Ebouons, camarades

Contraint et forcé par Cat, je poste un petit poème de mon cru. ^^

Sous le bas horizon pointe la lueur
Du soleil se levant, des premières humeurs
Quand tous le monde dort, roupille calmement
Il y en a certains qui enfilent leurs gants

Au sein de la torpeur, un sourire moqueur
Sur son camion benne arrive l'éboueur
Il s'occupe de tout ce dont l'odeur déplaît
Aux yeux des gens communs, ce travail est une plaie.

Celui qui n'a jamais senti la puanteur
Celui-là, comprend il la vraie odeur des fleurs?
Avancez fièrement, chevaliers des poubelles
Car à vos narines, la nature est si belle.

Alors, je redis ce que j'ai dit hier soir sur Gmail : j'aime bien (ou, je sais, super constructif). Je trouve ça bien rythmé, original dans le thème et très frais.

Allez les autres, on vient commenter !

Héhé... j'avais pas vu ce poème.

Côté rythme, je suis un peu moins d'accord que ma VDD.

"Sous/le/bas/ho/ri/zon/poin/te/la/lu/eur." --> 11
"Du/so/leil/ se/ le/vant/, des/ pre/miè/re/s hu/meurs" --> 12
"Quand /tout/ le/ mon/de/ dort/, rou/pi/lle /cal/me/ment" --> 12
"Il/ y /en/ a/ cer/tains/ qui/ en/fi/lent/ leurs/ gants" --> 12

"Au /sein/ de/ la/ tor/peur/, un/ sou/ri/re/ mo/queur" --> 12
"Sur/ son/ ca/mi/on/ benne/ a/rri/ve/ l'é/bou/eur" --> 12 (je trouve ça assez peu esthétique qu'on soit obligé de lire "ca/mi/on" pour arriver à un alexandrin.)
"Il /s'o/ccu/pe/ de/ tout/ ce/ dont/ l'o/deur/ dé/plaît"  --> 12
"Aux/ yeux/ des/ gens/ co/mmuns/, ce/ tra/vail/ est/ une/ plaie." --> 12

"Ce/lui/ qui/ n'a/ ja/mais/ sen/ti/ la/ pu/an/teur" --> 12
"Ce/lui/-là/, com/pren/d-il/ la/ vraie/ o/deur/ des/ fleurs?" --> 12
"A/van/cez/ fiè/re/ment/, che/va/liers/ des/ pou/belles" --> 12 (ici, point de diérèse mais deux synérèses pour arriver à 12 et même si je préfère, ça ne me semble pas très cohérent...)
"Ca/r à/ vos/ na/ri/nes/, la/ na/tu/re est/ si/ belle." --> 12 (ou on doit faire "na/ri/nes" ou "na/tu/re/ est" pour arriver à 12... et ce n'est pas du tout naturel, voire fautif.)

Hard' a écrit:

Quand tous le monde dort

tout

Hard' a écrit:

comprend il la vraie odeur des fleurs?

comprend-il

Voilà, j'ai un peu râlé sur le rythme parce que ce n'est pas super joli à l'oreille mais en soi, j'aime assez l'idée et la "chute", c'est rigolo et frais comme l'a dit ma VDD.
J'ai presque le sentiment qu'écrire un court texte poétique (en reprenant cette idée mais en prose) à ce sujet serait plus ""efficace"" qu'une poésie.

Et presque rien à voir, mais parler des éboueurs ainsi, ça m'a fait penser au livre "des poissons dans la tête", à découvrir pourquoi pas même s'il s'agit plutôt d'un livre pour enfants.

c'est une façon de voir, je ne croie pas réellement à l'air épanouie des éboueurs, mais on peux toujours rêver...

J'aime bien   

On trébuche un peu sur le rythme et ça rend en effet la lecture moins... intuitive.
Cela dit le camion avance puis stoppe parfois brutalement pour permettre à ces hommes d'accomplir leur besogne... du coup si on me demandais de choisir entre laisser tel quel ou rationaliser le rythme.... je ne sais vraiment pas ce que je ferais...

J'aime bien