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 Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman]

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Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman] Empty
MessageSujet: Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman]   Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman] Icon_minitimeLun 13 Jan 2014 - 13:55

POST 1


Salut à tous !

Je me décide à re-poster depuis le début mon "roman" après l'avoir retravaillé. Il fait aujourd'hui un peu plus de 60 000 mots(environ 150 pages sur mon documents word).
Je sais que certains l'avait déjà lu / commenté à l'époque où je l'avais posté la première fois mais n'hésitez pas à faire vos commentaires quand même, et j'incite grandement les autres à faire de même  Razz 

Bonne lecture !

-----


D’aussi loin qu’il s’en souvienne, Tomas Foster n’avait jamais été pourvu de beaucoup d’imagination ou d’ambition.  Adolescent empoté, timide mais studieux, il était devenu homme, toujours aussi empoté et timide mais avec une barbe en plus. Poussé par un père quelque peu autoritaire, il avait fait des études médiocres en droit à l’université de Dublin, fait ses marques dans le cabinet paternel, s’était fait embaucher par une entreprise immobilière quelconque dont il assurait désormais sans grand enthousiasme les intérêts fiscaux, et ce depuis plus de huit années.
Il n’avait jamais demandé d’augmentation, n’avait pas refusé celle qu’on lui avait proposée au début de l’année, n’arrivait jamais en retard, ne prenait jamais une minute de plus pour déjeuner qu’il ne lui en était accordées.
Il avait pris pour épouse une jeune enseignante fraiche, gentille, assez jolie pour arriver à le faire sourire le jour de son mariage, mais assez banale pour ne susciter l’envie d’aucun de ses amis. Ils s’étaient installés dans un mignon pavillon dans une banlieue calme de Dublin, un petit village bien irlandais tout comme il faut au pied d’une falaise de roche noire, avec des beaux bateaux colorés, des phoques peu farouches, une lignée de pubs le long de la jetée, un petit phare veillant sur les pêcheurs.
Quelques mois auparavant, elle lui avait annoncé sa grossesse, une nouvelle qu’il avait célébré avec elle autour d’un bon diner, puis avec quelques-uns de ses amis au pub autour d’une bière mais pas plus, son sens du devoir paternel s’étant brusquement éveillé.
En début de cet après midi gris et morose, alors qu’il revenait sans grande hâte de sa pause déjeuner et s’apprêtait à se replonger dans les mystères tout aussi impitoyables qu’assommants d’ennui des dossiers fiscaux, son téléphone portable sonna. Pour la toute première fois de sa vie, un éclair d’intuition le traversa alors qu’il décrochait, les doigts fébriles. Oubliant même de d’éteindre son ordinateur, chose qu’il n’omettait jamais de faire - plus par automatisme que par véritable sentiment écologique - , il sortit avec une précipitation quelque peu désordonnée du bâtiment abritant les bureaux de son entreprise. C’est avec la même précipitation qu’il se rendit à la maternité, se garant sans même y prêter garde sur une place handicapée d’une rue voisine.
En refermant la porte de sa voiture, il coinça un pan de sa veste; jamais de sa vie il n’avait connu tel empressement, lui qui ne se passionnait pour pas grand-chose, sinon rien. En pénétrant dans le grand hall blanc, il se sentit soudainement minuscule et insignifiant. Il regretta pendant une seconde de s’être marié, avant de rejeter vivement cette idée saugrenue. Le mariage et la famille était dans l’ordre des choses, il n’était pas question de renoncer à cette normalité. Il tenta de suivre tant bien que mal les indications confuses de l’infirmière d’accueil, se perdit un peu mais pas plus qu’il est convenu de se perdre dans tout établissement hospitalier, avant de finalement trouver la chambre dans laquelle avait été installée son épouse.  
Elle l’attendait, le sourire aux lèvre, et il pensa pendant un bref instant qu’il avait raté la naissance. Mais elle n’avait dans les bras aucun bébé, pas plus qu’il n’y en avait un dans la pièce par ailleurs. Il compris alors qu’il était sur le point de passer probablement les plus longues heures d’attente de sa vie. Il ne se trompait guère.
Dix heures plus tard, il était toujours assis dans la même chambre, sur la même chaise, mais avachi. Tomas s’était calmé, il avait retrouvé le tempérament posé dont la nature l’avait doté. Carolyn, son épouse, d’un naturel bien fragile, était déjà épuisée par l’attente  et, la tête légèrement penchée de côté, menaçait de s’assoupir. Quand soudain, elle rouvrit les yeux, bien éveillée ; elle poussa un petit cri de surprise, puis un autre de douleur qui eu le bon effet de sortir Tomas de sa torpeur. Il s’approcha du lit sur lequel reposait Carolyn, lui prit tendrement la main, la couvant d’un regard ni amoureux, ni passionné, tout juste protecteur et inquisiteur. Après une série de soubresauts et de cris, elle lui saisi brusquement le bras, le serrant si fort qu’elle lui pinçait la peau du même coup.
Vas... chercher... l’infirmière ! lui intima-t-elle entre les dents d’un ton autoritaire qu’il ne lui connaissait pas.
Il la laissa être emmenée mais ne l’accompagna pas ; l’accouchement était affaire de femme, il n’aurait pas sa place et ne ferait qu’embarrasser. Il s’apprêta donc à attendre, encore.
Il attendit. Sans rien faire. Sans même réfléchir.
Il attendit encore.
Enfin, après un temps qui lui sembla interminable, il se leva à l’entrée d’une sage femme dans la chambre. Le sourire qu’il savait s’afficher béatement sur son visage disparut devant le malaise ouvertement visible de la jeune femme.
Monsieur...?
Il ne trouva pas la force de répondre.
Une complication...
Tomas n’écoutait déjà plus la suite. Il n’entendit pas comment le bébé venait de sortir apparemment sans vie du corps de sa mère.
Il bouscula légèrement la sage-femme, s’excusa au passage par automatisme, sorti dans la couloir, agrippant instinctivement la manche de la première personne sur son passage.
S’il vous plait, ma femme...
Monsieur, s’il vous plait, tenta de le raisonner la sage-femme.
Je veux voir ma femme ...! s’écria t-il d’une voix peu assurée.
De sa vie, il ne se souvenait pas avoir jamais haussé le ton sur qui que ce soit. Il se laissa entrainer.


Non loin de là, à l’étage inférieur, deux petits hommes s’avançaient avec grande hâte, l’air grave mais l’œil malice. Dans ses bras, l’un d’eux portait gauchement mais sans effort apparent un paquet de linge blanc. Les commissures des lèvres tirés presque imperceptiblement vers le haut, il tentait vainement de masquer sa bonne humeur. Son compagnon quant à lui, n’avait pas le visage aussi réjoui. Il jetait des regards furtifs et suspects aux alentours, si vite que ces deux pupilles ne semblaient jamais regarder dans la même direction au même moment. Des grelots cousus sur leurs paletots tintaient allègrement à chacun de leur pas, mais, inexplicablement, pas une des personnes présentes ne se retournait sur leur passage. Autour d’eux tournoyait le ballet de blouses blanches et de visiteurs, qui s’écartaient instinctivement de leur chemin comme au son d’une musique muette. Les deux petits hommes ne semblaient autrement pas surpris que pas un ne leur prêta attention. Ils filaient à travers les couloirs, à une vitesse que leurs très courtes jambes ne pouvaient laisser supposer.
Ils arrivèrent très vite devant un ascenseur dans lequel se compactaient pêle-mêle médecins, infirmières, visiteurs. Tous, à mesure que les deux petits hommes se rapprochaient, se souvinrent subitement avoir oublié de faire quelque chose d’absolument nécessaire.  L’ascenseur se vida, et les deux compagnons se retrouvèrent seuls.
- Est-ce vraiment nécessaire d’utiliser cette machine ? grogna le plus renfrogné des deux.
- Allons, Sonas, que ne peux tu apprécier cette merveilleuse invention humaine ? s’exclama tout sourire son compagnon.
- Nous ne sommes pas là pour nous amuser, Chumha, dois-je vraiment te le rappeler ? maugréa Sonas dans les quelques poils roux de sa barbichette.
A l’étage supérieur, une sage femme qui passait par là s’étonna en elle même que les portes de l’ascenseur s’ouvrent mais que personne n’entre ou n’en sorte. Secouant vaguement les épaules, elle pensa en elle-même que décidément cet hôpital tombait en morceaux de tous côtés. Puis, elle continua son chemin, non sans faire un écart, comme si un courant d’air l’avait subitement déportée de côté.
Chumha s’arrêta soudain devant une salle de couveuse où dormait une dizaine de nouveaux nés. A travers la cloison vitrée légèrement teintée, le silence semblait régner en maitre tandis que se propageait une lumière tamisée. Une sage femme, toute de douceur et de patte de velours, couvait d’un regarde bienfaisant les bébés autour d’elle. Le petit homme s’approcha de la vitre, et posant une main dessus, ouvrit de grands yeux gourmands. L’espace d’une fraction de seconde, il sembla sur le point de laisser choir son paquet de linge blanc. La sage femme, à l’intérieur de la salle, leva soudain la tête, comme si elle avait perçu son mouvement de l’autre côté de la baie vitrée et, un instant, le fixa dans les yeux, sans réellement le voir. Puis, elle reporta bien vite son regard protecteur sur sa couvée.
- Chumha ! aboya Sonas. Nous ne sommes pas là pour ça ! Ce n’est pas le moment de se laisser tenter, on n’est pas là pour emprunter un bébé, pas-cette-fois ! finit-il de le rabrouer d’une voix dure et en instant sur les derniers mots.
Chumha sursauta légèrement et baissa craintivement les yeux devant le visage fermé et courroucé de Sonas. Mais le sourire qui habitait son visage ne disparut pas, ni même ne faiblit.
- Je sais, s’excusa t-il d’un ton qui ne n’exprimait aucun remord, tout juste de la déception. Nous n’avons pas le temps... mais, je reviendrais...
Avec regret, il s’éloigna lentement de la vitre et ils reprirent leur chemin.
- Alors, où sont-ils ? lui demanda au détour d’un couloir Sonas qui semblait visiblement perdre patience. On ne peut pas juste la laisser ici et attendre que quelqu’un la prenne?
- Non, murmura Chumha, on ne peut pas... C’est ici, décréta-t-il en s’arrêtant devant une porte d’où s’échappaient de discrets sanglots.
- Dépêchons nous alors, plus de temps à perdre.
Le temps sembla alors soudain se figer lentement. Le film de la vie qui se déroulait dans les  couloirs de la maternité, dans les chambres, se mit sur pause. Les acteurs ralentirent, sans toutefois totalement s’immobiliser ; le silence se fit.
Sonas dut se mettre légèrement sur la pointe des pieds afin d’ouvrir la porte. Après un moment d’hésitation, il pénétra à l’intérieur de la pièce.  Chumha n’osa pas le suivre, et resta à l’extérieur se balançant sur ses courtes jambes d’avant en arrière.
-Sonas... Ne pense tu pas que nous faisons une erreur ?
- Trop tard pour les remords ! le rabroua son compagnon. C’est toi qui m’as persuadé, alors maintenant qui nous sommes là, finissons-en !
Chumha sembla peser une dernière fois le pour et le contre, puis  passa le seuil de la porte. A l’intérieur de la chambre, une jeune femme était allongée sur une table d’accouchement. Ses cheveux châtain collaient de sueur sur son front ; des larmes coulaient sur ses joues. Elle semblait sur le point de fondre, littéralement. A ses côtés, un homme d’apparence tout ce qu’il y a de plus banale, lui serrait la main. Son visage exprimait un mélange de différentes émotions ; ses yeux écarquillés reflétaient une impuissance évidente tandis que sa bouche tordue dans une sorte de grotesque rictus semblait hésiter encore entre la consternation et la tristesse. Une troisième personne, un médecin, se tenait un coin opposé de la pièce. Dans ses bras, la vision d’une petite chose sanguinolente arracha à Chumha une plainte étranglée.
- Sonas... c’est affreux... Ce petit bébé est...
Sans même écouter la fin de la phrase, que Chumha ne semblait de toute façon pas capable de formuler, Sonas s’était approché du médecin. Son visage se contracta légèrement, ses sourcils se froncèrent plus qu’ils ne l’étaient déjà – si cela était encore possible. Il murmura quelques paroles inaudibles, et le nouveau né disparut des bras de l’homme. Il se tourna vers Chumha, dont le visage n’affichait plus la joie mais une profonde peine.  
- Allons, l’encouragea Sonas d’un ton presque compatissant, finissons-en...
Chumha baissa ses grands yeux bruns sur le paquet de linge blanc qu’il portait toujours avec précaution. Il dégagea un pan du tissu, et afficha un petit sourire attendri.
- Tout ira bien, je te le promets...
Mais sa voix, chevrotante, trahissait le mensonge.
Quelques secondes plus tard, ils quittèrent la pièce. Dans les couloirs, le temps reprenait ses droits et son rythme, et, déjà, le personnel de la maternité ainsi que les différents visiteurs, retrouvaient un comportement normal. Des voix s’élevèrent à nouveau dans l’air, les téléphones se remirent à sonner.
Chumha jeta un dernier coup d’œil derrière eux tandis qu’ils s’éloignaient.  
-Allons, ce qui est fait est fait, le sermonna Sonas en lui posant une main sur l’épaule. Le temps seul nous apprendra l’étendue de notre bêtise - ou de notre sagesse, mon frère.
Puis, il disparu sans un bruit. Après un instant d’hésitation, Chumha s’évapora à son tour, les bras vides.
Dans une chambre en deuil une minute auparavant, des échos de voix euphoriques s’élevèrent. Un médecin s’écria au miracle, des parents s’écrièrent au bonheur. Les pleurs d’un nouveau né retentirent.


Dernière édition par morange le Jeu 20 Fév 2014 - 13:32, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman]   Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman] Icon_minitimeLun 13 Jan 2014 - 14:13

Très sympathique comme début :o! Sincèrement, ça donne bien le ton, personnellement je m'attends à voir l'enfant plus vieux et ce que ses origines lui destinent. Sonas et Chumha sont des farfadés ? Des fées ? En tout cas, leur "pouvoir" m'évoque carrément celui des technologies employés par les FarFadet dans Artemis Fowl (je me rappelle pas de l'orthographe) je sais pas si c'est bon ton de cité de la littérature de jeunesse ici mais bon ! En revanche, je n'arrive pas à faire le lien avec la première partie du texte. On dirait l'homme très important par son caractère détaché et perdu dans un monde auquel il est assimilé, mais d'un autre coté tu nous attires à nous focaliser sur le bébé, dont les origines mystérieuses nous sont données (enfin pas tout à fait tout de même). Je suis bien pressé de lire la suite là tu vois Wink! C'est mal de balancer tant de truc sans les contextualiser, ça donne envie pour la suite :o! Bref, très sympathique.
Je relève ça quand même -> " Elle l’attendait, le sourire au lèvre, et il pensa pendant un bref instant qu’il avait raté la naissance. Mais elle n’avait dans les bras aucun bébé, pas plus qu’il n’y en avait un dans la pièce." 9 mois de grossesse c'est dur à dissimuler quand même, je pense pas qu'il tilterait en ne voyant pas de bébé mais en voyant justement que la maman, elle a encore un gros ventre :3 ! Bref un détail !
Kiss !
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Thormis
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MessageSujet: Re: Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman]   Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman] Icon_minitimeVen 17 Jan 2014 - 15:32

J'ai bien accroché sur ton extrait.

L'introduction nous laisse penser que le père va vivre un phénomène important qui va bouleverser sa vie. Le ton est bien donné, on comprend facilement que cet homme pourrait tout aussi bien être le lecteur, à savoir que cette histoire pourrait nous arriver. En tout cas, c'est comme cela que je l'ai perçu, était-ce l'objectif ?
Et puis on sent un début d'évolution dans le personnage ( cf: "De sa vie, il ne se souvenait pas avoir jamais haussé le ton sur qui que ce soit" , "son sens du devoir paternel s’étant brusquement éveillé."), ce qui présage que son côté un peu "ennuyant" va vite se retrouver secoué.

Je trouve que l'apparition de Sonas et Chumha est réellement bien menée et pique au vif la curiosité du lecteur. Dès les premiers mots, on se pose des questions à leur sujet, sur le paquet blanc, qui sont-ils et pourquoi sont-ils ici.
Cependant, mais cela est peut-être volontaire, ou parce que nous n'avons pas encore la suite du récit, je trouve dommage de n'avoir pas une description un peu plus précis de ces deux protagonistes. Alors évidemment, tu dois vouloir garder un mystère opaque autour d'eux, mais lors des premières lignes, il m'a été difficile de les visualiser, dans le sens où le mot "petit hommes" peut prendre énormément de formes différentes. Ainsi, petit homme : sont-ils des personnes de petites tailles ? Des êtres minuscules, ou de la taille de nains ?
Bon, l'indication est donnée quelques lignes plus bas, à savoir par le fait qu'il doive se mettre sur la pointe des pieds pour ouvrir la porte. Donc au final, ça garde une certaine cohérence, mais je voulais juste souligner que ça m'avait perturbé au départ (oui je chipote, je sais Very Happy).
Et puis, du coup, je ne sais pas si c'est ton intention, mais c'est vrai que ces deux personnages m'évoquent des farfadets typiques d'Irlande, arc en ciel, chaudron pleins d'or, etc. (coïncidence, l'histoire se passe en Irlande ? Je ne pense pas ^^). Donc si c'était ton but, il est atteint pour ma part.


Après, je rejoins mon VDD, je reste sur ma faim avec cet extrait. C'est vrai quoi, au final, qui sera le personnage principal, le père, ou l'enfant ? Quelle apparence aura-t-il ? M'enfin, ces questions qui trottent dans ma tête sont plutôt de bonne augure pour la suite de ton récit ^^

Je mettrai comme dernière critique, qui au final n'est ni bonne ni mauvaise, que tu fais peu de description sur l'environnement dans lequel évolue les personnages. Le lecteur est laissé libre de s'imaginer son monde. Ça a pour résultat de permettre un enchaînement assez rapide de l'action dans ton récit, et je pense que c'est aussi ce qui nous laisse sur notre faim à la fin de cet extrait. En effet, on se retrouve rapidement entraîné dans l'histoire de cette façon là, et l'interruption en est presque trop brusque (bien entendu, cela est dû au fait que l'on est pas la suite ^^)
Mais je pense qu'il est important de le notifier si cela est fait de manière inconsciente, afin que cela ne bloque pas la "visibilité" des scènes clés pour le lecteur, et qu'il l'interprète bien de la manière dont tu l'as voulu.

Voila voila, en tout cas, fait signe quand la suite arrive, parce que j'aimerai bien connaître la suite !

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sombrefeline
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MessageSujet: Re: Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman]   Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman] Icon_minitimeSam 18 Jan 2014 - 15:26

Citation :
des études médiocre
médiocres

Citation :
Tous deux s’étaient installés dans un mignon pavillon d’une banlieue calme de Dublin, un petit village bien irlandais tout comme il faut au pied d’une falaise de roche noire
C’est marrant, mais moins, quand tu me parles de mignon pavillon, je vois plus la banlieue à la desperate housewives avec les cottages bien alignés, que le petit village au pied d’une falaise.

Citation :
puis avec quelques uns de ses amis au pub
quelques-uns.

Citation :
, lui qui ne se passionnait pour pas grand-chose
Grand-chose

Citation :
La mariage et la famille étaient dans l’ordre des choses
Le mariage

Citation :
Elle l’attendait, le sourire au lèvre
Aux lèvres

Citation :
elle lui saisi brusquement le bras
lui saisit

Citation :
lui intima t-elle
lui intima-t-elle

Citation :
Il bouscula légèrement la sage femme
Sage-femme

Citation :
- Je veux voir ma femme ...! s’écria t-il
S’écria-t-il.

Citation :
en morceaux de tous côtés
tous les côtés, ou tout côtés

Citation :
une dizaine de nouveau nés
j’aurais dit « nouveaux nés »

Citation :
C’est ici, décréta t-il
Décréta-t-il

Citation :
Ils dégagea un pan du tissu
Il dégagea

Alors, pas grand-chose à dire sur ce début, si ce n’est que j’aime bien. Le personnage de Foster est vraiment bien vu, j’adore comme tu décris ses petites manies, sa normalité poussée à l’extrême. L’intrusion du fantastique est bien menée, tu parviens à faire naître le suspens et le mystère. J’ai bien envie de savoir la suite.
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MessageSujet: Re: Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman]   Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman] Icon_minitimeMer 22 Jan 2014 - 13:40

POST 2


Alors merci pour les commentaires et je vais m'atteler aux quelques corrections !

Thomis : c'est fait exprès le manque de descriptions des deux lutins, en fait je n'aime pas donner des descriptions de but en blanc, je préfère les disséminer autant que possible dans le récit. De plus, ces deux personnages sont trèèès importants, et on en apprendra plus par la suite, mais je veux que le mystère demeure en attendant.
Et oui, le récit se passe en Irlande, et c'est fait exprès que ces deux là te fasse penser à des créatures irlandaises, d'ailleurs c'est parfait que tu y aies pensé sans savoir que c'était en Irlande, ça prouve que j'ai réussi à faire passer ce que je voulais !
Concernant les descriptions en générales, c'est voulu ce manque en début de récit, je préfère me focaliser sur le(s) personnage(s) mais ne t'en fais pas, il en vient par la suite !

Voici la suite :


---------
Quinze années avaient passé, et le petit village de Howth n’avait pas bougé d’un galet. Les gens de Dublin y venaient toujours déambuler au milieu du marché le long des quais. Le phare surveillait toujours l’horizon en quête d’un éventuel marin perdu. Tout juste les couleurs des bateaux échoués sur la plage par marée basse étaient-elles estompées par le sel.
Dans un charmant pavillon de briques blanches, à quelques pas du port, dans une ruelle de pavés glissants, un bébé né une quinzaine d’années auparavant avait bien grandi. Les circonstances particulièrement confuses et troublées de sa naissance s’étaient transformées en une de ces anecdotes que l’on raconte le soir autour d’un bon feu de cheminée en se sentant soulagés par l’issue heureuse de l’histoire. Puis, elles s’étaient simplement perdues dans les limbes de la mémoire pour ne plus être que le lointain souvenir d’un évènement qui s’était peut-être produit, à un moment donné, quelque part. Le bébé avait grandi tout à fait normalement et était devenu une petite fille choyée, puis une jeune fille calme et docile, presque timide. Rien ne pouvait laisser deviner l’étrangeté de sa venue au monde. Rien dans sa vie ne laissait entrevoir d’existence de péripéties plus palpitantes que courir sous la pluie. Chose, il faut bien le reconnaitre, tout à fait banale à Howth.
Quinze années avaient passé et c’était donc maintenant une jeune fille en fleur qui refermait le portillon derrière elle. Elle s’arrêta dans la rue et, levant le visage vers le ciel gris, ferma les yeux tandis que ses lèvres rosées esquissaient un léger sourire. Un rayon de soleil qui s’échappait de l’amas disparate de nuages effleura la peau nue d’albâtre de son bras. Une légère brise fraiche souffla à son oreille, rosit ses joues de bébé, accompagnée d’une voix sensiblement inquiète.
      - Kate ma chérie, as tu pris une écharpe ? Un parapluie ?
La jeune fille expira lentement, et se retourna vers sa mère. Carolyn Foster était toujours une jolie femme. Ses cheveux châtains parsemés de quelques mèches plus claires étaient plus longs qu’ils l’avaient été. Ses yeux gris avaient conservé cette douceur qu’ont les mères trop affectueuses. Entre ses doigts aux ongles parfaitement manucurés elle tenait une étole verte et un chapeau de toile grise aux rebords remontés.
      - Maman, c’est le plein mois de juillet, se justifia la jeune fille. Il fait doux ...
      - Kate, la sermonna Carolyn d’une voix délicate, tu sais très bien qu’en Irlande, les quatre saisons...
      - ... chantent et dansent dans la même journée, je sais...
      - Donc... ?
      - Donc je vais prendre une écharpe, disons verte, concéda Kate avec amusement, et puis... un chapeau, pourquoi pas celui-là ?
Carolyn approuva la réponse de sa fille en lui rendant son sourire, et l’embrassa sur le front avant de finalement la laisser partir. Tandis que Kate s’éloignait dans la rue, elle lui cria un dernier conseil.
      - Kate, ne vas pas sur les falaises aujourd’hui, des rafales de vent sont prévues dans l’après midi !
En guise de réponse, la jeune fille leva le bras en l’air sans se retourner, et agita la main. Carolyn attendit qu’elle eut complètement disparue avant de s’en retourner dans la maison, l’air contrit. Bien entendu que Kate irait sur les falaises.

Kate savourait le moment de liberté. Comme sa mère l’avait prévu, le vent s’était levé. Comme sa mère l’avait également prévu, elle s’était rendue sur les falaises de pierres noires dominant Howth. Elle avait traversé le village avant de trouver l’étroit chemin montant aux falaises, caché aux yeux des non initiés au fond une ruelle. Les visiteurs privilégiaient généralement la montée par la grand route, bien moins fatigante, mais Kate avait l’habitude depuis l’enfance d’emprunter le sentier.
Elle avait sur le port croisé plusieurs personnes, qui tous l’avaient reconnue et saluée avec courtoisie. Howth était l’un de ces villages où chacun connait son voisin et le voisin de son voisin, et chacun ici connaissait Kate et l’appréciait pour sa douceur et sa gentillesse. Mais la jeune fille était parfaitement consciente qu’il y avait quelque chose d’autre qui intéressait les habitant de Howth à son sujet. La plupart du temps elle n’y prêtait guère attention, mais cela l’ennuyait profondément que l’on puisse aller s’imaginer toute sortes de choses à propos de ses parents. Elle s’était fait une raison, les commérages de villages étant assez foisonnants pour qu’un autre sujet vienne sur la table en moins de cinq minutes
Une bourrasque de vent s’abattit soudainement sur elle et s’emmêla dans ses longues boucles brunes. Elle aimait s’approcher du bord de la falaise et observer à ses pieds, les flots rugissant s’écrasant dans un tourbillon pétillant. L’air marin lui apportait les embruns de l’océan et des promesses. Kate adorait cet endroit où elle pouvait entendre, en tendant le cœur et l’esprit, courir les légendes sur les landes émeraudes. Elle y venait souvent, depuis des années, rêver en toute quiétude et solitude. Avec mélancolie, elle se remémora une comptine que lui chantait sa mère des années auparavant.
Ici l'on entend encore, le chant des sirènes, peut-être quelques remords, portés par ce vent, qui souffle si fort ..., fredonna t-elle.
Oui, elle savait ce que les gens disaient. Que si ce n’était la douceur de sa mère, elle ne ressemblait en rien à ses parents. Que ses longs cheveux bruns aux éparses reflets roux, ses immenses yeux verts pâles, le teint clair de sa peau, ne pouvaient en définitive pas être le fruit de Carolyn et Tomas Foster.  Kate comprenait. Elle se serait menti à elle-même en disant qu’elle n’y avait elle aussi songé. Elle ne s’était jamais réellement sentie proche de ses parents. Elle qui rêvait à temps plein avait dû grandir dans un monde où l’imagination n’avait pas sa place. Elle avait toujours sentie qu’elle n’était pas là où elle devrait être.
Le ciel craqua et gronda, et la seconde suivante, Kate était noyée sous les trombes d’eau. Au lieu de courir se mettre à l’abri, elle resta sous l’averse, souriante. Elle se sentait revivre sous la pluie fraiche qui traversait ses vêtements et collait les boucles de ses cheveux sur son crâne.
Des bruits de pas précipités se firent soudain entendre derrière elle. Surprise que quelqu’un d’autre qu’elle puisse se trouver dehors sur les falaises sous un temps pareil, elle se retourna et fit face à un homme. Il avait le visage et le cou à demi cachés par une épaisse barbe rousse, qu’elle aurait en réalité plutôt qualifiée de... fourrure. Il lui sembla que quelque chose d’inhabituel et d’incongru se dégageait de lui, mais elle ne sut sur le moment de quoi il était question.  Lui-même sembla surpris de se retrouver nez à nez avec la jeune fille.
      - Bien le bon jour, Demoiselle, la salua t-il très poliment et en faisant un geste élégant de la main.
      - Et bien... bonjour à vous de même, lui répondit Kate hésitante.
Elle compris d’un coup ce qui la dérangeait à propos de lui. Il était bossu, ou non, plutôt courbé en avant, comme s’il cherchait à chatouiller l’herbe de son nez tout en restant debout. Mais surtout, quelque chose d’animal émanait de lui. Une impression sauvage luisait au fond de ses prunelles ocres aux pupilles allongées.
La pluie tombait drue désormais, et l’orage avait fini par craquer, libérant ses coups de tonnerre et ses éclairs fulgurants.
      - Voudriez-vous vous joindre à moi, Demoiselle ? lui proposa t-il d’une voix doucereuse. Je m’en allais de ce pas faire chauffer un bon thé revigorant, vous devriez venir avec moi...
Une partie de Kate était captivée par la voix mélodieuse et par ces yeux, oh ces yeux de cuivre. Elle avait envie d’attraper la main velue tendue vers elle et se laisser emporter. Mais une autre parcelle de son esprit, plus vive, percevait la menace dans ces paroles et discernait les canines aiguisée derrière ce sourire chaleureux. Elle sentait qu’elle aurait du se mettre à courir, rentrer chez elle, échapper à ce sentiment de danger qui s’emparait peu à peu d’elle. Mais l’attraction de ce regard animal en face d’elle la maintenait sur place, les pieds bien ancrés dans l’herbe mouillée. Rassemblant sa volonté, elle parvint à faire un pas en arrière. L’être étrange suivi son mouvement, s’avançant d’un pas de plus vers elle. Kate recula d’avantage, et aussitôt il répéta son manège. La jeune fille osa un coup d’oeil derrière elle mais son regard ne rencontra plus que les flots violents qui s’écrasaient au pied de la falaise, plusieurs centaines de mètres plus bas. Profitant de cette seconde inattention, l’être lui attrapa sauvagement le bras, plantant ses doigts dans sa peau blanche et lui arrachant un cri de surprise.
        - Lâchez-moi ! s’écria Kate au bord de la panique.
Elle tenta de reculer encore une fois mais son pied ne rencontra que du vide. Tandis qu’elle se débattait, son autre pied glissa sur l’herbe mouillée et la roche s’effrita sous son poids. L’être tenait toujours fermement son bras entre ses doigts velus, et seule cette emprise empêchait encore Kate de tomber de la falaise tandis que la moitié de son corps était suspendu dans le vide. Une expression méchante et un sourire mauvais se dessinèrent sur le visage recouvert de fourrure. Avec horreur la jeune fille sentit un à un les doigts la lâcher. Elle tenta désespérément de se raccrocher à lui, mais il la repoussa violemment dans un rictus. Kate fut emportée en arrière et bascula dans le vide.
 


Dernière édition par morange le Jeu 20 Fév 2014 - 14:22, édité 3 fois
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sombrefeline
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MessageSujet: Re: Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman]   Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman] Icon_minitimeMar 28 Jan 2014 - 17:44

Citation :
Quinze années avaient passées
Avaient passé

Citation :
peut être produit
peut-être

Citation :
Quinze années avaient passées et c’était donc maintenant une jeune fille en fleur
Idem

Citation :
un bébé né une quinzaine d’années auparavant avait bien grandi
Vu qu’on sait de qui tu parles, je pense que tu peux carrément mettre « le bébé né… ».

Citation :
Rien ne pouvais laisser
Pouvait

Citation :
effleura la peau nue d’albâtre de son bras
un peu de mal avec cette formulation.

Citation :
de l’amas disparates
disparate

Citation :
légère brise fraiche souffla à son oreille, rosit ses joues de bébé, accompagnée d’une voix légèrement inquiète.
légère/légèrement.

Citation :
Ses yeux gris avaient conservé cette douceur maternelle qu’ont les mères trop affectueuses
Maternelle/mère

Citation :
Kate, ne vas pas sur les falaises aujourd’hui, des rafales de vent sont prévues dans l’après midi !
il manque le tiret de dialogue.

Citation :
Comme sa mère l’avait prévenue, le vent s’était levé
Prévu, non ?

Citation :
qui tous l’avaient reconnue et salués avec courtoisie
saluée

Citation :
Howth était l’un de ces village
Villages

Citation :
qui tous l’avaient reconnue et salués avec courtoisie. Howth était l’un de ces village où chacun connait son voisin et le voisin de son voisin, et chacun ici connaissait Kate
reconnue/connait/connaissait

Citation :
qui intéressait les habitant de Howth à son sujet
les habitants

Citation :
les flots rugissant s’écrasaient dans un tourbillon pétillant
« pétillant » me semble très faible pour des flots rugissants qui s’écrasent.

Citation :
sur les landes émeraudes
A vérifier, mais je me demande si « émeraude » s’accorde dans ce cas.

Citation :
Ici l'on entend encore, le chant des sirènes, peut-être quelques remords, portés par ce vent, qui souffle si fort ..., fredonna t-elle.
manque le tiret de dialogue.

Citation :
aux éparses reflets roux
épars

Citation :
Elle avait toujours sentie
Senti

Citation :
Elle compris d’un coup ce qui la dérangeait à propos de lui
Comprit

Citation :
et la fit sursauter sur le côté
Je vois l’idée que tu essayes de transmettre, mais je pense qu’il faudrait la formuler autrement.

Citation :
Elle ne s’était pas rendue compte qu’elle était si prêt du bord de la falaise
Rendu compte et si près

Au niveau des autres corrections, attention aux verbes ternes (être, avoir, faire), j’en ai vu certains qui pouvaient être supprimés.

Pour l’histoire, j’ai trouvé le début pas mal, tu présentes en peu de mot ton personnage principal, là où elle vit… Par contre, j’ai trouvé la fin un peu rapide. La tempête semble venir comme ça, d’un coup, et j’ai eu un peu de mal à croire à sa chute de la falaise (elle vient souvent à cet endroit, elle connaît les risques, qu’elle se rapproche comme sans s’en rendre compte, ça m’a semblé très bizarre).
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MessageSujet: Re: Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman]   Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman] Icon_minitimeMer 19 Fév 2014 - 16:42

Bon un peu de retard pour commenter ton commentaire Sombre, désolée :(
C'est vrai que l'orage arrive vite, mais crois moi, en irlande comme en écosse, c'est comme ça que ça se passe :)il fait beau et paf en trente seconde le déluge ! En revanche, ce que ça met en lumière c'est que peut être j'ai mal raconté la chute et pourquoi elle ne fait pas attention au rebord de la falaise... j'essayais de montrer que elle est déstabilisée par la la rencontre bizarre, et l'orage en plus qui la fait finalement un peu flipper etc.. Donc peut être que je devrais rajouter un élément, comme par exemple que l'autre personnage soit peut être un peu menaçant ce qui la fait reculer devant lui, qu'en pense tu ?
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MessageSujet: Re: Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman]   Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman] Icon_minitimeMer 19 Fév 2014 - 16:50

Citation :
e devrais rajouter un élément, comme par exemple que l'autre personnage soit peut être un peu menaçant ce qui la fait reculer devant lui, qu'en pense tu ?
ça me parait pas mal Smile
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MessageSujet: Re: Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman]   Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman] Icon_minitimeMer 19 Fév 2014 - 16:51

Alors, vendu ! On va le transformer un peu et un faire un petit personnage peu ragoutant et menaçant Smile
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MessageSujet: Re: Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman]   Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman] Icon_minitimeJeu 20 Fév 2014 - 14:23

Sombre : corrections apportées et modification de la fin du passage faite aussi !
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MessageSujet: Re: Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman]   Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman] Icon_minitimeLun 7 Avr 2014 - 23:03

Hello Morange,

J'avais promis de lire ton début, hé... heu... hum... j'ai pas pu pendant plusieurs semaines...
Mais une promesse, c'est une promesse !
Alors, me revoilà !

****

Citation :
Adolescent empoté, timide mais studieux, il était devenu homme, toujours aussi empoté et timide mais avec une barbe en plus.  

  je comprends l’absence du « (un) homme », mais j’avoue qu’avec la qualification post-virgule, cela me fait étrange. Petite rappel : toujours une virgule devant « mais » quand plus de 3 mots suivent cette conjonction.

Citation :
Poussé par un père quelque peu autoritaire, il avait fait des études médiocres en droit à l’université de Dublin, fait ses marques dans le cabinet paternel, s’était fait embaucher par une entreprise immobilière quelconque  

  petite erreur de rythme. Le second « fait » est isolé, tandis que le troisième à son auxiliaire comme le premier.

Citation :
Il avait pris pour épouse une jeune enseignante fraiche, gentille, assez jolie pour arriver à le faire sourire le jour de son mariage, mais assez banale pour ne susciter l’envie d’aucun de ses amis. Ils s’étaient installés dans un mignon pavillon dans une banlieue calme de Dublin, un petit village bien irlandais tout comme il faut au pied d’une falaise de roche noire, avec des beaux bateaux colorés, des phoques peu farouches, une lignée de pubs le long de la jetée, un petit phare veillant sur les pêcheurs.  

  je crois que la volonté de banalisation est bien compris par le lecteur et qu’appuyer un peu plus serait de commettre une faute. Heureusement, je pense que vu le paragraphe suivant, on va sortir de cette ultra-normalité.

Citation :
Quelques mois auparavant, elle lui avait annoncé sa grossesse, une nouvelle qu’il avait célébré avec elle autour d’un bon diner,  

  célébrée

Citation :
puis avec quelques-uns de ses amis au pub autour d’une bière mais pas plus, son sens du devoir paternel s’étant brusquement éveillé.  

  la virgule avant «mais »
Vu comme il est homme fade et de raison, je pense qu’il n’aurait de toute façon pas bu de façon plus excessive. ^^

Citation :
En début de cet après midi gris et morose, alors qu’il revenait sans grande hâte de sa pause déjeuner et s’apprêtait à se replonger dans les mystères tout aussi impitoyables qu’assommants d’ennui des dossiers fiscaux, son téléphone portable sonna.

  Pour facilité la lecture : se replonger dans les mystères de dossiers fiscaux tout aussi impitoyables qu’assommants d’ennui

Pour la toute première fois de sa vie, un éclair d’intuition le traversa alors qu’il décrochait, les doigts fébriles. Oubliant même de d’éteindre son ordinateur, chose qu’il n’omettait jamais de faire - plus par automatisme que par véritable sentiment écologique - , il sortit avec une précipitation quelque peu désordonnée du bâtiment abritant les bureaux de son entreprise.
  Ce ne sont pas les bons tirets. Il s’agit de trait d’union, normalement il faut des tirets cadratins ou demi-cadratin

Citation :

C’est avec la même précipitation qu’il se rendit à la maternité, se garant sans même y prêter garde sur une place handicapée d’une rue voisine
 
  Utilité de « c’est » ? Ex : « Avec la même précipitation, il se rendit »

Elle l’attendait, le sourire aux lèvre,
  lèvres

Citation :
 Il compris alors qu’il était sur le point de passer probablement les plus longues heures d’attente de sa vie. Il ne se trompait guère.  

  comprit.
Le pauvre ^^ Attendre... ^^ (elle, elle a de quoi s’occuper et crier un peu, la chanceuse ! lol !)

Citation :
Il s’approcha du lit sur lequel reposait Carolyn, lui prit tendrement la main, la couvant d’un regard ni amoureux, ni passionné, tout juste protecteur et inquisiteur.

  Je pense qu’on peut alléger : « du lit, prit tendrement la main de Carolyn, la couvant… »
On voit bien son caractère, là, comme dans le hall. La norme est sa vie. Sa… seule passion ?

Citation :
 Après une série de soubresauts et de cris, elle lui saisi brusquement le bras, le serrant si fort qu’elle lui pinçait la peau du même coup.

  saisit
Heu… « soubresauts » est-ce vraiment le mot pour un accouchement ?

Citation :
Vas... chercher... l’infirmière ! lui intima-t-elle entre les dents d’un ton autoritaire qu’il ne lui connaissait pas.  

  Il faut un tiret de début de phrase, non ? C’est mon ordi qui l’a sauté ? C’est une « puce » de paragraphe ?
Idem plus bas.

Citation :
Il bouscula légèrement la sage-femme, s’excusa au passage par automatisme, sorti dans la couloir, agrippant instinctivement la manche de la première personne sur son passage.
  sortit

Citation :
Les commissures des lèvres tirés presque imperceptiblement vers le haut, il tentait vainement de masquer sa bonne humeur.  

  tirées

Citation :
Des grelots cousus sur leurs paletots tintaient allègrement à chacun de leur pas, mais, inexplicablement, pas une des personnes présentes ne se retournait sur leur passage.

  on se demande donc pourquoi le pierrot tristounet est inquiet Very Happy

Citation :
Secouant vaguement les épaules, elle pensa en elle-même que décidément cet hôpital tombait en morceaux de tous côtés.  

  haussant ?

Citation :
- Dépêchons nous alors, plus de temps à perdre.
  Dépêchons-nous
(et ce ne sont pas les bons tirets cadratins).

Citation :
d’accouchement. Ses cheveux châtain collaient de sueur sur son front ; des larmes coulaient sur ses joues. Elle semblait sur le point de fondre, littéralement. A ses côtés, un homme d’apparence tout ce qu’il y a de plus banale, lui serrait la main. Son visage exprimait un mélange de différentes émotions ; ses yeux écarquillés reflétaient une impuissance évidente tandis que sa bouche tordue dans une sorte de grotesque rictus semblait hésiter encore entre la consternation et la tristesse. Une troisième personne, un médecin, se tenait un coin opposé de la pièce. Dans ses bras, la vision d’une petite chose sanguinolente arracha à Chumha une plainte étranglée.
- Sonas... c’est affreux... Ce petit bébé est...

  J’avoue que j’avais cru comprendre que c’était la mère qui était morte en couche et non le bébé. Il manque peut-être aussi une notion de siècle pour qu’on se demander pourquoi la maman n’était mise sous monitoringe pendant son accouchement car elle a attendu longtemps sans présence paramédicale.


Citation :
si cela était encore possible. Il murmura quelques paroles inaudibles, et le nouveau né disparut des bras de l’homme.
  nouveau-né

Citation :
Chumha baissa ses grands yeux bruns sur le paquet de linge blanc qu’il portait toujours avec précaution. Il dégagea un pan du tissu, et afficha un petit sourire attendri.
  depuis le début, on se dit que c’est un bébé ou une âme… Qu’on reste sur « paquet de linge blanc » me rappelle plus une lessive d’un couffin ou un lange ou un simple bébé emmailloté et protégé.

Citation :
Des voix s’élevèrent à nouveau dans l’air, les téléphones se remirent à sonner.  

  XX-XXIe siècle, donc.

Chumha / Sonas

Citation :
Puis, il disparu sans un bruit.

  disparut.

Citation :
Les pleurs d’un nouveau né retentirent.

  nouveau-né.

** Petit point sur le début :
Le Fantastique est par définition l’introduction d’un élément incroyable dans la banalité du quotidien, ici avec ce changeling nous sommes en pleine dans cette thématique.
Les petits frères ont plus des airs de lutins ou de nains que de fées, mais qu’importe. Ils jouent sur le temps, le visible et l’invisible et sur les passages entre les mondes. Ils viennent pour faire l’échange d’un enfant mort contre une fille bien vivante. Ils souhaitent ainsi la protéger d’un danger, mais ne sont pas sûrs que leur geste serve au final.
A mon humble avis, la « banalité » et la platitude des parents est très appuyées. Je comprends toutefois que c’est une technique proche du conte (il était une fois, dans un petit village des plus communs, etc… Même dans Bilbo, on a ce genre de début).
À cause de cet aspect lisse que tu leur donnes, on ne ressent rien pour eux quand survient la perte de leur enfant. Eux (lui+++) qui ne connaissent pas vraiment la joie ni la douleur, pris dans son quotidien morne et sans couleur, connaissent un événement qui vient effectivement chambouler leur vie, et là on se demande si cette enfant les changera dans leur façon d’être… ou pas ? Razz
--------
Voyons la suite
--------
Citation :
Dans un charmant pavillon de briques blanches, à quelques pas du port, dans une ruelle de pavés glissants, un bébé né une quinzaine d’années auparavant avait bien grandi.

  la transition aussi était assez évidente.
On espère bien que le bébé a grandi, ou alors elle aussi serait une lutine ^^

Citation :
Le bébé avait grandi tout à fait normalement et était devenu une petite fille choyée, puis une jeune fille calme et docile, presque timide.
 
  répétition de « grandit » ? avait poussé ? s’était développée ?

Citation :
Rien ne pouvait laisser deviner l’étrangeté de sa venue au monde. Rien dans sa vie ne laissait entrevoir d’existence de péripéties plus palpitantes que courir sous la pluie. Chose, il faut bien le reconnaitre, tout à fait banale à Howth.

  Personnellement, je regrette cette insistance. Des lecteurs n’auraient-ils pas compris dans le passé ?

Citation :
Quinze années avaient passé et c’était donc maintenant une jeune fille en fleur qui refermait le portillon derrière elle.

  Idem, 3e fois qu’on nous dit que 15 ans sont passés et qu’elle a grandi.
De façon personnelle, je préfère cette phrase-là à toutes les précédentes.

Citation :
Une légère brise fraiche souffla à son oreille, rosit ses joues de bébé, accompagnée d’une voix sensiblement inquiète.

  Heu… « joues de bébé » ? Après tout ce travail pour qu’elle avait bien grandi et qu’elle n’était plus un bébé ? « ses joues bien pleines ? rondes ? »

Citation :
      - Kate ma chérie, as tu pris une écharpe ? Un parapluie ?

  Kate, ma chérie, as-tu

Citation :
Entre ses doigts aux ongles parfaitement manucurés elle tenait une étole verte et un chapeau de toile grise aux rebords remontés.

  manucurés, elle

Citation :
Carolyn attendit qu’elle eut complètement disparue avant de s’en retourner dans la maison, l’air contrit. Bien entendu que Kate irait sur les falaises.  

  eût, disparu

Citation :
qu’il y avait quelque chose d’autre qui intéressait les habitant de Howth à son sujet.
  que quelque chose d’autre intéressait

  habitants

Citation :
 La plupart du temps elle n’y prêtait guère attention, mais cela l’ennuyait profondément que l’on puisse aller s’imaginer toute sortes de choses à propos de ses parents. Elle s’était fait une raison, les commérages de villages étant assez foisonnants pour qu’un autre sujet vienne sur la table en moins de cinq minutes

  Il manque le point final
Si elle pense à une bâtardise, autant qu’elle le dise. Je pensais qu’on parlait sur elle, et non sur le fait que « vu elle », alors son père n’est peut-être pas son père…
Citation :
Kate adorait cet endroit où elle pouvait entendre, en tendant le cœur et l’esprit, courir les légendes sur les landes émeraudes.

  émeraude est un adj de couleur invariable

Citation :
Ici l'on entend encore, le chant des sirènes, peut-être quelques remords, portés par ce vent, qui souffle si fort ..., fredonna t-elle.

-< Il manque le tiret
« fredonna-t-elle »

ses immenses yeux verts pâles,
  vert pâle
Bon, ok, c’est dit. Et pour la papa et pour la maman. Et c’est logique. Very Happy(même si d’habitude on ne renie que le père)

Citation :
Elle compris d’un coup ce qui la dérangeait à propos de lui.

  Moi ce que je trouve bizarre, ce sont des gens qui entament une conversation sous des trombse d’eau. ^^

Citation :
Une impression sauvage luisait au fond de ses prunelles ocres aux pupilles allongées.  

  ocre (adj de couleur invariable, je te suggère de te renseigner sur cette règle de grammaire que tu maîtrises pas encore très bien)
La prunelle peut-elle être ocre ? N’est-ce pas le noir qu’il y a dans l’œil ?

Citation :
- Voudriez-vous vous joindre à moi, Demoiselle ? lui proposa t-il d’une voix doucereuse. Je m’en allais de ce pas faire chauffer un bon thé revigorant, vous devriez venir avec moi...  

  s’il murmure sous la pluie et qu’elle l’entend, c’est que nous sommes déjà dans la fantasy, car il devrait crier pour se faire entendre.

Une partie de Kate était captivée par la voix mélodieuse et par ces yeux, oh ces yeux de cuivre.
  heu… ocre, c’est jaune. Cuivre c’est un roux orangé…

Mais une autre parcelle de son esprit, plus vive, percevait la menace dans ces paroles et discernait les canines aiguisée derrière ce sourire chaleureux.
  aiguisées
Une image pour dire « la malice » ou vraiment des crocs pour la dévorer ?

Elle sentait qu’elle aurait du se mettre à courir, rentrer chez elle, échapper à ce sentiment de danger qui s’emparait peu à peu d’elle. Mais l’attraction de ce regard animal en face d’elle la maintenait sur place, les pieds bien ancrés dans l’herbe mouillée. L’être étrange suivi son mouvement, s’avançant d’un pas de plus vers elle.
  beaucoup de « elle »… pourrait-on supprimer « en face d’elle » ? On n’y perd rien, non ? Ainsi que « vers elle » (on se doute bien qu’il ne part pas dans l’autre direction…)
  suivit

Citation :
Profitant de cette seconde inattention, l’être lui attrapa sauvagement le bras, plantant ses doigts dans sa peau blanche et lui arrachant un cri de surprise.

  plantant ses ongles ?

Kate de tomber de la falaise tandis que la moitié de son corps était suspendu dans le vide.
  au-dessus du vide ?

Citation :
 Une expression méchante et un sourire mauvais se dessinèrent sur le visage recouvert de fourrure.

  elle y voit suffisamment malgré l’orage ? (désolée pour la question débile et constipée)


Citation :
 Avec horreur la jeune fille sentit un à un les doigts la lâcher. Elle tenta désespérément de se raccrocher à lui, mais il la repoussa violemment dans un rictus. Kate fut emportée en arrière et bascula dans le vide.  

  Lol ! Il ne sait pas ce qu’il veut !

** Petit avis perso :
Si j’avais des conseils à donner, cela serait d’essayer de donner plus de rythme au début du récit aussi bien dans le prologue que dans le chapitre 1. Nous ne nous sommes pas attachés à cette jeune fille qui semble être promue à un grand destin. Si bien que ni nous craignons pour elle, ni nous n’avons peur à ses côtés, ni nous souhaitons qu’elle gagne. Pour ma part, j’avoue ne rien ressentir à son sujet. Elle a tout pour être intéressante, j’aimerai frémir de froid avec elle sous le vent, sentir la pluie glacée couler sur son visage, ressentir l’appréhension de son cœur qui s’emballe quand l’inconnu trapu s’approche d’elle, savoir que son cerveau balaie tous les visages connus des villageois pour redouter cette mine qu’elle ne connaît pas, sentir douloureusement son exclamation quand elle manque de basculer dans le vide, son vertige en voyant les eaux violentes qui se fracassent en bas de la falaise. Etc…
La narration est tout en retenue, le point de vue de la caméra est un peu loin d’elle. Du coup, c’est difficile de l’apprécier pleinement. Passer par les émotions ou par les sensations, nous permettrait peut-être de l’intérioriser, de créer un pont entre elle et nous.

En tout cas, tu as un joli style, ça se lit facilement, c’est agréable et le récit est intriguant.
Voilà de bons points qui me rendent curieuse de la suite. Wink

Bonne semaine.
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MessageSujet: Commentaires - Tara - sur les traces des légendes irlandaises (retravaillé - 2è vague de post)   Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman] Icon_minitimeMar 8 Avr 2014 - 1:04

Merciiii ! Demain je me penche un peu plus sur les détails de ton commentaire Smile en attendant, super merci !
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Niko
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MessageSujet: Re: Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman]   Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman] Icon_minitimeLun 5 Mai 2014 - 22:44

Ah l'Irlande ! Autant dire que j'avais hâte de lire ce que tu avais écrit.

Et ma première impression est très positive.
J'ai trouvé intéressant le personnage de Tomas, banal à l'extrême qui rationalise en quelque sorte le fantastique qui va arriver et nous invite à y adhérer.
L'histoire est fluide, ni trop brusque ni trop longue dans la première partie, et finalement l'apparition des deux lutins (Leprechauns peut-être ?) passe très bien comme ils semblent inséré dans cette univers normal.

On devine que le fameux bébé cache quelque chose de spécial. La recette est classique, mais dans ton histoire cela passe bien car c'est originalement apporté. L'univers fantastique est bref par rapport à la longueur du passage, donc la normalité n'est pas pollué par le surnaturel.

Par contre dans le second passage, j'ai trouvé que l’élément perturbateur arrivait bien trop vite.
On n'a pas le temps de s'attacher à l'héroïne Kate. Peut-être un élément étrange avant qu'elle ne s'aventure sur la falaise aurait été à mon sens nécessaire pour qu'on intègre la tempête et le nabot qui vont surgir.

J'attends la suite pour voir où tu vas nous emmener.

::crazy::
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MessageSujet: Re: Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman]   Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman] Icon_minitimeLun 11 Aoû 2014 - 11:57

La chute était longue. Mais Kate ne pensais pas qu’elle le serait autant. Elle ne s’était jamais réellement demandé ce que l’on pouvait ressentir en tombant de si haut, sans aucun espoir d’échapper aux récifs escarpés. Mais étrangement, elle eut tout le temps d’y réfléchir, tandis que son corps subissait l’implacable attraction terrestre. Alors que l’air glacial de sa chute lui paralysait les membres, elle eut tout le temps d’imaginer le contact brutal et foudroyant avec l’eau déchainée. Elle imaginait son corps disloqué, rejeté avec violence contre les parois acérées, avant d’être ramené avec civilité sur la plage par quelques courants indulgent. Elle pouvait déjà sentir le contact voluptueux des vagues sur sa peau, la mousse onctueuse lui caressant le visage.  L’impression était si forte, le goût salé si réel dans sa bouche, qu’elle ouvrit les yeux. Elle était effectivement sur le rivage d’une plage. Le contact destructeur ne s’était pas produit, son corps, bien que glacé, répondait toujours. Elle était toujours vivante. Sans une égratignure. Qu’avait-il bien pu se passer ? Avait-elle rêvé la chute ? Mais alors, comment se serait-elle retrouvée là ?
Un moment interdite, transite de froid, Kate se leva péniblement, trébuchant avant de se remettre sur pieds. Le temps s’était calmé, le ciel clément laissait quelques raies de lumière fuir d’entre les nuages. La mer s’était radoucie, et le roulis des vagues ramenait lentement aux pieds de Kate, grains de sable et coquillages. Ses vêtements trempés lui collaient à la peau, lui infligeant une sensation moite très désagréable. Elle tituba un peu avant de retrouver un équilibre parfait, sortit de l’eau et monta en haut de la butte dominant la crique. Son chapeau était manquant, ses chaussures couinaient à chacun de ses pas. Elle observa autour d’elle, espérant la moindre présence humaine. Une évidence s’imposa à elle : elle n’était plus à Howth. Autour d’elle, le vert de la lande et le tranchant des roches s’étalaient à perte de vue. Il sembla à Kate que tout, autour d’elle, de la rondeur des galets de la plage à la couleur de l’herbe en passant par le scintillement de l’eau, tout paraissait  plus... intense. Hésitant à céder à la panique, elle préféra garder la tête froide et poursuivre son chemin jusqu’à finir par rencontrer un village.
Elle marcha pendant ce qui lui paru être des heures, mais il lui semblait ne jamais avancer. Alors qu’elle atteignait le sommet d’un tertre, se dressa soudain devant ses yeux un tout nouveau paysage. Le sentier l’avait menée par un étroit défilé jusqu’à une vallée de collines parsemées de murets de pierre. De part et d’autres, des troupeaux de moutons dispersés se prélassaient. L’eau cristalline d’une rivière sinueuse se jetait en cascade dans un lac tranquille de couleur rosée. Devant elle, au loin, se dessinait une citadelle gigantesque, à perte de vue, juchée sur le haut d’une colline, aux flancs de laquelle s’élevaient cinq monticules. De là où elle se trouvait, Kate ne pouvais rien distinguer de plus que les murailles et quelques toits qui en dépassaient. L’un d’eux en particulier, si haut, paraissait narguer le ciel. La jeune fille n’avait jamais rien vu d’aussi imposant et grandiose, et elle pouvait aisément imaginer la majesté de la cité s’abritant derrière. A sa connaissance, il n’y avait, du moins dans la région de Dublin, aucune ville qui corresponde à celle qui apparaissait au loin. Où pouvait-elle donc bien être ?
Kate en était à ce stade de réflexion lorsque, au détour du sentier sinueux, apparut un homme de petite taille. De très, très, petite taille. Au fur et à mesure qu’il se rapprochait d’elle, Kate nota les vêtements colorés, la démarche chaloupée et gênée par le transport d’un énorme chaudron noir, les fines oreilles légèrement pointues sous la touffe de cheveux bruns. Elle resta bouche bée devant la scène. Elle ne pouvait nier le fantastique de la situation. Un nain de conte de fée ? Dans son esprit, elle entendit la voix de son père, lui affirmant avec assurance l’impossibilité d’une telle chose.
Le nain se rendit soudain compte de sa présence. Ses épais sourcils se froncèrent, sa fine bouche se réduisit en une simple ligne, son nez se retroussa. Il semblait de toute évidence en colère, et trottina vers elle, tout en lui criant dessus d’une voix perçante.
- Q’fais tu là ! grogna t-il. Tu m’as suivi ! Tu  m’tende un piège ! Ah par ma barbe ! crois-tu q’j’vais m’laisser détrousser par une sale humaine comme toi ?!
Kate prit peur, tout à fait consciente du léger ridicule de la situation. Mais ses jambes refusèrent de bouger, et elle resta figée là.
- Qu... Qu’êtes vous ? bredouilla t-elle ? Etes... vous... un nain ?
Sa question n’eut pour seul effet que de déchainer la rage de l’autre.
- Un nain ? Un nain ??! s’égosilla t-il. Est-ce’q’ j’ai l’air d’un NAIN ?!
Tout à  sa fureur, il fit un geste violent de la main en direction de Kate, et celle ci se sentie propulsée en arrière, et tomba sur son séant. Ils étaient maintenant tous les deux face à face, leurs visages à la même hauteur. Les yeux bouillant de colère, il leva à nouveau la main, remuant frénétiquement les doigts.
- Sale humaine, tu...
Mais il suspendit et sa main, et sa phrase, en l’air. Avec étonnement, Kate le vit trémousser le nez et renifler l’air autour d’elle avec suspicion.
- T’n’es pas une Milésienne toi, lâcha t-il finalement avec méfiance. Et pourtant... tu ne semble pas savoir qui – ce que – je suis...
La colère avait cédé la place  à un profond étonnement. C’est  avec une fierté non masquée qu’il se présenta, la main tendue en avant.
- J’suis un Léprechaun. M’appelle Bròduìl. Et toi, qu’es tu ?
- Ce que... je suis ? répéta Kate, interloquée.
Il lui paraissait évident qu’elle était humaine ; elle n’avait la moindre idée de ce qu’était une milésienne et elle avait peine à croire Bròduìl. Un léprechaun ? Et pourtant, il ressemblait à cet être de légende, ce lutin irlandais et économe au chaudron rempli d’écus d’or, qui peuplait ses histoires d’enfance. N’était-il pas sensé se déplacer à dos d’arc-en-ciel ?
- Je m’appelle Kate. Kate Foster, répondit-elle. Je viens de Howth,  du côté de Dublin. Je... je suis humaine, conclue t-elle avec un léger sentiment de ridicule.
Mais la réponse ne parut pas satisfaire le léprechaun.
- Ravie d’t’rencontrer, Kate Foster de Howth du côté de Dublin, la salua t-il avec courtoisie. Humaine, j’le vois bien, mais à quelle genre d’humains appartiens tu ? J’n’ai pas reconnue ton odeur...
- A quelle genre... ?, répéta encore une fois Kate, doutant d’avoir bien compris.
Alors qu’elle pensait que la situation ne pouvait pas être plus fantasque encore, cela le devenait.
Bròduìl secoua la tête, l’air désespéré.
- Si tu n’sais même quel humain  t’es,... soupira t-il sans finir sa phrase.
- Pardonnez moi, mais... où sommes nous exactement demanda Kate. Quelle est cette ville là haut sur la colline ?
- Où nous sommes ?!
C’était au tour du léprechaun de répéter avec ahurissement.
- Mais, ma chère Kate Foster de Howth du côté de Dublin, c’te merveilleuse cité, c’est Tara bien sûr !
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sombrefeline
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MessageSujet: Re: Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman]   Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman] Icon_minitimeLun 25 Aoû 2014 - 17:58


Hop, quelques corrections

Citation :
quelques courants indulgent
indulgents

Citation :
, transite de froid
J’aurais dit « transie ».

Citation :
lui infligeant une sensation moite très désagréable
« moite » implique pour moi chaleur et humidité, or j’avais l’impression qu’elle avait plutôt froid.

Citation :
Son chapeau était manquant
Pas fan de la formulation

Citation :
Elle marcha pendant ce qui lui paru
Parut

Citation :
Kate ne pouvais rien distinguer de plus
Pouvait

Citation :
et celle ci se sentie propulsée en arrière
celle-ci se sentit

Citation :
Et pourtant... tu ne semble pas savoir
Sembles

Citation :
Et toi, qu’es tu ?
Qu’es-tu ?

Citation :
N’était-il pas sensé se déplacer à dos d’arc-en-ciel ?
Censé

Citation :
conclue t-elle avec un léger sentiment de ridicule.
Conclut-elle.

Citation :
la salua t-il avec courtoisie.
Salua-t-il

Citation :
mais à quelle genre d’humains appartiens tu ?
quel genre et appartiens-tu

Citation :
J’n’ai pas reconnue ton odeur...
Reconnu

Citation :
- A quelle genre... ?, répéta encore une fois Kate, doutant d’avoir bien compris
Quel genre

Citation :
Alors qu’elle pensait que la situation ne pouvait pas être plus fantasque encore, cela le devenait.
formulation un peu maladroite, je trouve.

Citation :
- Si tu n’sais même quel humain t’es,... soupira t-il sans finir sa phrase.
Soupira-t-il.

Citation :
- Pardonnez moi, mais... où sommes nous exactement demanda Kate. Quelle est cette ville là haut sur la colline ?
Pardonnez-moi, sommes-nous, là-haut (fâchée avec les tirets, on dirait…) et point d’interrogation après « exactement).

Citation :
C’était au tour du léprechaun de répéter avec ahurissement.
J’aurais dit « ce fut », vu qu’il s’agit d’une action ponctuelle.

Alors, le début est pas mal mené, je trouve qu’on ressent bien le côté « temps suspendu ». par contre, je trouve que tu pourrais encore accentuer cet effet en rallongeant un peu le passage, ça rendrait la transition plus fluide (là, le réveil sur la plage est un peu abrupt, je trouve).

Le reste du texte fonctionne plutôt bien, on a un premier contact avec un être de légende, on découvre Tara et ce nouveau monde. Le dialogue est plutôt bien mené, ça passe bien, et tu délivres les informations importantes. J’aurais juste un peu plus insisté sur les réactions de Kate (stupeur, se dire qu’elle rêve, reprendre ses esprits et se décider à trouver de l’aide…).

Sinon, je lirai la suite avec plaisir.
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Niko
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MessageSujet: Re: Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman]   Tara - Sur les traces des légendes irlandaise (retravaillé, 2è vague de post) [roman] Icon_minitimeSam 30 Aoû 2014 - 22:10

Dernière partie lu.
Bon, on commence à prendre connaissance avec le monde de légende et ses habitants.
Il est un peu tôt pour s'avancer, mais cette lecture est agréable.

Comme l'a dit Sombri, l'effet de longue chute est bien rendu, on sent que quelque chose de spécial est en train de se passer. Le réveil ne m'a pas semblé particulièrement brutal.
Par contre, le détail des chaussures qui couinent me semble un peu bizarre étant donné que Kate est sensée être sur un plage ou un littoral. Je me serais plutôt attendu à ce que ses chassures dégorgent d'eau ou quelque chose dans ce gout-là.

La rencontre avec le Leprechaun est bien menée. On sent le côté surnaturel, mais tu gardes une certaine forme de détachement qui empêche l'héroïne d'avoir les yeux lui sortant des orbites.
Même si le passage aurait peut-être gagné à appuyer un peu plus l'étonnement de Kate, je trouve que ça passe bien.

Et puis, tu introduis la capitale mythique de l'Irlande Tara.
Je suppose qu'on entendra bientôt parler de la Pierre de Fal, me trompe je ?

J'attends la suite avec impatience en tout cas.

::crazy::
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