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 La clé de l'ancien monde

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MessageSujet: Re: La clé de l'ancien monde    La clé de l'ancien monde  - Page 2 Icon_minitimeMar 18 Juin 2013 - 11:48

Ok, merci. Je tente d'améliorer cela.
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MessageSujet: Encore un "1"   La clé de l'ancien monde  - Page 2 Icon_minitimeLun 1 Juil 2013 - 10:45

NEW NEW 1

Une foule d’étudiants se trouve devant les grands panneaux d’affichages, une vingtaine de listes y sont accrochées. Le tout protégé par un double-vitrage.
Un jeune homme s’avance et fixe la liste « biochimie ».  Il la parcourt lentement des yeux et s’arrête sur un nom. « Paul McKay », il sourit.
Je l’ai, j’ai ma licence !
Il tourne la tête et regarde par la baie vitrée la grande horloge qui se tient sur la coupole extérieure de l’amphithéâtre. Les aiguilles dorées se superposent il est 18h00. Il fait le tour de la statue qui trône dans la salle, puis s’assoit sur un banc. Sa main dans son Blue jeans cherche quelque-chose, il en ressort son smartphone et commence à écrire un message. Il se relève finalement et retournes vers la liste, tous s’écartent pour le laisser passer et la prend en photo. Sa chemise violet foncé le rend presque invisible dans la pièce pourpre et sombre. Ses cheveux bruns sont totalement décoiffés, il tente de les remettre de façon plus correcte.
Une étudiante tente comme elle peut de se faufiler pour accéder aux tableaux. Ses longs cheveux, coiffées en chignon, lui donnent à la fois un air strict et peu sûre d’elle.
— S’il vous plait, pouvez-vous vous écarter ?
Elle remet sa jupe en lin crème correctement et s’avance à travers les pleurs et les joies de tous ceux qui l’entourent. Ses mocassins en daim s’accommodent bien avec son gilet en cachemire ocre. Autour d’elle des jeunes hommes et jeunes filles sont au téléphone, certains appellent leurs parents d’autres leurs amis. Quelques-uns hésitent à annoncer leurs résultats maintenant, pleurent, rient, sautent de joie, si bien que le silence qui règne habituellement dans la pièce est comme brisée et pendant l’espace d’une heure tout devient plus bruyant que cela ne l’ai jamais.
Sur son haut en coton blanc un écusson est cousu :
« CASC
Imogen Noble »
En dessous du sigle la terre est représentée un aigle la soutient.
Le CASC (Club d’Anthropologie Sociale et Culturelle) est le club le moins populaire de l’université, c’est pourtant le mieux géré avec un budget annuel de plus de 20 000 euros qui servent à inviter de grands conférenciers et aux voyages que le club organise. Il compte à ce jour 61 membres. La présidente est Imogen Noble.
Elle finit par arriver à quelques mètres des listes, un groupe de jeunes étudiants lui barre la route. Quelques diplômés en mathématiques.
Paul la regarde, amusé.
— Pardon, je peux passer ?
Les étudiants ne lui répondent pas.
— Excusez-moi ?
— C’est bon retourne chez toi, tu l’as pas ta licence.
Le groupe entier se met à rire, tous émettant des bruits plus étranges et inquiétants que les autres.
Elle ne comprend pas pourquoi ils s’acharnent comme ça, elle les avaient déjà vus faire. Et se demande sincèrement comment des étudiants, qui espèrent obtenir un doctorat sont capables de répliques si fines.
J’en ai étudié des comportements c’est ce pourquoi je suis là à l’université, mais je n’arrive vraiment pas à comprendre. Pourquoi ?
— Tu peux partir maintenant !
L’étudiante baisse la tête, elle essaie de ne pas faire attention à ces remarques. Au fond d’elle, elle meurt d’envie de gifler ces sales gosses de riches, qui n’ont jamais rien fait pour avoir ce qu’ils ont. Dans sa tête des centaines d’images défilent, elle repense aux grands de ce monde, aux self-made. Elle redresse la tête et fixe droit dans les yeux ce qui pourrait être le leader ce ceux qui lui barrent la route.
— Allez, va-t’en, lui jette-il.
Le bruit qui régnait jusque-là, cesse nettement tous sont tournés vers Miss Noble et observent. Paul, qui écrivait sur son smartphone, redresse la tête.
— Vous me faites rire ! Ce que vous êtes me fait rire. L’incapacité même. Des gamins pourris-gâtés, voilà ce que vous êtes !
— T’es mieux que nous peut-être ?
Il redresse ses lunettes et fixe la jeune fille dans les yeux, comme un chien prêt à mordre.
Paul intervient.
— Bon écartez-vous, laissez-la passer.
Hank McKay, le père de Paul, est un des « généreux donateurs » de l’Université et le cousin du président de celle-ci. Tous s’écartent sans rechigner.
— Merci.
Mais je n’avais pas besoin d’aide.
Elle s’avance vers la liste  « sciences humaines », elle fait glisser son doigt jusqu’à son nom.
Génial !
Elle se retourne vers Paul.
— Merci. Tu passes aussi ta… Enfin, tu as eu ta licence ?
— Oui, je l’ai eu, une licence en biochimie.
— Et toi ?
Elle sourit, montrant ainsi un sourire éclatant, et tend sa main vers la liste.
— Sciences Humaines d’accord, et tu t’appelles ?
— Imogen, Imogen Noble.
— Bon moi c’est Paul McKay, j’imagine que tu me connais…
Evidemment que je te connais, qui ne te connais pas !
Il réajuste le col de sa chemise de sa main gauche.
— Oui, le fils de Mr McKay.
Imogen se dit que ce garçon représente tout ce qu’elle déteste.
—C’est ça, mais je suis surtout Paul, et pas uniquement le fils de.
Il essaie de se convaincre lui-même qu’il n’est pas comme eux. C’est pourtant bien un « fils de », comme il dit !
— J’ai l’impression de t’avoir déjà vue ?
C’est étonnant, je ne suis pas une star parmi les étudiants, moi !
Plus elle l’observe, plus elle voit en lui les habitudes de ces jeunes, riches, prétentieux et égocentriques.
— Je suis souvent à la bibliothèque on a dut s’y croiser.
— Possible.
— Bon, à demain alors. J’imagine que tu vas à la remise des diplômes.
Il se moque de moi, c’est évident, non ?
— Oui, il y a quand même de grandes chances.
Elle repart vers la porte vitrée et traverse le parc arboré de grands chênes rouges, pour disparaître dans la foule des rues londoniennes.
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MessageSujet: Re: La clé de l'ancien monde    La clé de l'ancien monde  - Page 2 Icon_minitimeMer 3 Juil 2013 - 13:41

Salut ! J'ai lu tout ça, et je suis de l'avis de mes petits camarades. Je pense tout comme eux qu'il y a un grand manque de descriptions. Concernant les dialogues, ça manque aussi de verbe, heu, introducteurs, ou je sais pas comment on appelle ça, qui puissent donner plus de ton et de profondeurs aux paroles, du genre "crie", "murmure", etcetc
L'amélioration de ton premier extrait est mieux, c'est sûr.

Voilà je n'ai rien ajouter de nouveau, mais tant pis ! continue à travailler tes textes, ça va venir !
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MessageSujet: Re: La clé de l'ancien monde    La clé de l'ancien monde  - Page 2 Icon_minitimeMer 3 Juil 2013 - 14:19

Merci
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MessageSujet: Re: La clé de l'ancien monde    La clé de l'ancien monde  - Page 2 Icon_minitimeMer 3 Juil 2013 - 15:11

Nouveau 2

2
Un véritable carnage du sang partout, on reconnaît à peine les corps, l’inspecteur McBlack se tient debout face à la large table.
Les sept membres sont encore sur leurs chaises. Quatre chandeliers sont encore allumés, et de longues stalactites de cire en descendent.
— A-t-on identifié, les victimes ?
— Non monsieur.
— Qu’est-ce qui s’est passée, au juste.
— A priori c’était une réunion, ce sont de vieux amis ils se connaissent tous, c’était prémédité, on voulait tous les avoir en même temps. L’assassin venait de l’intérieur, ils sont tous morts de plusieurs balles à différents endroits dans le corps.
Des cris se font entendre depuis l’entrée McBlack se retourne. Une vieille femme débarque dans le couloir, réajuste son chapeau de velours rouge et s’avance jusqu’à l’inspecteur, tournant le dos à la scène macabre.
— Que se passe-t-il Richard ? Pourquoi ces bonhommes devant le manoir ? Un homme fait son entrée, il gardait jusque-là la porte du manoir.
— Miss je vais devoir vous faire sortir de force.
— Oui, je peux savoir aussi pourquoi m’empêche-t-on de rentrer dans le manoir de MON association ?
L’inspecteur ne dit pas un mot, il espère que celle-ci va se retourner.
— Bon, où sont les autres…
Elle se retourne et met un pied dans la grande salle, contemplant avec effroi l’horreur des corps sans vie qui gisent dans la pièce. La femme est immobile, elle fixe, observe.
Mc Black intervient.
— Miss McSoon., vous allez bien ? Margaret ?
Margaret McSoon s’avance, elle approche d’un des cadavres.
Un des hommes qui surveillent la scène s’apprête à l’en empêcher, McBlack lui fait signe de ne rien faire. Margaret regarde une femme, totalement défiguré.
— Pauvre Sally, c’est de l’acharnement ! Qui peut faire cela ?
La jeune femme, d’une trentaine d’années au maximum, à le poing serré posé sur sa jupe, seule distinction qui puissent indiquer qu’elle est de sexe féminin.
Elle s’incline légèrement, regarde derrière elle si personne ne la regarde, et ouvre la main fermée du cadavre. Il s’y trouve un papier, elle le glisse dans la poche de son manteau pourpre.
C’est un grand coup qu’ils m’infligent cette fois-ci, mais je n’abandonnerai pas, je ne leur laisserai pas, jamais.
Elle se redresse doucement et marche en direction de la sortie.
— Miss, si vous voulez, je peux vous raccompagner.
L’inspecteur McBlack connaissez très bien Margaret McSoon, cette dernière avait travaillé des années au commissariat local, c’est même elle qui l’avait pistonné auprès du maire pour sa succession.
Margaret ne répond pas, elle passe tout droit, se dirige dehors, et s’assoit sur le banc qui borde la falaise.
Il y a-t-il de plus belle vue sur le loch qu’ici ? Je ne pense pas. C’est cette Ecosse que j’aime, l’Ecosse qui ne change pas, celle où le temps est figé, celle des lacs, mon Ecosse.
Ah vieil ami, c’est pour toi que je me bats, je ne te laisserai pas tomber. Comme mon père, mon grand-père, tous se sont battus, je serai toujours là, jusqu’à la mort.
Sa main cherche le papier dans sa poche, elle le sort et le lit.
Quel… Merci Sally.
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MessageSujet: Re: La clé de l'ancien monde    La clé de l'ancien monde  - Page 2 Icon_minitimeMer 3 Juil 2013 - 18:00

Zou voilà mes commentaires. C'est mieux, mais vraiment, ça manque cruellement de descriptions. Et tes dialogues sont plats, on ne perçois aucun sentiments. Mets des verbes introductifs, sérieusement !


Citation :
L’inspecteur McBlack se tient debout face à la large table. Sous ses yeux, c'est un véritable carnage , du sang partout ; on reconnaît à peine les corps. peut être que tu pourrais décrire encore plus la scène, donner plus de détails pour montrer justement le macabre.
Les sept membres sont encore sur leurs chaises. Quatre chandeliers sont encore allumés, et de longues stalactites de cire en descendent.
— A-t-on identifié, les victimes ?
— Non monsieur.
— Qu’est-ce qui s’est passée, au juste.
— A priori c’était une réunion, ce sont de vieux amis ils se connaissent tous, c’était prémédité, on voulait tous les avoir en même temps ton personnage ne reprend pas sa respiration entre ses phrases ? fragmentent les en plusieurs phrases. et donne du ton à ton dialogue, qu'on puisse sentir l'émotion qui passe. après tout si c'est un vrai carnage, ils doivent bien resentir quelque chose non ? ou s'ils sont blindés et que justement ca ne leur fait rien, montre le nous aussi. L’assassin venait de l’intérieur, ils sont tous morts de plusieurs balles à différents endroits (ça ne me parait pas très réaliste qu'il ajoute ça ; plusieurs balles dans le corps on suppose de toute façon que c'est le cas. dans le corps.
Des cris se font entendre depuis l’entrée .McBlack se retourne. Une vieille femme débarque dans le couloir, réajuste son chapeau de velours rouge et s’avance jusqu’à l’inspecteur, tournant le dos à la scène macabre.
— Que se passe-t-il Richard ? Pourquoi ces bonhommes devant le manoir ? Un homme fait son entrée, il gardait jusque-là la porte du manoir.ça m'a plus l'air d'être une phrase de description que la suite du dialogue, donc zou à la ligne !
— Miss je vais devoir vous faire sortir de force.
— Oui, je peux savoir aussi pourquoi m’empêche-t-on de rentrer dans le manoir de MON association ?
L’inspecteur ne dit pas un mot, il espère que celle-ci va se retourner. la j'avoue que c'est sans doute moi le problème, mais j'ai du mal à visualiser la position de la femme, si elle ne voit pas la scène, mais que la porte est ouverte, elle est dans le couloir, en arrivant elle a quand meme bien du voir du coin de l'oeil non ?
— Bon, où sont les autres…
Elle se retourne et met un pied dans la grande salle, contemplant avec effroi l’horreur des corps sans vie qui gisent dans la pièce. La femme est immobile, elle fixe, observe.
Mc Black intervient.
— Miss McSoon., vous allez bien ? Margaret ?
Margaret McSoon s’avance, elle et s'approche d’un des cadavres.
Un des hommes qui surveillent la scène s’apprête à l’en empêcher, . tu adore les virgules toi non ? McBlack lui fait signe de ne rien faire. Margaret regarde une femme, totalement défigurée.
— Pauvre Sally, c’est de l’acharnement ! Qui peut faire cela ?
La jeune femme, d’une trentaine d’années au maximum, à le poing serré posé sur sa jupe, seule distinction qui puissent indiquer qu’elle est de sexe féminin alors comment la vieille dame peut savoir qui c'est si on peut à peine deviner le sexe du cadavre ?.
Elle s’incline légèrement, regarde derrière elle si personne ne la regardedeux fois regarde, et ouvre la main fermée du cadavreet les inspecteurs la laissent toucher les corps ? je ne fais pas partie de la police, mais je regarde beaucoup les séries télé, et croies moi on ne la laisserait jamais pénétré sur la scène de crime et encore moins toucher quoi que ce soit. Il s’y trouve un papier, elle le glisse dans la poche de son manteau pourpredésolée, mais pas réaliste. Ou alors il aurait fallu qu'il y ait une diversion qui attire l'attention de tous les autres personnages et policiers ailleurs.
- C’est un grand coup qu’ils m’infligent cette fois-ci, mais je n’abandonnerai pas, je ne leur laisserai pas, jamais.! tes dialogues manquent de ton
Elle se redresse doucement et marche en direction de la sortie.
— Miss, si vous voulez, je peux vous raccompagner.
L’inspecteur McBlack connaissez connaissait ; mais vu que le reste du texte est au présent, pourquoi mettre ce verbe au passé ? connait me parait plus juste très bien Margaret McSoon, cette . Cette dernière avait travaillé des années au commissariat local, c’est même elle qui l’avait pistonné auprès du maire pour sa succession.
Margaret ne répond pas, elle passe tout droittout droit où ?, se dirige dehors, et s’assoit sur le banc qui borde la falaise.donne nous des descriptions !!
- Il y a-t-il de plus belle vue sur le loch qu’ici ? Je ne pense pas. C’est cette Ecosse que j’aime, l’Ecosse qui ne change pas, celle où le temps est figé, celle des lacs, mon Ecosse. Ah vieil ami, c’est pour toi que je me bats, je ne te laisserai pas tomber. Comme mon père, mon grand-père, tous se sont battus, je serai toujours là, jusqu’à la mort.
Sa main cherche le papier dans sa poche, elle le sort et le lit.
- Quel… Merci Sally.
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MessageSujet: Re: La clé de l'ancien monde    La clé de l'ancien monde  - Page 2 Icon_minitimeMer 3 Juil 2013 - 18:44

Merci, je retravaille cela!
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MessageSujet: Re: La clé de l'ancien monde    La clé de l'ancien monde  - Page 2 Icon_minitimeLun 22 Juil 2013 - 18:06

Voici le nouveau 3


3
Hank McKay se trouve dans son fauteuil d’osier, lisant le Times. Ses lunettes descendant sur son nez, lui donne un air encore plus vieux que ses 45 ans fêtés il y a peu. Paul s’approche de la table de la cuisine des lettres y sont posées, comme chaque soir il regarde s’il a du courrier.
— Alors c'est bon, tu as ta licence?
— Oui, c'est fait!
Il se repenche sur le courrier, faisant passer les différentes enveloppes sous ses yeux, il s'arrête:
Une lettre, ça faisait longtemps.
Il prend son précieux message et monte dans sa chambre, à l’étage, s’installe dans son fauteuil en cuir noir et sort la lettre de son enveloppe.
« Paul,
Je me doute bien que c’est ton idiot de père qui lira cette lettre, mais sache que je ne t’oublie pas. Je n’ai aucune idée de ce qu’il a pu te raconter sur moi pour que tu cesses de m’écrire mais je connais son talent à perdre, embrouiller les gens, c’est un avocat !
Cela fait si longtemps que l’on ne s’est pas vu, je sais tu n’y peux rien. Mais aujourd’hui j’ai besoin de toi, il faut vraiment que toi ici. J’ai appris par un ami que tu passais une licence en biochimie, j’espère que tu réussiras. Tu sais l’université d’Inverness, propose un programme d’échange avec celle de Londres, tu pourrais  venir.
Si tu as besoin de quoi que ce soit n’hésite pas, je te logerais bien sûr. Tu sais autre que tes capacités scientifiques, …, tu me serais tellement utile ici. Je ne peux pas vraiment t’expliquer, mais… Viens, tu verras, tu ne le regretteras pas. Tu pourrais au moins passer quelques vacances ?
J’ai envoyé quelqu’un à ta rencontre, il t’expliquera tout et si c’est mon cher neveu Hank McKay qui lit cela, mon ami cherchera Paul, tu ne l’empêcheras pas de me voir, ce sont bien trop…
»
— Donnes-moi ça !
Hank fait irruption dans la chambre, il arrache la lettre des mains du jeune homme.
— Tu m’as dit qu’elle était morte, morte il y a plus de quatre années maintenant.
— C’est tout comme, c’est une vieille folle !
— Mais  qu’est-ce qu’elle t’a fait !
L’homme ne répond pas.
Paul se dirige vers son armoire, il prend  une valise recouverte de  tissu à marron et vert à carreau au-dessus de celle-ci, et commence à mettre des vêtements, livres, bibelots et son ordinateur portable.
— Paul ! Qu’est-ce que tu fais.
— Je m’en vais, c’est simple non ?
— Paul !
— Hank, j’ai 21 ans, je fais ce que je veux, j’en ai marre !
Depuis sa plus tendre enfance Paul appelait son père par son prénom  et sur sa demande.
Lucy McKay qui préparait jusque-là le repas, arrive à la porte de la chambre.
— Oui, j’en ai marre de vous, je ne sais pas si vous vous rendez compte, vous m’avez dit qu’elle était morte ! Morte !
Lucy McKay s’interpose devant la sortie.
— C’était pour ton bien.
Paul se met à rire nerveusement.
— Pour mon bien ! Pour mon bien !  Qu’est-ce que vous m’avez caché d’autre « pour mon bien » ?
— Mais rien, rien d’autre, Lucy dit lui.
La mère ne réagit pas.
— Bon écoutez, je ne peux pas rester ici, ça ne sert à rien !
— Où tu vas aller ? Chez ta tante peut-être ?
— Exactement !
Paul se saisit de sa valise qui décolle violemment du sol. Il descend rapidement les escaliers et s’en même s’en rendre compte se retrouve errant dans les rues de Londres. C’est là que le jeune homme réalise qu’il n’a pas d’argent, qu’il est désormais seul, seul dans Londres, avec pour seul repère une tante qu’il n’a pas vue depuis des années et qui se trouve très loin de lui.

Un banc devant une pizzeria, voilà tout ce que j’ai pour l’instant, l’odeur enivrante de la bière vendu sans autorisation, les pigeons, et la nuit fabuleusement éclairée par les néons et autres lumières des boutiques alentours !
Il s’allonge et pose les mains sous sa tête, il fixe le ciel noir.
On ne peut même pas voir les étoiles, juste un voile sombre comme pour nous cacher l'immensité et les secrets de l'univers.

Paul commence à douter, il se dit qu'il aurait mieux fait de ne jamais avoir trouvé cette lettre, il ne sait plus exactement que faire.
— Paul McKay, fils de Hank McKay tentant de s’endormir sur un banc des quartiers « non-huppés » de Londres, serait-ce un mirage ?
Imogen Noble se tient au-dessus de l’étudiant et le regarde dans les yeux attendant une réponse de sa part. Ses longs cheveux dorés retombent sur ses épaules. Elle prend un malin plaisir à lui afficher ce sourire narquois. A ce moment précis, elle adore prendre ce ton sarcastique et moqueur c’est un peu comme une revanche.
Qu’est-ce qu’elle fait là elle ?
Il s’assoit sur le banc, lui indiquant qu’elle peut s’installer à côté de lui. Imogen le rejoint.
— Alors, qu’est-ce qu’il t’arrive ?
— Le fils à Papa, à fâché Papa ! Ou c’est plutôt lui qui m’a fâché ! Résultat je suis parti, sans argent, sans rien…
Elle continue sur le même ton:
— Et quelle est donc la raison de cette dispute ?
Paul lui explique la scène qui vient de se dérouler, mimant et imitant les voix de chaque intervenant.
— […] et maintenant je suis à la rue.
Elle prend conscience que son attitude est mauvaise et même certainement blessante, ce soupçon  d’humilité et de désarroi dans la voix de Paul lui fait pitié et elle se sent obligé de se faire pardonner.
— Allez relève-toi, je ne vais pas te laisser dormir là quand même. Par contre je te préviens tu dormiras sur une banquette pas très confortable. Et il n'y a pas de baignoire à bulles ni de sauna dans mon appartement!
Paul ne sait pas vraiment comment il doit le prendre, il hésite puis se dit finalement qu’il n’a pas le choix : c’est ça ou la rue !
— Merci. Je m'en contenterai!
Elle secoue ses  longs cheveux  blonds et remet correctement son châle.
— Qu’est-ce que tu faisais dans le coin.
— Je mange souvent ici les vendredi soir.
Imogen n’éprouve de ressentiments particuliers envers Paul, mais elle ne peut s’empêcher d’être méfiante. Elle a peur alors elle se ferme, laissant briller un bouclier forgé dans les plus solides métaux, impénétrable, une fierté —comme qui dirait— britannique
Ils marchent ensemble jusqu’à l’appartement de la jeune fille à une centaine de mètres.
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MessageSujet: Re: La clé de l'ancien monde    La clé de l'ancien monde  - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Nov 2013 - 0:21

C'est mon premier commentaire de texte, donc j'espère que le tout est compréhensible.

Je n'ai pas vraiment lu les corrections détaillées des autres donc je m'excuse par avance si certains éléments repris l'ont déjà été.
Cependant, je pense comme eux que le tout manque cruellement de descriptions et de verbes de paroles.
Tu décris surtout les vêtements, cela peut être utile car ils peuvent apporter des indications sur le niveau de vie ou les préférences des personnages mais ils ne les garderont pas pendant tout le roman. Cela devient problématique si ces vêtement sont la seule chose à laquelle on peut se rapporter.
Tu décris les cheveux ou les chapeaux... pourquoi pas les visages ? La description d'un visage aide grandement à s'identifier au personnage. N'hésite pas également à glisser de temps en temps des éléments complémentaires comme la taille. La description ne se fait pas forcément d'un coup mais je pense qu'à la fin du chapitre 3 on devrait être en mesure de se représenter au moins  Paul, Hank et Imogen (ceux qui apparaissent deux fois) de manière assez précise.
Ensuite, je n'ai remarqué aucun verbe de parole. Ils sont pourtant essentiels pour comprendre l'état d'esprit d'un personnage au moment où il parle. Les mêmes mots n'ont pas toujours le même sens suivant le ton utilisé.
Enfin, j'ai eu un peu de mal avec la syntaxe. Pour moi il manque des mots de liaison ou des virgules de temps en temps. Le rythme de quelques phrases m'a également rebuté.

J'ai apporté moi même des modifications en rapport avec les différents points cités. Tout cela est bien sûr personnel. Il s'agit surtout de montrer les passages qui m'ont gênés et pas de corriger le texte.

Voici donc un petit code couleur, chaque chapitre a son petit spoiler différent.

Les passages dont je parle sont en gras
En vert, la ponctuation et les mots de liaison
En violet, les endroit où j'aurai bien vu des verbes de paroles. C'est fait au feeling et je n'ai, bien sûr, pas vocation à réécrire ton texte
En vert, quelques petites corrections au passage
En orange, mes commentaires

Chap1:


Chap2:

Chap3:

En arrivant au bout de tout cela je me rend compte que je ne me suis pas vraiment attardé sur la vraisemblance du récit mais plutôt sur le texte en lui même. Ce n'est pas vraiment mon truc alors je laisse le soin à des gens plus qualifiés que moi de le faire.
Je me demande tout de même si Paul n'est pas un peu radical. Il me parait étrange qu'il soit si prompte à quitter son nid douillet pour se retrouver à la rue.
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MessageSujet: Re: La clé de l'ancien monde    La clé de l'ancien monde  - Page 2 Icon_minitimeMar 12 Nov 2013 - 17:21

Je te remercie Sythrax. Je reviendrai sur cela pour l'instant j'essaie de terminer l'histoire en elle-même.

Voici le 4

Margaret peine à dormir, elle soulève le drap de soie, de son lit spacieux et s'assoit sur celui-ci, elle réfléchit.
En réalité elle a peur, pas peur pour elle-même, elle réalise l'ampleur de ces meurtres et les conséquences. Maggy se lève brusquement:
Mon Dieu Imogen, je ne l'ai pas prévenue, il faut que je le fasse.
Elle se retourne et penche la tête sur sa  table de chevet en ébène où  est posée sa montre.
22h00, elle ne doit pas être couchée.
La vieille femme enfile ses charentaises rouge sombres et prends la porte qui donne directement sur son bureau, décroche le combiné puis compose le numéro. Elle hésite et demande comment elle va pouvoir annoncer à une jeune femme à Londres que son grand-père, sa seul famille, est mort. Margaret la revoit encore toute petite et seul, abandonnée, seule, le jour où ses parents sont morts, elle avait quatre ans peut-être moins, elle pleurait. Puis elle à grandit avec Bill au rythme écossais, elle est devenue un véritable "highlander".
Cela fait cinq années qu'elle est à Londres, elle a certainement changée, elle ne me reconnaitra peut-être pas. Si, bien sûr qu'elle va me reconnaître. Espérons.
La sonnerie fait monter le stress en Maggy, des milliers de pensées traversent son esprit.

— Allo
— Allo Imogen?
— Oui... Qui est à l'appareil?
— C'est Maggy, Margaret.
— Maggy! Comment allez-vous?
— Je vais bien, je vais bien...
Margaret devient hésitante elle ne voit pas comment aborder le sujet. A ce moment, elle se sent comme seule en train d'escalader une falaise ne trouvant plus de prise et n'ayant que deux choix: sauter et risquer de s'écraser sur les rochers ou attendre qu'une corde descende gentiment de là-haut.
— Margaret? Vous êtes toujours là?
— Euh... Oui, oui. En fait, j'ai... J'ai quelque chose à te dire.
— Allez-y je vous écoute.
— Imogen, c'est à propos de Bill...
Elle l'interrompt immédiatement:
— Qu'est-ce qu'il y a? Il va bien?
— Il y a eu une fusillade lors d'une réunion du comité...
Le léger tremblement qui était jusque-là ancrée dans sa voix devient de plus en plus puissant et se transforme en sanglot, elle se met à crier:
— Et alors? Maggy?
— Je suis désolée.

Elle éclate cette fois-ci en pleurs, répétant "Ce n'est pas vrai".
Après plusieurs longues secondes, Imogen reprend son calme:
— Pourquoi, pourquoi une fusillade?
— Imogen je trouverais le coupable, la police locale est sur l'affaire, je te jure qu'il sera puni.


Dernière édition par Fenrajis le Mar 12 Nov 2013 - 18:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La clé de l'ancien monde    La clé de l'ancien monde  - Page 2 Icon_minitimeMar 12 Nov 2013 - 18:12

Premier constat : où sont les tirets de dialogue ?
Ensuite, je trouve qu'il y a un problème de ponctuation dans tes phrases. Par exemple :
Citation :
Margaret peine à dormir, elle soulève le drap de soie, de son lit spacieux et s'assoit sur celui-ci, elle réfléchit.
= Margaret peine à dormir. Elle soulève le drap de soie de son lit spacieux et s'assoit sur celui-ci. Elle réfléchit.
D'ailleurs, si elle est dans le lit, elle doit se relever avant de s'asseoir sur le drap non ? Donc tu devrais peut être le dire. Ca aiderait d'ailleurs à mieux rendre son trouble :  Margaret peine à dormir. Elle soulève le drap de soie de son lit spacieux, se lève, marche jusqu'à la porte de sa chambre, hésite, puis revient. Elle se rassoit sur les draps et réfléchit. (ce n'est qu'une proposition).

Quand il y a les pensées de Maggy, c'est très embêtant que tu ne mettes pas les guillemets. Très embêtant aussi, et ça je te le répète dans tous mes commentaires, c'est ce manque de verbes introducteurs à tes dialogues.
Le problème majeur je pense c'est que tu nous dis ce que tes personnages ressentent, mais tu ne nous le montre pas, tu ne nous le fais pas ressentir.


Dernière édition par morange le Mar 12 Nov 2013 - 18:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La clé de l'ancien monde    La clé de l'ancien monde  - Page 2 Icon_minitimeMar 12 Nov 2013 - 18:32

Merci, en fait on m'avait reprocher d'en mettre trop avant, des verbes de paroles!
Pour les tirets et l'italique ça a sauté mais je corrige tout de suite.
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MessageSujet: Re: La clé de l'ancien monde    La clé de l'ancien monde  - Page 2 Icon_minitimeMar 12 Nov 2013 - 19:00

C'est vrai qu'il n'y a toujours pas de verbes introducteurs et on a donc un peu de mal à se représenter les réactions des personnages. Surtout que c'est un dialogue au téléphone donc si on se met à la place des personnages on ne perçoit justement que les changements dans la voix de son interlocuteur.
Ensuite, l'absence de tirets est un peu gênante pour suivre la conversation téléphonique. Ça ne me choquais pas vraiment à partir du moment où les répliques s'alternaient une ligne sur deux mais comme il y a des coupures narratives cela demande de rester attentif. J'imagine que l'idée était de réserver un traitement différent à cette conversation de par sa nature téléphonique mais il faudrait peut-être trouver un autre moyen.
De plus, cela fonctionne avec les grandes lignes du forum, mais je pense que sur un autre format les répliques risquent de prendre plusieurs lignes et le seul repère qu'il nous resterait serait alors les majuscules.
Sans parler du fait que cela ne laisse pas vraiment de place pour les verbes de paroles.

Toujours par rapport aux émotions des personnages, ce n'est peut-être que moi, mais je trouve que Margaret est quelque peu bouleversée et pourtant la ponctuation est neutre.

Mon Dieu Imogen, je ne l'ai pas prévenue, il faut que je le fasse.
Là par exemple on a une expression assez forte, la phrase pourrait contenir un voire plusieurs points d'exclamation.
Mon Dieu ! Imogen ! Je ne l'ai pas prévenue. Il faut que je le fasse.
C'est une proposition. Ici la phrase est plus hachée ( y en a même carrément plusieurs en fait ), je trouve que cela rend mieux le fait que Margaret se souvient d'Imogen d'un seul coup mais c'est peut-être juste ma manière d'écrire.
Au passage, ici non plus il n'y a pas de tiret. Tu ne les aurais pas simplement oublié ?

J'ai aussi eu des problème avec le rythme de certaines phrases. Je trouve qu'elle sont parfois un peu longues. J'en fais aussi beaucoup sur mes premiers jets et je comprend assez bien qu'on ne s'en rend pas toujours compte sur place. Voici donc quelque propositions, toute ne doivent pas être raccourcies mais elles s'enchaînent parfois et cela devient plus flagrant.


La vieille femme enfile ses charentaises rouge sombres et prends la porte qui donne directement sur son bureau, décroche le combiné puis compose le numéro.
La vieille femme enfile ses charentaises rouge sombres. Prends la porte qui donne directement sur son bureau, décroche le combiné puis compose le numéro.

Margaret la revoit encore toute petite et seul, abandonnée, seule, le jour où ses parents sont morts, elle avait quatre ans peut-être moins, elle pleurait.
Margaret la revoit encore toute petite : seule et abandonnée le jour où ses parents sont morts. Elle avait quatre ans peut-être moins, elle pleurait.
Ici je trouvait la répétition du mot "seule" superflue. Je veux bien comprendre que cela ancre la relation entre Margaret et Imogen mais il n'y qu'un seul mot pour séparer les répitions et cela est vraiment court.

Elle éclate cette fois-ci en pleurs, répétant "Ce n'est pas vrai".
Elle éclate cette fois-ci en pleurs, répétant "Ce n'est pas vrai, ce n'est pas vrai".
Puisque tu précise la répétition, l'expliciter rajoute de l'effet. Je pense que tu peux même finir la phrase par des points de suspensions ou d'exclamation suivant qu'Imogen ressasse la phrase en étant dans le déni ou est en colère.

Maggy se lève brusquement
Ici ce n'est pas vraiment un problème de rythme mais je trouve l'usage du diminutif par le narrateur un peu décalé avec la situation de peur dans laquelle se trouve le personnage. Pour moi, un diminutif est plutôt utilisée affectueusement par les autres personnage et rarement par le narrateur mais pareil, ça ne peut être qu'un vision personnelle des choses.

Imogen je trouverais le coupable, la police locale est sur l'affaire, je te jure qu'il sera puni.
Ici je trouve étrange que Margaret s'engage à trouver le coupable personnellement puis précise dans la même phrase que la police est sur l'affaire. Si la police s'en charge, veut-elle faire justice elle même ou juste les aider dans leur enquête. Enfin, je valoriserais la dernière phrase.
Il sera puni, je te le jure.

Edit : j'écrivais pendant ta réponse, les tirets avaient bien sautés !
Ils sont filous quand même.
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MessageSujet: Re: La clé de l'ancien monde    La clé de l'ancien monde  - Page 2 Icon_minitimeMar 12 Nov 2013 - 19:36

Merci beaucoup!
Je vais travailler tout ça durant le week-end!
En attendant voici le 5 :
On change à nouveau de plan, le roman se déroule sur 4 plans!

Jack Dawson se trouve sur la rive du Lac Champlain. Comme chaque jour. Il s’y rend mais il n’a aucune idée de la raison. Comme seul explications on lui dit, et répète, cela le dépasse, il ne peut pas comprendre et doit se contenter de rester dans sa chambre. Il se souvient pourtant de ce samedi de Juin 1966, le jour où sa vie a basculé.
Ce qui l’étonne et même à chaque fois l’émerveille, c’est la grandeur du lac. Cette immensité en mouvement perpétuel. Ce matin l’eau mêlée aux couleurs doucement orangés du soleil levant, donne l’impression d’un paysage inconnu, encore préservé de l’homme et de ses ravages. A cette heure-ci, doucement la vie du lac s’endort tandis que la vie terrestre s’éveille.
Chaque matin, il se rend ici sur la seule plage de l’île, il n’a aucune idée d’évasion. Immobile il fixe l’eau calme du lac, les yeux vides de toute émotion.
—Que faîtes-vous là ?
Une femme en blouse blanche, se tient désormais à ces cotés. Le vent qui souffle ici plus fort qu’ailleurs, fait voler ses longs cheveux gris et sec.
—Jack que faîtes-vous là ?
Il ne répond pas.
—A quoi cela vous sert ? Vous venez ici chaque matin, pourquoi ?
L’homme continue de fixer l’eau mouvementé du lac.
—Venez je dois vous reconduire à votre chambre.
Il la suit sans aucune opposition. Ils remontent ensemble le chemin de pavé qui mène à la cour intérieur de l’institut. A l’intérieur du bâtiment tout est calme, tout est blanc sans vie.
La femme le conduit dans la chambre 728, ou elle l’enferme. Puis elle se dirige vers le fond du couloir, et ouvre une porte vitrée.
Dans la pièce se trouve un bureau en pin. Un petit écriteau posé devant une lampe indique
« PR. ADELAIDE STAITE ».
Adélaïde Staite, ouvre un tiroir et se saisit de son calepin et rédige :
« Miss McSoon,
Sachez avant tout que je vous respecte profondément et que j’ai toute confiance en vos actions. Et que je ne vous reproche rien. Jack Dawson, sort de plus en plus souvent de l’institut, et vous savez comme moi que cela finira, certainement, mal un jour. Il commence à se rappeler, et ces souvenirs sont plus destructeurs que toutes les douleurs que pourront lui infliger ses agresseurs. Ce fut plus qu’un grand honneur de travailler avec vous, mais je ne pourrais plus assurer ma tâche très longtemps. Je suis menacé et avec moi Mr Dawson, mais j’emporterai tous mes secrets. A l’allure où ils progressent je ne pourrais pas tenir longtemps. J’ai constaté des disparitions de documents importants et de dossier sur des patients. Je sais qu’une taupe travaille ici, mais je ne saurais savoir qui.
Cependant je ne manquerai pas à mon serment, je défendrais votre cause jusqu’à ma mort, qui emportera tout ce que je sais. Je requiers ainsi votre aide, car le cas est plus que critique.
Aussi je vous ferais porté cette lettre par quelqu’un de toute confiance, répondez vite, j’ai besoin de vous.
Avec tout mon respect.
Adélaïde Staite. 
»
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