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 Ordo ab Chao

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MessageSujet: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeMar 11 Fév 2014 - 18:38

Voici (enfin) le tout premier chapitre d'Ordo ab Chao.
Je pensais poster le deuxième également, mais trop de texte pourrait décourager Wink
Pour ceux qui n'ont pas encore découvert le fond de mon histoire, je vous invite a vous rendre ici pour découvrir le synopsis que j'ai écrit:
https://ecrire.forumactif.org/t5319-ordo-ab-chao

Petit bonus: comme je fais ce que je veux, j'ai décidé qu'a chaque publication je proposerais une musique en lien avec l'ambiance du chapitre.
Pour cette fois, j'ai choisi: "Resurect the sun" du groupe Black Veil Brides.
https://www.youtube.com/watch?v=mWB8BtWhSVI
Musique très calme, presque mortuaire au début, mais par la suite...

Chapitre 1 d’Ordo ab chao: In tenebris
L'impression glaçante d'émerger d'un abyme, puis la douleur qui pulsait dans la moindre de ses veines. Ce furent là les premières sensations que ressenti Danilov quand il s'éveilla, face contre terre, balayé par les vents impitoyables du désert martien.
A mesure que ses facultés  lui revenaient, la souffrance s’imposait, s’intensifiait de seconde en seconde, à la façon d’une marée sanglante qui à chaque vague engloutit un peu plus le rivage d'une plage.
Le monde était voilé d'un linceul rougeâtre qui frémissait au rythme de sa respiration. A chaque battement de cœur, ses tempes manquaient d'éclater sous la pression de sa cervelle comprimée.
Il sut alors que si il ne bougeait pas, cette marée submergerait son être, sa conscience, jusqu’à son humanité, pour le livrer aux affres de la folie...
                                                                      
Le fait même de respirer était une torture. En portant la paume de sa main au coté droit de son visage, Danilov constata avec une horreur grandissante que la peau avait littéralement cuit sous les flammes, révélant une chair boursouflée de cloques.                                                                 
Avec peine, il arracha sa tête a la poussière et, tant bien que mal, jeta un coup d’œil alentour, en essayant de fixer son esprit sur quelque détail qui pourrait lui rappeler pourquoi il était ici, allongé sur le sol, à moitié mort.
Le sable balayé par les rafales fouetta ses blessures et lui arracha une plainte.
Pourquoi il était il la? Ne devait-il pas veiller a la sécurité du convoi? Protéger la vie de ses hommes? Ses hommes...
Ces deux mots eurent l'effet d'une douche glacée sur son esprit embrumé par la douleur:
Quand le brouillard obscurcissant ses sens se dissipa quelque peu, il ne put retenir les larmes, qui lui montèrent aux yeux et vinrent bruler ses joues à vif:
Pas un n’avait survécu.

Les corps sans vie gisaient, éparpillés autour des colonnes de véhicules militaires en flammes. La tempête semblait hurler la souffrance de tous ces hommes et femmes qui avaient laissé leur vie en ce lieu désolé et stérile, qui serait a tous leur dernière demeure.
Combien étaient ils? Cent? Deux cents peut être.
Certains étaient méconnaissables tant leur visage était calciné. Les corps brisés formaient des angles grotesques, les membres arrachés jonchaient le sol.
Les fumées noires émanant des véhicules incendiés masquaient a moitié les restes du village écrasé sous les bombes.
Ils n'avaient pas tenu compte des civils. Tout avait été rasé.

Déjà, le sang souillait le sol, lui donnant une brillance sinistre, le rendant collant et fétide.
Danilov sentit ses forces l’abandonner devant cette simple constatation : ils avaient échoué. Non. Il avait échoué, sa naïveté les avait conduits à la mort.
Il pleura, pleura au milieu des cadavres, produisant le seul chant de vie au milieu de cette scène macabre.
Un grincement vient le tirer de ses mornes rêveries : Quelque chose de froid, et de métallique, approchait. Plissant les yeux pour percer les nuées de sable tourbillonnant, il entraperçut une abomination qui bien qu’il y était préparé, lui donna froid dans le dos :
                                                                                                                                                                               
Une masse mécanisée, équipée d’une mâchoire d’où sortaient des volutes de fumée grise, pourvue de bras articulés fins et agiles, munis de pinces capables de trainer au sol le plus fort des hommes, explorait méthodiquement le champs de bataille, et, a l’odeur de chair calcinée qui l’accompagnait, on devinait sans mal quelle était sa répugnante mission.                                                                                                                                                                                
Les nettoyeurs avaient commencés leur sale besogne.
Un cadavre fut saisi, puis un second, puis un troisième. Tous furent  portés à la mâchoire du charognard mécanisé, et avalés aussi sec. Le souffle des flammes et les cendres crachées par le monstre signifiait que déjà il ne restait plus rien des humains qui, il y a peu, respiraient encore.
Danilov restait là, horrifié par l’efficacité diabolique avec laquelle la créature digérait ses victimes, et il vit passer successivement dans les bras télescopiques du droides Stanislav, Tiago, Ellen, Ismaël, Stephan… autant de compagnons fidèles, qui l’auraient suivi jusque dans la mort, et ou lui n’avait pas pu les suivre…
Soudain, un autre visage familier vint achever de lui crever le cœur : Un des bras mécanisé de la créature, plongé dans la cabine d'une jeep, venait d'extraire une autre dépouille à moitié calcinée :
                                                                                                                                                             
Esteban. Son compagnon le plus ancien, et qui l’avait suivi jusque en ce lieu maudit ou ils avaient tant souffert, ou ils s’étaient battus avec rage, et tout cela pour finir allongé en sang a même la terre qu’ils s’étaient tant acharnés a défendre.

S’en fut trop pour Danilov. Se saisissant de son arme réglementaire qui jamais ne quittait sa ceinture, il en approcha le canon de sa tête, avec la ferme intention d’en finir avec ce monde, avec la guerre, avec la douleur.                                    
Regardant le ciel une dernière fois, il maudit de tout son être celui ou ceux qui y résidaient, et qui regardaient cette extermination sans bouger, avec la fascination perverse d’un enfant frappant dans une fourmilière pour le simple plaisir de voir ces innombrables insectes s’agiter en tous sens.
Il reporta son attention sur Esteban, qui bientôt, et dans l’indifférence, serait lui aussi consumé.                                      
Et ensuite viendrait son tour…  
                                                                                                                                                       
Ce fut a cet instant précis qu’il vit qu'Esteban remuait au bout du bras qui le tenait prisonnier, et aussi infime le mouvement soit il, Danilov vit son ami entrouvrir les paupières.
Il fit un geste pour viser le droide, malgré le fait qu’un homme blessé n’avait absolument aucune chance contre un adversaire spécialement conçu pour achever des hommes dans sa condition.                                                                      
Au moment ou son doigt pressait la détente,  un regard d'Esteban le figea sur place :                                                              
Ce regard n’était empli que de terreur pure, de celle que ressent un homme devant un fin imminente, et des plus douloureuse. Ce regard stoppa net Danilov. Comprendre a quel point Esteban devait souffrir pour avoir cette expression ralluma chez lui les derniers restes d’un sentiment qu’il pensait avoir oublié : la peur.

Lentement Il baissa son arme.
Et alors que son camarade était englouti par la gorge avide du droide, la peur, la colère et le désespoir de Danilov ranimèrent les ultimes forces qu’il gardait en lui. Il sentait les griffes de la mort de refermer sur sa gorge, et l'instinct de survie dirigea sa volonté vers une seule et même idée:                                                                   
Le refus de mourir

Péniblement, il tenta de s’aider de ses bras pour se lever, se retenant de hurler quand la douleur lui fit réaliser que son bras droit était en morceaux, et dont ce qui avait été l’humérus perçait la peau en deux endroits.
Poussant sur le gauche, moins touché, Danilov réussit à se mettre a genoux… pour comprendre à ses crachats sanglants que plusieurs de ses cotes étaient cassées.
Ses jambes, brulées, pouvaient encore le soutenir, bien que le monde vacilla autour de lui a chaque pas.
Il passa, lentement, derrière une carcasse de transporteur, puis accéléra jusqu’à atteindre les ruines écrasées sous les flammes.
Il n’eu pas un regard pour cette vielle femme qui agonisait adossée a un mur écroulé, vomissant son sang sur un ballot de linge d’où dépassait une minuscule main calcinée... Courir, fuir, survivre, sauver sa vie...                  
Traversant les restes de la barrière isolante qui conservait l’atmosphère du village, Danilov s’éloigna en boitillant dans la tempête de sable, s’enfonçant dans le désert. Déterminé à mettre la plus grande distance possible entre lui et les droides.
                                                                                                                                                                         
La tempête, qui avait empêché ses hommes de voir l’attaque surprise, devenait à présent son alliée :                      
Sans elle, cela ferait longtemps qu’un nettoyeur l’aurait repéré et avalé…
Rejoindre la base arrière était la priorité. Il devait profiter du répit offert par les conditions météorologiques pour rallier les derniers combattants qu’il restait… et encore, il y avait une chance pour que ceux-ci ait déjà fuit, ou pire encore.                                                                                                                                                                                
Il fut soudainement interrompu par un bruit de moteur venant de sur sa gauche : par réflexe, il sortit son blaster et se mit en position de tir, prêt a faire face a l’ennemi.
Des nuées de sable suffoquant surgi alors un P8M12, plus communément appelé « scarabée ». Dans un dérapage contrôlé qui manqua de le renverser, le véhicule s’immobilisa, et, a la vue de l’insigne cramoisi peint  sur la portière gauche, Danilov senti ses jambes céder sous lui.               Sauvé

Deux hommes en sortirent et le saisirent vigoureusement par l’épaule, l’empêchant d’aller à nouveau s’écraser face contre terre.  
Il fallut un moment à Danilov pour reconnaitre Allan et Lionel.                                                                                          
L’un comme l’autre souffraient de blessures graves depuis le dernier combat et ils venaient à peine de quitter le département médical.
A leurs lèvres, il devina qu’ils hurlaient, le pressaient de questions, mais il n’entendait plus clairement, sa vision commençait a s'obscurcir, ses jambes ne le portait plus... Il ne put saisir que les mots « guet apens », « repli » et « Zaheir726 ».
On l'allongea en hâte a l’arrière du véhicule militaire tout terrain, qui repartit en trombe.
Contemplant le ciel rougeâtre au dessus de lui, Danilov se répétait les mêmes phrases en boucle:
« Nous avons étés dupés, trompés, trahis », « Tous sont morts, moi je vis, et je vivrai pour les voir périr » « Ce n’est pas fini NAIMA, tu paieras ce crime »

Il avait froid a présent. Mais la douleur ne disparaissait pas. Il se surprit à penser que c'était tant mieux, car si il souffrait, c'est qu'il était en vie.
Son grand père, avec ce regard bleu glacé qu’encadrait un visage couvert de givre, lui avait souvent répété "Bats toi. Tant qu'il y a de la vie, il y a de la souffrance".  Et alors qu’on l’emmenait à l’abri, Danilov réalisa a quel point son grand père avait dit vrai.
                                                                                                                                                      
Avant de sombrer dans l‘inconscience, il lui sembla entendre, venu des tréfonds de la tempête, transporté par le vent, le cri déchirant d’un enfant.


FIN DU CHAPITRE 1


Dernière édition par Seigikirei le Mar 25 Fév 2014 - 22:14, édité 21 fois
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeMer 12 Fév 2014 - 9:36

Bonjour,
Ça commence bien. Agréable à lire, scènes bien détaillées. J'ai envie de lire la suite. Un seul truc : tu parles de son ami stanilav et ensuite tu l'appelle esteban. Y-a-t-il quelque chose que je n'ai pas compris ?
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeMer 12 Fév 2014 - 15:01

ah zut. oui excusez moi.
En fait au moment de la dernière relecture, je me suis dit que Stanislav n'était pas un nom qui sonnait très bien, et avec Danilov, j'ai pensé qu'un nom supplémentaire avec une terminaison en "V" n'était pas de bon ton (a ce propos ce sont des prénoms russes, le "V" se prononce "F" pour ceux qui ne savent pas :o )
Donc comme ce nom ne me convenait plus, j'ai pris un autre nom dans la liste de camarades qui se font incinérer les uns après les autres avant que le dénommé Esteban n'apparaisse, et j'ai permuté Esteban avec Stanislav.
J'avais fait la correction sur papier, mais je n'ai pas pensé a la faire sur la version word.
La correction est faite. merci pour cette signalisation Smile
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeMer 12 Fév 2014 - 15:28

Ça prouve que je suis.
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sombrefeline
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeVen 14 Fév 2014 - 12:45

Citation :
la première chose que ressenti
ressentit

Citation :
front, s’étendant
espace en trop

Citation :
facultés lui revenaient
espace en trop

Citation :
a la façon d’une marée sanglante qui a chaque vague englouti un peu plus le rivage
à la façon
engloutit
à chaque vague

Citation :
Chaque inspiration d’air lui coutait
Coûtait

Citation :
a en croire les atroces démangeaisons
à en croire

Citation :
pas a quelques ecchymoses
à quelques (un problème avec les « a », on dirait bien).

Citation :
Il était couvert de brulures.
brûlures

Citation :
yeux et vinrent bruler
espace en trop, et « brûler ».

Citation :
tous ces hommes et femmes qui avaient laissés leur vie
laissé

Citation :
Danilov senti ses forces l’abandonner
Sentit

Citation :
constatation : Ils avaient échoués
ils avaient échoué

Citation :
, il entraperçu
Entraperçut

Citation :
d’où sortait des volutes de fumée grise
sortaient

Citation :
a l’odeur de chair calcinée
à

Citation :
Les Droides cleaners
Pas fan de l’anglicisme, d’autant plus que « nettoyeur » dans le contexte est tout aussi parlant.

Citation :
Danilov restait la


Citation :
dans une fourmillere
fourmilière

Citation :
Ses jambes, brulées
Brûlées

Citation :
devenait a présent son alliée
à présent

Citation :
il sorti son
sortit, et espace en trop.

Citation :
Des nuées de sable suffoquant surgi alors un P8M12
Surgit

Citation :
sa vision commencait a s'obscurcir
commençait à

Citation :
a l’arrière du véhicule militaire tout terrain, qui reparti en trombe.
repartit

Citation :
Il avait froid a présent
à présent

Citation :
Il se surpris a penser
Il se surprit à penser.

Citation :
souffrance " Et
manque un point, et espace en trop.

Alors, comme tu le constate, pas mal de fautes (attention aux accents sur les a). Au niveau du style, j’ai repéré quelques maladresses, des verbes ternes, des tournures passives qu’on pourrait supprimer. Je pense qu’une bonne relecture pourrait en éliminer pas mal.
Autrement, c’est assez fluide, et je trouve que nous fait bien rentrer dans la tête de ton personnage.

Pour l’histoire, c’est assez accrocheur. On imagine bien la violence la bataille, on pressent un combat humains Vs machines, je pense que je lirai la suite avec plaisir.
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeVen 14 Fév 2014 - 13:31

Merci pour cette critique très utile!
En effet j'ai un problème avec les "à" on me le dis souvent... et avec la terminaison des verbes a la troisième personne semble t il... :| 
J'ai fait les corrections au niveau de l'orthographe (sauf au niveau des u avec accent circonflexe parce que... je ne sais pas comment on les met! Very Happy )

Je verrais un peu plus tard si je peux améliorer quelques petites choses au niveau de la fluidité et des verbes ternes. cependant je ne vois pas trop ou je pourrais bonifier mon texte.
Sinon je vois qu'au niveau du fond le début a l'air de plaire, ça me rassure.
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sombrefeline
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeVen 14 Fév 2014 - 13:45

Citation :
cependant je ne vois pas trop ou je pourrais bonifier mon texte.
Chasser les verbes ternes, les répétitions, tu as quelques formules un peu lourdes, des adjectifs pas forcément nécessaires, des tournures passives que tu pourrais supprimer.
Le logiciel "antidote" est bien pour corriger ce genre de bricoles.
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeVen 14 Fév 2014 - 13:54

ah bon il y a des logiciels pour ce genre de chose? je ne savais pas  Very Happy 
bon bah je vais me remettre a la lecture.

Je n'aurais pas le temps de poster ce week end, alors je met en ligne dés maintenant le chapitre 2.
Merci d'avance pour votre lecture!  Smile 

Thème du chapitre d'aujourd'hui:  Bad Company
https://www.youtube.com/watch?v=pNHlVo0cPa8

Chapitre 2: Anarchy

Orphelinat militaire de la cité d’Ezoam, au cœur de la Marineris valley, dans le secteur Ouest du plateau de Tharsis, sur la planète Mars.                                                                                                                                                              
Heure locale 7h48 AM.


- Mirail ! Lève-toi on va encore être en retard !
Au grognement étouffé qui sortit de sous la couverture, Zachary comprit que cette journée serait encore un véritable enfer pour les instructeurs :                                                                                                                                        
Quand son frère manquait de sommeil, il était encore plus ingérable…
Posant la main sur ce qu’il pensait être l’épaule, il donna une bonne secousse, qui eu l’effet escompté.
- Hummmmmfffflaisse moi dormir. ‘pas m’lever. Trop mort.
Forcément quand on avait passé deux nuits d’affilée à faire le mur… mais cette fois, Zachary n’allait laisser son frère s’en tirer aussi facilement :
Fort heureusement, il pouvait compter sur un physique assez avantageux, contrairement à son frère ainé…  Agrippant fermement le matelas, il le renversa d’une poussée et envoya voler tout ce qui trainait dessus. Le tout retomba au sol dans un mélange confus de bras et de draps emmêlés.
- Zack kestufous ?!!!!!
- Faut bien que je te fasse lever répondit Zachary sans se préoccuper de ces jérémiades.
- Et tu te sens obligé de faire ca pour que je me lève ? protesta Mirail en émergeant enfin de ses couvertures, révélant une cascade de cheveux bruns en désordre qui juraient magnifiquement avec ses yeux gris bleus.

S’étirant longuement, il jeta un regard navré sur son lit en désordre :
- Pfffff regarde le bordel que t’as foutu… si « double zéro » voit ça, se sera encore pour ma pomme.
- T’en fais pas, je vais t’arranger ça vite fait… à propos, je t’ai rapporté ta bouffe fit remarquer Zachary en tendant à son frère un sachet-repas. Ça m’étonnerait qu’on serve encore le petit déjeuner en bas.
- Enfin un peu de solidarité fraternelle ! S’esclaffa Mirail. C’est pas trop tôt !
Un regard noir lui répondit. Un regard qui contrastait étrangement avec le sourire mi-amusé mi-exaspéré que son jeune frère lui lançait:  Un regard qui n’avait de noir que la couleur. Ses yeux couleur d’encre, associés a des cheveux assortis noués en catogan lui donnaient un air mature qui faisaient mentir ses seize ans passés.
En même temps, quand on avait un grand frère comme le sien, on était obligé de grandir vite… Parfois, il se demandait qui était vraiment l’ainé.

- Tiens, on à cours d’Histoire politico-économique ce matin… remarqua Mirail en examinant son emploi du temps. Et avec cette chiffe molle de Stainmesk… merci l’administration pour ce grand moment de bonheur…
Il sortit une tartine de son sachet repas et y étala une bonne couche de beurre, qu’il agrémenta de confiture.
- Quand che pense que che co’ait déjà ‘out le prog’amme du trimechtre… soupira t-il en l’avalant.
- Console toi prétentieux : on a cours pratique de tactique militaire appliquée cet après midi : Simulation d’attaque de complexe souterrain annonça Zachary en lui balançant un tee shirt.
- C’est plus des trucs pour toi ça non ? répondit son frère en attrapant le vêtement.
- Sauf si cette attaque comprend une unité d’infiltration avec piratage direct des drones et défenses de la base.
- Dans ce cas évidemment…

Un appel vint interrompre leur discussion :
Au derniers retardataires ; vous êtes priés de rejoindre vos salles de visioconférence dans l’immédiat. Rappelez-vous que la ponctualité est une des valeurs les plus importantes des élèves, mais surtout des futurs soldats que vous êtes !
- Ouais ouais « double zéro »… fous nous la paix avec tes sermons à la noix. Si on t’écoutait, les meilleurs soldats, ben se serait les plus cons. Je me demande même si ton enseignement n’a pas déjà porté ses fruits d’ailleurs grommela Mirail.
Tout à sa remarque, Mirail ne vit pas le profond soupir que poussa Zackary.
                                                                                                                                                             
Une demi-heure plus tard, salle de visioconférence N*17, Heure locale 8h23 AM.

- Bien, après avoir étudié hier la première révolution spatiale, qui commença en 1957 avec le lancement du satellite Spoutnik par les russes, et dont les découvertes s’étalent de la deuxième moitié du vingtième siècle à l’an 2053, nous allons nous rapprocher un peu plus des événements qui aboutirent au contexte politico-économique qui est le notre.
Le bruissement des centaines de paires de mains parcourant les écrans tactiles des bureaux interactifs s’interrompirent quelques secondes, le temps que Stainmesk charge le nouveau programme de la séquence.        
Comme tous les élèves, Zachary vit apparaitre à son écran le nouveau dossier contenant les documents à étudier pour ce chapitre.
- Pour commencer reprit le professeur, quelqu’un à-t-il une idée de l’événement qui déclencha la deuxième grande révolution spatiale ?
                                                                                                               
Quelques mains hésitantes se levèrent.
- Mr Greenfield ?
- La troisième guerre mondiale monsieur, qui a…
- … qui a engendré, de par le traumatisme de la guerre nucléaire, l’émergence de nouvelles puissances comme le Brésil, l’Australie ou l’Union des États d’Afrique de l’Ouest,  et donc de nouveaux financements pour la recherche, mais aussi un esprit collectif axé sur la découverte spatiale, qui permettait de se détourner un peu du contexte tendu et peu engageant de l’époque, sans compter la découverte de minerais rares sur Mars lors de la première expédition  blablablabla… continua silencieusement Mirail tout en tapotant sur sa tablette holographique personnelle.
- Tu ne crois pas que tu devrais centrer ton attention sur ce qu’il se passe ? Chuchota Zachary, vu ton taux d’absence et tes derniers « exploits », il vaudrait mieux que tu te fasses un peu oublier.
- Pour l’instant Zack, c’est ce que je fais, mais dans à peu près… je dirais une minute, ce ne sera plus le cas.
- …  nous allons de prime abord nous pencher sur la technologie utilisée à l’époque, continua le professeur en allumant le projecteur holographique central. Observez la tenue d’exploration des premiers hommes à avoir foulé le sol de Mars.

L’immense éclat de rire général ponctué de sifflements admiratifs qui retentit dans la salle fit tout de suite comprendre à Fréderic Stainmesk que l’image apparue à l’écran dérivait quelque peu du projet initial.
Effectuant un demi-tour, il se retourna vers le projecteur, et, avisant le spectacle qui s’étalait devant toute la classe, devint plus rouge qu’une betterave qui aurait pris un coup de soleil.
La créature qui se trémoussait de manière languissante devant une centaine d’élèves en fin de puberté était certes humanoïde, mais un peu trop légèrement vêtue pour faire un bon astronaute.                                                            
Des applaudissements fusèrent quand un soutien gorge en 3 dimensions vola a travers la pièce.
- Mais qu’est que… balbutia le vieux Stainmesk en essayant d’éteindre le moniteur, QUI A FAIT CA ?!!!!

Zachary, dans un nouveau soupir, se retourna vers son frère. Il ne fut pas le seul : de nombreux regards convergeaient vers Mirail, toujours occupé à tapoter avec une rare dextérité sur sa tablette holographique.
- Piratage du système informatique, à partir du programme d’urgence de prise de contrôle des moniteurs de la base, système justement prévu en cas de cyberattaque. Ils sont vraiment pas au point…
- Et c’est tout ce que tu as trouvé à faire pour t’occuper ? Te donner autant de mal juste pour ça ? souffla Zachary en montrant le strip tease que Stainmesk s’évertuait à vouloir interrompre.    
- Primo petit frère, je ne me suis pas trop donné de mal, deuxio, tu te doutes bien que je n’ai pas fini, et tertio, il faut bien faire une distraction à même d’occuper le maximum de monde afin que le réel but de ma manœuvre puisse être atteint.
- Si j’en crois ma longue expérience, ce but serait que tu puisses encore sécher les cours en toute impunité ?
- Bingo. Bon, d’abord étendre mon joli cours d’anatomie humaine a toutes les salles…                          
On ne tarda pas à entendre les mêmes éclats de rire et sifflements en provenance de toutes les salles voisines.    
- … Couper les alarmes et augmenter à fond le son des hauts parleurs, puis pénétrer le registre d’appel des élèves, et enfin…
Au même instant, une voix tonitruante retentit dans les hauts parleurs :
Tous les professeurs et instructeurs sont attendus dans le bâtiment administratif. Je répète : tous les  professeurs sont attendus chez le capitaine de section Bacall.
     
Stainmesk, redressant le nez des écrans, grimaça, puis pris ses affaires et sorti en catastrophe de la salle.
- Consigne vous est donnée de rester ici jusqu'à mon retour !
- Compte là dessus petit. Ce cher Double zéro nous à été utile pour une fois. Synthétiser sa voix pour ce faux appel n’a pas été facile commenta Mirail. Décidément l’informatique est bien pratique ! Si les instructeurs ne s‘en remettaient pas a l’ordinateur pour éplucher les listes d’appel, et s'ils s’assuraient eux-mêmes de la présence des élèves, ce serait plus ardu pour moi de sortir. Mais avec une simple tablette et de la jugeote, effacer ou modifier cette liste devient un jeu d’enfant… de même que verrouiller les portes de façon a ce que les profs ne puissent sortir du bâtiment administratif.

Zachary regarda autour de lui : bien des élèves savaient qui avait fait le coup, mais ils ne parleraient pas, pour la simple raison que Mirail leur offrait du bon temps, et uniquement pour cette raison.                                                                                                  
Même si on pourrait penser qu’être un rebelle permettait de donner une image de soi plutôt cool, Mirail n’était guère aimé dans le pensionnat.
Il parlait peu, était de caractère froid, considérait tout ce qui l’entourait d’un œil cynique, il ne se montrait détaché qu’en présence de son frère et quelques rares amis.
Au fond de lui, Zachary le savait, son frère souffrait énormément du fait qu’il n’arrivait pas à approcher les gens. Mais il ne pouvait s’empêcher de haïr les règlements et tout ce qui s’y attachait, et sa méfiance envers les autres dissuadait ces derniers de nouer une vraie relation.                                                                                        
Quand on avait vécu ce qu’il avait enduré, on pouvait difficilement ne pas se méfier des autres.                              
Alors jour après jour, Zachary endossait le rôle du frère ainé, afin de montrer à Mirail qu’il pouvait compter sur quelqu’un.
- Bon. Il est temps d’y aller soupira Mirail en amassant à la va-vite ses affaires dans son sac.
- Ou est ce que tu vas encore ?
- ‘Besoin de voir Léo. Il parait qu’il va recevoir du nouveau matos aujourd’hui. Al va lui livrer le dernier cri en matière de processeurs, directement importé de chez B.H.V.
- Essaie au moins d’être là pour le déjeuner, ou ton absence va commencer à être remarquée.

Mirail ne donna pas de réponse. Signe chez lui que pour une fois il allait écouter ses conseils. A peine était il sorti de la salle que le brouhaha des conversations s’intensifia.
- Tu ne crois pas que tu devrais faire quelque chose ?
Il pivota sur sa chaise. Derrière lui se tenait Rémi.
- Et que veux tu que je fasse ? Je suis son frère, je ne peux le trahir auprès des instructeurs. Quant a l’empêcher d’aller et venir ou il veut… nul n’y est jamais parvenu, pas même moi.

Les commentaires de la classe les tirèrent de leur discussion :
- Franchement quel con !
- ‘Te plains pas. Au moins on a du temps libre.
- Toujours à faire son malin, a crâner en se croyant supérieur ! Il ne dit jamais bonjour ou au revoir, à personne !!
- C’est quoi son problème ?
- Il ne nous attire que des emmerdes !!!
Les conséquences de l’attitude de son frère se faisaient sentir…    

Dans le couloir a présent envahi d’élèves, Mirail suivait les réactions de ses camarades sur les caméras de la classe.
- Tchh. Pour commenter par derrière, ce sont eux les plus forts. Enfin bon, c’est le propre de toute société que de s’inventer des codes à respecter afin de juger si on est apte ou pas a en faire partie.  Il y a un temps, les religions servaient à ça, et maintenant, c’est double zéro et son manuel du parfait soldat lobotomisé…
Sur ces mots, il rangea sa tablette holographique et se dirigea vers une des sorties qu’il connaissait bien. Si tout allait bien, il pourrait rejoindre le vingt-septième niveau de la cité en deux fois moins de temps que par la voie conventionnelle, qui avait le fâcheux défaut d’être un peu trop surveillée à son gout.


FIN DU CHAPITRE 2


Dernière édition par Seigikirei le Mar 25 Fév 2014 - 13:07, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeMar 18 Fév 2014 - 20:41

Bonsoir,

Après le synopsis, je viens donc découvrir le roman

PASSAGE 1

Citation :
d’Ordo ab chao: In tenebris
Tu es sûr de ton “d’” ? Traduction ? « L’Ordre issus du chaos ; dans les ténèbres » ?

Citation :
Quand il ouvrit les yeux, la première chose que ressentit Danilov fut la douleur, sourde et lancinante, qui pulsait avec violence dans la moindre de ses veines, contrait tout raisonnement et brouillait sa vue, réduite au sol poussiéreux et écarlate qui s’étalait sous son front, s’étendant en ces lieux a des centaines de miles a la ronde.

Ouh là !!!!!
Alors, ceci est la première phrase de ton roman. C’est sur ce paragraphe qu’une partie du lectorat va acheter ou reposer ton livre. Premier constat : phrase trop longue inutilement !
Suggestion : lancinante. Elle pulsait
Ensuite, sa vue est réduite au sol, mais elle s’étende à des lieux ? Je suppose donc que c’est le sol et non la vue… Contre-sens dut à la longueur et à la segmentation de la phrase.
L’écarlate surprend, car on pense plus à du sang avec ce mot (et sa tête contre sol et la douleur) qu’au sol martien (que j’aurai imaginé d’un rouge plus terreux, enfin, si c’est de la « terre » et non
Par ailleurs : veines, contrait (double espace) /à des centaines/ à la ronde.
de la peinture au sol ou un revêtement)
Citation :
A mesure que ses facultés lui revenaient, la souffrance s’imposait, s’intensifiait de seconde en seconde, à la façon d’une marée sanglante qui a chaque vague engloutit un peu plus le rivage d'une plage.
« à chaque vague »
(hum… aurais-tu un souci avec la règle a/à ?)
Jolie image sinon.

Citation :
Chaque inspiration d’air lui coutait, et d'atroces démangeaisons mettaient a vif sur une bonne partie de son corps, en portant la paume de sa main au coté droit de son visage, Danilov constata avec une horreur grandissante que la peau avait littéralement cuit sous les flammes, révélant une chair boursouflée de cloques.

Bon, alors oui… tu as un vrai souci avec les « a/à ». Donc, c’est « a » le verbe « avoir » si tu peux passer à l’imparfait en mettant « avait », sinon, c’est « à »
Phrase trop longue avec 2 idées : tu peux couper à « corps. En portant »

Citation :
Avec peine, il arracha sa tête au sol gorgé de sang

Donc c’est bien le sang qui met écarlate le sol ? Alors pourquoi on n’avait une notion d’infini ? Les martiens exagèrent comme les gens du sud de la France ?
Citation :
Ne devait il pas veiller a la sécurité du convoi? Protéger la vie de ses hommes? Ses hommes...

Dans les inversions verbe-sujet, il faut un trait d’union : « devait-il »
Bonne progression de l’intérêt suscité par le scénario. Very Happy

Citation :
Quand la brume obscurcissant ses sens se dissipa quelque peu, il ne put retenir les larmes, qui lui montèrent aux yeux et vinrent bruler ses joues a vif, devant le triste spectacle qui devant ses yeux s’étalait ostensiblement.

« à vif »
Tu peux retirer « devant ses yeux », si c’est un spectacle, c’est qu’il le voit.
Ai-je bien compris : juste sa vue s’améliore : il ne tourne pas plus la tête que ça, ni ne la relève ? Le périmètre des corps semble pourtant très large.

Citation :
Les corps sans vie gisaient, démembrés dans la vaste plaine, et le vent semblait hurler la souffrance de tous ces hommes et femmes qui avaient laissé leur vie en ce lieu désolé et stérile, qui, Danilov le savait, serait a tous leur dernière demeure.

« qui avaient perdu » ?
« à tous »
Bien, alors tu as une vraie tendance aux phrases longues. Si tu veux faciliter la lecture, je te conseille de ne jamais excéder deux verbes conjugués dans une même phrase. L’art du point est une technique d’écriture exigeante mais profitable. J’espère que tu trouveras du sens à mon conseil.
Pour accentuer le côté dramatique, tu peux aussi user de technique narrative : « stérile. Danilov savait que ce désert serait leur dernière demeure. À tous. » Là, tu accentues sur le point important : non pas qu’ils n’auront pas de tombes au cimetière, mais qu’il pense lui aussi qu’il va crever.

Citation :
Déjà, le sang souillait la fine poussière rouge, lui donnant une brillance sinistre, la rendant collante et fétide.

« souillait » ? Heu… mais il n’y avait pas du sang partout à perte de vue ? C’était bien la terre martienne ? « inondait » ?

Citation :
Danilov sentit ses forces l’abandonner devant cette simple constatation : Ils avaient échoué, ou plutôt il avait échoué, et les avait conduits a la mort, a cause de sa naïveté.

« à la mort, à cause »
Pas de majuscule après deux points.
Je suggère une virgule ou deux points après « plutôt »

Citation :
Un grincement vient le tirer de ses mornes rêveries

« vint »
Je pense que « mélancolie » serait mieux que « rêverie »

Citation :
Quelque chose de froid et métallique approchait. Plissant les yeux pour percer les nuées de sable, il entraperçut une abomination qui bien qu’il y était préparé, lui donna froid dans le dos :

Virgule après « qui » ?

Citation :
Une masse mécanisée, équipée d’une mâchoire d’où sortaient des volutes de fumée grise, pourvue de bras articulés fins et agiles, munis de pinces capables de trainer au sol le plus fort des hommes, explorait méthodiquement le champs de bataille, et, a l’odeur de chair calcinée qui l’accompagnait, on devinait sans mal quelle était sa répugnante mission.

« munis » a un pluriel car il se rapporte à « bras » ? vu la construction, pour moi tout doit se rapporter à « mâchoire ». Je te suggère vraiment de segmenter en plusieurs phrases.
« à l’odeur »
Bon, une machine qui vient incinérer les corps sur place.
Citation :
Les nettoyeurs avait commencés leur sale besogne.

« avaient » « commencé »

Citation :
Tous furent portés

Double espace

Citation :
, et avalé aussi sec.

« avalés »

Citation :
Le souffle des flammes et les cendres crachées par le monstre signifiait que déjà il ne restait plus rien des humains qui il y a encore quelques dizaines de minutes respiraient encore.

Pourquoi 10 minutes ? Danilov ne se souvient de rien…

Citation :
Danilov restait là, horrifié par l’efficacité diabolique avec laquelle la créature digérait ses victimes, et il vit passer successivement dans les bras télescopiques du droides Stanislav, Tiago, Ellen, Ismaël, Stephan… autant de compagnons fidèles, qui l’auraient suivi jusque dans la mort, et ou lui n’avait pas pu les suivre…

Il ne tente pas une nouvelle fois de se redresser ? ou de rouler au sol pour s’éloigner ? il ne cherche pas un arbi ? n’a plus d’armes ? il est tellement sonné ?

Citation :
Esteban, son compagnon le plus ancien, et qui l’avait suivi jusque en ce lieu maudit ou ils avaient tant souffert, ou ils s’étaient battus avec rage, et tout cela pour finir allongé en sang a même la terre qu’ils s’étaient tant acharnés a défendre.

Tu es fâché avec les accents…
« à même », « à défendre »
Alors c’est « où » pour le lieu, et « ou » pour « ou bien »

Citation :
Ce fut a cet instant précis qu’il vit qu'Esteban remuait au bout du bras qui le tenait prisonnier, et aussi infime le mouvement soit il, Danilov vit son ami entrouvrir les paupières.
Il fit un geste pour viser le droide, malgré le fait qu’un homme blessé n’avait absolument aucune chance contre un adversaire spécialement conçu pour achever des hommes dans sa condition.

« à cet instant » « soit-il » « droïde »
Danilov est si près de ça pour voir des yeux s’ouvrir ? Il manque des repères de distance.

Citation :
Au moment ou son doigt pressait la détente, un regard d'Esteban le figea sur place :

« où »

Citation :
Comprendre a quel point Esteban devait souffrir pour avoir ce regard ralluma chez lui les derniers restes d’un sentiment qu’il pensait avoir oublié : la peur.

« à quel » « pour avoir cette expression » (pour retirer la répétition)


Citation :
Et alors que son camarade était englouti par la gorge avide du droide,

« Droïde »
Pas de cri ?

Citation :
la peur, la colère et le désespoir de Danilov ranimèrent les ultimes forces qu’il gardait en lui, de celles que l’on montre uniquement lorsque l’on sent les griffes de la mort se refermer sur notre cou, et qui dirigent les pensées humaines vers une seule et même idée :

Je ne suis pas de l’école de ceux qui aiment être interpellé par l’auteur dans un récit, je te suggère un « sur son cou »
Citation :
Poussant sur le gauche, moins touché, Danilov réussi à se mettre a genoux…

« réussit » « à genoux »

Citation :
pour comprendre à ses crachats sanglants que plusieurs de ses cotes étaient cassées.

On ne crache pas de sang quand on se casse des côtes.

Citation :
Ses jambes, brulées, pouvaient encore le soutenir, bien que le monde vacilla autour de lui a chaque pas.

« à chaque »
Et que fait la machine pendant ce temps ?

Citation :
Danilov s’éloigna en boitillant dans la tempête de sable, comptant mettre la plus grande distance possible entre lui et les cleaners.

Il y avait une tempête ? Tu nous as parlé du sable, du trouble de ses sens, de brumes qui se lève, mais rien sur une tempête, non ?
Citation :
Sans elle, cela ferait longtemps qu’un drone l’aurait repéré et avalé…

Des drones ou des droïdes ? Comment lui voit tout ça si les droïdes eux ne le voient pas ?
Citation :
Il fut soudainement interrompu par un bruit de moteur venant de sur sa gauche : par réflexe, il sortit son blaster et se mit en position de tir, prêt a faire face a l’ennemi.

« à faire face à l’ennemi »

Citation :
Dans un dérapage contrôlé qui manqua de le renverser, le véhicule s’immobilisa, et, a la vue de l’insigne cramoisi peint sur la portière gauche,

« à la vue »

Citation :
A leurs lèvres, il devina qu’ils hurlaient, le pressaient de questions, mais il n’entendait plus clairement,

Il entend le moteur mais pas les voix ?

Citation :
On l'allongea en hâte a l’arrière du véhicule militaire tout terrain, qui reparti en trombe.

« à l’arrière » « repartit »

Citation :
Contemplant le ciel rougeâtre au dessus de lui, Danilov se répétait les mêmes phrases en boucle:

« au-dessus »

Citation :
« Nous avons étés dupés, trompés, trahis », « Tous sont morts, moi je vis, et je vivrais pour les voir périr »

« vivrai » (futur)
Citation :
« Ce n’est pas fini NAIMA, tu paieras ce crime »

Une virgule avant « naima » ? pourquoi des maj ? c’est un acronyme ?

Citation :
Il avait froid a présent.

« à présent »

Citation :
Il se surprit a penser que c'était tant mieux,

« à penser »
Citation :
Son grand père, avec ce regard bleu glacé qu’encadrait un visage couvert de givre, lui avait souvent répété "Bats toi. Tant qu'il y a de la vie, il y a de la souffrance ". Et alors qu’on l’emmenait à l’abri, Danilov réalisa a quel point son grand père avait dit vrai.

Pas de guillemet anglais, pas de maj au sein d’une phrase, « bats-toi », double espace entre « souffrance. » Et »

En résumé
Alors, tu as sérieusement besoin de revoir la règle des « a/à » et « ou/où », ou tu vas assassiner pas mal de relecteurs…
Sinon, c’est pas mal du tout pour un premier roman. Ça manque encore beaucoup de précisions, avec un côté un petit peu artificiel du début (on dirait que tu gardes du mystère pour allonger la sauce) : je te conseille de mieux situer les corps, dire s’ils étaient fantassins ou non, dire si oui ou non il y a des corps ennemis. Dès qu’il se rappelle du guet apens en voyant ses hommes, je te conseille une ou deux pensés « flash back » pour fixer le combat où il est tombé (type d’armes, attaque par derrière). De même tu ne dis rien sur les blessures des gens, et il est très léthargique avant d’avoir un regain de vouloir s’en sortir en se relevant. Les conditions météos ne sont pas assez bien exploitées, tu t’arranges avec : une fois il voit mais il n’est pas vu, il y a l’odeur du sang alors que c’est la tempête, il entend alors que le vent devrait souffler et siffler puisqu’il y a des reliefs. Y a-t-il une ou plusieurs machines ? Le temps parait étiré ou court sans qu’on sache si c’est à cause de ses troubles de sensation à cause de ses hémorragies et autres…
Bref, ce début est intriguant, présente un perso auquel on est prêt à s’attacher, mais tu peux encore bien améliorer ce début pour en faire une bête de compétition. Very Happy
N’oublie pas également de raccourcir tes phrases.

Un bon début !
Si tu as des questions, je suis à ta disposition.
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeMar 18 Fév 2014 - 23:07

C'est vrai qu'il y a des phrases à améliorer, des répétitions que tu peux éviter, des choses que tu n'as pas forcément besoin d'expliquer parce que suggérées.
Par exemple quand Mirail fait parler "double zéro" grâce à sa tablette, on l'a compris, il n'a pas forcément besoin de le dire où expliquer en détail ce qu'il fait, on sais que ça viens de lui. Simplifier son dialogue le rendrait plus naturel.
Après je comprends pas trop le décalage entre ce que dises les élèves à la fin sur Mirail et les applaudissements qu'il reçoit au début, ça me parait pas tout à fait logique.

Sinon j'ai vraiment accroché à l'histoire, j'aime beaucoup le personnage de Mirail, je trouve qu'il est bien présenté, on a envie de le connaître plus. J'attends la suite avec impatience  Very Happy
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeVen 21 Fév 2014 - 16:04

J'ai relu et corrigé toutes les imperfections signalées dans le chapitre 1. A bientôt pour le troisième chapitre!

Merci pour vos critiques!

Effectivement sous regard extérieur, beaucoup de choses prêtent a confusion.
Pour ce qui est du caractère "confus" du chapitre, disons que j'ai un peu de mal a maitriser l'ambiance:
Il faut a la fois bien montrer que Danilov est sous le choc, blessé, et donc que les perceptions de temps et d'espace sont faussées par sa perception des choses. Au niveau de l'écriture, pour bien refléter cette émotion, il faut rester dans le flou. Dans cette situation, Danilov ne va intéresser a tout ce qui l'entoure, faire un bilan complet de son état, tout ce qui va l’intéresser, c'est sa douleur et son envie de survivre. Mais écrire comme ça revient a passer sur certains détails je l'avoue :| .

Pour le fait que les droïdes ne le repèrent pas, c'est du au fait qu'ils sont contrôlés a distance par des humains, qui eux se préoccupent pleinement de leur mission d'effacement des cadavres. L'attaque a d'ailleurs été si brutale que c'est purement et simplement un miracle que Danilov soit en vie.

A ce propos, dans ce texte, je rejette toute idée d’héroïsme. Danilov agit a la limite de la lâcheté (laisser son ami mourir parce qu'il a peur, fuir le village sans essayer de sauver ses camarades ou ses habitants...), car il désire avant tout sauver sa vie. Jusqu’à ce qu'il soit posé et a l'abri, il ne pense pas une seule fois a la vengeance, il ne pense qu'a fuir.
C'est un humain, avec toutes les faiblesses que ça implique.
(j'insiste sur ce trait car on voit trop de héros "clichés" dans les récits de ce genre, et j'aimerais trancher avec ce concept.

Mais apparemment j'ai tendance a en faire un peu trop et le lecteur se perd...
Pour la tempête, j'y avait fait allusion avec "le vent semblait hurler la souffrance de ces hommes..." mais ça n'est pas suffisant apparemment.
Des phrases souvent trop longues, il faut aller a l’essentiel.... c'est noté!

Beaucoup de fautes d'accent oui... a l'écrit je n'en fais pas tellement, mais au word.... en fait j'ai tendance a aller au plus court car je tape super lentement... Oo

En analyse finale, je dirais que le fond de l'histoire plait, mais je dois encore corriger mes (nombreuses) maladresses au niveau de la forme.

Pour le titre "Ordo ab Chao", cela veut dire l'ordre nait du chaos, et inversement. c'est la devise des illuminatis (une société secrète au me titre que la franc maconnerie).
Cette phrase exprimait bien ce que je veux faire passer a travers mon histoire, et correspond bien aux deux personnages principaux (Mirail=Chaos, Zackary=Ordre)
Pour In Tenebris, qui veut dire effectivement dans les ténèbres, il s'agit du titre du chapitre, et également d'un thriller de Maxime Chattam. J'ai pensé que c'était cool comme titre.

Pour le décalage entre les camarades qui applaudissent lorsque c'est le boxon en cours et qui pourtant n'aiment pas Mirail, j'ai voulu dépeindre l'hypocrisie des humains; quand tu fais un trucs qui les arrangent, ils applaudissent bien forts, même si celui qui leur apporte des bienfaits n'est pas quelqu'un qu'ils apprécie.  
Si ils peuvent te descendre par derrière, alors ils le feront.
Pour cet aspect la, je me suis aidé de mon expérience sur le sujet (j'ai vécu plus ou moins la même chose pas mal de fois.

Le chapitre 3 m'a pris un peu de temps, car il est très long, mais je pense qu'il sera disponible dans le courant de la semaine prochaine!
(préparez vous a découvrir un Mirail plus intime, plus naturel... )
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeVen 21 Fév 2014 - 18:35

Dis, Seigikirei  Embarassed 
Avant qu'on attaque le chapitre 3, ça ne te dirait pas de revérifier ton chapitre 2 et c'est "à/a" ?
Parce que j'en repère déjà. ^^
Je veux bien te corriger les autres fautes d'ortho (j'en vois déjà 2 dans les 2 premières phrases), mais si tu pouvais faire un petit nettoyage déjà, ça serait sympa. Very Happy

Je relirai le chapitre 1 à l'occasion et te ferais des suggestions pour sa sensation perdue du personnage principal. Smile

A une autre fois !


Dernière édition par January le Ven 21 Fév 2014 - 18:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeDim 23 Fév 2014 - 22:12

Voici le 3eme chapitre D'ordo ab Chao. J’espère qu'il vous plaira et que sa longueur ne vous découragera pas Embarassed 
Le theme de ce chapitre est:
Big city nights, du groupe Scorpions: https://www.youtube.com/watch?v=KgJ1t2S7O6M

CHAPITRE 3: Liens

La mince passerelle grinçait, protestait, tanguait au-dessus du vide au rythme des pas de Mirail, mais elle tenait bon.                                                                                                                                                      
Dans un cliquetis métallique, il progressait rapidement à travers le dédale de coursives parcourant l’ensemble de la surface de la demi-sphère translucide qui isolait la cité de l’extérieur. Ce vaste réseau, constitué de longues passerelles, d’échelles, d’ascenseurs et de monte-charges, était presque a l’abandon. Il n’était encore emprunté que par quelques employés de la voirie, qui étaient chargés de veiller au fonctionnement des robots d’entretien.  Ces derniers, dans le chuintement des vérins hydrauliques, passaient et repassaient sur la surface du matériau translucide qui protégeait Ezoam, afin de garder sa surface vierge de toute souillure.

Son souffle, amplifié par l'appareil de filtration de l'air qui lui recouvrait le nez et la bouche, transformait chacune de ses expiration en longs soupirs rauques.
Mais ce bruit régulier était tout de même très utile pour contrôler sa cadence respiratoire pendant l'effort. D'un rapide coup d’œil sur son poignet, Mirail consultait les données disponibles en temps réel via sa puce HCS (Heath Control System), s'informant ainsi sur son rendement musculaire et son rythme cardiaque et respiratoire.
Grâce a cela, il savait parfaitement ou étaient ses limites et comment les repousser.

Assurant ses prises, Mirail franchissait les barrières, grimpait les échelles, escaladait les cages d’ascenseur hors d’usage. Il avait tout son temps, aussi n’usait-il pas de ses gants d’escalade spéciaux qu’il gardait dans son sac ; D’ailleurs, les utiliser revenait à enlever tout le challenge. L’endroit était si ancien, délabré et donc si dangereux, que nul ne se risquait jamais à venir ici, hormis quelques amateurs de sensations fortes. Et encore fallait-il que ceux-ci puissent franchir les portes de sécurité qui condamnait l’accès aux lieux…
Mais ce réseau n’avait pas qu’un intérêt sportif : si on connaissait les entrées et sorties, et qu’on avait le niveau ou le matériel pour les atteindre, alors on pouvait rallier presque chaque point de la cité en un temps record, sans être vu.
Mirail adorait venir ici. Il ne savait si c’était pour le caractère tourmenté, désert de l’endroit, ou pour le vent qui fouettait son visage, ou encore pour ce point de vue dominant qu’il avait sur les choses… Sans doute y avait-il un peu de tout cela, mais s'il avait voulu être précis, sans doute aurait-il dit que c'était pour l’impression de liberté que cela donnait de courir ainsi au-dessus du vide.

Après l’escalade particulièrement périlleuse d'un ensemble de conduits d’alimentation hydraulique, Mirail s’adossa sur une barrière, embrassant du regard le paysage :
Devant lui, plein Est, il y avait E-One. La première et la plus vaste des 5 unités qui formaient Ezoam. Les quatre autres, réparties aux points cardinaux, l’encadraient. Aux pieds de ces unités, les ouvriers agricoles, montés sur leurs Rotolabours, passaient à travers les immenses cultures qui nourrissaient la cité. Et plus loin… Plus loin, l’horizon illuminé par le soleil levant se teintait de toutes les nuances de l’ocre. Là bas étaient des terres encore vierges d’occupation, là-bas était la liberté.
Mirail sentait son cœur battre contre sa poitrine, il laissa un mince sourire se dessiner sur ses lèvres. Il inspira profondément pour gonfler ses poumons de cet air plein de promesses. Jamais il se sentait plus vivant que dans ces moments…

- Belle vue hein ?
La question, en plus d’être banale, l’avait tiré d’un de ses rares moments de félicités. Effaçant son sourire de son visage, il tourna par réflexe sa tête sur les cotés.
- Au dessus mec !
Il leva la tête. A une dizaine de mètres au-dessus de lui, nonchalamment suspendu à des cordes, assis dans un baudrier, un jeune homme dans la vingtaine l’inspectait du regard en souriant de toutes ses dents. Ayant remarqué l’air plutôt contrarié qui était fugitivement passé sur le visage de Mirail avant qu’il ne puisse masquer ses émotions, l’inconnu adopta une approche plus classique. Donnant du mou sur ses cordes, il laissa se glisser vers le bàs.
- Je dérange ?
- Sans nul doute répliqua Mirail
Rabattant dans son geste les dreadlocks blonds qui lui masquaient la vue, l’importun renversa sa tête pour rire aux éclats, révélant un visage au teint basané.
- Tu es plutôt direct comme gars ! Excuse. J’avais tout juste entamé ma descente quand tu t’es pointé.
Prenant pied sur la passerelle, il entreprit de se libérer de la corde qui le retenait. D’un geste expérimenté, il défaisait les nœuds sans cesser de dévisager Mirail, qui gardait résolument les yeux fixés sur l’horizon.

- J’avais entendu parler d’un gars plutôt doué qui évoluait dans le secteur. C’est toi ?
Mirail haussa les épaules sans répondre. La question elle-même trahissait les intentions de l’intrus. Elle prouvait que ce n’était pas par pur hasard qu’ils s’étaient croisés ici. Il attendait la suite.
- Ça te dirait pas d’entrer dans une équipe ? Les Urbans Explorators seraient ravis de t’accueillir, on a toujours besoin de personnes supplémentaires.
Mirail se retint à grand-peine d’afficher un sourire. Lui, entrer dans une équipe d'Urbex? Il devait déjà supporter çà à l’armée, il n’allait certainement consacrer plus de son temps libre à coopérer avec des imbéciles qui passaient leurs journées à se balancer au bout d’une corde. Même si pour être tout à fait honnête, il trouvait que cette activité avait un certain intérêt.
C’était la un des sports officieux d’Ezoam : les différentes équipes utilisaient les coursives désaffectées pour s’affronter dans des épreuves d’escalade, qui mettaient a l’épreuve la rapidité et l’adresse de leurs membres. Le tout consistait en une sorte de compétition entre gamins bien sur, mais c’était aussi une manière de défier les forces de l’ordre, qui passaient leur temps à les poursuivre.
- Non merci. Je n’ai vraiment pas l’esprit de groupe.

Enroulant sa corde autour de son bras, le jeune homme s’interrompit dans son geste :
- Dommage, j’aurais essayé. Enfin bon, on ne force personne.
Se dirigeant vers l’entrelacs de conduits métalliques qu’avait escaladé Mirail, il entreprit de préparer sa descente.
- Si tu vas au-delà de vingt-deuxième niveau, sois prudent. on a repéré un patrouille dans le neuvième secteur, près du monte-charge désaffecté.
- Merci du tuyau, j’apprécie.
- A Propos, mon nom, c’est Nwankwo. Nwankwo Ezoke, et toi ?
Marquant une hésitation, Mirail donna finalement une réponse :
- Mathis Stugatsky.
L’inconnu approuva, mais quelque chose dans ses yeux fit comprendre à Mirail que son hésitation avait engendré des soupçons. Cependant, Nwankwo n’insista pas.
- Si tu rencontres d’autres Urban explorators, dis leur que je t’ai rencontré. Ils ne sont pas tous ravis de voir un solitaire empiéter sur leurs territoires. Si tu changes d’avis, je suis là.
Mirail fronça imperceptiblement les sourcils.
- Tu me menaces ?
Dans un nouvel éclat de rire, Nwanko, se jeta dans le vide et donna du mou sur la corde.
- Pas du tout, c’est pas mon truc, çà. Je te mets en garde rien de plus.

Mirail n’étais pas inquiet. Un militaire n’allait pas se laisser impressionner par des querelles territoriales de gangs sortis de la maternelle. En fait, il était mécontent pour deux choses : Nwankwo avait interrompu ses réflexions, et leur discussion l’avait retardé. Sans compter cette patrouille dans le secteur 9.
Jetant un œil à la paroi, il se résolut à sortir les gants d'escalade de son sac.  Avec ça, il serait vite en haut…

26 minutes plus tard, 14 niveaux plus haut
Au vingt-septième niveau de l’unité 4 d’Ezoam, on trouvait, coincée au fond d’une allée entre une vielle épicerie et une série de logements défraichis, une enseigne qui indiquait « Cyberpunk coffee ». C’est ici qu’entra Mirail après une heure de vagabondage dans les coursives.
L’endroit était vieillot, mais donnait une impression de propreté impeccable. Les ordinateurs s’alignaient sur les tables entre les étagères emplies d’un assortiment de livres variés. Des comics de Judd winnick aux traités de Georges Charpak.
Derrière un large comptoir ou s’étendait un assortiment tout aussi hétéroclite de machines électroniques, accompagnées d’alignements de bouteilles dont la teneur en degrés d’alcool se comptait en dizaines, un homme, dos tourné, s’appliquait a essuyer des choppes.

- ‘lut Léo.
Derrière son établi, le dénommé Léo se retourna, et avisa avec un sourire amusé l’identité de son visiteur.
- T’as encore séché ? Je vais finir par croire que t’aimes me rendre visite.
- Disons que t’es largement plus intéressant que les cours de Stainmesk, et que pour un vieux débris, tu vends du matériel de bonne qualité à un prix correct.
- Autant de compliments dans une seule phrase… tu es de bonne humeur ce matin non ?
- Hpff… on va dire oui. Al est passé ?
- Mieux que ça morveux, je suis toujours là. Léo m’a proposé un café avant que je ne reprenne la route intervint une voix rauque venue des profondeurs de la boutique. Mais je dois dire, continua Al en émergeant de l’atelier, que ce qui m’a poussé à accepter sa proposition malgré son café infect, c’est qu’il m’a dit que tu montrerais le bout de ton nez.

Les néons projetèrent sur l’homme une lumière crue, qui mettait en valeur sa carrure imposante, son visage anguleux et surtout, les deux dents en or qui luisaient sur sa mâchoire supérieure. Il se dégageait de lui une impression immédiate de force et d’austérité, renforcée par l’étui qu’il portait à la cuisse gauche, d’où dépassait la crosse d’un blaster.
Mirail serra la main couverte de cals d’Al. Il était content de le voir, ça faisait près de 2 mois qu’ils n’avaient pas eu  l’occasion de parler.
- Aucun problème sur la route ?
- Comme d’hab’. Des tempêtes de sable, des pluies diluviennes, des pannes de véhicule au milieu de nulle part, des bandes de pillards à éviter, et des levers de soleils magnifiques.
- C’est ce qui fait la beauté de ton métier non ? Fit remarquer Léo.
- Ouais, c’est sur que c’est pas pour déguster ton jus de chaussette que je fais marchand itinérant.
- Moi et mon café, on t’emmerde, colporteur de tapis.
Mirail se sentit enfin à sa place, dans un lieu qui lui plaisait, avec des gens en qui il avait confiance.                      
Cette conversation était un parfait exemple de ce qu’il recherchait quand il venait ici :                                              
De la franchise. Des hommes directs, qui ne s’embarrassaient pas de bons mots et de faux semblants, des camarades qui disaient ce qu’ils pensaient, quand ils le pensaient.
- Bon, qu’est-ce que je te sert Mirail ? un verre de lait comme de coutume ?
- On ne change pas les bonnes habitudes…   répondit Mirail en s’installant sur une chaise.
- A chacun de décider ce qu’est une bonne habitude remarqua Al, pour moi, une bonne habitude, c’est un verre de Jaggerbomb.
- Et pour moi, un whisky sec. Sans cochonnerie dedans renchérit Léo en préparant les boissons.

Laissant les deux hommes à la dégustation de leur breuvage respectif, Mirail concentra son attention sur les divers appareils et pièces éparses qui trainaient un peu partout dans la salle.                                                        
Des éléments d’appareils de tout usages, de tout modèles et de toutes générations  remplissaient les étagères jusqu’au plafond, et le tout baignait dans une perpétuelle odeur mêlant graisse d’entretien,  soudures fraiches et produits nettoyants.                                                                                                      
Il s’étonnait toujours du sens de l’organisation de Léo : A part lui, nul n’aurait rien pu retrouver dans ce fourbi.
- Alors, dit-il enfin, en reportant son attention sur les deux compères, ces nouveaux processeurs ?
- Ah oui c’est vrai. Attends-moi  ici deux secondes, répondit Léo en se levant de son siège.
Il se dirigea vers l’arrière boutique, ou on ne tarda pas à entendre divers bruits de tiroirs coulissants et de caisses déplacées.
- ‘Pas vrai ça. Foutu…. Bordel ! Al tu pourrais faire attention quand tu ranges la marchandise ! La moitié des choses ne sont pas à leur place !                                                                                                                
- Ah enfin ! entendit-on dans un cri triomphant. Les voici !
Léo réapparut, portant une boite qui malgré sa petite taille, semblait peser son poids. Ce qui se confirma quand il la déposa sur la table, en émettant un « bam » bien net.
- Saleté de caisses blindées… c’est bien pour le stockage, et c’est quasi inviolable, mais qu’est-ce que c’est lourd !

Il brancha un appareil à une minuscule prise située sur le coin supérieur gauche de la caisse, puis tapa un triple code, et pour finir appliqua son doigt sur l’écran. A cet instant, un claquement sec indiqua le déverrouillage des serrures.
- Fuiiiii….. drôlement sécurisé ton coffre lâcha Al dans un sifflement admiratif.
- Il faut bien. Ce matos coute très cher tu sais. Tu devrais faire de même pour tes convois.
- Ouais… mais comme tu le fais remarquer, c’est un peu lourd ton truc, et en plus, j’ai déjà la meilleure protection qui soit répondit Al en tapotant son étui de ceinture.                                                                        
- Si tu le dis. Tiens Mirail, qu’est ce que tu en penses ?

Mirail attrapa l’un des boitiers que lui tendait Léo, examina les données au dos, retenant un sifflement devant les performances qu’offraient a priori le matériel.                                                                                                              
Puis il souleva le couvercle.                                                                                                                                                  
Sur une garniture synthétique reposait l’objet qui lui avait couté près de 15 000 Rands et plusieurs nuits d’insomnies, passées à pirater les registres de commande de l’armée afin de se procurer ce bijou de nanotechnologie.
- Le nouveau processeur de B.H.V : le Bluedeep T- 124. Il a fallu bien des manips pour que je réussisse à l’obtenir. Il n’est destiné qu’à un usage militaire.
Mirail étira sa bouche en un sourire. Même lui avait du mal à contenir sa joie.
- Tu as quand même pu compter sur mon aide. Si je n’avais pas craqué les registres de commande de cette petite merveille, tu n’aurais pas pu en avoir une caisse.
- Et c’est bien pour ça que tu en as un exemplaire à si bas prix. Si j’avais du me débrouiller seul, tu aurais payé le triple. Sans compter qu’Al a fait le plus dangereux.
- Bof. J’ai l’habitude. Et puis, même si je suis pas un génie de l’informatique,  je trouve mon compte dans vos magouilles.
- Tu veux l’essayer ici ? proposa Léo en désignant un ordinateur.
- Si j’avais la journée, je pourrais, mais je dois rejoindre Zack avant la reprise des cours. Donc je ferais ca dans ma chambre ce soir, tranquillement.
- Comme tu veux. Je te ressers a boire ?
- Je veux bien

Ils passèrent encore une heure à discuter de choses et d’autres. La conversation tournait essentiellement autour des tensions qui depuis quelques mois agitaient Ezoam.
- Les routes sont de moins en moins sures ces temps ci. Les pillards se font plus nombreux, et sont de mieux en mieux armés.
- Il fallait s’y attendre Al. La montée des tensions entre les différents pays, sans compter la poussée de l’indépendantisme,  engendre des risques d’émeutes. L’armée ne peut plus être aussi efficace si elle est occupée à maintenir l’ordre dans les cités plutôt que dans les terres.
- Je me demande bien ou ces coupeurs de gorges peuvent bien trouver leurs armes… grogna Al, lors de la dernière attaque, l’un deux avait fusil protonique de dernier cri. Même moi, je n’avais vu cette arme qu’en de rares occasions tant elle est d’invention récente.
- Simple : Chaque pays fourni officieusement des armes à ces rats du désert, afin de les pousser à attaquer les convois de nations adverses, ce afin de diviser leurs forces. C’est un classique des guerres froides…
- Mouais… ce que j’en dis c’est que c’est mauvais pour les affaires tout ça. Enfin… pour celles des « simples marchands » j’entends.
- Oui, remarqua Mirail, les compagnies vont davantage se tourner vers des gens comme toi, capables de défendre leur marchandise, si les troubles persistent.
- Encore une fois Mirail, tu prouves qu’à défaut d’avoir bon caractère, tu sais te servir de ta tête congratula Léo en finissant son whisky.
- Tant de compliments dans cette phrase… je vais finir par croire que t’aimes que ce gamin te rende visite…
- Très drôle Al

Après avoir serré une dernière fois la main d’Al et Léo, Mirail repris la route du camp d’entrainement. Son foyer  d’adoption.                       Comme si un tel endroit pouvait être un foyer…  
Leur  foyer, Mirail et Zachary l’avaient perdu depuis longtemps. Et si Zack était disposé à se faire à sa condition, lui, Mirail, n’oublierait pas. Il ne pardonnerait pas. Et c’était pour cette raison qu’il avait accepté devenir militaire, à la botte de l’armée.
Se penchant par-dessus une des barrières qui entouraient les terrasses, Mirail regarda la colonie martienne, qui s’étalait à ses pieds, d’un œil mi amusé mi blasé.                                              
Les habitants de cette dernière, qui allaient de ci, de là… confiants en leur bien-être, et dans le bien-fondé de leur mode de vie.
Il les voyait s’entasser, hommes, femmes, enfants, dans les rames des trams qui les amèneraient pour les uns aux mines, pour d’autres aux fermes verticales qui les nourrissaient, et pour certains, les plus jeunes,  aux vastes salles de conférences ou ils hériteraient du savoir de leurs ancêtres, pour quitter les cours quelques années plus tard dans le but de trouver un travail lucratif, et enfin, au terme d’une lutte harassante, de parvenir enfin a procréer afin de transmettre leurs gènes et faire en sorte que leur descendance perpétue leur mode de vie sans tracas ni intérêt.
- Le monde est d’une absurdité sans limite aucune pensa-t-il tout haut                                              
Et il se remit en marche.                                                                                                                                                      

Il marchait, encore et toujours, il allait de l’avant, cherchant toujours sa raison d’être, ou du moins quelque chose qui  lui montrerait que la vie en ce monde avait un sens.
Arrivé devant les portes du camp d’entrainement, il passa par les locaux du personnel d’entretien, puis il prit la route du terrain d’entrainement, ou on lui apprendrait encore, une journée de plus, à tuer sans être tué.
Il sentait à peine le regard de ses « camarades » qui se posaient sur lui tandis qu’il traversait les allées du réfectoire…
S’installant à sa table, échangea quelques mots avec Zack, et mâcha sa part de protéines lyophilisées en essayant de se convaincre que ce qu’il buvait n’était pas l’urine filtrée et stérilisée directement puisée dans les égouts de la ville.                                                                                                                                                                              
Puis, lorsque la sonnerie tonitruante retentit dans les couloirs, il s’aligna comme les autres pour l’appel, et tous ensemble, ils se dirigent vers la salle des simulations.
Comme d’habitude, les immenses portes en acier s’ouvrirent en pivotant vers l’intérieur, révélant l’énorme ordinateur central, véritable cathédrale d’acier. Tels de sinistres orgues, les câbles électriques allaient, venaient et s’entremêlaient, et les voyants rouges, bleus, verts, jetaient leurs éclats dans pièce, tels des vitraux clignotants.
Mirail jeta un coup d’œil au pied de la structure, et souri en apercevant le grand prêtre assigné à la gestion de cette grotesque parodie :
Dans son uniforme militaire gris, Steve Bacall, responsable informatique des installations de l’orphelinat, et bombardé grand surveillant de leur communauté via les centaines de caméras auxquelles il avait accès, regardait ses jeunes aspirants défiler devant lui.                                                                                                                              
Le menton droit, bien campé sur des jambes, il balayait du regard l’assemblée, puis, sans un mot, désigna les caissons individuels garnis de rembourrages synthétiques, ou ses élèves devaient s’allonger pour l’entrainement.
Lorsque Mirail passa devant lui, son regard s’enflamma l’espace d’un instant, et ce dernier entendit presque les mots qui n’avaient pas franchi les lèvres du militaire : « Un jour, tu feras une erreur, et ce jour là, je t’aurais ».        
De la même manière, il lui rendit son regard, et fit clairement passer le mot : « Essaie toujours, double zéro ».
Puis il s’allongea, mis ses capteurs sensoriels aux bouts de ses doigts, sur ses avant-bras et aux jambes, puis il saisit son casque surmontés de câbles directement branchés sur le serveur.

- La seule chose qui compte dans ce monde, c’est se battre. Se battre pour vivre, se battre tout simplement. Une bataille pour exister. Le reste, si ce n’est pas inutile, c’est sans intérêt.
Et sur ces mots, il brancha son casque rejoignit son frère dans le logiciel d’entrainement virtuel.


FIN DU CHAPITRE 3


Dernière édition par Seigikirei le Jeu 6 Mar 2014 - 1:25, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeLun 24 Fév 2014 - 12:17

Bon je vais m'y essayer déjà en corrigeant ce qui me saute aux yeux

Seigikirei a écrit:
tanguait au dessus du vide
il faut un tiret à au-dessus

pareil pour
Citation :
la surface de la demi sphère translucide
demi-sphère

Citation :
aussi n'usait il pas de ses gants...  D'ailleurs, les utiliser revenait à enlever tout le challenge.
tiret n'usait-il, pas de majuscule à d'ailleurs

Citation :
Et encore fallait il que
tiret fallait-il

Citation :
Sans doute y avait t-il un peu de tout cela, mais si il avait voulu être précis, ç'aurait surement été pour l'impression de liberté que cela donnait de courir ainsi au dessus du vide.
tiret y avait-t-il, "s'il" et pas si il, ç'aurait n'est pas correct plutôt "cela aurait", tiret à au-dessus

Citation :
Mirail s'adossa a une barrière...  passaient a travers les immenses cultures qui nourrissaient la cité... là bas était la liberté
l'accent : à tiret là-bas

Citation :
il tourna par réflexe sa tête sur les cotés.
accents côtés

Citation :
Il leva la tête. A une dizaine de mètres au dessus de lui,
accent À même si c'est une majuscule, au-dessus.

Citation :
Mirail se retint à grand peine d'afficher un sourire. Lui, entrer dans une équipe ? Il devait déjà supporter ça à l'armée, il n'allait certainement consacrer plus de son temps libre à coopérer avec des imbéciles qui passaient leurs journées à se balancer au bout d'une corde. Même si pour être tout a fait honnête, il trouvait que cette activité avait un certain intérêt.
tiret grand-peine, accent tout à fait

Citation :
C'était la un des sports officieux d'Ezoam : Les différentes équipes utilisaient les coursives désaffectées pour s'affronter dans des épreuves d'escalade, qui mettaient a l'épreuve la rapidité et l'adresse de leurs membres.
pas de majuscule à "les différentes", accent à l'épreuve

Citation :
Se dirigeant vers l'entrelacs de conduits métalliques qu'avait escaladé Mirail, il entrepris de préparer sa descente.
- Si tu vas au-delà de 22eme niveau, sois prudent, on a repéré un patrouille dans le neuvième secteur, près du monte charge désaffecté.
il entreprit, 22ème je pense qu'il serait plus juste de l'écrire en toute lettre enfin je n'en suis pas certaine, une patrouille, Tiret monte-charge

Citation :
A Propos, mon nom, c'est Nwankwo.
À encore l'accent

Citation :
Bon, qu'est ce que je te sert Mirail ?
qu'est-ce que

Citation :
- Si tu rencontre d'autres Urban explorators, dis leur que je t'ai rencontré.
conjugaison de la 2ème personne du singulier : si tu rencontres

Citation :
Mirail n'étais pas inquiet.
conjugaison 3ème personne du singulier : Mirail n'était

Citation :
Les ordinateurs s'alignaient sur les tables entre les étageres emplies d'un assortiment de livres variés.
les étagères ça se confirme ta répulsion pour les accents^^

Citation :
Derrière un large comptoir ou s'étendait un assortiment tous aussi hétéroclites


Citation :
- T'as encore séché ? je vais finir par croire que t'aimes me rendre visite.
Je

Citation :
renforcée par l'étui qu'il portait a la cuisse
à

Citation :
- C'est ce qui fait la beauté de ton métier non ? fit remarquer Léo.
- Ouais, c'est sur que c'est pas pour déguster ton jus de chaussette que je fais marchand itinérant.
- Moi et mon café, on t'emmerde, colporteur de tapis.
Mirail se senti enfin a sa place, dans un lieu qui lui plaisait, avec des gens en qui il avait confiance.
majuscule Fit, accent sûr, conjugaison troisième personne du singulier se sentit, accent à


Citation :
- Bon, qu'est ce que je te sert Mirail ? un verre de lait comme de coutume ?
- On ne change pas les bonnes habitudes... répondit Mirail en s'installant sur une chaise.
- A chacun de décider ce qu'est une bonne habitude remarqua Al, pour moi, une bonne habitude, c'est un verre de Jaggerbomb.
Tiret qu'est-ce, majuscule Un verre, les ... je ne suis pas sûre que ce soit correct, à voir, accent À

Citation :
Laissant les deux hommes à la dégustation de leur breuvage respectif, Mirail concentra son attention sur les divers appareils et pieces éparses qui trainaient un peu partout dans la pièce.
Des éléments d'appareils de tout usages, de tout modèles et de toutes génération remplissaient les étagères jusqu'au plafond, et le tout baignait dans une perpétuelle odeur mêlant graisse d'entretien, soudures fraiches et produits nettoyant.
accent pièces et répétition ensuite avec la pièce, accord tout usage, accord : soi toutes génération soi toute génération


Citation :
Il s'étonnait toujours du sens de l'organisation de Léo : A part lui, nul n'aurait rien pu retrouver dans ce fourbi.
- Alors, dit-il enfin en reportant son attention sur les deux compères, ces nouveaux processeurs ?
- Ah oui c'est vrai. Attends moi ici deux secondes répondit Léo en se levant de son siège.
Il se dirigea vers l'arrière boutique, ou on ne tarda pas à entendre divers bruits de tiroirs coulissants et de caisses déplacées.
accent À, je pense qu'il y a une virgule après enfin, je pense qu'il y a une virgule après oui, tiret Attends-moi, je pense qu'il y a une virgule après secondes, tiret arrière-boutique. les tirets aussi tu n'aimes pas ça^^

Citation :
- 'Pas vrai ça. Foutu.... Bordel ! Al tu pourrais faire attention quand tu ranges la marchandise ! La moitié des choses ne sont pas à leur place !
- Ah ! enfin ! entendit t-on dans un cri triomphant, les voici !
Léo réapparu, portant une boite qui malgré sa petite taille, semblait peser son poids. Ce qui se confirma quand il la déposa sur la table, en émettant un « boum » bien net.
- Saleté de caisses blindées... c'est bien pour le stockage, et c'est quasi inviolable, mais qu'est ce que c'est lourd !
je pense qu'il y a une majuscule après Al, majuscule à Enfin, majuscule et un t en trop Entendit-on, conjugaison passé simple Léo réapparut, tiret qu'est-ce que.

Citation :
Se penchant au dessus d'une des barrières qui entouraient les terrasses, Mirail regarda la colonie martienne, qui s'étalait à ses pieds, d'un œil mi amusé mi blasé.
Les habitants de cette dernière, qui allaient de ci, de là... confiants en leur bien être, et dans le bien fondé de leur mode de vie.
tirets : au-dessus, bien-être

Citation :
Il les voyaient s'entasser, hommes, femmes, enfants, dans les rames des trams qui les amèneraient pour les uns aux mines, pour d'autres aux fermes verticales qui les nourrissaient, et pour certains, les plus jeunes, aux vastes salles de conférences ou ils hériteraient du savoir de leurs ancêtres, pour quitter les cours quelques années plus tard dans le but de trouver un travail lucratif, et enfin, au terme d'une lutte harassante, de parvenir enfin a procréer afin de transmettre leurs gènes et faire en sorte que leur descendance perpétue leur mode de vie sans tracas ni intérêt.
- Le monde est d'une absurdité sans limite aucune pensa t-il tout haut
conjugaison : il les voyait; accent à où; tiret pensa-t-il

Citation :
S'installant a sa table, échangea quelques mots avec zack, et mâcha sa part de protéines lyophilisées en essayant de se convaincre que ce qu'il buvait n'était pas l'urine filtrée et stérilisée directement puisée dans les égouts de la ville.
Puis, lorsque la sonnerie tonitruante retenti dans les couloirs, il s'aligna comme les autres pour l'appel, et tous ensemble, ils se dirigent vers la salle des simulations.
accent à ; majuscule Zack ; conjugaison retentit

Citation :
et souri en apercevant le grand prêtre assigné a la gestion de cette grotesque parodie :
accent à

Citation :
Lorsque Mirail passa devant lui, son regard s'enflamma l'espace d'un instant, et ce dernier entendit presque les mots qui n'avaient pas franchis les lèvres du militaire : « Un jour, tu feras une erreur, et ce jour la, je t'aurais ».
franchi ; accent là

Citation :
De la même manière, il lui rendit son regard, et fit clairement passer le mot : « Essaie toujours, double zéro».
Puis il s'allongea, mis ses capteurs sensoriels aux bouts de ses doigts, sur ses avants bras et aux jambes,
il manque un espace après zéro ; mot invariable: avant-bras


ton style est toujours assez fluide mis à part les fautes et la ponctuation, personnage toujours intéressant mais j'ai hâte de le voir hors de sa zone de confort. (enfin j'espère qu'il perdra un peu pied histoire qu'on le découvre un peu plus)
Je sais pas si c'est volontaire mais ça fait vraiment très manga comme ambiance.


Dernière édition par Dead moon le Mar 25 Fév 2014 - 11:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeLun 24 Fév 2014 - 12:22

Merci beaucoup pour cette critique Dead moon. Je vais corriger tout ça ; )
L'ambiance manga est tout a fait volontaire. J'ai écrit ce scénario dans le but de trouver un dessinateur qui l'adaptera en dessin.
A la base, j'avais partagé cette histoire sur un forum de mangas, mais la longueur du texte a découragé les lecteurs de B.D, d’où ma présence sur ce forum ; )

Mirail est froid et flegmatique, on peut dire que généralement, il arrive a raisonner avant d'avoir peur. Pour le surprendre ou lui faire perdre son sang froid, il faut en faire beaucoup.
Mais ça ne va tarder a arriver
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeLun 24 Fév 2014 - 13:52

Seigikirei a écrit:
L'ambiance manga est tout a fait volontaire. J'ai écrit ce scénario dans le but de trouver un dessinateur qui l'adaptera en dessin.
A la base, j'avais partagé cette histoire sur un forum de mangas, mais la longueur du texte a découragé les lecteurs de B.D, d’où ma présence sur ce forum

Pour que ton récit soi mis sous forme de BD il te faudra le réécrire sous forme de découpage technique, quelque chose d'assez proche du découpage technique d'un film. C'est une présentation sous forme de scénario en plus détaillée. Le dessinateur ne pourra pas le faire pour toi car c'est un travail conséquent en plus du dessin. À moins que tu ne décides qu'il interprète à sa manière ton récit, ce qui est rare dans la BD. De plus il faudrait qu'il en ai le courage.
Si tu as besoin de conseil pour le faire si jamais, n'hésite pas, j'ai l'habitude d'écrire sous cette forme. J'ai souvent eu à le faire dans ma profession.
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeLun 24 Fév 2014 - 14:09

Je ne blâme pas les amateurs de B.D/Mangas d'avoir été découragés par ma forme d'écriture.
Mais même en écrivant sous forme de résumé, ça n'a pas accroché. J'aime également écrire sous une forme littéraire, alors j'ai choisi cette forme d'expression. C'est assez têtu, mais mon histoire est plus une forme de loisir qu'un véritable projet aboutissant a une publication.
Mon principal but en écrivant cette histoire est de m'amuser. De plus, je veux voir ce que je vaux en tant qu'écrivain amateur (esprit de compétition...)

Cependant, si tu as des conseils pour résumer une telle histoire dans le but qu'elle soit facilement compréhensible et assimilable pour un dessinateur, je suis ouvert a tes conseils.

A propos, si tu as deviné que l'ambiance était assez manga, quels sont les éléments qui t'ont menés a cette réflexion? (en fait j'ai vraiment peur des similitudes avec d'autres mangas ou anime existants, alors si tu as repéré des choses de ce genre, ce serait cool de me les signaler Smile )
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeLun 24 Fév 2014 - 14:50

Seigikirei a écrit:
Je ne blâme pas les amateurs de B.D/Mangas d'avoir été découragés par ma forme d'écriture.
Mais même en écrivant sous forme de résumé, ça n'a pas accroché.                                      J'aime également écrire sous une forme littéraire, alors j'ai choisi cette forme d'expression.      C'est assez têtu, mais mon histoire est plus une forme de loisir qu'un véritable projet aboutissant a une publication.
Mon principal but en écrivant cette histoire est de m'amuser. De plus, je veux voir ce que je vaux en tant qu'écrivain amateur (esprit de compétition...)

Cependant, si tu as des conseils pour résumer une telle histoire dans le but qu'elle soit facilement compréhensible et assimilable pour un dessinateur, je suis ouvert a tes conseils.

A propos, si tu as deviné que l'ambiance était assez manga, quels sont les éléments qui t'ont menés a cette réflexion? (en fait j'ai vraiment peur des similitudes avec d'autres mangas ou anime existants, alors si tu as repéré des choses de ce genre, ce serait cool de me les signaler Smile )

Je ne pense pas qu'un véritable dessinateur sera découragé par ton histoire, de toute façon il est impératif de d'abords leur présenter un synopsis détaillé pour qu'ils puisse juger ou non si le projet les branche dans sa globalité. C'est seulement après qu'ils auront besoin que tu découpes ton récit en plans ou scénario. C'est une forme d'écriture basée essentiellement sûr la description visuelle et le point de vue (caméra ou spectateur)
Après c'est bien d'écrire ton histoire sous forme plus littéraire si tu veux développer un peu plus le fond et ça peut effectivement accrocher plus de monde.

L'ambiance manga c'est surtout la manière dont tu décris tes personnages (physiquement), leur manière de parler, et les rapports qu'ils ont entre eux qui m'y fait penser. J'en regarde toujours de temps en temps, il m'arrivait d'en lire souvent avant. Après ça ne me fait pas penser à un manga en particulier.
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sombrefeline
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeLun 24 Fév 2014 - 16:33

Chapitre 2

Citation :
- Mirail ! lève toi on va encore être en retard !
Lève-toi

Citation :
Au grognement étouffé qui sorti
Sortit

Citation :
Forcément quand on avait passé 2 nuits d’affilée a faire le mur
Ecrit le chiffre en toutes lettres, c’est mieux.

Citation :
envoya voler tout se qui trainait dessus
tout ce qui

Citation :
- Faut bien que je te fasse lever répondit Zachary sans se préoccuper de ces jérémiades.
- Et tu te sens obligé de faire ca pour que je me lève
Répétition de « faire ».

Citation :
- T’en fais pas, je vais t’arranger ça vite fait… a propos, je t’ai rapporté ta bouffe fit remarquer
Idem

Citation :
Il fallait préciser que le regard de Zachary n’avait de noir que la couleur
Pas trop fan de ce genre d’adresse au lecture. Je pense qu’il y aurait un moyen plus subtil d’introduire la description.

Citation :
ses 16 ans passés.
pareil que plus haut, à écrire en toutes lettres.

Citation :
Il sorti une tartine de son sachet repas
Sortit

Citation :
prétentieux : On
pas de majuscule à « on ».

Citation :
a la noix
à la noix (la malédiction des « a/à » a encore frappé.

Citation :
Tout a sa remarque
à (la malédiction des a/à, le retour).

Citation :
Une demi-heure plus tard, salle de visioconférence N*17, Heure locale 8h23 AM.
Je pense qu’il y aurait un moyen plus subtil de préciser qu’ils ont changé de lieux. Là, ça fait un peu trop didascalies, je trouve.

Citation :
- Bien, après avoir étudié hier la première révolution spatiale, qui commença en 1957 avec le lancement du satellite Spoutnik par les russes, et dont les découvertes s’étalent de la deuxième moitié du 20eme siècle a l’an 2053, nous allons nous rapprocher un peu plus des événements qui aboutirent au contexte politico-économique qui est le notre.
Je pense que tu peux laisser les dates en chiffres, par contre, je mettrais « 20ème siècle » en toutes lettres.

Citation :
Le bruissement des centaines de paires de mains parcourant les écrans tactiles des bureaux interactifs
Chipotage, mais « bruissement des mains », ça donne plus l’impression qu’ils sont en train de feuilleter des livres que une séance de pianotage sur tablette.

Citation :
contenant les documents a étudier
à étudier

Citation :
- Pour commencer repris le professeur
Pour commencer, reprit le professeur.

Citation :
blablablabla…. Continua
pas de majuscule à continua.

Citation :
l’époque continua le professeur
virgule avant « continua ».

Citation :
en 3 dimensions vola a travers la pièce
« 3 » en lettres, et « à travers ».

Citation :
t’occuper ? te donner autant de mal juste pour ca ?
Te donner

Citation :
en montrant le streap tease
strip tease

Citation :
- Bingo. bon
Bon

Citation :
- Compte la dessus petit
Là-dessus

Citation :
facile commenta Mirail. Décidément, continua t-il
deux verbes introductifs dans la même réplique (pas conseillé).

Citation :
si les instructeurs ne s‘en remettaient
Si

Citation :
et si ils s’assuraient
s’ils

Citation :
Zachary regarda autour de lui : Bien des élèves savaient qui avait fait le coup
Pas de majuscule à « bien ».

Citation :
Il parlait peu, était de caractère froid
C’est marrant, c’est pas du tout l’impression qu’il donne. Au contraire, je m’imaginais plutôt un boute-en-train, toujours premier pour faire des conneries.

Citation :
en amassant a la va vite
à la va-vite.

Citation :
- ‘Besoin de voir Léo
Pourquoi cette apostrophe ?

Citation :
- Essaie au moins d’être la


Citation :
Mirail ne donna pas de réponse. Signe chez lui que pour une fois il allait écouter ses conseils
J’aurais condensé ces deux phrases en un seule, en les reliant par une virgule par ex.

Citation :
- Tu ne crois pas que tu devrais faire quelque chose ?
Il pivota sur sa chaise. Derrière lui se tenait Rémi.
- Et que veux tu que je fasse
Répétition de « faire ».

Citation :
? je suis son frère
Majuscule à je

Citation :
Quand a l’empêcher d’aller et venir ou il veut
Quant à l’empêcher

Citation :
- ‘Te plains pas
Apostrophe ?

Citation :
supérieur ! il ne dit jamais bonjour ou au revoir, a personne !!
Majuscule à « il », et « à personne ».

Citation :
Dans le couloir a présent envahi d’élèves
à présent

Citation :
il pourrait rejoindre le 27eme niveau
à mettre en lettres

Citation :
a son gout.
à son goût

Au niveau du style, c’est assez agréable à lire, les dialogues fonctionnent bien et son rythmés. Attention, comme je l’avais signalé dans le 1er chapitre, il reste quelques verbes ternes et des tournures passives qui pourraient être supprimées.

J’ai bien aimé l’humour dans ta narration, je trouve que tu décris bien les relations entre les deux frères, c’est mignon et touchant sans devenir niais. La scène du piratage est bien vue et assez drôle.
Par contre, comme je l’ai signalé dans mes corrections, j’ai eu du mal à croire que Mirail n’était pas apprécié des autres, car dans ce passage, il apparaît comme très ouvert et sympathique. Peut-être se comporte-t-il différemment avec les autres élèves, auquel cas, il faudrait ajouter un passage où on le voit en action avec ses condisciples.

Au niveau de l’histoire, les enjeux de la scène sont bien définis (les élèves qui ont envie de se barrer pour échapper à un cours assommant), et tu arrives à distiller quelques infos sur ton univers. Par contre, là où j’ai trouvé que ce chapitre pêchait, c’est par son manque de description : les lieux, les professeurs, les personnes qu’ils croisent, tout ça reste totalement abstrait, et c’est dommage. Je crois qu’ajouter quelques précisions à ce sujet te permettrait de donner un peu plus de réalité à tes scènes.

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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeLun 24 Fév 2014 - 17:05

Merci pour ta correction sombrefeline.
ah ca la malédiction des a\à... une des maladies rares de l'écriture.
C'est une faute évidente mais malgré mes efforts elle m'échappe toujours aux corrections. Faut dire que j'ai absolument horreur de taper au clavier, je préfère l'écriture manuscrite, alors je vais au plus vite et je corrige les fautes au word (et comme les fautes comme les accents et les à/a ne sont pas détectées... elles passent a la trappe)...
J'essaierai d'inclure plus de descriptions dans le deuxième chapitre.

Apparemment, j'ai du mal a faire passer Mirail pour quelqu'un de froid Very Happy
Il faut noter que Mirail a une manière de parler plutôt prétentieuse, on sent qu'il est fier de ses connaissances, mais surtout, il faut noter que jusque la, il ne parle qu'a son frère.
Ce dernier étant une des seules personnes avec qui il se permet de plaisanter. C'est même d'ailleurs la seule en fait.
Même avec d'autres personnes avec qui a il a de bon rapports, Mirail ne plaisante pas, ou alors c'est a peine notable.

Bien sur, en faisant le rebelle en herbe, Mirail intrigue et va dans le sens du groupe, mais en fait il suit ses intérets et juste les siens. De plus, ses objectifs sont souvent connus de lui seul étant donné que même quand il discute, il garde ce qu'il pense pour lui. Il faut aussi remarquer que pas une fois, il prend en compte l'avis des autres, ou qu'il compte sur eux pour s'en sortir. Ou il va, il va seul.
Et ce que les gens détestent plus qu'une personne qui est en contradiction avec ce qu'ils pensent, c'est une personne dont ils ne savent quoi penser.
Les solitaires sont les toujours les incompris, mis au rebut parce que leur originalité incompréhensible effraie.
C'est un peu l'idée que j'aimerai faire passer avec Mirail (en fait, Mirail est un aspect de moi même que je retranscrit sur papier).

D'ailleurs dans le chapitre 3, qui est très axé sur Mirail, vous avez un peu plus de détails sur sa manière de penser ; )

Toutes les corrections d'orthographe signalées on étés faites. J’essaierais de faire des rectifications de style au niveau notamment des descriptions plus tard.
Hormis pour les abréviations avec apostrophes, qui servent a marquer l'absence d'un mot et donc le registre familier, et également pour les didascalies. L'histoire étant du genre science fiction, ce genre de repère assez "automatique", donne a l'histoire un coté un peu moderne. C'est en tout cas un procédé souvent utilisé dans les mangas et bandes dessinées de ce genre, et comme mon style narratif se rapproche de ce registre, je compte conserver cette pratique. Mais j'en userait avec parcimonie ; )
Merci pour votre soutien orthographique. je vais faire de mon mieux pour maitriser cette phobie de l'accent ; ).
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeMer 26 Fév 2014 - 18:19

Petite critique en tant que "expert" de la SF sur ce forum. (ce qui avouons le, n'est pas difficile. :p)

Chapitre 1 :

"la souffrance s’imposait, s’intensifiait de seconde en seconde, à la façon d’une marée sanglante qui à chaque vague engloutit un peu plus le rivage d'une plage."
J'vois pas ce que le "sanglante" ajoute à l'image. La marée toute seule fait passer le sens, j'ai l'impression que tu as rajouté le "sanglante" juste pour que ça paraisse plus horrible.

"La tempête semblait hurler la souffrance de tous ces hommes et femmes qui avaient laissé leur vie en ce lieu désolé et stérile, qui serait a tous leur dernière demeure."
Répétition de la formulation en "qui", avec pour effet de rendre la phrase un peu lourde.

"Il pleura, pleura au milieu des cadavres, produisant le seul chant de vie au milieu de cette scène macabre."
C'est peut-être juste moi, mais je trouve que l'expression "chant de vie" a un côté positif qui jure un peu avec le contexte et le reste de la phrase.

"Plissant les yeux pour percer les nuées de sable tourbillonnant, il entraperçut une abomination qui bien qu’il y était préparé, lui donna froid dans le dos"
Quasi répétition de "percer" avec "entrapercevoir", et la forme de la fin de la phrase, après le "qui", est très bizarre, voire peut-être fausse grammaticalement parlant.

" a l’odeur de chair calcinée qui l’accompagnait, on devinait sans mal quelle était sa répugnante mission."
Il est déjà au milieu du charnier, comment il différencie l'odeur de la machine de celle de tous ses compagnons qui sont en train de brûler?

"Un cadavre fut saisi, puis un second, puis un troisième. Tous furent portés à la mâchoire du charognard mécanisé, et avalés aussi sec. Le souffle des flammes et les cendres crachées par le monstre signifiait que déjà il ne restait plus rien des humains qui, il y a peu, respiraient encore."
J'avoue avoir du mal à comprendre le but du truc. De un, pourquoi se faire chier à nettoyer le champ de bataille? De deux, pourquoi faire une machinerie compliquée qui avale les corps avant de les incinérer, alors qu'il suffit de lui coller un lance flamme et de faire cramer les corps à même le sol?

"pour comprendre à ses crachats sanglants que plusieurs de ses cotes étaient cassées."
Pourquoi les côtes cassées lui feraient cracher du sang? C'est plutôt pour les organes perforés ça.

"Ses jambes, brulées, pouvaient encore le soutenir, bien que le monde vacilla autour de lui a chaque pas."
Problème de concordance des temps.

"Son grand père, avec ce regard bleu glacé qu’encadrait un visage couvert de givre, lui avait souvent répété "Bats toi. Tant qu'il y a de la vie, il y a de la souffrance". Et alors qu’on l’emmenait à l’abri, Danilov réalisa a quel point son grand père avait dit vrai."
Répétition de grand père.

Bon, niveau ensemble, excepté quelques lourdeurs dans les descriptions, tu installes plutôt bien l'ambiance : le champ de bataille, la mort partout, la peur et l'horreur. Peut-être appuie sur ce dernier point, parce que certains trucs comme le bébé dans les bras de la vieille agonisante nous toucherait plus avec une ou deux phrases supplémentaires.
Par contre, j'ai un truc qui me bloque un peu, c'est l'aspect définitivement peu réaliste de ton texte. Fin le fait qu'ils respirent, qu'il y a du feu, que les températures extrêmes ne l'ai pas déjà tué, ça indique un truc genre une atmosphère et une distance au soleil à peu près la même que celle de la terre. Or on est sur Mars. Et ce genre de liberté par rapport aux faits scientifiques ne passe que si tu es dans un truc complètement onirique (genre Chroniques martiennes de Bradbury) ou si tu ajoutes de la technologie qui le permet.
Dans le dernier cas, une ou deux lignes qui parlent d'une atmosphère artificielle ou d'une température maintenue loin des extremums suffisent.

Chapitre 2 :

"révélant une cascade de cheveux bruns en désordre qui juraient magnifiquement avec ses yeux gris bleus."
Jurer magnifiquement c'est presque un oxymore, et je n'ai pas l'impression que c'est volontaire.

"- Tchh. Pour commenter par derrière, ce sont eux les plus forts. Enfin bon, c’est le propre de toute société que de s’inventer des codes à respecter afin de juger si on est apte ou pas a en faire partie. Il y a un temps, les religions servaient à ça, et maintenant, c’est double zéro et son manuel du parfait soldat lobotomisé… "
Que l'élève brillant et taciturne qui n'adresse la parole qu'à son frère se parle tout seul, surtout pour commenter l'intrigue, ça me semble moyen. Un simple "pensa-t-il" devrait regler le problème.

Sur ce chapitre, j'emet moins de réserve. Le style est plutôt bon, les dialogues sonnent bien à l'oreille, et il y a quelques idées de forme qui m'ont bien plus (le coup du regard noir par exemple). En plus, tu adresses en partie le problème que j'ai soulevé dans le chapitre 1, celui de l'atmosphère sur Mars, même si je pense qu'il faudrait le faire dès le début, avec les suggestions que je t'ai faite par exemple.

Chapitre 3 :

"Aux pieds de ces unités, les ouvriers agricoles, montés sur leurs Rotolabours, passaient à travers les immenses cultures qui nourrissaient la cité. Et plus loin… Plus loin, l’horizon illuminé par le soleil levant se teintait de toutes les nuances de l’ocre. Là bas étaient des terres encore vierges d’occupation, là-bas était la liberté."
Plusieurs problèmes avec cette partie. Aucune indication que les ouvriers aient des combinaisons ou une quelqueconque protection, donc pourquoi foutre les villes sous des domes si l'environnement n'est pas dangereux.
En plus, si on est toujours sur mars, faudrait parler quelques instants de la terraformation, qui aurait notamment pour conséquence de rendre le paysage beaucoup moins rougeoyant.

"accompagnées d’alignements de bouteilles dont la teneur en degrés d’alcool se comptait en dizaines"
Les degrés d'alcool, pas la teneur en degrés d'alcool.

"Laissant les deux hommes à la dégustation de leur breuvage respectif, Mirail concentra son attention sur les divers appareils et pièces éparses qui trainaient un peu partout dans la salle.
Des éléments d’appareils de tout usages"
Répétition de "appareil"

"Il s’étonnait toujours du sens de l’organisation de Léo"
C'est pas vraiment de l'organisation. Plutôt de la mémoire, ou même de l'orientation.

"- Tu veux l’essayer ici ? proposa Léo en désignant un ordinateur.
- Si j’avais la journée, je pourrais, mais je dois rejoindre Zack avant la reprise des cours. Donc je ferais ca dans ma chambre ce soir, tranquillement.
- Comme tu veux. Je te ressers a boire ?
- Je veux bien"
Beaucoup de répétitions de vouloir.

"Même moi, je n’avais vu cette arme qu’en de rares occasions tant elle est d’invention récente."
Le "d'invention" est inutile, et embrouille même.

Pour ce chapitre, je me pose quand même des questions sur l’intérêt de leur entrainement. Parce que la technologie c'est bien joli, mais tu ne t’entraînes pas à la bataille dans des simulateurs. Une fois de temps en temps peut-être, mais ne faire que ça te donne une armée de soldats complètement sous doués pour les vrais batailles.
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeMer 26 Fév 2014 - 18:58

Merci pour la critique Hardkey.
Elle me montre tout les problèmes de forme qu'il peut y avoir dans mes chapitres. Tu es d'ailleurs le premier a trouver étrange les droides incinérateurs.

Pour "Marée sanglante", au début il y avait seulement "marée", mais l'image que dégage le mot fait penser a la mer, au calme, a la régularité, bref, ca ne collait pas avec l'image.
Alors pour bien insister j'ai rajouté "sanglante".

L'utilisation de "chant de vie" et de "scène macabre" est un effet littéraire d'opposition que je trouvais bien trouvé.

Citation :

Il est déjà au milieu du charnier, comment il différencie l'odeur de la machine de celle de tous ses compagnons qui sont en train de brûler?
Tiens oui tu as raison ce n'est pas logique... c'était plus phrase introductive qu'autre chose.

Citation :

J'avoue avoir du mal à comprendre le but du truc. De un, pourquoi se faire chier à nettoyer le champ de bataille? De deux, pourquoi faire une machinerie compliquée qui avale les corps avant de les incinérer, alors qu'il suffit de lui coller un lance flamme et de faire cramer les corps à même le sol?
Parce que c'est cool?  geek 
Non c'est vrai qu'on est au milieu d'un champ de bataille, mais c'est surtout une extermination systématique (ça se voit avec le village en train de bruler, les civils...). On fait disparaitre les corps et toutes les preuves.
Bien sur il y aura des chapitres qui expliqueront tout cela en détail, étant donné que Danilov tient une grande importance dans le récit.

Citation :
Pourquoi les côtes cassées lui feraient cracher du sang? C'est plutôt pour les organes perforés ça.
Il faudra que je précise la chose. En effet les cotes cassées de Danilov ont perforé un poumon. ce qui a pour conséquence de lui faire cracher du sang. Je ne m'étais pas étendu sur le sujet parce que la phrase faisait un peu long. Pour faire passer l'idée de douleur, il faut un rythme saccadé et des phrases courtes.

Pour la faisabilité scientifique (survivre dans l’atmosphère de Mars et tout ça), j'ai écrit un synopsis détaillé sur mon histoire, avec notamment une explication quand a l’atmosphère de Mars.

Citation :

Plusieurs problèmes avec cette partie. Aucune indication que les ouvriers aient des combinaisons ou une quelqueconque protection, donc pourquoi foutre les villes sous des domes si l'environnement n'est pas dangereux.
Je vais introduire tout ces détails. En effet il faut un équipement respiratoire qui filtre l'oxygene de l'air pour survivre a l'extérieur, et je n'ai pas pensé a l'introduire.
En même temps il faut quand même se dire que Mirail contemple un paysage d'un point de vue très élevé, les gens en dessous de lui, il les voit presque comme des insectes, donc les détails... (mais je vais parler de cet équipement via ce que porte Mirail)

Citation :
Pour ce chapitre, je me pose quand même des questions sur l’intérêt de leur entrainement. Parce que la technologie c'est bien joli, mais tu ne t’entraînes pas à la bataille dans des simulateurs. Une fois de temps en temps peut-être, mais ne faire que ça te donne une armée de soldats complètement sous doués pour les vrais batailles.
On parle quand meme de simulateurs hyper réalistes. comme si tu pouvais t'incarner dans un jeu vidéo...
En fait, ils ne passent pas leur journées d'entrainement a ça, l'exercice physique tient une place bien plus importante que les simulations.
Mais c'est l'occasion d'expérimenter ici l'ambiance réelle d'une bataille, avec la mort, les explosions et tout ce qui suit...
C'est donc plus un entrainement psychologique en vue d'entrainer les soldats et surtout pour les mettre en condition "réelle" (d'autant qu'il y a des conséquences a "mourir" dans un simulateur de combat réaliste...)

Nous verrons tout cela dans le prochain chapitre  Smile
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MessageSujet: Re: Ordo ab Chao   Ordo ab Chao Icon_minitimeMer 26 Fév 2014 - 20:19

Pour l'atmosphère sur Mars, je réitère ma remarque : ce serait mieux de faire une allusion au premier chapitre. Parce que sincèrement, si je commence à lire un bouquin de science fiction qui ne justifie pas qu'on se balade sur Mars comme au Sahara, même dans le premier chapitre, j'arrête de le lire hein.
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