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 un autre monde

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MessageSujet: un autre monde    un autre monde  Icon_minitimeDim 25 Aoû 2013 - 8:42

Bonjours tout le monde :)J'ai commencé à écrire une Fan fiction assez surréaliste que j'aurais aimé vous faire partager.

Il y a tout d'abord une Bande annonce (oui oui vous avez bien lu ^^ )

Prologue

Nous étions le 20 décembre, à l'aube de la fin du monde prédit par les Mayas. Des personnes étaient devenus complètement terrorisés par cette découverte faite il y a maintenant plus de deux ans. Beaucoup n'y croyait pas et continuait à vivre leur vie sereinement, ne se préoccupant pas de ces superstitions. D'autres, comme les croyants, c'étaient préparés au plus grand des cataclysmes que la terre connaîtra dans les heures à venir.

L'erreur est humaine, et personne ne pourra contredire cela. Leur plus grande erreur fut celle d'aujourd'hui. Ne pas croire à ce que la science a ignoré pendant longtemps alors qu'elle connaissait la vérité. Ne pas affoler le monde disait-elle sans remords ni conscience. Les mayas eux, ne l'ont pas ignoré, prévenant du danger qui menaçait notre planète. Beaucoup ni y ont pas cru, ceci les menant à leur perte...



Chapitre 1 Le jour d'avant

En ce 20 décembre 2012, alors qu'à cette heure-ci tout Paris était encore endormi et que la nuit régnait en maître, un homme courait dans un parc. Muni d'une imposante carrure et de bras musclés, il se défoulait comme il le pouvait en martelant le sol de sa course à travers les arbres Parisiens. Son casque sur les oreilles, le son mit au maximum, il s'évadait pour quelques instants avant de rentrer chez lui, en sueur.

Cette personne n'était autre que Jeremy Ferrari, humoriste depuis une dizaine d'années avec une carrière qui commençait à décoller en cette fin d'année.

Une fois rentré dans son minuscule appartement, jetant ses baskets usé jusqu'à la moelle dans le salon, il s'affala sur son clic-clac avant de prendre son portable en main et l'alluma sans prendre la peine de consulter ses messages. Il jeta l'appareil sur le matelas et partis prendre une douche. L'eau glacée coulant le long de sa colonne vertébrale lui faisait le plus grand bien, et c'est avec regret qu'il posa pied hors de la douche et se munit d'une serviette. Regardant minutieusement son reflet, il se dit qu'il devait à tout prix se faire couper les cheveux après le tournage du ondar show cette après-midi.

Après un rapide café, il se mit à son ordinateur et commença à travailler sur son sketch pour l'émission hebdomadaire malgré l'heure plus que matinale. Finalement, deux heures de travail plus tard, il enfila ses baskets usagées et repartis dehors. Son travail lui prenait un temps fou, mais il voulait tout de même continuer la pratique des arts martiaux, et c'est pourquoi il se levait si tôt.

Son téléphone vibra dans sa poche alors qu'il enfourchait sa moto, l'obligeant à retirer son casque.

« Ouais ?
- Jeremy ? tu ne m'as toujours pas envoyé le texte pour le sketch ! »

Un juron se fit entendre alors que Jeremy réalisait qu'il avait complètement oublié sa patate et son sketch pour le ondar show.

« Je te l'enverrais tout à l'heure promis. »

Jeremy avait raccroché et était partis au plus vite dans les rues de Paris.

Pendant ce temps-là, dans une petite maison en banlieue Parisienne, se dressait Arnaud dans son salon, un enfant dans les bras après avoir raccroché à la suite de Jeremy.

« Arrête de faire ton tonton poule va... »

Il se retourna et aperçu une femme dans l'encadrement de la porte. Il s'avança et l'embrassa longuement avec poser sa main sur son ventre rond.

« Ce sera pire lorsqu'il s'agira de notre fille, lui chuchota-t-il tout en reposant l'enfant à terre. »

Elle lui sourit, puis l'embrassa une nouvelle fois et repartit en se tenant le dos sous le regard son compagnon qui l'aimait plus que tout au monde et avait hâte d'être papa.

« Anaud ?
- Oui mon chaton ? »

L'enfant se tortilla sur sa chaise en évitant de regarder Arnaud qui se demandait ce qu'il allait lui demander.

« Je peux venir avec toi ?
- Où çà Clément ? »

L'enfant se leva de sa chaise et montra la jaquette du DVD d'on n'demande qu'a en rire qu'il regardait. Arnaud hésita un moment. Que devait-il faire ? Un enfant serait-il accepté sur un plateau de télé ? Surtout s'il n'avait que cinq ans.

« S'il te plaît mon tonton chéri, supplia le garçon devant l'hésitation de son oncle.
- Bon d'accord, céda-t-il, mais tu me promets que tu seras sage ?
- Wi ! »

Clément fit un sourire à son oncle avant de lui adresser un bisou sur sa joue poilue.

« Tu piques ! »

Il rigola tout en repensant qu'il devait partir pour préparer le tournage et répéter.

Plaçant à la hâte son filleul sur son siège auto, il démarra et s'engagea dans les rues de Paris.

Au même moment dans la salle de spectacle

Dans la loge commune, Les kicekafessa et Garnier et Sentou finalisaient le dernier sketch pour cette après-midi.

« Enfin terminé ! Souffle Cyril. Il ne manque plus que celui de Tsamere.
- D'ailleurs il est où ? Il ne devait pas venir en même temps que nous.
- Je n'en sais rien... »

Le silence repris place pendant que Sandra partis imprimé les textes. Une certaine tension régnait depuis peu dans l'équipe. Personne ne se parlait et quelques conflits avait éclatés au sein de la bande d'humoristes, créant de nombreux malaises lors des réunions pour les sketches de la semaine.

Plongé dans son travail, Cyril sursauta lorsqu'une petite main vint lui tiré le t-shirt.

« Oh... Salut toi, dit-il en prenant l'enfant sur ses genoux. »

Arnaud apparut dans la loge en courant.

« Clément ! Je t'avais dit me m'attendre !
- Alors ton p'tit nom c'est clément ? demanda Guillaume en s'approchant du petit garçon.
- Wi ! »

Tous se déroulait pour le mieux, comme chaque enregistrement malgré les quelques tension présentes.

Le dernier jour...
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sombrefeline
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MessageSujet: Re: un autre monde    un autre monde  Icon_minitimeLun 26 Aoû 2013 - 13:52

Mes corrections

Citation :
Prologue

Nous étions le 20 décembre (Pas fan du "nous" pour débuter un texte, mais bon, j'aime pas trop les adresses au lecteur dans un texte), à l'aube de la fin du monde prédit par les Mayas. Des personnes étaient devenues complètement terrorisées par cette découverte faite il y a maintenant plus de deux ans (Deux ans auparavant, plutôt). Beaucoup n'y croyaient pas et continuaient à vivre leur vie sereinement, ne se préoccupant pas de ces superstitions. D'autres, comme les croyants, s'étaient préparés au plus grand des cataclysmes que la terre connaîtra dans les heures à venir (problème de concordance de temps ici. ton texte se déroule au passé, pourquoi mettre un futur)

L'erreur est humaine, et personne ne pourra contredire cela. Leur plus grande erreur fut celle d'aujourd'hui. Ne pas croire à ce que la science a ignoré (avait ignoré) pendant longtemps alors qu'elle connaissait la vérité. Ne pas affoler le monde disait-elle sans remords ni conscience. Les mayas eux, ne l'ont pas ignoré (ne l'avait pas ignoré. Et répétition de l'expression "avoir ignoré"), prévenant du danger qui menaçait notre planète. Beaucoup ni y ont pas cru, ceci les menant à leur perte...
Ok, j'ai du mal avec ce passage, je ne vois pas trop ce que tu essayes de dire. Qui est ce "elle"? la science?



Chapitre 1 Le jour d'avant

En ce 20 décembre 2012, alors qu'à cette heure-ci tout Paris (Si tu dis "cette heure-ci", il faut avoir préciser à peu près à quelle heure ça se déroule) était encore endormi et que la nuit régnait en maître, un homme courait dans un parc. Muni d'une imposante carrure et de bras musclés ("muni" ne passe pas pour décrire le physique de quelqu'un, ça donne l'impression qu'il a acheté ses bras et qu'il les a emportés pour son jogging. "doté" passerait mieux), il se défoulait comme il le pouvait en martelant le sol de sa course à travers les arbres Parisiens. Son casque sur les oreilles, le son mit au maximum, il s'évadait pour quelques instants avant de rentrer chez lui, en sueur.

Cette personne n'était autre que Jeremy Ferrari, humoriste depuis une dizaine d'années avec une carrière qui commençait à décoller en cette fin d'année.

Une fois rentré dans son minuscule appartement, jetant ses baskets usées jusqu'à la moelle dans le salon, il s'affala sur son clic-clac avant de prendre son portable en main et l'alluma sans prendre la peine de consulter ses messages. Il jeta l'appareil sur le matelas et partit prendre une douche. L'eau glacée coulant le long de sa colonne vertébrale lui faisait (fit, vu qu'il s'agit d'une action ponctuelle) le plus grand bien, et c'est avec regret qu'il posa un pied hors de la douche et se munit d'une serviette. Regardant minutieusement son reflet, il se dit qu'il devait à tout prix se faire couper les cheveux après le tournage du ondar show cette après-midi.

Après un rapide café, il se mit à son ordinateur et commença à travailler sur son sketch pour l'émission hebdomadaire malgré l'heure plus que matinale. Finalement, deux heures de travail plus tard, il enfila ses baskets usagées et repartit dehors. Son travail lui prenait un temps fou, mais il voulait tout de même continuer la pratique des arts martiaux, et c'est pourquoi il se levait si tôt.

Son téléphone vibra dans sa poche alors qu'il enfourchait sa moto, l'obligeant à retirer son casque.

« Ouais ?
- Jeremy ? tu ne m'as toujours pas envoyé le texte pour le sketch ! » (préciser qui est au bout du fil, le lecteur n'est pas devin)

Un juron se fit entendre alors que Jeremy réalisait qu'il avait complètement oublié sa patate (Sa patate?) et son sketch pour le ondar show.

« Je te l'enverrai tout à l'heure promis. »

Jeremy avait raccroché et était parti au plus vite dans les rues de Paris.

Pendant ce temps-là, dans une petite maison en banlieue Parisienne, se dressait Arnaud dans son salon, un enfant dans les bras après avoir raccroché à la suite de Jeremy.

« Arrête de faire ton tonton poule va... »

Il se retourna et aperçut une femme dans l'encadrement de la porte. Il s'avança et l'embrassa longuement avec poser sa main sur son ventre rond.

« Ce sera pire lorsqu'il s'agira de notre fille, lui chuchota-t-il tout en reposant l'enfant à terre. »

Elle lui sourit, puis l'embrassa une nouvelle fois et repartit en se tenant le dos sous le regard son compagnon qui l'aimait plus que tout au monde et avait hâte d'être papa.

« Anaud ?
- Oui mon chaton ? »

L'enfant se tortilla sur sa chaise en évitant de regarder Arnaud qui se demandait ce qu'il allait lui demander.

« Je peux venir avec toi ?
- Où ça Clément ? »

L'enfant se leva de sa chaise et montra la jaquette du DVD d'on n'demande qu'a en rire qu'il regardait. Arnaud hésita un moment. Que devait-il faire ? Un enfant serait-il accepté sur un plateau de télé ? Surtout s'il n'avait que cinq ans.

« S'il te plaît mon tonton chéri, supplia le garçon devant l'hésitation de son oncle.
- Bon d'accord, céda-t-il, mais tu me promets que tu seras sage ?
- Wi ! »

Clément fit un sourire à son oncle avant de lui adresser un bisou sur sa joue poilue.

« Tu piques ! »

Il rigola tout en repensant qu'il devait partir pour préparer le tournage et répéter.

Plaçant à la hâte son filleul sur son siège auto, il démarra et s'engagea dans les rues de Paris.

Au même moment dans la salle de spectacle

Dans la loge commune, Les kicekafessa et Garnier et Sentou finalisaient le dernier sketch pour cette après-midi.

« Enfin terminé ! Souffle Cyril (pas de majuscule aux verbes d'incise. et attention, le reste de ton texte est au passé, ce verbe ci au présent). Il ne manque plus que celui de Tsamere.
- D'ailleurs il est où ? Il ne devait pas venir en même temps que nous.
- Je n'en sais rien... »

Le silence reprit place pendant que Sandra partit imprimer les textes. Une certaine tension régnait depuis peu dans l'équipe. Personne ne se parlait et quelques conflits avaient éclaté au sein de la bande d'humoristes, créant de nombreux malaises lors des réunions pour les sketches de la semaine.

Plongé dans son travail, Cyril sursauta lorsqu'une petite main vint lui tirer le t-shirt.

« Oh... Salut toi, dit-il en prenant l'enfant sur ses genoux. »

Arnaud apparut dans la loge en courant.

« Clément ! Je t'avais dit me m'attendre !
- Alors ton p'tit nom c'est clément ? demanda Guillaume en s'approchant du petit garçon.
- Wi ! »

Tous se déroulait pour le mieux, comme chaque enregistrement malgré les quelques tension présentes.

Le dernier jour...

Ok, alors, j'ai relevé pas mal de fautes, notamment de conjugaison. Autrement, c'est pas mal écrit, même si tout ça reste un peu abstrait. ça manque de descriptions des personnages, des lieux, il faudrait savoir qui parle et de quelle manière.

Concernant l'histoire... Ben je suis pas vraiment adepte des fanfictions, donc c'est difficile de juger. Utiliser les humoristes de "on ne demande qu'à en rire", euh, oui, pourquoi pas, mais je dois avouer que pour l'instant, ça ne m'a pas emballée.

Je pense quand même que tu as du potentiel, et j'aimerai bien voir ce que tu es capable de faire avec des personnages et une histoire à toi.
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MessageSujet: Re: un autre monde    un autre monde  Icon_minitimeLun 26 Aoû 2013 - 14:17

merci Smile bon pour le "sa patate" c'est sur que si on ne connait rien à "on n'demande qu'à en rire" on ne comprend pas tout !
Bon après c'est surtout pour m'évitait de crée des personnages parce que ensuite sa ne sera pas du tout en theme avec ondar et que l'on va completement s'écarter du sujet Smile
merci de ton avie quand même Wink
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sombrefeline
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MessageSujet: Re: un autre monde    un autre monde  Icon_minitimeLun 26 Aoû 2013 - 15:19

Note de l'animatrice des galeries : Fais attention à ton orthographe, s'il te plait.

Ah, tu fais comme tu veux, tu écris ce que tu veux. Mais bon, personnellement, je trouve que créer mes propres personnages et mon propre univers est beaucoup plus réjouissant qu'utiliser l'univers de quelqu'un d'autre... Mais les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas.
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MessageSujet: Re: un autre monde    un autre monde  Icon_minitimeLun 26 Aoû 2013 - 16:28

je ferais attention pour l'orthographe Smile

voici les chapitre 2 et 3

Chapitre 2 : le commencement

21/12/12 00H01 Temple maya – Mexique

Sous la lune se dressait le temple tant convoité à la civilisation Indoue et qui avait fait office de cette découverte que nombreux craignait. La clairière en face du lieu e culte offrait ce soir un spectacle des plus étonnants. Un homme, torse nu, se tenait debout au milieu des siens qui formaient un cercle sur la passerelle de terre. Vêtu seulement d’un tissu pour cacher sa virilité, il prononçait incompréhensiblement des prières dans une langue dont peu arrivaient à percer les mystères. Levant les bras au ciel, il poussa un cri féroce avant d’être rejoint par les autres membres de la tribu Mayas.

« Le jour est arrivé mes frères ! »

Plus personne ne broncha, chacun craignant d’offenser la parole du sage. Ils s’assirent tous, ne laissant que leur sage debout au milieu d’eux.

« Ce soir, la prophétie se réalisera, et, l’humanité connaîtra son dernier souffle. »

Mécaniquement, après un bref signe de la main au sien, tous se dirigèrent vers le monument où la porte ouverte donné accès à la protection accordée par les dieux. Puis, alors que l’extérieur se faisait soudainement désert, la porte fut celée pour l’éternité.

00H15 Arrondissement de Paris

La chambre conjugale était noyée dans l’obscurité de la nuit où passez de temps à autre les fins faisceaux de lumière des voitures passagères. Déposant un tendre baisé sur le crâne de sa compagne endormie, Arnaud se leva et se dirigea vers la cuisine où il prit une aspirine pour soulager son mal de crâne persistant depuis le tournage de la veille. Reposant le verre vide dans l’évier, il prit place sur une des chaises du bar où trônait une photo de lui et Sandrine. Ses pensées vagabondantes, il s’imaginait avec sa fille dans les bras.

« Arnaud ? »

Se retournant vers la voix, il aperçut la femme lui souriant tendrement et s’avançant vers lui pour lui déposer un doux baisé sur ses fines lèvres. Elle lui prit la main et la déposa sur son ventre rond.

« Regarde, elle bouge… »

Un sourire niait se dessina sur les lèvres du futur père, qui embrassa à son tour son épouse.

« Je t’aime… Chuchota-t-il près de son oreille »

Son souffle chaud caressa sa peau laiteuse, la faisant frissonner. Ses bras enlacèrent son homme et elle nicha sa tête dans son cou. Restant ainsi pendant de nombreuses minutes, elle poussa un cri en se reculant brusquement d’Arnaud et se tenant le ventre.

« Ma chérie… Qu’est-ce qu’il se passe ? »

Paniqué devant son état si soudain, il l’aida à s’asseoir sur le canapé alors qu’elle se tortillait sous l’effet de la douleur.

Au bout de cinq minutes qui parurent une éternité, la douleur se calma assez pour qu’elle puisse s’exprimer.

« C’est le bébé Arnaud… Je t’en prie fait quelque chose…
- Ne t’inquiète pas ma belle, ça va aller… »

Une larme roula sur la joue de l’homme qui éprouvait tant de peine à la voir dans cet état. La prenant dans ses bras frêles, il la porta jusqu’à la voiture où il la déposa et l’attacha en prenant soin de ne pas lui faire souffrir plus. L’embrassant tendrement avant de fermer la portière arrière, il vit plusieurs perles salées dévaler ses joues.

Il prit le volant et débarqua sur les routes Semi-Parisienne en direction de L’hôpital de plus proche à moins de dix minutes de là.

Après plusieurs kilomètres dans les sombres rues, le trafic fut soudainement arrêté à l’angle de leur quartier.

« Putain !!! »

Jura-t-il en klaxonnant violemment tous en passant la tête à travers la vitre.

« Vous pouvez pas avancer ! J’ai ma femme qui est sur le point d’accoucher !! »

Personne ne répondit. Se tournant vers sa compagne toujours allongée sur la banquette arrière, il la scruta pour découvrir qu’un liquide blanchâtre s’étalais à son côté et que des goutes sueur perlé son front alors qu’elle fermait les yeux sous l’effet de la douleur.

« Merde… »

Ouvrant brusquement sa portière, il sortit de la voiture.

« Je reviens… »

Courant à travers la rue, il tourna à son angle où la première voiture était arrêtée.

« Vous pouvez pas avancer bordel ! Ya ma femme qui va accoucher ! »

L’homme debout ne prononça pas un mot et se décala pour laisser le champ de vision de l’humoriste s’élargir.

Là où était anciennement une rue, avait pris place une énorme fissure, bloquant la totalité du passage pour les piétons et autres véhicules.

Le commencement…

Chapitre 3 : une vie arrive et l’autre sans va…

21/12/12 00H25 Paris – France

L’homme courait. Il ne savait pas vraiment après qui, ni après quoi, mais il devait courir. C’était une question de vie ou de mort. Son cœur tambourinait dans sa poitrine sous le froid mordant de décembre. Vêtu seulement d’un sweat qu’il avait enfilé rapidement après l’appel d’Arnaud toujours sous le choc, il avait dévalé les escaliers avec une rapidité déconcertante avant de s’élancer dans les rues de Paris en pleine nuit. Le vent et le froid mordant soulevaient ses cheveux longs et caressaient la peau nue de son cou.

Son inquiétude et sa peur étant à son apogée, il traversa la rue principale sans se soucier des voitures passante. De la lumière l’aveugla et il entendit des pneus glisser sur le bitume avant d’être heurté par un scooter. Son cœur manqua un battement alors que ses côtes se retrouvèrent oppressées et touchèrent violemment le sol.

Il roula, les bras contre la tête. Quelque mètre plus loin, il s’arrêta enfin. Le visage et les bras couverts de plaies, Jérémy entendit des pas dans sa direction alors qu’il se relevait avec difficulté.

« Ça va aller Monsieur ? »

Levant les yeux, un autre homme lui faisait face.

« Florent ?
Jérémy ? »

Une joie immense traversa le jeune homme en voyant son ami un casque sur la tête et de la stupeur sur le visage face à lui.

« Merde ! Excuse-moi … Je ne t’ai pas vu arriver !
Tu me feras tes excuses plus tard ! Pour le moment Arnaud a besoin de moi ! »

Prenant appui sur ses jambes, après quelques pas, elles cédèrent sous son poids.

« Tu ne vas pas y aller comme cela ! Je t’emmène et tu m’expliques sur la route. »

Florent l’aida à monter, puis démarra avant de continuer sa course folle. Quand à Jérémy, il lui expliqua tout, de l’appel d’Arnaud à la crevasse formé plus en contrebas.

***
00H30

« Tous va bien se passer… »

Arnaud chuchotait des mots doux à sa compagne en pleurs depuis qu’il avait appelé Jerem’ suite au SAMU. Les contractions se faisaient de plus en plus violentes et elle manqua à plusieurs reprises de perdre connaissance. D’autres personnes également bloquées, avaient aidé le futur papa a transporter la jeune maman dans une des habitations en contrebas, qui serait plus adéquate pour accueillir l’enfant.
A l’instant même, Sandrine était installée sur un lit à baldaquin, toujours dans la robe de nuit blanche mouillée par les eaux qu’elle avait perdu.

Un cri déchira le silence de la pièce alors qu’Arnaud faisait tout pour la rassurer et la décontracter comme il le pouvait, sans grand succès. Des larmes dévalaient ses joues rouge pendant qu’elle suppliait pour que tout ceci s’arrête.

« Veuillez nous laissez la place monsieur ! »

Un infirmier était apparu dans la pièce alors que la porte claquait, laissant apparaître une sage-femme et plusieurs autres personnes.

Arnaud se débattit pour rester auprès de son épouse, mais celle-ci, d’un regard suppliant lui demanda de partir alors qu’elle commençait à perde connaissance et qu’on lui injectait un calmant.

***

Florent aida son acolyte à descendre du scooteur alors qu’ils apercevaient Arnaud, assis sur le trottoir dans face, en pleur. Après avoir traversais avec difficulté et cette fois-ce sans se faire renverser, leur ami, un paquet dans les bras.

« C’est… ? »

Il hocha la tête d’un signe positif pour répondre aux deux jeunes. Un pleur se fit entendre alors que le nouveau papa se levait pour rentrer à l’intérieur de la maison où la chaleur était présente.

Les larmes roulaient sur les joues de l’humoriste sous la joie, mais surtout le chagrin qui l’habitait.

Une civière passa derrière Jeremy alors qu’il était entre les mains d’une infirmière pour soulager ses plaies. Un drap recouvrait le corps d’une personne que l’on emmenait à présent dans l’ambulance.

Les perles salée de notre diable franchirent la barrière de ses yeux obscur lorsqu’il comprit ce qu’il venait de se passer…
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MessageSujet: Re: un autre monde    un autre monde  Icon_minitimeMar 27 Aoû 2013 - 13:42

J'ai lu la première partie sans véritablement accrocher. Je connais assez les humoristes de l'émission (et j'avais carrément pas reconnu Jérémy dans sa présentation) mais je me demande où va l'histoire. Tout reste un peu trop en surface, tu décris rapidement ce qui se passe mais on ne se sent pas impliqué.
Je lis (et commente) quand même la suite pour voir ce que ça donne.

Spoiler:

La seconde partie et le troisième chapitre sont mieux écrits que la partie Mexicaine, je trouve.
Des problèmes d'orthographe (on peut quand même dire que j'ai vu pire mais il reste de progrès à faire).
Je ne sais pas trop quoi penser. Je ne suis pas vraiment rentré dans l'histoire mais je n'ai pas détesté non plus.
Jusqu'à présent, tu aurais presque pu utiliser d'autres personnages de ton invention pour ce récit parce que la marque de ONDAR n'est pas très présente bien que tu l'évoques dans le premier chapitre (tu aurais alors pu inventer une émission télé où un truc ainsi). Tu auras remarqué qu'on encourage un peu tout le temps les écrivains en herbe à inventer leur propre univers, ici ^^. Evidemment, tu restes l'auteur, donc si tu tiens absolument à cette fanfiction, eh bien, continue avec ces personnages !
Je lirai peut-être la suite (enfin, avec la rentrée c'est vraiment pas sûr, hein) parce que, comme je t'ai dit, je n'ai pas détesté sans vraiment apprécier.
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MessageSujet: Re: un autre monde    un autre monde  Icon_minitimeMar 27 Aoû 2013 - 15:05

merci Smile c'est vrai que la marque ONDAR je sert pas à grand chose ici en faite et je pourrais en crée pour les remplacer c'est tout à fait possible mais en faite vu que je la poste sur un blog où j'ai pas mal de retour et que pas mal de monde me suis (pas au début parce que c'est vrai que les premiers chapitre ne sont pas top) si je change tout d'un coup on ne comprendras plus grand chose Smile mais je prend note et pour ma prochaine fiction je créerais mes propres personnages.

Voici les chapitre 4, 5, 6 vu qu'ils sont très court.

Chapitre 4 : La partie continue

21/12/12 O1HOO Banlieue de Paris - France

La pluie battante frappait la façade de la maison avec une puissance sans pareille. La foudre, accompagnée du vent, dessinaient en cette nuit, un spectacle des plus effrayants. Les éclairs zébrant le ciel et déchirant le silence quasi religieux de l'endroit faisait voler les feuilles. Elles dansaient au rythme des bourrasques à travers la campagne endormie.

Alors que les éléments se déchainaient en ce lieu, et que tout portait à croire en une fin tragique de l'espèce humaine, mais aussi de toute autre forme de vie vagabondant ce monde, plus loin, un autre spectacle se déroulait...

"Aie !!!"

Le cri transperçât la pièce dans la semi-obscurité.

"Arrête de faire ton douillé deux minutes tu veux ! Supplia Florent.
- C'est facile à dire. Ça se voit que ce n'est pas toi qui a roulé sur 10 mètres."

Florent, armé d'une pince à épiler et de coton imbibés d'alcool à 90°, s'improvisait infirmier auprès de Jeremy dans le salon d'Arnaud.

Quand à celui-ci, il était assis sur le canapé, fixant le mur de ses yeux rougis par les larmes qui n'avait cessées de couler depuis plus d'une heure. La perte de sa compagne pendant l'accouchement l'avait terriblement perturbé, et il ne savait plus vraiment quoi penser alors que son enfant se trouvait actuellement à l'hôpital, étant née prématurément. Des larmes et des sanglots à répétition se faisaient entendre depuis le fond de la pièce dans l'obscurité.

Posant délicatement ses ustensiles sur le comptoir du bar, Florent alla s'asseoir aux côté de son ami qu'il enlaça d'un étreinte amical pour le rassuré.

"T'inquiète mon pote... On sera là si tu as besoin..." Chuchota-t-il alors que l'homme au bouc prenait sa tête dans ses mains.

Une larme roula sur la joue de Jeremy, toujours au fond de la pièce sur la chaise du bar. Il n'aimait pas le voir dans un tel état ! Mais aussi car la mort de Sandrine avec qui il avait sympathisé l'attristé aussi. Tout le monde pensait que l'humoriste à l'humour noir n'avait pas de cœur, mais c'était tout le contraire. Il lui arrivait souvent de pleuré ou d'être triste pour de petite chose sans importance. Peu de personne le savait et sa lui allais comme cela.

Un bruit strident se fit entendre du fond de la maison, non loin de la porte d'entrée. Relevant la tête, Arnaud scruta l'obscurité à la recherche de ce qui aurait pu provoquer le bruit. Ses deux amis présent ne réagissant pas, il se leva et se dirigea vers l'entré.

"Tu vas où comme ça ? Lança Jeremy.
- Vous n’avez pas entendu ?
- Bas si mais sa doit être juste une branche contre le volet..."

Arnaud se retourna juste devant l'encadreur de la porte. Son visage était devenu blanc comme la mort et de la peur se lisait dans son regard humide.

"Vite venait ! Faut qu'on dégage là !!! Cria Arnaud."

Arnaud attrapa à la volé son manteau ainsi que les clé de la voiture sous le regard interrogateur des deux autres hommes. Jeremy allait lui demander se qu'il lui prenait mais le temps lui manqua. A peine s'était-il dirigé vers la porte qu'une scène d'horreur s'offrit à lui...


Centre de météorologie - France

Une sirène retentie dans tout le bâtiments dans le noir complet. Plus loin, dans les dortoirs, un homme se levait à la hâte et se mit à courir dans les couloirs sombres du centre. D'autre pas se firent entendre mélanger à l'alarme assourdissante qui ne s'arrêtait pas.

Une porte s'ouvra brusquement et le premier homme la passa pour s'assoie devant un ordinateur qui affichait un nombre incalculable de donnée et incompréhensible pour de nombreuse personne.

Le directeur s'avança dans la salle qui fourmillé de personne pour rétablir la situation. Quelqu'un se tourna vers lui la mine résigné.

"On a un très gros problème... Voir plusieurs !"

Chapitre 5 : Pas sans elle…

01H10 Banlieue Parisienne – France

Arnaud ouvrit la porte.
Jeremy qui arrivait en courant regarda par l’ouverture et vis une chose horrible.
Dans le ciel se dressait un cône grisâtre tourbillonnant sur lui-même et emportant dans son sillage tout ce qui se trouvait à sa portée. Cette tornade, on l’aura donc compris, se dirigeait droit vers Paris, et notamment sur la maison d’Arnaud.
« Faut qu’on dégage… »
Jeremy avait soufflé cela tout en prenant Florent par le bras et l’entrainant vers la voiture d’Arnaud déjà à l’intérieur. Le vent soufflait sur les deux amis qui eurent du mal à rejoindre le garage en évitant les branches qui volaient.
« Merde… Ma moto… »
Jeremy se retourna sur l’homme qui venait de prononcer cela. Le regarda dans les yeux avant de murmurer :
« Là c’est soit ta moto à la con soit ta vie ! Tu choisi ? »
Florent hésita et à plusieurs reprise se tourna vers la cylindré qui croulait à présent sous les feuilles et les branches.
« Je n’aurais aucun pitié à te laisser là si tu nous ralentis… »
Le regard de Ferrari était empli d’un mélange de peur et de colère, glacial et dure. Ses cheveux lui tombaient sur les yeux sans qu’il prenne la peine de les rabattre en arrière alors qu’il tenait toujours le bras de son ami sous le plus battante de cette sombre nuit. Après quelques coups d’œil en arrière, il se décida enfin à le suivre.
La voiture démarra au quart de tour et les roues glissèrent sur le gravier trempé. Des éclairs tranchèrent le ciel alors la tempêtes se rapprochait dangereusement.
« Tu ne veux pas te dépêcher un peu ?! Cria Jeremy à l’arrière de la voiture.
- Si tu n’es pas content tu le fait toi-même, répliqua Arnaud.
- Tu ne vas pas me le dire deux fois… »
En un rien de temps, le plus jeune se faufila sur la place avant et échangea de place avec le conducteur, non sans mal. Il fit demi-tours et poussa la voiture à l’extrême sur la petite route goudronnée.
« On peut s’avoir où tu vas ?
- Je m’éloigne de ce monstre !
- Ah non !!! »
Jeremy freina brusquement, manquant de se retrouver dans le fossé et se retourna vers celui qui venait de crier.
Tsamere se dressait fièrement sur le siège arrière, mâchant nerveusement sa lèvre inferieure coupé d’où quelques gouttes de sang s’échappaient.
« On ne part pas sans Lucie ! !
- Sans qui ? »
Florent écarquilla les yeux alors qu’il était torturé par la peur.
« Je ne retourne pas là-bas ! C’est hors de question ! »
Il ouvrit la portière, laissant entré la pluie et les bourrasques de vent. Elle claqua sous une rafale, se refermant sur la jambe de l’humoriste alors qu’il s’apprêtait à sortir. Un hurlement se fit entendre du jeune homme. Il la débloqua miraculeusement mais, le sang ruisselait de son mollet et une frotte entaille se découvrait.
« Bon ! Maintenant toi tu restes là ! Cria Jeremy, Yen a marre de tes conneries ! »
Il enleva son t-shirt et le noua autour de la blessure sous un cri du blessé.
« Là ! Et maintenant tu te tien à carreau ! Et toi ? C’est qui cette Lucie ?
- A ton avis ? C’est son gosse pardi ! Siffla Florent entre ses dents. »
Arnaud acquiesça d’un hochement de tête. Sa fille se trouvait toujours à l’hôpital et il n’était pas prêt à partir sans elle…

Chapitre 6 : Bienvenue…

La voiture roulait à une vitesse prodigieuse sur la petite route du sud de Paris. Toutes les âmes présente à l’intérieur du véhicule tremblaient de peur mais aussi de froid. Leur but : Récupérer la petite Lucie de l’hôpital puis décampé aussi vite que possible pour échapper à la tempête grandissante.
Cela faisait maintenant plus d’un quart d’heure qu’il roulait, et la clinique apparaissait peu à peu au loin dans toute la grisaille qui l’entourait.
Ouvrant la portière à la hâte lorsque la voiture dérapa devant l’entrée, Arnaud couru aussi vite que possible pour rejoindre l’entrée. Mais, une bourrasque, bien plus puissante que les précédentes le firent chuter. Tombant lourdement sur le sol, il se redressa et rejoignit l’entrée.
Une vraie fourmilière se dessinait sous ses yeux en voyant la cohue à l’intérieur du centre. Il regarda autour de lui pour essayer d’apercevoir le panneau « nouveau-né ». Une fois repérer, il passa cette porte, le menant aux couveuses où étaient regroupés tous les nourrissons.
« Mince… »
Il n’en croyait pas ses yeux, une vingtaine de bébé étaient dans cette pièce. Comment allait-il trouver Lucie ? Il était tous identiques, et sa fille n’avait aucun signe distinct pour la différencier des autres.
« Bon qu’est-ce que tu fous ?! »
Jeremy apparut dans l’encadrement de la porte. Arnaud n’eut pas le temps de parler qu’il regardait déjà toutes les fiches accrochées au berceau.
« Putain c’est pas possible, jura-t-il entre ses dents. »
Depuis cinq minutes qu’il cherchait sans succès. Tous les berceaux avaient été inspectés…
« Hé merde ! Elle est où ta gamine ? Cria-t-il »
Quelques nourrissons commencèrent à pleurer, et d’un signe de tête, Arnaud fit signe à son acolyte de le suivre. Par chance aucune infirmière ne se trouvait dans les parages par cause de l’abondance de blesser qui arrivait. Cherchant du regard, ils trouvèrent le panneau « prématurés ».
La salle était vide, plongé dans l’obscurité, un seul berceau trônait dans un coin de la pièce, sous une lumière à UV. Après quelques vérifications, le papa prit sa fille dans les bras avant de l’enrouler dans une couverture.
« Tu vas pas partir comme ça ?
- Bas si ! Pourquoi ? »
Jeremy ne répondit pas. Il prit un sac en vitesse et fourra à l’intérieur tout ce qui lui semblait utile pour un bébé. Couche, vêtement chaud et boite de lait en poudre ne firent pas exception. Une fois tout cela dans la sacoche, ils rejoignirent la voiture.

« Ha bas ce n’est pas trop tôt ! Râla Florent.
- Toi ta gueule, cria Jeremy. »
Il démarra le véhicule en vitesse et rejoignit en moins de temps qu’il faut pour le dire, la maison d’Arnaud qu’il dépassa et fila tout droit sur la route de campagne. Derrière eux, la masse grisâtre grandissant à vue d’œil et rien ne pouvait l’arrêter. Et, à cette allure-là, ils ne pourraient pas échapper à la tornade. Regardant machinalement dans le rétroviseur, le plus jeune n’était pas sur d’arriver à s’éloigner suffisamment. Il avait beau accélérer, cette voiture n’était pas un bolide et il était certain que ce monstre les rattraperait.
« On n’aura pas le temps ! »
Détachant sa ceinture de sécurité, il prit le sac de vêtements et sortis. Arnaud fit de même en serrant Lucie dans ses bras et la protégeant du vent et de la pluie. Florent quant à lui s’extirpa avec peine et rejoignit ses amis qui se cachaient dans le fossé, à l’abri des intempéries.
Malheureusement, ils ne le savaient pas, mais ce ne serait pas suffisant pour y échapper. Un triste sort leurs étaient réservés. Un monstre se dressait maintenant à quelques mètres d’eux et des bourrasques impressionnantes se faisaient ressentir.
Mais, une sphère bleue apparut soudainement, protégeant notre petit groupe. Puis, celle-ci explosa au passage de la tornade.
Maintenant, un trou était visible, mais aucune trace de vie n’y était présente…

*****
Dans un monde complètement diffèrent dû nôtre, où la paix et le calme règnent en maitres sur les lieux, un autre spectacle était visible, celui de petit homme bleu préparant une fête dans un village.
Plus loin, non loin de la rivière où l’un d’eux remplissait de l’eau dans une coquille de noix vide, notre sphère réapparut.
Nos trois compagnons, accompagnés du bébé, avait atterri sur le rivage, sous une autre forme. Notre petit bonhomme, cria désespérément en voyant le groupe.
« Hum… qu’est-ce qui s’est passé, souffla Jeremy en se frottant le crane.
- Je n’en sais rien du tout… répliqua Florent.
- Haaaaa !!! »
Ils se retournèrent tous les deux en directions du cri, et virent ce qu’était maintenant Arnaud. Il était bleu, portant un pantalon blanc et un ridicule bonnet d’où l’on pouvait voir ses cheveux en bataille dépasser.
« Je suis devenu pareil…
- Moi, aussi, chuchota Jeremy. »
Leur taille avait réduit considérablement, et une personne s’avança, leur ressemblant grandement, à la seule différence qu’il portait une barbe blanche. Derrière lui se dressait un village où les maisons étaient des champignons.
« Bienvenue chez les schtroumpfs ! »

Un autre monde…


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