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 L'incomplétude de l'apocalypse.

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MessageSujet: L'incomplétude de l'apocalypse.   L'incomplétude de l'apocalypse. Icon_minitimeLun 24 Fév 2014 - 16:43

Bon, je poste le début de ma nouvelle pour l'AT d'Etherval sur les mondes derrière le monde.
C'est la partie qu'on a lu à la soirée skype, avec des ajouts par rapport aux remarques faites. Smile

L'incomplétude de l'apocalypse

Le soleil cognait sans relâche sur le petit parc parisien. Aucun nuage à l'horizon pour atténuer ses rayons, et même le vent refusait de souffler. Pourtant, Tim s'en moquait. Il gribouillait à toute vitesse de son bic écorché sur des feuilles de papier, ramassées de-çi et de-là. Le tas disparate se couvrait de symboles et de formules, à mesure que l'homme poursuivait son raisonnement tout en triturant sa barbe hirsute. Les étapes des démonstrations s’enchaînaient, et avec elles la fulgurance de la compréhension.
Oh, vivre dans la rue, vivre de l’aumône n'avait plus d'importance. Car Tim possédait le plus beau, le plus riche des trésors : les Mathématiques. Il laissa échapper des petits cris d'excitation à mesure qu'il se rapprochait de la preuve finale. Enfin, il aurait un résultat significatif, une découverte importante et fondamentale sur les structures algébriques.
Mais juste avant de conclure, Tim s’arrêta. Il leva son stylo, déboussolé. Le flux s'était tari, et la suite lui restait hermétique. Pire encore, les éléments précédents de la démonstration lui échappaient, se dissolvaient dans les limbes de son esprit. L'évidence de la seconde précédente laissa place à la frustration, et il se jeta sur ses notes, dans l'espoir de retrouver le fil de ses pensées.
Déjà, comme à chaque fois, l'encre coulait, refusait de rester à sa place, et les feuilles redevenaient aussi vierges qu'au premier jour, tandis que les pavés se retrouvaient barbouillés de bleu. Sous le coup de la colère, Tim se leva d'un bond et frappa de toutes ses forces le premier arbre à portée. La douleur dans sa main tachée d'encre, à défaut de se calmer, lui éclaircit un peu l'esprit. Il n'y avait plus rien à faire, en tout cas pas aujourd'hui. Comme à chaque fois, la compréhension se refusait à lui, et aussi frustrant que cela soit, il avait l'habitude.
Après tout, quand la direction de son département de recherche lui avait demandé de produire des articles, il aurait été simple de changer de sujet, toujours dans le même domaine. Mais Tim savait que ce qui fait le mathématicien, c'est cette obstination totale et sans équivoque. Le savoir ne rendait pourtant pas le départ de Marion plus facile à encaisser. Ni la perte de sa bourse. Ni sa déchéance.
Au loin, Notre Dame sonna la demi-heure, et Tim commença à remplir son caddie. Ce nouvel échec n'était pas une excuse pour rater son rendez-vous.

***

Quand Tim arriva, Marc était déjà là. Le garçon regardait ses cours, assis sur un banc public. Il releva la tête au son caractéristique du caddie et sourit au clochard. Lequel s'assit à côté de lui puis  chercha quelques instants dans ses affaires avant d'en sortir un stylo rouge carmin.
− Alors, qu'est-ce que tu as pour moi gamin ?
− Un problème sur la dérivation, M'sieur Tim. Je l'ai fait en étude, mais je préférerais que vous y jetiez un coup d’œil avant de le rendre.
Marc passa les feuilles en question à son professeur particulier, qui commença la lecture en fredonnant. Trois corrections plus tard, le collégien reprit son exercice.
− Et niveau cours, tu te débrouilles ?
− Je pense M'sieur Tim. La prof dit que j'apprends bien, mais elle rajoute toujours que je suis trop tête en l'air, et que je fais des fautes à cause de ça.
− Oh, tu sais, le plus important c'est la compréhension. Les détails se corrigent après, mais savoir, vraiment savoir, regarder le tissu même de la Mathématique, voilà ce qui compte.
Marc sortit alors de son sac à dos un sandwich, qu'il tendit en guise de payement au clochard.
− Ils n'avaient pas de poulet, alors je vous en ai pris un au jambon de montagne.
− Oh, ça me va très bien gamin. Je ne vais pas faire le difficile, surtout dans ma situation.
Et le silence retomba, entrecoupé seulement des bruits de mastication de Tim. Un fois son repas terminé, celui ci remarqua que Marc se dandinait légèrement sur son banc, ses petits yeux verts perdus dans le vide, comme s'il voulait ajouter quelque chose. Mais connaissant l'enfant depuis quelques mois, il ne le brusqua pas, et attendit patiemment.
− Ma mère... elle a découvert que je venais vous voir.
Tim se figea, avant d'afficher un sourire triste. Évidemment, quel parent sain d'esprit voudrait que son fils suive les cours d'un clochard, fusse-t-il docteur en mathématiques. Il se prépara à entendre que le gamin ne pourrait plus venir, et qu'il se retrouverait seul dans la rue, sans compagnie et sans sandwich.
− Elle m'a donné ça pour vous, fit Marc en tendant un billet de 50 euros. Mes notes se sont améliorées, surtout après vos explications, et elle trouve que ça mérite plus que quelques sandwichs.
− Je ne peux pas accepter gamin.
Il retrouvait quelques grains d'une fierté si enfouie qu'elle lui semblait étrangère. Mais non, il refusait cette obole, par principe, comme s'il était toujours le brillant chercheur d'autrefois.
− Ma mère a ajouté que la fierté, c'était pour les imbéciles, pas pour les génies.
Alors le clochard prit le pas sur l'académicien, et Tim accepta l'argent. Il prit ensuite congé de son élève, en lui demandant de remercier sa mère. Une sacrée femme pensa-t-il en reprenant son chemin. Maintenant, il s'agissait de trouver une planque pour ses affaires, avant de retrouver Dédé. Que son emploi du temps était plein pour un sans-abri !

***

Dédé s'entendait avant de se voir. Station Franklin Roosevelt, couloir de jonction entre les lignes 9 et 1. Les sons vibrants, veloutés du saxophone cueillirent Tim tandis qu'il remontait le flot de travailleurs en pause déjeuner. Le musicien, aveugle, se tenait dans un virage, assis sur un tabouret pliant. Il salua son confrère des rues par un signe de tête tout en continuant à jouer, agitant sa tignasse d'un blond sale.
Tim s'assit à côté de Dédé, et sortit de ses poches quelques feuillets froissés, ainsi qu'un bic. Il allait retenter, car tant qu'il ne passerait pas ce cap, sa vie resterait dans cet état de délabrement. Le fond sonore l'enveloppa, le coupa du martèlement des pas sur le béton, des commérages et des cris d'enfants.
Face à sa feuille, face à la pensée pure, il se mit en branle. Au départ, il écrivait quelques lignes, se relisait, retournait les idées dans sa tête. Puis l'inspiration se mit à couler, et le stylo vola sur le papier. Encore une fois, le plaisir presque extatique de la découverte empêchait Tim de se calmer, de montrer ses avancées à quelqu'un d'autre. De sécuriser ses résultats. Inexorablement, ligne après ligne, il avançait vers la fin prévue, vers l'oubli et l'effacement de son travail.
A cet instant, un homme d'affaire pressé rentra dans l'étui de Dédé, et vit voler ses maigres gains. Tim sorti de sa rêverie et ramassa pièce après pièce, jusqu'à ce que l'intégralité de l'argent soit de retour à sa place. Le saxophoniste le remercia en lui dédicaçant son solo préféré, un des meilleurs de John Coltrane.
Après quoi le mathématicien revint à son travail. Il s’apprêtait à continuer la démonstration, quand il s’aperçut qu'il se souvenait. Toutes les étapes précédentes restaient dans sa mémoire. Et le papier contenait toujours ses notes, qu'il relut une, deux fois pour s'en assurer. Comme s'il s'était arrêté avant le point de non retour.
Il n'arrivait pas à comprendre ce qui avait changé, tout en sachant, instinctivement, qu'il ne devait pas continuer. Que s'il reprenait ses déductions, la perte de mémoire frapperait de nouveau. Alors, pensif, Tim prit congé de Dédé, lui laissa une petite pièce et remonta le couloir jusqu'à l'embouchure de la ligne 1. Il réfléchissait toujours mieux dans le Quartier Latin.

***

Après de longues tractations et la promesse d'un pourboire important, Tim put prendre place en terrasse d'un café du bord de Seine. Sa tenue, la plus soignée possible sans eau courante, avait du jouer en sa faveur. Malgré tout, il se sentait faire tache au milieu des touristes et des habitués du quartier, sans-abri à la barbe fournie et aux cheveux noirs en pagaille.
Il commanda un chocolat chaud au tarif abusif, et se mit au travail. Sur une feuille à part, il fit un pointage de chaque étape du raisonnement. Un mot suffirait pour qu'il se rappelle le cadre général, et qu'il puisse juger de son avancée même après avoir oublié. Il avança fastidieusement, ligne après ligne, sans se laisser aller à l'excitation.
Puis, après une preuve élégante, il oublia, au moment même où la serveuse lui amenait sa commande.
− Un chocolat, un. Par contre, si vous pouviez régler maintenant, ça rassurerait mon patron.
Sortant de son étourdissement, Tim cacha d'un geste brusque ses notes, manquant de renverser sa boisson. Il se retourna ensuite vers la jeune femme, qui le regardait d'un air contrit.
− Excusez moi, je suis maladroit, lui répondit-il en tendant un billet de 20.
L'argent eut l'effet escompté, celui de la faire déguerpir sans demander son reste. Le mathématicien examina sa manche, maculée d'encre noire. Pas comme si quelqu'un verrait la différence sur un clochard. Il se concentra ensuite sur les notes. Comme d'habitude, il retrouve les feuillets de  la démonstration vierges, mais pas celui de l'avancement. Apparemment, le procédé dont il était la victime ne s'intéressait qu'aux informations spécifiquement lié au problème.
Il le nota puis recommença sa preuve, marquant une petite croix sur le pointage précédent quand il passait par chaque étape. Une nouvelle fois, Tim perdit la mémoire et son travail. Mais, loin de le désespérer, il en devint tout excité. Parce que l'amnésie avait eu lieu exactement au même point du raisonnement que la précédente. Deux, trois essais plus tard, il gagna la certitude que le problème se trouvait là. Comme... comme un réaction des Mathématiques, pour l’empêcher d'aller plus loin.
Une idée absurde sans aucun doute. Et pourtant, si tentante. Car comment expliquer autrement l'encre qui coule ? Sa mémoire si sélective qu'aucun psychologue n'avait voulu le croire ?
A défaut de la rejeter, Tim remisa la possibilité au fond de son esprit. Il lui fallait de la documentation, un socle d'information et de théories à partir duquel bâtir sa compréhension.
Et après tout, il était dans le bon quartier pour cela.

***

Deux jours de lecture intensive plus tard, Tim reposa le dernier roman de hard science-fiction sur la pile. Il s'était mis sous le pont des arts, pour se protéger de la pluie environnante. Il regarda les gouttes tomber sur les pavés, tout en mesurant les déductions qu'il avait fait ces derniers jours. Pour quelques euros, il s'était procuré des textes de science-fiction cohérents scientifiquement chez les bouquinistes, et ces romans avaient renforcés son opinion.
Oui, le rasoir d’Ockham ne laissait plus que cette possibilité. L'existence physique, sur un autre plan peut-être, des objets mathématiques. Car sa mémoire disparaissait dès qu'il approchait de la compréhension d'une structure particulière. Et quelle pouvait en être la cause, sinon le mécanisme de défense de la structure en question, ou de son contenu.
Le nombre de suppositions nécessaires mettait Tim mal à l'aise, mais pourtant, la cohérence restait présente. Quelque chose, une forme de vie, existait dans la structure algébrique qu'il étudiait. Et logiquement, en démontrant, en circonscrivant ladite structure, il retirait des degrés de libertés à sa vie intérieure, causant des dommages, peut-être même une annihilation.
L'idée d'être un instrument de mort ne le réjouissait guère. La pluie continuait à tomber, et le bruit engendré sur la Seine le déprimait, sans qu'il comprenne pourquoi. Il aimait les mathématiques. C'était un vecteur de connaissance, de vérité. L'élégance y jouait un rôle, la beauté aussi. Il considérait même cette science comme une forme d'art particulièrement éthérée.
Mais maintenant, cet art avait des conséquences. Fini le jeu de l'esprit pour la compréhension de l'univers : l'observateur changeait l'objet observé. Le simple fait de savoir modifiait tout. Le pire, plus que toutes les implications éthiques et métaphysiques, étant que Tim ne pourrait jamais vraiment avoir de réponse. Il ne pourrait pas comprendre son sujet de recherche. Il allait devoir abandonner, comme un lâche. Comme un idiot.
Le ciel s'éclaircit et le soleil perça la voûte des nuages. L'après-midi s'annonçait belle. Et pourtant, le sans abri restait morose. Même s'il arrêtait de rechercher sur ce sujet, la vie qu'il menaçait n'avait aucune raison de le croire, en imaginant même qu'elle puisse comprendre le concept. Un jour peut-être, il se relèverait sans mémoire, disque dur vierge. Ou pire encore, avec tous ses souvenirs, mais sans son intuition. Privé de Mathématiques, privé de la joie de la pensée.
Tim leva les yeux, vers le carré de ciel bleu qui se dégageait. Il attendait l'inspiration.


Dernière édition par hardkey le Mer 26 Fév 2014 - 19:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'incomplétude de l'apocalypse.   L'incomplétude de l'apocalypse. Icon_minitimeMer 26 Fév 2014 - 18:14

Déjà, première remarque, merci d'avoir aéré le texte de cette manière, c'est agréable. Smile

Petites "fautes"  repérées : (Ce ne sont pas vraiment des fautes, mais de l'inattention, des oublis de traits d'union...)

 des feuilles de papiers : des feuilles de papier
de ci et de là.  : de-ci et de-là,
son direction du département : sa direction
la demi heure : demi-heure
qu'est ce que tu as : Qu'est-ce que tu as
Msieur : M'sieur
celui ci : celui-ci
et qu'il se retrouverais seul dans la rue : qu'il se retrouverait
jusqu'à ce que l'intégralité du de l'argent : de l'argent ? Ou faute de frappe ? ''De'' seulement ?
avait du jouer en sa faveur : avait dû
de  la démonstration vierges : vierge
Deux jours de lecture intensives : intensive
il s'était procurés : procuré
science fiction : science-fiction
un forme d'art : une
Après midi : après-midi

Pour ce qui est de mes remarques, je trouve le début très touchant, le geste de l'enfant / de la mère pour le clochard. Et aussi le passage où il vient acheter un café et qu'on le traite un peu comme un moins que rien. (Le patron qui veut son argent au cas où) Par contre, plus ça va, plus je m'y perds, je ne comprends pas toujours tout, je suis vraiment mauvaise en maths alors j'ai eu du mal à tenir le fil. J'ai pas bien compris ses recherches et sa trouvaille. C'est très bien écrit en tout cas et j'ai hâte de lire la suite, j'aime beaucoup, et le fait qu'apparemment ce clochard occupe une partie importante de l'histoire (le héros ?) me plaît énormément !
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sombrefeline
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MessageSujet: Re: L'incomplétude de l'apocalypse.   L'incomplétude de l'apocalypse. Icon_minitimeMer 26 Fév 2014 - 18:58


Citation :
Le flux s'était tarit
S’était tari

Citation :
L'évidence d'il y a quelques secondes
Je ne suis pas sûre que le « il y a » convienne bien ici. J’aurais plus vu quelque chose comme « quelques secondes auparavant ».

Citation :
sonna la demi heure
demi-heure

Citation :
Msieur Tim.
J’aurais plutôt orthographié ça « m’sieur ».

Citation :
jusqu'à ce que l'intégralité du de l'argent
due

Citation :
quand il s’aperçût qu'il se souvenait
il s’aperçut

Pas grand-chose d’autre à noter, le style passe bien, je remarque un effort particulier pour les descriptions des lieux et des sentiments du personnage.
Pour l’instant, c’est intriguant : d’un côté tu as un volet presque social, avec ce sans-abris, comment il mène sa vie… D’un autre, un mystère avec cette recherche mathématique qui pourrait lui effacer la mémoire.
Je dois avouer que certains des détails mathématiques restent abstraits pour moi (je te rappelle que je suis une saleté de littéraire). A voir quand j’aurais lu la nouvelle en entier si c’est vraiment gênant ou si ça passe comme ça.

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MessageSujet: Re: L'incomplétude de l'apocalypse.   L'incomplétude de l'apocalypse. Icon_minitimeMer 26 Fév 2014 - 19:29

Merci pour vos commentaires. Smile

J'ai corrigé toutes les remarques orthographiques que vous avez faites, sauf celle de la démonstration vierges, parce que le vierges correspond aux feuillets un peu plus tôt dans la phrase.

Sinon, content que vous aimiez le style et les personnages. Pour le versant mathématique, j'ai conscience que ça peut-être dur à suivre, mais j'essaye vraiment de rendre le tout le plus accessible possible.

Sandra, est-ce que tu pourrais me dire ce que tu crois avoir compris, ou me montrer les passages dans lesquels tu ne comprends rien du tout? Ça m'aiderait vraiment, merci. Smile
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Morrigan
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MessageSujet: Re: L'incomplétude de l'apocalypse.   L'incomplétude de l'apocalypse. Icon_minitimeJeu 27 Fév 2014 - 14:45

P'tite relecture post-Skype.

Citation :
Déjà, comme à chaque fois, l'encre coulait, refusait de rester à sa place, et les feuilles redevenaient aussi vierges qu'au premier jour, tandis que les pavés se retrouvaient barbouillés de bleu. Sous le coup de la colère, Tim se leva d'un bond et frappa de toutes ses forces le premier arbre à portée. La douleur dans sa main tachée d'encre, à défaut de se calmer, lui éclaircit un peu l'esprit. Il n'y avait plus rien à faire, en tout cas pas aujourd'hui. Comme à chaque fois, la compréhension se refusait à lui, et aussi frustrant que cela soit, il avait l'habitude.
Le fait que l'encre coule d'elle-même un jour de beau temps est normalement suffisamment étrange pour inquiéter ou intriguer. Or là, Tim est plus énervé que surpris. Donc ça sous-entend qu'il a l'habitude que ça se produise. Pourtant, je comprends qu'il a l'habitude que la compréhension se fasse la malle, mais pas que son encre décide de jouer la fille de l'air. Du coup, ce serait bien soit de le faire un peu s'étonner (mais la colère prend le dessus, par exemple), soit dire que le phénomène aussi est habituel

il aurait été simple de changer de sujet, toujours dans le même domaine => "tout en restant dans le même domaine" ? Je trouve que ça coule mieux

Au loin, Notre Dame sonna la demi-heure => je me demande si ça ne serait pas mieux de préciser "la demie de X heure". Vu que le gamin sort d'études, je pensais plutôt à la fin d'après-midi, mais après on comprend que c'est le midi. Vu que garder le "suspens" n'apporte rien, je pense qu'une clarification dès le départ serait bien

Lequel s'assit à côté de lui puis chercha quelques instants dans ses affaires avant d'en sortir un stylo rouge carmin. => double espace après "puis". Par contre, j'ai du mal avec "lequel" en début de phrase, comme ça. J'aurais plus vu "celui-ci" ou "ce dernier", ou bien virgule avant et tu coupes après "à côté de lui"

Alors, qu'est-ce que tu as pour moi gamin ? => virgule avant "gamin"

Je pense M'sieur Tim. => virgule avant "M'sieur Tim" (toujours une virgule avant les apostrophes dans les dialogues)

Oh, ça me va très bien gamin => virgule avant "gamin"

Mais connaissant l'enfant depuis quelques mois, il ne le brusqua pas, et attendit patiemment. => j'enlèverais le "mais", je trouve qu'il n'apporte pas grand-chose

Elle m'a donné ça pour vous, fit Marc en tendant un billet de 50 euros => à priori, nombre écrit en lettres

Je ne peux pas accepter gamin. => virgule avant "gamin"

Une sacrée femme pensa-t-il en reprenant son chemin => manque la virgule d'incise après la pensée (et en italique, si possible, mais ça doit être dû à la présentation forum ^^)

Il salua son confrère des rues par un signe de tête tout en continuant à jouer => mais il sait comment que Tim vient d'arriver ? Tape sur l'épaule ? Parole (même si la musique devrait l'empêcher de l'entendre, je pense) ? Il sent sa présence quand il passe près de lui, ou je ne sais quoi ?

Puis l'inspiration se mit à couler, et le stylo vola sur le papier => j'enlèverais bien la virgule

A cet instant, un homme d'affaire pressé rentra dans l'étui de Dédé, => "heurta l'étui de Dédé" ? Parce que, honnêtement, en lisant vite, on peut se demander ce qu'il se passe :p

et vit voler ses maigres gains => "et fit", non ?

Tim sorti de sa rêverie => sortit

Puis, après une preuve élégante, il oublia, au moment même où la serveuse lui amenait sa commande. => comment une preuve peut-elle être élégante ? ^^
J'avoue que j'ai dû relire deux fois pour comprendre cette phrase. Le "il oublia" ne faisait pas sens pour moi, mais ça veut dire qu'une fois de plus, il oublie parce qu'il est arrivé au point fatidique. Peut-être rajouter "encore une fois", ou quelque chose du genre ?

Excusez moi, je suis maladroit, lui répondit-il en tendant un billet de 20 => "Excusez-moi". Je dirais "billet de vingt" aussi
Mais du coup, elle ne rend pas du tout la monnaie ? "Généreux pourboire", c'était ça ? Hé bé... Ça vaut cher le chocolat des maths ^^

Comme d'habitude, il retrouve les feuillets de la démonstration vierges, => retrouva ; double espace après "feuillets de"

le procédé dont il était la victime ne s'intéressait qu'aux informations spécifiquement lié au problème. => liées

Il le nota puis recommença sa preuve, => "noter" au sens littéral d'écrire, ou constater ? Vu qu'il écrit beaucoup de choses, ça peut prêter à confusion

Car comment expliquer autrement l'encre qui coule ? => "coulait", ce présent est trop étrange à mon goût

un socle d'information et de théories à partir duquel bâtir sa compréhension. => "informations" ? Vu que tu mets "théories" au pluriel, ça me semble logique

il retirait des degrés de libertés à sa vie intérieure, => liberté

Citation :
Et logiquement, en démontrant, en circonscrivant ladite structure, il retirait des degrés de libertés à sa vie intérieure, causant des dommages, peut-être même une annihilation.
Comment retire-t-on des degrés de liberté ? Et pourquoi pense-t-il immédiatement qu'il fait des dégâts ? Peut-être que la forme de vie ne veut juste pas être découverte ; c'est une hypothèque que j'envisagerais, perso.


J'aime bien le passage rajouté, pour la compréhension de la progression de son raisonnement il est pas mal du tout. Par contre, j'ai du mal à voir l'intérêt pour lui d'aller faire ça à un café si cher (café cher, Paris, pléonasme, je sais...) Se sentir à nouveau presque normal, comme avant, l'aiderait à se concentrer ?

Concernant le dernier passage, je me demande si ignorer ce qu'est le rasoir d'Ockam ne constitue pas un léger frein ; en tout cas, j'ai eu l'impression de rater quelque chose pour mieux comprendre son texte.

Sinon, c'est toujours sympa et dans l'ensemble, ça passe toujours sans souci. Je suis toujours aussi curieuse de la suite Smile
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MessageSujet: Re: L'incomplétude de l'apocalypse.   L'incomplétude de l'apocalypse. Icon_minitimeJeu 27 Fév 2014 - 15:27

Merci pour ce gros commentaire Mo'. Je ferais les corrections dans la journée, de toute façon, tu n'as pas soulevé de point qui devrait me faire changer le texte tout entier. ^^

Voici la fin, j'espère que ça vous plaira. Smile

« Le monde derrière » était probablement un des derniers cyber-café de tout Paris Les avancées combinées des téléphones portables et des réseaux rendaient obsolètes de tels lieu, de sorte que le bar ne conservait qu'un unique poste, au fond de la salle.
Tim l'ignora complètement en entrant, et se posa au comptoir. Il commanda un coca pour endormir l'attention du barman, mais l'incongruité de sa commande eut l'effet inverse.
− J'essaye de lancer la mode du clochard sobre, se justifia-t-il avec un sourire.
Le gérant eut un petit rire rauque, avant de partir s'occuper des autres clients. Tim, bouteille encore fermée à la main, se dirigea d'un mouvement erratique vers le fond du bar, évitant les quelques habitués du milieu d'après midi.. Derrière un pilier se trouvait l'ordinateur, pour l'instant aux mains d'un jeune homme apparemment incapable de se payer de la 3G. Il leva des yeux bruns un brin léthargiques vers Tim.
− Une demi-heure de ton temps de connexion contre la boisson.
Un rapide calcul plus tard, l'accord était conclus, et Tim prit place sur le tabouret haut. Il minimisa les fenêtres déjà ouvertes et lança le Notepad, avant de sortir de la poche intérieure de son manteau élimé un morceau de page gribouillé. Il relut plusieurs fois le programme, pria un Dieu auquel il ne croyait pas pour que les instructions qu'il utilisait n'aient pas changés dans une mise à jour ces 4 dernières années, et se mit à taper.
Étonnamment, par un mystère de la mémoire kinesthésique, ses doigts pianotaient à toute vitesse sur le clavier. Un frisson d'enthousiasme et d'excitation mêlés le parcourut, mais il se força à garder la tête froide et les doigts en mouvement.
Arriva finalement le moment fatidique de la compilation, par l'intermédiaire d'un site dédié. Après une demi-seconde, le programme fut rejeté comme non conforme. Commencèrent alors cinq fastidieuses minutes à traquer les erreurs de syntaxe et autres bugs. Au second passage, miracle, le programme fut compilé et lancé dans l'instant.
Tim avait réduit les fioritures au maximum : pas d'interface graphique, pas de moyen de contrôle une fois le logiciel en route.
Maintenant, il ne restait plus qu'à attendre. Le programma allait faire son œuvre, continuant mécaniquement la démonstration, en passant par différent serveurs répartis sur toute la planète. Ainsi, l'effacement des données était rendu bien plus complexe, et le mathématicien aurait la possibilité de savoir, de vérifier l'intuition fulgurante qu'il avait eu un peu plus tôt. Sinon, il serait simplement responsable de l'extermination d'un monde entier.
Les minutes s'écoulèrent avec une lenteur insupportable, tandis que la bouteille de soda se vidait, lampée après lampée. Tim marchait dans le fond du bar, effrayé par la possibilité de son erreur. Mais il se reprenait sur le coup, se forçant à se rappeler son intelligence, ses capacités.
Puis, sans prévenir, il se rua sur le terminal et ouvrit le programme le plus basique possible, la calculatrice. 1+1 = ?
Le programme renvoya 3. Tim s'effondra sur la chaise, sonné. Cet ordinateur commençait à planter. Et si chaque poste sur lequel passait les données subissait les mêmes problèmes ? Le sans-abri s’aperçut qu'il avait peut-être lancé un cataclysme mondial sans y réfléchir. Tout ça par pure arrogance. Il voulait juste savoir.
Ses mains calleuses se refermèrent sur son visage, et il se mit à pleurer. Pourquoi ? Pourquoi ne pouvait-il pas simplement abandonner, si ce n'est pour lui, au moins pour les autres ? Les larmes perlèrent sur le clavier, mais Tim s'en moquait. Il lui suffisait de débrancher la machine, et tout s’arrêterait. Il reprendrais le cours de sa vie, essayerait de retrouver du travail. Même se remettre avec Marion, si jamais elle lui pardonnait.
Mais à l'instant où il posa la main sur la prise, l'ordinateur émit un petit son caractéristique. Le mathématicien se figea, incapable de traiter l'information. Le calcul avait pris fin, le programme s'était terminé. Il se releva si vite que sa tête cogna le rebord de la table, lançant presque l'écran en l'air. Malgré la douleur dans son crane, Tim lut le message de fin. Puis, sautillant comme un fou, embrassant presque le jeune homme circonspect, il courut dehors, criant au ciel, aux rues, à Paris tout entière.
− Raison, j'avais raison !

***

− Au final, tout ça, je le dois à Godel, continua Tim. Les théorèmes d'incomplétudes, tu connais ? En résumé, Godel a prouvé que toute théorie mathématique d'une certaine complexité admet nécessairement des propriétés dites indécidables. On ne peut ni prouver qu'elles sont vraies, ni qu'elles sont fausses.
Et mon idée consistait prouver que mon objet d'étude est indécidable. Ce qui résous tous les problèmes. J'ai ma réponse, et la vie, le monde, quoique ce soit, ne peut-être véritablement menacé, sachant que la structure elle même des Mathématiques la protège. Pas mal, non ?
Il fixa l'oiseau à ses côtés, qui s'envola du rebord de la fontaine sans répondre.
− Pour un pigeon, t'as une sacrée cervelle de moineau.
Tim se releva, attrapa son caddie, et se mit en marche. Les nuages couvraient le ciel, et pourtant il se sentait d'humeur à chanter. L'université avait refusée de le reprendre, et pourtant il se sentait vivant. Après une heure de vadrouille, il trouva un coin sympathique, protégé de l'averse à venir par le renflement d'une façade. Alors, le clochard mathématicien se posa sur le trottoir, et sortit un livre sur les géométries non commutatives.
Le sourire aux lèvres, il réfléchissait à un nouveau théorème.
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MessageSujet: Re: L'incomplétude de l'apocalypse.   L'incomplétude de l'apocalypse. Icon_minitimeJeu 27 Fév 2014 - 15:52

Je suis curieuse de voir comment tu as fini en si "peu" de lignes !
Zou, au boulot !

« Le monde derrière » était probablement un des derniers cyber-café de tout Paris => manque le point à la fin ; les noms d'établissements se mettent en ital

évitant les quelques habitués du milieu d'après midi.. => soit un point en trop, soit un manquant ^^

Un rapide calcul plus tard, l'accord était conclus, => conclu

Il relut plusieurs fois le programme, => quel programme ? dans le sens "informatique" ou dans le sens "liste des choses à faire" ?

pria un Dieu auquel il ne croyait pas pour que les instructions qu'il utilisait n'aient pas changés dans une mise à jour ces 4 dernières années => changées / quatre

Le programma allait faire son œuvre => programme

Pourquoi ne pouvait-il pas simplement abandonner, si ce n'est pour lui => "si ce n'était"

Il reprendrais le cours de sa vie, => reprendrait

Puis, sautillant comme un fou, embrassant presque le jeune homme circonspect => qui était resté à côté ?

il courut dehors, criant au ciel, aux rues, à Paris tout entière. => deux points à la fin

Et mon idée consistait prouver que mon objet d'étude est indécidable => à prouver. Il te faut un guillemet ouvrant au début de cette réplique si tu veux rester clair dans la suite de la réplique

Ce qui résous tous les problèmes => résout

et la vie, le monde, quoique ce soit ne peut-être véritablement menacé, => quoi que / ne peut être

sachant que la structure elle même des Mathématiques la protège => elle-même

L'université avait refusée de le reprendre => refusé


Alors, la première partie me paraît assez rapide. J'aurais aimé qu'on prenne un peu plus le temps, que le temps que le programme fasse son boulot, on détaille un peu plus le bar, les occupants (sont-ils étonnés de ce qui se passe ? S'en foutent ? Ils font quoi ?) Tim pourrait essayer de tromper son angoisse en regardant cette "tranche de vie", comme on dit.
Le programme : donc j'ai compris rapidement ce qu'il en était, mais tu gagnerais à être plus clair dès la première occurrence, surtout qu'on en a jamais parlé avant. D'un côté aussi, pourquoi ignore-t-il l'ordi dans le coin si c'est pour se "l'accaparer" ensuite ? Manœuvre de diversion ? :p J'avoue que je n'en vois pas trop l'intérêt. Au contraire, un discret coup d'œil vers lui m'aurait paru plus approprié.

J'ai bien aimé par contre que l'ordinateur bug un coup. En premier lieu, je m'attendais à ce qu'il tape juste ses démonstrations, et qu'elles ne disparaissent pas de l'ordi.
J'ai également aimé qu'il parle à un pigeon Very Happy C'était terrible comme effet ; je pensais à un ami (genre le gamin), plutôt.

Par contre... désolée, mais je crois que j'ai rien pigé à la fin  Shocked 
Son but c'était de montrer qu'on ne pouvait rien démontrer ? Donc en fait, tout ça ne servait à rien, à part qu'il a résolu un problème de maths ? (J'ai l'impression qu'il a quand même compris au passage que les Maths veillaient sur la structure du monde et que celui-ci ne risquait rien grâce à elles)
Ma méconnaissance du sujet me fait sans doute passer à côté, mais vraiment, l'explication me laisse un goût de "tout ça pour ça ?!"
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MessageSujet: Re: L'incomplétude de l'apocalypse.   L'incomplétude de l'apocalypse. Icon_minitimeJeu 27 Fév 2014 - 18:54

Bon, Mo est passée par là pour les fautes, du coup, mon avis sur l'histoire :

J'ai bien aimé le début, le côté réaliste, la petite pointe d'humour avec la mode du clochard sobre et le pigeon à la fin.

Par contre, comme Morrigan, j'ai peur de ne pas tout avoir compris à la fin, j'ai l'impression de passer à côté de quelque chose et je reste un peu sur ma faim du coup...

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MessageSujet: Re: L'incomplétude de l'apocalypse.   L'incomplétude de l'apocalypse. Icon_minitimeJeu 27 Fév 2014 - 20:33

Je maintiens ce que j'ai dis, tu as enlevé le côté "Hardkey" de tes derniers textes qui étaient sans être la même histoire, dans le même délire. Et là, tu as enlevé ce côté là (enfin une grande partie) tout en améliorant le tout, ce qui fais qu'on a du hardkey en petite dose et du coup ça passe crème ! Je trouve que tu t'es vachement amélioré !

Et je plussoie sombreféline, la fin arrive un peu rapidement.

PS : Pour les fautes, je fais confiance à Moman.

PPS : Si tu as compris ce message, je suis fier de toi. (Et je me sens moins seul dans ma tête... mes collocs me font la gueule)

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MessageSujet: Re: L'incomplétude de l'apocalypse.   L'incomplétude de l'apocalypse. Icon_minitimeJeu 27 Fév 2014 - 21:31

Ah, du Hardkey, ça faisait longtemps Wink

Texte lu complètement, j’ai bien aimé la première partie, par contre j’avoue que la fin, je n’ai rien compris… Trop obscur pour moi, du coup je suis déçue parce que je ne comprends pas la chute de l’histoire, et ça me frustre. Crying or Very sad 

Comme mes VDD ont eu la gentillesse de me laisser quelques fautes à corriger (histoire que je serve un peu à quelque chose au niveau de la forme, parce que sur le fond, je ne peux pas grand chose - oui, les maths et moi, ça fait quatre), voici celles que j’ai relevées :

Citation :
La douleur dans sa main tachée d'encre, à défaut de se calmer, lui éclaircit un peu l'esprit.
Plutôt « à défaut de le calmer », non ?

Citation :
Un fois son repas terminé, celui ci remarqua que Marc se dandinait légèrement sur son banc, ses petits yeux verts perdus dans le vide, comme s'il voulait ajouter quelque chose.
« Une fois » et « celui-ci »

Citation :
A cet instant, un homme d'affaire pressé rentra dans l'étui de Dédé, et vit voler ses maigres gains.
« À »

Citation :
Tim sorti de sa rêverie et ramassa pièce après pièce, jusqu'à ce que l'intégralité de l'argent soit de retour à sa place.
« Tim sortit »

Citation :
Sa tenue, la plus soignée possible sans eau courante, avait du jouer en sa faveur.
« avait dû »

Citation :
Comme... comme un réaction des Mathématiques, pour l’empêcher d'aller plus loin.
« comme une réaction »

Citation :
A défaut de la rejeter, Tim remisa la possibilité au fond de son esprit.
« À »

Citation :
Il s'était mis sous le pont des arts, pour se protéger de la pluie environnante.
« sous le Pont des Arts »

Citation :
Il regarda les gouttes tomber sur les pavés, tout en mesurant les déductions qu'il avait fait ces derniers jours.
« qu’il avait faites »

Citation :
Pour quelques euros, il s'était procuré des textes de science-fiction cohérents scientifiquement chez les bouquinistes, et ces romans avaient renforcés son opinion.
« renforcé »

Citation :
Oui, le rasoir d’Ockham ne laissait plus que cette possibilité.
C’est quoi le rasoir d’Ockham ? Il faudrait une explication sur ce point aussi.

Citation :
Et quelle pouvait en être la cause, sinon le mécanisme de défense de la structure en question, ou de son contenu.
Je mettrais un point d’interrogation à la fin de cette phrase.

Citation :
Les avancées combinées des téléphones portables et des réseaux rendaient obsolètes de tels lieu, de sorte que le bar ne conservait qu'un unique poste, au fond de la salle.
« de tels lieux »

Citation :
Le programma allait faire son œuvre, continuant mécaniquement la démonstration, en passant par différent serveurs répartis sur toute la planète.
« par différents serveurs »

Citation :
Ainsi, l'effacement des données était rendu bien plus complexe, et le mathématicien aurait la possibilité de savoir, de vérifier l'intuition fulgurante qu'il avait eu un peu plus tôt.

« qu’il avait eue »

Citation :
Les minutes s'écoulèrent avec une lenteur insupportable, tandis que la bouteille de soda se vidait, lampée après lampée.
Il n’a pas donné la bouteille à l’adolescent ? Il la boit ?

Citation :
Et si chaque poste sur lequel passait les données subissait les mêmes problèmes ?
« passaient les données »

Citation :
Malgré la douleur dans son crane, Tim lut le message de fin.
« crâne »

Citation :
Et mon idée consistait prouver que mon objet d'étude est indécidable.
« consistait à prouver »
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MessageSujet: Re: L'incomplétude de l'apocalypse.   L'incomplétude de l'apocalypse. Icon_minitimeJeu 27 Fév 2014 - 22:41

ça part bien j'aime beaucoup le début mais je reste un peu sur ma fin.
Est-ce que à force de trop vouloir vulgariser ces théorèmes mathématiques pour qu'on comprenne ça n'aurait pas l'effet inverse ? parce que en relisant je me rend compte que je n'arrive pas à comprendre où il veut en venir parce que je n'ai aucune idée de sur quoi il travaille.
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MessageSujet: Re: L'incomplétude de l'apocalypse.   L'incomplétude de l'apocalypse. Icon_minitimeVen 28 Fév 2014 - 1:21

Merci pour vos commentaires.

Après une discussion avec Mo', j'ai compris que le problème venait des attentes engendrées dans le début de la nouvelle : le lecteur s'attend à rentrer en contact avec le "monde" caché dans les maths.
Alors que dès le départ, tout ce qui comptait pour moi, c'était que Tim connaisse la réponse. Pour lui aussi, c'est le plus important. Il ne veut pas visiter de monde étranger ou communiquer avec lui, juste savoir.

Le problème vient donc fondamentalement de la fin, sauf que la fin est la base de cette nouvelle, donc même avec des corrections, on resterait dans un style assez dépourvu d'action, d'aventure et d'exploration typique de la hard SF, mais pas forcément à votre gout. ^^

Et sinon, Dead Moon, je suis presque certain que si j'expliquais les concepts mathématiques, tu comprendrais encore moins. Déjà parce que la plupart des gens arrêtent de lire dans ce cas, et aussi parce que le niveau mathématique est de l'ordre du master, quand beaucoup de lecteurs test ont arrêtés au lycée. ^^
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MessageSujet: Re: L'incomplétude de l'apocalypse.   L'incomplétude de l'apocalypse. Icon_minitime

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