentaire Elann Wink

C'est justement pour cela que je disait que mon texte était enfantin, c'est trop superficiel. et le problème c'est que je devrais tout réécrire et je n'ai pas vraiment d'idée pour approfondir mes personnage.

je crois que je vais passé quelques jours encore pour que ce texte soit plus ou moins correct.
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MessageSujet: Re: Orana   Orana Icon_minitime

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